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(20/11/2007 17:31:18)

HP, numéro un flamboyant du secteur

Exercice 2007 (clôture au 31 octobre) Chiffre d'affaires : 104,3 Md$ (+ 13,8%) Bénéfices nets : 7,3 Md$ (+ 17,2 %) 4e trimestre 2007 Chiffre d'affaires : 28,3 Md$ (+ 15 %) Bénéfices nets : 2,2 Md$ (+ 28%) Non seulement HP finit son année fiscale en trombe, mais le numéro un mondial du secteur informatique révise à la hausse ses prévisions. Une posture qui contraste avec ses concurrents, bien plus circonspects sur l'avenir que ne l'est le groupe. Le secret de ce mastodonte réside peut-être dans la diversité de son offre. Un pied dans le grand public, l'autre dans le professionnel, un oeil sur les imprimantes pendant que l'autre cherche les sociétés qui pourraient renforcer son pôle services et logiciels, HP démontre que la diversité peut rimer avec succès. Certes, le père-la-rigueur Mark Hurd, le P.D.G. le moins charismatique d'un secteur qui n'eut longtemps que des divas à ces postes, a serré très fort les boulons, mais il a aussi toujours refusé de dépecer HP en séparant les imprimantes, très rentables, du reste. Au quatrième trimestre, en micro, HP a surfé sur la vague de la forte demande d'ordinateurs portables (+49% en valeur). La marge opérationnelle de la division micro a bondi de 75% à 589 M$. La vache à lait des imprimantes a donné 1,1 Md$ de marge brute sur un CA de 7,6 Md$. Côté systèmes d'entreprise, le CA progresse de 10% à 5,2 Md$. Le CA serveurs x86 a augmenté de 14% à 3,12 Md$, avec une impressionnante hausse des serveurs lames (+78%). Sur les autres serveurs, les Integrity (+59% à 718 M$) font plus que compenser la chute des activités des anciennes lignes (HP 9000/3000, DEC Alpha Server). Au final, le CA des serveurs critiques progresse de 5% à 1 Md$. En revanche, la division stockage ne voit son CA progresser que de 7% à 1 Md$. Les baies de disques EVA progressent de 17%, mais cela ne compense qu'à peine la désaffection sur les autres produits, dont les bandes. C'est toujours du côté des services que le groupe est le moins flamboyant. Le CA progresse de 7% à 4,4 Md$. C'est peu si l'on considère que, sur la dizaine d'acquisitions au cours de l'année, la plupart concernaient le logiciel. En tant qu'éditeur, HP revendique le sixième rang mondial. (...)

(20/11/2007 16:03:45)

Baisse du prix des logiciels en vue, selon Gartner

Le prix des logiciels pourrait baisser. Alors que les éditeurs n'ont jamais été aussi riches et résistent sans ciller à la baisse du prix des matériels, le Gartner envisage un retournement de tendance. Selon ce cabinet, une conjonction de facteurs concourt à une baisse du prix des logiciels. Il s'agit de l'externalisation, des logiciels en ligne (SaaS, software as a service), de l'exacerbation de la concurrence, des applications à code ouvert et, enfin, du développement des prestataires indépendants de maintenance applicative. Ainsi, à compter de 2011, un tiers des nouvelles applications sera proposé sous la forme de logiciels en ligne. Les éditeurs traditionnels devront s'adapter à cette nouvelle donne. Par ailleurs, le développement des éditeurs chinois et le déplacement des pôles de croissance vers des marchés comme la Chine, de l'Inde et du Brésil devraient contribuer à faire chuter le coût des logiciels. En particulier sur les infrastructures (serveurs, OS, outils de développement et SGBD). (...)

(20/11/2007 15:38:46)

