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(21/12/2006 17:14:40)

Les sénateurs refusent de soutenir les éditeurs de jeux vidéo

L'industrie française du jeu vidéo se lamente depuis le rejet par le Sénat d'un amendement à la loi de finance 2007 qui prévoyait l'octroi un crédit d'impôt pour les éditeurs. Une mesure qui équivaut à "faire courir un marathon avec un sac à dos de quarante kilos", déplore Guillaume de Fondaumière, le président de l'Apom (association des producteurs d'oeuvres multimédia), par ailleurs directeur général de Quantic Dream. Selon lui, les 20% de crédit d'impôts (sur la partie artistique, ce qui exclut donc les coûts inhérents à la R&D) qu'aurait permis l'amendement étaient indispensables à la pérennité de l'édition française des jeux vidéos, sévèrement concurrencée par de nombreux pays bénéficiant déjà d'aides. Ainsi, "au Québec, les producteurs reçoivent automatiquement un crédit d'impôts de 37,7% sur la totalité de leur production ainsi que des aides fédérales. Ce qui leur permet de diviser par deux les coûts de conception". De fait, plaide Guillaume de Fondaumière, les effectifs des studios français ne cessent de diminuer : de 12 000 en 1995, ils seraient moins de 2000 aujourd'hui à travailler dans l'industrie vidéoludique. Dans le même temps, les revenus du jeu vidéo s'envolent - ils dépassent désormais ceux du cinéma - tout comme le nombre de salariés dans le monde. Le président de l'Apom est d'autant plus déçu qu'un accord semblait avoir été trouvé avec le gouvernement pour la mise en oeuvre d'un crédit d'impôts. "Une demande formelle avait été adressée à Bruxelles pour obtenir l'aval de la Commission de la concurrence. Il n'y avait pas d'objection à notre requête et l'accord devait intervenir dans les six prochains mois au maximum. En parallèle, le législateur français devait intégrer dans la loi de finances 2007 le crédit d'impôts ce qui permettait d'en faire bénéficier les éditeurs dès l'accord européen". Au lieu de ça, 184 sénateurs se sont opposés à l'amendement, contre 122 qui le soutenaient. Si une partie du gouvernement était favorable au texte, "il semblerait que ce soit Jean-François Copé [le ministre délégué au Budget, NDLR] qui ait décidé de faire en sorte que la mesure ne soit pas adoptée, explique Guillaume de Fondaumière. Deux arguments seraient avancés par Bercy pour justifier le rejet du crédit d'impôts : il ne profiterait qu'à un petit nombre d'entreprises et créerait une nouvelle niche fiscale, insupportable pour le budget de l'Etat. Deux arguments fallacieux, rétorque le président de l'Apom : "la mesure profiterait à 60% des développeurs français de jeux vidéos et ne coûterait que 15 ME par an, pas de quoi déséquilibrer le budget de la France". "Il faut savoir si on veut garder en France des emplois hautement qualifiés, des bac +5 ou +8, conclut Guillaume de Fondaumière. Si la réponse est oui, alors il faut aider le jeu vidéo. Si on préfère se spécialiser dans le textile ou l'extraction minière, il n'y a effectivement aucune nécessité à soutenir l'industrie vidéoludique". (...)

(21/12/2006 17:19:33)

Citrix rachète la technologie de diffusion temps réel d'Ardence

Le spécialiste du contrôle d'accès Citrix poursuit sereinement sa stratégie de croissance externe en se payant Ardence (100 employés, plus de 3000 clients), éditeur d'une technologie qui permet de diffuser en flux tendu (streaming) un OS et ses applications vers des clients légers, depuis un serveur central (concept du déport d'écran). Le montant de la transaction n'a pas été mentionné, mais l'opération devrait se finaliser au premier trimestre 2007. La technologie d'Ardence donnera la possibilité à Citrix de provisionner en temps réel un ensemble d'applicatifs, Windows ou Linux, vers des stations de travail sans disques durs. D'où, selon lui, une économie de coût d'administration et un environnement plus sécurisé. Couplé au produit-phare de la marque, Presentation Server, plate-forme de gestion d'applications centralisées, "les outils Ardence permettront aux administrateurs d'ajouter plus rapidement des serveurs à un ensemble de Presentation Server et favoriser la configuration dynamique des serveurs dans des centres de données". Pour construire son offre, Citrix s'est appuyé sur les rachats de notamment NetScaler en juin 2005 (optimisation des performances réseau) pour 300 M$, d'Orbital (optimisation WAN) pour 50 M$ et de Reflectent (supervision des performances) en mai 2006 pour 16,7 M$. (...)

(21/12/2006 10:42:45)

Ericsson s'offre Redback Networks

L'équipementier télécoms suédois vient d'acquérir Redback Networks pour 2,1 Md$ en numéraire. Il payera 25 $ par action, un montant supérieur de 18% à celui affiché par le cours de clôture de Redback. Il était de 21,17 $ le 19 décembre 2006. Redback Networks est spécialisé dans les réseaux de données. En France, ses solutions permettent la gestion des services IP de plus de 4 millions d'abonnés, soit plus de 40% du marché DSL, via une douzaine de clients, dont 3 des 6 principaux opérateurs télécoms. Cette acquisition apportera à Ericsson une expertise dans les technologies de routage de données. l'objectif annoncé par le suédois dans un communiqué est de réduire les coûts de leurs réseaux, tout en les améliorant. La direction de Redback Networks restera en place. La société devient une filiale d'Ericsson. (...)

