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(17/08/2007 10:17:10)
Manipulations comptables chez Dell qui doit réévaluer 4 ans d'exercices
Dell va devoir réévaluer et republier quelque 17 annonces de résultats trimestriels - couvrant les exercices de 2003 à 2006 et le 1er trimestre 2007 - suite à des manipulations comptables ! Sous la pression de ses annonces trimestrielles aux analystes, des financiers du constructeur texans ont visiblement arrangés les chiffres afin qu'ils correspondent aux objectifs. Selon Don Carty, Directeur financier du groupe, "il apparaît clairement que certains ajustements sont liés à l'atteinte des objectifs financiers trimestriels". Le pot au rose a été découvert suite à un audit interne réalisé par Dell et débuté en août 2006 alors que le constructeur se savait la cible d'une enquête de la SEC, l'autorité boursière américaine. Selon Dell une équipe de 125 avocats et de 250 comptables a travaillé sur l'enquête étudiant quelque 5 millions de documents et interrogeant des centaines d'employés du groupe. Le montant global de la manipulation porte sur 50 à 150 M$ de bénéfices nets sur la période qui devront être retranchés des 12 Md$ de résultats cumulés enregistrés. Certaines modifications étaient modiques d'autres plus importantes selon Don Carty, impactant directement le résultat du trimestre. Aucun nom n'est précisé dans le communiqué du constructeur paru le 16 août mais, selon Dell, l'enquête a décelé une responsabilité collective jusqu'à un haut niveau d'encadrement. La société texane prévoit une série de sanctions à venir allant du licenciement à la réprimande de certains employés pour leur rôle dans le dispositif. (...)
(16/08/2007 16:47:41)Après l'échec de l'OPA de Fujitsu, GFI se désintéresse de Bull
Il était attendu, mais il n'en demeure pas moins amer. L'échec de l'OPA de Fujitsu envers la SSII français GFI Informatique a été confirmé mardi dernier. Le groupe japonais n'est pas parvenu à rassembler les 66,67% du capital, seuil requis pour la réussite de l'OPA. Plus surprenant en revanche, la déclaration recueillie aujourd'hui par nos confrères des Echos auprès de Jacques Tordjman, PDG de GFI Informatique : « Bull n'est plus une priorité pour le groupe ». Ce même Jacques Tordjmann précisait pourtant il y a quelques jours « en cas d'échec de l'OPA, GFI reprendra des discussions en vue d'un rapprochement avec Bull ». La SSII préfère se concentrer sur son projet de développement pour 2010. Elle étudie également le rôle que pourrait jouer Apax au sein du groupe. Le fonds d'investissement détient en effet 15% du capital de GFI Informatique. (...)
(16/08/2007 13:45:06)Citrix rachète XenSource, acteur de la virtualisation, pour 500 M$
Citrix Systems, spécialiste des technologies d'accès à distance et de déploiement d'applications, vient de mettre la main sur XenSource, un acteur de la virtualisation de serveurs. Le montant de l'opération est estimé à 500 M$. Le marché de la virtualisation de serveurs est pour l'instant largement dominé par Vmware, filiale d'EMC, qui fait en ce moment son entrée en Bourse avec un remarquable succès. En s'adossant à la solidité financière de Citrix, l'offre de XenSource, proposée en Open Source et beaucoup moins coûteuse que celle de VMware, va pouvoir renforcer sa crédibilité sur un secteur en plein développement en raison, notamment, de la montée en puissance des centres de données. Pour affronter VMware sur son marché, Citrix devrait pouvoir tirer parti du partenariat rapproché qu'il entretient avec Microsoft depuis de longues années. XenSource vient tout juste d'annoncer la version 4 de XenEnterprise, son hyperviseur de machines virtuelles. L'offre, qui peut héberger jusqu'à huit serveurs virtuels sur un serveur physique, permet désormais de provisionner de façon groupée les ressources des serveurs et systèmes de stockage. Elle s'est également enrichie de la fonctionnalité Xen Motion pour transférer une application d'un serveur vers un autre, en cours d'exploitation (une option livrée en mai par VMware). Au cours des derniers mois, Citrix a déjà procédé à plusieurs petits rachats dans les domaines de la sécurisation du poste de travail et des outils de test de montée en charge. L'éditeur a également racheté Ardence, éditeur d'une technologie permettant de diffuser des applications en temps réel vers des clients légers. (...)