Truffle 100 Europe : un chiffre d'affaires de 26,2 Md€ et 175 000 emplois

Les cent premiers éditeurs de logiciels européens ont généré en 2006 un chiffre d'affaires de 26,198 milliards d'euros dont plus de 22 Md€ ont été entièrement produits par la vente de logiciels et de services associés. 80% de ces revenus sont réalisés par les 23 premiers fournisseurs du classement. C'est ce qu'indique le dernier Truffle 100 Europe 2007, communiqué par Truffle Capital et Syntec Informatique et établi par les cabinets d'études CXP et IDC. Si le chiffre d'affaires de ce top 100 européen a progressé de 6,6% en un an, générant un bénéfice net de 2,8 Md€, on peut aussi le relativiser en le comparant aux 34,88 Md€ (51,12 Md$) de chiffre d'affaires réalisés par Microsoft sur son exercice fiscal 2007 clos le 30 juin dernier. Le Truffle compare par ailleurs les 6,6% de croissance en Europe aux 22% de progression enregistrés par l'éditeur américain Oracle (11,4 Md$). Le peloton de tête des éditeurs européens reste inchangé par rapport à l'année précédente avec, dans l'ordre, l'Allemand SAP, qui pèse à lui seul 36% du chiffre d'affaires global (42,6% sur les revenus purement liés au logiciel), le Britannique Sage (5,2% / 6,2%), puis les Français Dassault Systèmes (4,5% / 5,3%) et Business Objects (3,8% / 4,5%). Ce classement portant sur l'année 2006, il n'est évidemment pas tenu compte du rachat de Cartesis par Business Objects ni, a fortiori, de celui de BO par SAP. 38 000 emplois consacrés à la R&D L'édition 2007 du Truffle 100 Europe fait ressortir que l'industrie européenne du logiciel constitue un pourvoyeur stratégique d'emplois qualifiés. Sur les 175 000 collaborateurs employés par la centaine d'éditeurs examinés, soit un effectif en hausse de 18,3% par rapport à 2005, 38 000 personnes se consacrent à des activités de recherche et développement. Les éditeurs français du Top 100 rassemblent pour leur part 43 564 personnes, dont 7 812 à la R&D. Non seulement, cette industrie est donc créatrice d'emplois hautement qualifiés, mais elle présente aussi un pouvoir d'attraction permettant de retenir des compétences recherchées, tentées de chercher fortune hors de ses frontières. La France a progressé par rapport à l'an dernier. 27 éditeurs hexagonaux figurent à ce classement, soit trois de plus qu'en décembre 2006. Mais après Dassault Systèmes, spécialisé dans les outils de gestion du cycle de vie des produits (PLM), et l'acteur du décisionnel Business Objects désormais absorbé par SAP, à la 3ème et 4ème place, il faut attendre la 17ème place pour trouver le Lyonnais Cegid, éditeur de progiciels de gestion. Le logiciel français pèse 16,8% en Europe En 19ème position de ce classement figure GL Trade, éditeur de solutions pour gérer les ordres de bourse. A la 24ème place, on trouve Sopra Group et sa filiale Axway (engagée dans l'intégration interapplicative), suivi d'Ilog, 30ème, spécialiste des règles métiers et des solutions d'optimisation. Viennent ensuite la SSII GFI Informatique (35ème), l'éditeur Cartesis (38ème), aujourd'hui dans le giron de SAP, Avanquest (45ème), ESI Group (47ème) et Soltim-Proval (49ème). Enfin, Generix, Linedata Services, Fiducial Informatique, Groupe SAB, Viveo, XRT Cerg, Oresys, Arès, Prologue, Esker, Missler Software, Orsyp, Infovista, Coheris, Axemble et Bodet s'échelonnent entre la 61ème et la 99ème place. Si l'on considère leur chiffre d'affaires total, les vingt-sept Français listés dans ce classement pèsent 21,4% des 26,2 Md€ générés par le Truffle 100 Europe 2007. Mais si l'on s'en tient aux revenus strictement générés par le logiciel et les services qui lui sont associés, leur poids est ramené à 16,8% des 22 Md€ réalisés dans ce domaine par les cent premiers éditeurs européens. En effet, certains des Français figurant dans ce classement réalisent l'essentiel de leurs revenus sur d'autres activités (le conseil, l'intégration de systèmes, l'infogérance, les infrastructures et les réseaux...). C'est le cas, par exemple, de Sopra Group ou de GFI Informatique dont 15% seulement du chiffre d'affaires est imputé aux logiciels, ou encore d'Ares (6,18 % du CA sur le logiciel). Le Royaume-Uni, avec 25 éditeurs au classement, pèse presque un cinquième du total. Quant à l'Allemagne, elle fait près de trois fois mieux que la France avec seulement 11 éditeurs, parmi lesquels, il est vrai, l'énorme SAP. (...)

(20/11/2007 14:42:19)

Recyclage : L'Europe peut mieux faire

En matière de recyclage de déchets électroniques, l'Europe, elle aussi, peut s'améliorer. C'est le constat d'une étude de l'Université des Nations Unies, patronnée par la Commission européenne, qui met en valeur la disparité des politiques du recyclage selon la nature des appareils électroniques de grande consommation. Seulement 25% des appareils domestiques moyens et 40% de ceux de plus grande taille sont récupérés ou recyclés, rapporte en substance l'étude. Plus alarmant, le taux de recyclage des plus petits appareils, comme les lecteurs MP3, avoisine, à quelques exceptions près, le zéro. Ainsi, en Europe, on ne recycle pas tous les appareils équitablement, alors que leur consommation - et donc le recyclage qui devrait en découler- progresse à pas de géant. De plus de 10 millions de tonnes produites en 2005, la quantité de déchets électroniques devrait atteindre 12,3 millions de tonnes en 2020. Aujourd'hui, seulement 2,3 millions de tonnes sont récupérées. Face à ce bilan, Ruediger Kuehr, directeur du bureau allemand de l'Université des Nations Unies, estime que la situation peut facilement s'améliorer. Et vise, à travers l'étude, une forte progression du taux de recyclage. Son objectif : atteindre les 60% pour les objets de moyennes et petites tailles (TV, lecteurs MP3, sèche-cheveux, téléphones portables) et 75% pour les plus grands, comme les réfrigérateurs. Plus de 5 millions pourront, si ces objectifs sont atteints, être collectés puis recyclés. Et ainsi donner à l'Europe, une meilleure image dans le domaine. Notons qu'une directive européenne de 2002 baptisée WEEE (Waste Electric and Electronic Equipment) a posé les bases pratiques du recyclage. Selon elle, chaque ménage européen devrait recycler 4 kg de produits électroniques pour une politique saine de recyclage. Si cet objectif est réalisable dans les pays développés, il demeure illusoire pour les pays les moins riches - notamment les nouveaux membres de l'UE -, indique l'étude d'aujourd'hui. Parmi les barrages mentionnés, on répertorie les problèmes d'accès aux points de collection collecte, les différences culturelles, la localisation géographique et les mécanismes, tant politiques qu'économiques liés au recyclage. Si une étude américaine pointait récemment la politique des Etats-Unis en la matière, qui en exportant leurs déchets électroniques vers les pays pauvres accentuent la pollution chez ces derniers, les Etats membres de l'Europe doivent, à leur tour, se plier à certains principes listés dans l'étude. Ses auteurs recommandent notamment : - Une meilleure collaboration entre Etats membres et organisations de part et d'autre de la chaine de recyclage en mettant l'accent sur les échanges illégaux de déchets ; - Une meilleure application des directives ; - Une simplification et harmonisation des lois dans les 27 Etats membres ; - Promouvoir l'éducation du recyclage dans les ménages européens ; - Oter la lourde différenciation entre produits de grande consommation et professionnels pour faciliter la mise en place de politique. (...)

(20/11/2007 14:36:18)

6nergies propose à Facebook son application de profil professionnel

Créé en 2005, le réseau social français 6nergies.net (qui compte 20 000 membres) vient de placer sa mini-application professionnelle chez Facebook. « Notre objectif n'est absolument pas de concurrencer le réseau social anglophone [qui revendique quelque 50 millions de membres, ndlr], mais de lui proposer une application complémentaire, dont il ne disposait pas jusqu'à présent », explique Alain Lefèbvre, fondateur et PDG de 6nergies.net. Une fois le lien ajouté, cette application permet aux utilisateurs de Facebook de pointer directement vers leur profil professionnel stocké chez 6nergies... et donc de drainer du trafic chez le réseau social français. Opérationnelle depuis une semaine, les résultats de l'application sont jugés « encourageants » par Alain Lefèbvre. « Facebook est de plus en plus utilisé par les francophones et donc, forcément aussi, par des membres de 6nergies. Plutôt que d'ignorer cette réalité, nous avons préféré proposer un moyen de compléter le profil des membres de Facebook, qui est riche sur de nombreux aspects, mais pas très orienté parcours professionnel », explique-t-il encore sur son blog. 6nergies ne compte pas s'arrêter là. La société a en effet l'intention de proposer son application professionnelle à d'autres réseaux sociaux, comme MySpace ou encore Open Social de Google (ce qui pourrait donner des idées à Viadeo ou Xing d'ailleurs). Autre projet, le développement d'un outil de « représentation cartographique » des relations entre internautes (un peu à la manière d'une toile d'araignée). Afin de marquer encore davantage son refus de l'idée de se « fondre » avec Facebook, 6nergies a par ailleurs pris la décision de retirer toutes les publicités de son site. Les informations professionnelles consultables sur 6nergies ne seront donc pas exploitables par les régies publicitaires de Facebook. A l'heure où la bataille que se livrent les réseaux sociaux pour placer leur publicité bat son plein, il paraît toutefois légitime de se demander si ce changement d'orientation ne traduit pas un autre phénomène : les « petits » réseaux sociaux seraient-ils menacés de disparition face aux mastodontes que sont Facebook, Bebo, MySpace ou encore Tagged ? (...)