(16/08/2007 12:46:04)VMWare et la virtualisation séduisent la bourse américaine
La virtualisation fait une entrée fracassante dans le monde réel, du moins celui de la bourse, de New York avec un titre VMWare qui a quasiment doublé en trois jours à 57,71$ (à la clôture de la bourse de New York le 15 août 2007). Lundi 13 août, EMC, spécialiste du stockage, et propriétaire de VMWare rachetée en 2004 pour 635 M$, avait proposé aux investisseurs quelque 33 millions d'actions a 29$ - soit 9% du capital - levant ainsi près d'un milliard de dollars. Une introduction en bourse faisant suite à une ouverture parcimonieuse du capital à d'autres industriels du secteur : Intel et Cisco s'étant respectivement octroyé 2,5% (pour 218,5 M$) et 1,6% (pour 150 M$) du capital de l'éditeur de solutions de virtualisation. Reste que même si le modèle séduit les investisseurs et fait les beaux jours d'EMC, il doit subir la concurrence des éditeurs d'OS - au premier rang desquels Microsoft - qui proposent également des fonctions de virtualisation intégrées à leurs plate-formes. Vista peut, par exemple, être utilisé en environnement virtuel, même si cela concerne les licences les plus chères liées à la Software Assurance. Et les dernières versions du noyau Linux présentent également une technologie de virtualisation développée par une start-up israélienne, Qumranet, appelée KVM (Kernel-based Virtual Machine). Si EMC/VMWare se dit peu concerné par une tendance qu'il juge dépassée, il s'est cependant prémuni tout au long de l'année, se plaignant notamment de l'attitude de Microsoft, accusé une énième fois de tentative d'abus de position dominante, cette fois sur les fonctions de virtualisation... (...)
(14/08/2007 18:37:59)Microsoft réorganise son activité de régie publicitaire après le rachat d'aQuantive
C'est l'ancien PDG de aQuantive, Brian McAndrews, qui dirigera l'entité Advertiser and Publisher Solutions (APS), la division que Microsoft vient de créer pour gérer ses activités de publicité en ligne. Initié en mai dernier pour permettre à Microsoft de concurrencer Google sur ce marché, le rachat d'aQuantive, acteur américain de l'e-marketing fort de 2 600 employés, est désormais achevé. Il s'agit de la plus importante acquisition réalisée par l'éditeur de Windows, qui a déboursé 6 Md$ dans l'opération. L'entité APS fera partie de la division plateformes et services de l'éditeur, une entité présidée par Kevin Johnson, qui devient donc le supérieur de Brian McAndrews. Dans le même mouvement de réorganisation, Steve Berkowitz, vice-président senior des services en ligne, et Satya Nadella, vice-président de la plateforme Recherche et Publicité (Search and Advertising Platform), seront également placés sous la direction de Kevin Johnson. Plusieurs rachats pour cibler toutes les activités en ligne « Nous allons devenir un acteur de la publicité, a déclaré Steve Ballmer, PDG de Microsoft, à propos de ce rachat en juillet dernier. Nous devons nous atteler à cela et y exceller. » Le rachat d'aQuantive est la pièce maîtresse d'une stratégie qui a aussi conduit au rachat, en juillet dernier, de l'Américain AdECN et de sa plateforme mettant en contact les acheteurs et vendeurs d'espaces publicitaires sur Internet. En mai, Microsoft avait également acquis ScreenTonic, acteur français de la publicité sur terminaux mobiles. Enfin, quelques mois auparavant, l'éditeur avait mis la main sur Massive, qui injecte des publicités sur des services de jeu en ligne tels que Xbox Live. L'an dernier, Microsoft a ouvert sa plateforme adCenter permettant d'acheter des espaces publicitaires sur Live Search. (...)
(14/08/2007 12:59:23)Novell rachète Senforce, spécialisé sur les outils de sécurité
Novell annonce le rachat de Senforce, spécialiste des solutions de sécurité pour le poste de travail, pour un montant non précisé. L'éditeur avait déjà amorcé un rapprochement avec cette société en juin dernier via un accord OEM l'autorisant à intégrer sa technologie de gestion de la configuration de la sécurité à sa suite ZENworks Configuration Management. Cette solution, rebaptisée pour l'occasion ZENworks Endpoint Security Management, permet d'optimiser la sécurité du réseau de l'entreprise en contrôlant, voire en bloquant si nécessaire, les applications exécutées sur les postes de travail et notamment les portables. Elle apporte en outre des outils de protection des données (pare-feu personnel, encryptage de données, etc.). Actuellement disponible uniquement en environnement Windows, ce module est en cours de portage en environnement Linux. Une road map précise sera annoncée au début du mois de septembre. (...)
(14/08/2007 12:24:04)Semestriels Bouygues Télécom : Neo et Exprima tirent le chiffre d'affaires
CA 1er semestre 2007 : 2,3 MdE (+5,5%) Bouygues Télécom vient de publier ses résultats semestriels. Sur les six premiers mois de son exercice fiscal, le troisième opérateur français affiche un chiffre d'affaires de 2,3 MdE, en hausse de 5,5% par rapport à l'année dernière, notamment grâce au succès rencontré par Neo et Exprima, deux offres de téléphonie mobile forfaitaires lancées en mars 2006. D'après le groupe, « cet effet devrait toutefois s'estomper et la croissance du prochain semestre sera sans doute inférieure à celle des six premiers mois de l'année ». Bouygues Télécom compte 8 807 000 abonnés (dont 73,1% qui ont opté pour un forfait), loin derrière Orange et SFR (respectivement 23,3 et 17,98 millions de clients). (...)
(13/08/2007 16:08:58)Le fondateur de Systinet quitte HP pour fonder une start-up Web 2.0
Le serial entrepreneur tchèque Roman Stanek a de nouveau frappé. Le fondateur de Netbeans (outils de développement, acquis par Sun) et de Systinet (outils de gestion des services Web, acquis par Mercury, lui-même gobé par HP) a créé au début du mois la start-up Good Data. Dont on ne sait pas encore grand-chose hormis que son fondateur l'estampille comme une entreprise Web 2.0... bien que son nom contienne trop de voyelles, explique-t-il avec humour sur son blog. HP perd ainsi l'architecte en chef de son référentiel, élément au coeur de sa stratégie d'infrastructure logicielle pour les architectures orientées services (SOA). Radovan Janecek, ami et ex-collègue de Roman Stanek, venait justement de répondre sur son propre blog à une mise en doute de la capacité de HP à mettre sa stratégie à exécution : « Bien que je reconnaisse que HP ne soit pas connu comme le meilleur fournisseur de logiciels, je crois que cela est en train de changer depuis l'acquisition par Mercury. Donnez-nous encore quelques mois, nous y travaillons ! » (...)
(13/08/2007 12:43:08)Microsoft perd un point dans sa quête du standard ISO pour Open XML
Nouveau revers pour Microsoft dans la quête qu'il mène pour que son format de document Open XML (celui de sa suite bureautique Office 2007) soit accepté comme un standard ISO, à l'instar d'ODF (Open Document Format), format soutenu par IBM et Sun standardisé ISO depuis 2005. Il a en effet manqué une voix à l'éditeur, jeudi dernier, au sein du comité exécutif de l'INCITS (International committee for information technology standard), l'un des organismes qui recommandent, pour les Etats-Unis, quelles technologies peuvent recevoir la norme ISO. Parmi les votants, IBM et Oracle ont, sans surprise, voté non. Sur la même ligne, on trouve Lexmark, le département américain de la Défense, NIST (National Institute of Standards and Technology), GS1 US et Farance. L'IEEE a préféré s'abstenir. Apple, EMC, HP, Intel, Sony, Electronic Industries Alliance, le département de la sécurité intérieure ont de leur côté donné leur approbation pour recommander Open XML à la normalisation ISO. De même que Microsoft, bien sûr. Soit, au total, huit voix "pour", sept voix "contre" et une abstention. Pas de majorité, donc, pour soutenir Open XML. L'INCITS a jusqu'au 2 septembre pour décider s'il supportera Open XML au sein du JTC-1 (Joint Technical Committee 1), le comité technique qui établit pour l'ISO les standards relatifs aux technologies de l'information. Mais, à moins d'un revirement, les choses semblent mal engagées pour Microsoft de ce côté. Rappelons qu'Open XML a déjà été standardisé par l'ECMA. (...)