(20/11/2007 14:03:26)

Internet pourrait saturer d'ici 2 ans

Vidéos, essor du pair-à-pair et téléchargement à gogo de fichiers, musique numérique... Internet est un réseau de plus en plus sollicité pour des usages très gourmands en bande passante et sans cesse grandissants. Selon le cabinet d'analyse américain Nemertes Research Group, le réseau pourrait tout simplement saturer dès 2010, si les opérateurs n'investissement pas au moins 137 Md$ en infrastructure pour augmenter la capacité en bande passante, soit plus du double planifié par les acteurs du marché. Pour arriver à de telles conclusions, le cabinet d'analyse a utilisé la loi de Moore en se basant sur des chiffres qui situent relativement bien le problème. Selon l'Internet Innovation Alliance (IIA), les utilisateurs du Net génèreront 161 exabytes de nouvelles données cette année. Quand on sait qu'un exabyte équivaut à environ 1,1 milliard de gigaoctets, soit, toujours selon l'IAA, l'équivalent de 50 000 années de vidéo, on comprend aisément qu'il faut trouver un remède à cette consommation démesurée et pourtant essentielle au développement du commerce sur Internet. Pour Nemertes Research Group, la solution doit en partie venir des opérateurs, ces derniers se devant investir plus qu'initialement prévu dans les infrastructures. Mais pas seulement. Le cabinet estime en effet qu'il appartient également aux gouvernements de mettre en place des mesures pour favoriser le développement des infrastructures, tels que des accords avec les professionnels du bâtiment qui reçoivent des aides actuellement aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme pour construire des maisons à prix abordable. Ces accords pourraient inclure l'obligation de raccorder la maison en haut débit au réseau. Toujours selon le cabinet, certaines taxes prélevées par l'Etat pourraient, comme c'est déjà le cas pour d'autres secteurs, aussi servir au renforcement de l'infrastructure Internet. (...)

(20/11/2007 13:14:18)

La FSF crée Affero, une licence Open Source pour les SaaS

Qu'elle soit désignée sous le terme d'ASP (Application Service Provider) ou de SaaS (Software as a Service), l'utilisation d'un logiciel suivant ses besoins via un réseau n'existait pas en 1991, lorsque la plus célèbre des licences Open Source, la GPL (GNU Public Licence) v2.0 a pris son essor. Seize ans après, ce type d'usage connaît un regain d'intérêt. Au point que la Free Sofware Foundation (FSF) vient de publier Affero, une extension de la GPL v3.0 spécialement dédiée à cet usage. La GPL classique considère l'usage du logiciel comme une utilisation privée - et donc sans obligation de livrer le code source éventuellement modifié aux utilisateurs. La version Affero GPL (ou AGPL) prévoit, quand à elle, l'obligation de mettre le code source du logiciel à disposition des utilisateurs du service. Bien que la FSF a envisagé un moment d'intégrer cette précision dans la GPL v3.0, le choix a finalement été fait d'en faire deux licences séparées. En précisant qu'en cas de besoin - pour un logiciel pouvant avoir plusieurs usages comme une suite bureautique - les deux licences peuvent être combinées. Les entreprises, comme Google, qui s'appuient en partie sur des logiciels Open Source pour leur offre de services, sont visées par cette nouvelle licence. Mais pour Eben Moglen, avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle, et co-rédacteur de la GPL v3.0, l'AGPL n'est pas la seule façon de les contraindre à respecter le principe de réciprocité cher à la communauté Open Source. Visant spécifiquement Google, il expliquait dès le mois de mai dernier : «Si vous voulez protéger votre business model, vous devez être des citoyens modèles de votre environnement. Si vous réduisez ( NDLR, les droits des utilisateurs), la pression politique et sociale grandira au point de réduire votre propre liberté pour garantir la liberté de tous. Affectant ainsi la santé de votre business.» (...)

(20/11/2007 11:22:03)

SAP pourrait revendre TomorrowNow

La bagarre qui oppose depuis quelques mois SAP à son rival historique Oracle pourrait prendre une tournure inattendue. D'après un communiqué de l'AFP, l'éditeur allemand envisagerait purement et simplement de se débarrasser de TomorrowNow, sa filiale cause du litige. Pour rappel, Oracle avait accusé en mars dernier son concurrent d'avoir « illégalement téléchargé sur ses serveurs des documents confidentiels liés au support ». SAP avait rétorqué que s'il n'approuvait pas de telles pratiques, TomorrowNow avait accès aux serveurs de support clients d'Oracle dans le cadre d'accords très spécifiques. Le procès opposant Oracle à SAP avait été programmé pour le début du mois de février prochain. L'éditeur allemand semble toutefois avoir pris les devants, indiquant dans un communiqué de presse « envisager différentes options concernant l'avenir de TomorrowNow, ce qui inclut une possible vente ». Toujours d'après ce même communiqué, SAP a par ailleurs annoncé le départ de plusieurs dirigeants, dont Andrew Nelson, PDG de la filiale américaine. Joint par la rédaction de www.lemondeinformatique.fr, SAP France explique que rien n'est encore décidé. Une rencontre entre les deux éditeurs devrait avoir lieu le 12 février. (...)

(20/11/2007 11:17:47)

Infor prépare ses composants applicatifs SOA pour 2008

Infor vient de clore à Franckfort, le 14 et 15 novembre, son cycle européen de conférences utilisateurs dont l'édition française s'est tenue en octobre à Paris. Cet éditeur américain, dont le nom est encore mal connu hors de sa conséquente base installée mondiale de 70 000 clients, y a présenté le calendrier 2008 de ses produits conçus pour une architecture orientée services (SOA). Dans le courant de l'année prochaine, l'éditeur livrera pour ses progiciels de gestion intégrés (PGI) des pages d'accueil Web s'appuyant sur Ajax, conçues pour offrir une interface personnalisée selon le rôle de l'utilisateur dans l'entreprise (direction, responsable commercial, administration des ventes...). Des pages d'accueil qui permettront d'afficher des données agrégées provenant de différents modules applicatifs. Pour fin 2008, Infor prépare une comptabilité multi-livres destinée aux entreprises évoluant à l'international et devant respecter différentes normes et plans comptables. L'éditeur a par ailleurs livré à ses clients sous maintenance de nouvelles versions de produits incluant des fonctions de pilotage sur événements. Maintien des solutions de SSA Global, Baan, Mapics, Extencity... Rappelons qu'Infor, dont le principal investisseur n'est autre que le fonds Golden Gate Capital, a racheté depuis mai 2002 une vingtaine d'éditeurs de logiciels de gestion (principalement pour grosses PME), et non des moindres. Parmi ceux-ci figurent des fournisseurs de PGI comme SSA Global (éditeur de BPCS et lui-même acquéreur de Baan) ou Mapics. C'est Infor, aussi, qui a racheté l'éditeur de logiciels de gestion britannique Systems Union, ainsi qu'Extensity (anciennement Geac), son offre de gestion de la performance et les logiciels de gestion des ressources humaines Anaël, ou encore Datastream et ses outils de gestion de parc. Loin d'obliger les clients à abandonner la solution qu'ils utilisent pour migrer vers une nouvelle offre, Infor maintient toutes les applications qu'il a acquises et continue de surcroît à les faire évoluer. Il y a tout intérêt. Les revenus qu'il tire des contrats de maintenance représentent près de la moitié de son chiffre d'affaires (2,3 Md$ sur l'exercice 2007), les licences comptant pour 24% et les services pour 27 %. Le taux de rétention de sa base installée atteint les 95%, une performance sensiblement supérieure à celle du marché des applications dans son ensemble, rappelle Jim Sheperd, analyste pour AMR Research. 1 700 nouveaux clients en un an L'éditeur entend rester sur le créneau qui lui réussit : les entreprises de taille moyenne et les secteurs verticaux (industrie, distribution, services). L'an dernier, la société dirigée par Jim Schaper y a gagné 1 700 clients entièrement nouveaux (ne possédant aucun autre produit Infor) tout en continuant à vendre des applicatifs supplémentaires à sa base installée. Sur son terrain, il considère que ses principaux concurrents, à l'échelle mondiale, sont SAP et Oracle, alors qu'il ne rencontre Microsoft ou Lawson que sur certains marchés. A l'instar des autres grands éditeurs de PGI, Infor prépare activement sa prochaine génération de logiciels, constituée de composants applicatifs à la mode SOA. Près d'un quart de son effectif mondial (2 400 personnes sur 9 200 employés) se consacre à la R&D. La filiale française d'Infor, qui a démarré avec sept personnes il y a vingt-deux mois, compte aujourd'hui 430 personnes. Elle est dirigée par Benoît de la Tour. (...)

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