(13/08/2007 09:33:36)SCO perd en justice contre Novell sur le copyright d'Unix
L'éditeur le plus honni de toute la communauté Open Source, SCO, vient de perdre sa bataille judiciaire la plus importante. Une cour de l'Utah a tranché en faveur de Novell : c'est ce dernier qui détient le copyright sur Unix et UnixWare. SCO accusait notamment Novell de violation de copyright pour avoir versé du code source Unix lui appartenant à Linux. Or non seulement le jugement reconnaît que Novell était dans son droit, mais il indique en outre que SCO devra verser à Novell une partie de ses revenus provenant de ses accords de licence passés avec Sun et Microsoft. La somme sera déterminée ultérieurement. SCO avait estomaqué les partisans de Linux en attaquant début 2003 IBM en justice pour vol de secrets industriels et concurrence déloyale, en expliquant qu'IBM s'était servi de leurs travaux communs pour nourrir Linux. D'autant qu'à l'origine, SCO était lui-même éditeur d'une distribution Linux, Caldera. La société Caldera a en effet racheté à Santa Cruz Operation en 2001 sa division systèmes et serveurs, le SCO originel se concentrant sur son logiciel de travail à distance, et adoptant même son nom, Tarantella. Caldera s'est renommé SCO l'année suivante, mais ses ventes de systèmes Unix n'ont pas décollé. L'éditeur a alors créé une filiale, SCOsource, chargée de générer du chiffre d'affaire en exploitant son portefeuille de brevets, dont ceux issus du rachat de USL (Unix System Labs, les labos d'AT&T) à Novell. SCOsource avait alors menacé les entreprises utilisant Linux de poursuites, et proposé de lui acheter des licences pour se prémunir. Beaucoup d'éditeurs et de constructeurs ont alors mis en place des « programmes d'indemnisation », sortes d'assurance pour les utilisateurs au cas où les prétentions de SCO seraient reconnues. Le procès de SCO contre IBM se présente mal Le procès contre Novell date de 2004. L'éditeur avait en effet pris la défense d'IBM et demandé à SCO de cesser de clamer ses droits sur la propriété intellectuelle d'Unix. SCO l'avait alors attaqué en justice, l'accusant de ternir sa réputation et lui demandant des dommages et intérêts. Puis, SCO a alourdi sa plainte début 2006, y ajoutant une violation de propriété intellectuelle et un comportement concurrentiel déloyal. Observatrice aiguisée du sujet, Pamela Jones écrit sur son site Groklaw que le procès de SCO contre IBM se présente mal, maintenant que la justice a reconnu que le premier ne pouvait revendiquer la paternité du copyright sur Unix. Néanmoins SCO, qui indique dans un communiqué que beaucoup de points restent en suspens, pourrait toujours faire appel de la décision de cette première décision. SCO se dit « blessé seulement », ironise Pamela Jones, qui compare l'éditeur au chevalier noir du Sacré Graal des Monty Python (alors qu'il ne lui reste que le tronc, il crie au chevalier vainqueur de revenir se battre). Jim Zemlin, directeur exécutif de la fondation Linux, se réjouit de son côté de la décision. « Du point de vue de l'entreprise adoptant des solutions Open Source, cela prouve que l'industrie va défendre la plateforme. Et que si quelqu'un l'attaque sur une base juridique, c'est l'industrie tout entière qui prendra sa défense. » (...)
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