(21/12/2006 10:43:00)

FT rétif à louer ses fibres aux concurrents

Les efforts faits par France Télécom pour louer ses fourreaux de fibre optique sont jugés décevants par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) qui a décidé d'ouvrir une enquête administrative pour évaluer les ressources et moyens réellement mis en oeuvre par l'opérateur. L'Arcep, qui tire les conclusions d'une consultation publique lancée en octobre, explique que « les opérateurs alternatifs clients de l'offre jugent que plusieurs des caractéristiques de l'offre proposée par France Télécom (FT) sont insuffisantes ». « L'absence de transmission d'informations préalables, telle que la liste des sites desservis par des câbles de fibre », « le rythme des études d'éligibilité réalisées par FT », « le taux de disponibilité » des fibres sont notamment mis en cause. En mars dernier, l'opérateur historique s'était engagé à louer à ses concurrents les fourreaux disponibles dans une offre commerciale baptisée « liaisons fibre optique" (LFO). Depuis, plusieurs opérateurs s'étaient déjà plaints du manque de réalisation de l'offre. En août, Michaël Boukobza, directeur général de Free, expliquait dans Les Echos que ces fourreaux étaient indisponibles « dans 80% des cas ». Comme la consultation publique n'a pas permis « d'identifier de raison objective à l'absence de mise en oeuvre par FT», l'Arcep a décidé de mener son enquête afin de se prémunir contre la mise en place d'un monopole sur la fibre optique par l'opérateur. (...)

(20/12/2006 17:39:42)

Intel sortira en janvier ses processeurs Core 2 quadricoeurs

Intel devrait profiter du salon Consumer Electronics Show (CES), qui se déroulera du 8 au 11 janvier prochain à Las Vegas, pour compléter sa gamme de processeurs multi-coeurs pour postes et stations de travail Core 2 avec des modèles dotés de quatre coeurs. Les actuels membres de la gamme Core 2 se contentent de deux coeurs à l'exception du modèle Extreme QX6700 destiné aux adeptes du jeu vidéo. Le lancement des Core 2 « Quad », comme Intel devrait les baptiser, surviendra quelques mois après celui des Xeon quadri-coeur de la gamme 5300. Les spécifications, prix et date de disponibilité des nouveaux Core 2 Quad ne sont pas encore connus. (...)

(20/12/2006 17:34:23)

Contrefaçon : le Français MPO verse plusieurs millions de dollars à Microsoft

Le Français MPO devra verser plusieurs millions de dollars à Microsoft en réparation du préjudice subi par l'éditeur à cause d'une contrefaçon. MPO est une société spécialisée dans la duplication industrielle, qui travaille notamment au pressage des produits de Microsoft. Elle dispose de plusieurs usines à travers la planète dont une en Thaïlande. En 2003, cette dernière s'est rendue coupable d'avoir produit 20 000 copies d'Exchange et de SQL Server à la demande d'une entreprise tiers qui prétendait disposer d'une licence l'autorisant à distribuer les logiciels du géant de Redmond. Une licence qui s'avèrera être un faux un peu plus tard. Dans la confusion, l'usine thaïlandaise a fourni les exemplaires commandés, ce qu'interdit fermement Microsoft. Pour l'éditeur, il ne saurait exister d'accord permettant la reproduction de ses produits pour un tiers. Après que Microsoft eut réalisé que plusieurs milliers de ses logiciels étaient distribués en Asie sans son accord, l'éditeur a entrepris de remonter jusqu'au fabricant des copies. Une enquête a donc été menée, basée sur l'achat de plusieurs exemplaires et l'examen des disques. Une enquête à laquelle MPO a collaboré à partir de 2005 et qui s'est soldée par le versement de "plusieurs millions de dollars" à Microsoft, en guise de dédommagement. La somme exacte n'a toutefois pas été précisée. Cette mésaventure "est le lot de la plupart des presseurs", indique Xavier d'Estais, porte-parole de MPO. Microsoft a profité de cette affaire pour adresser quelques conseils aux consommateurs afin qu'ils évitent d'acquérir des copies illicites des logiciels. Des remarques de bon sens - s'assurer que les exemplaires proviennent d'un revendeur réputé et qu'ils ont l'allure de produits authentiques - mais dont on voit mal l'intérêt en l'espèce, les versions d'Exchange et de SQL Server incriminées ayant été fabriquées par une société habilitée par Microsoft. "On est passé à travers", reconnaît Xavier d'Estais qui indique également que MPO a pris des mesures pour s'assurer qu'un tel épisode ne se reproduise pas. "Nous avons ainsi rejoint le programme Irma (International Recording Media Association) qui impose de nombreux contrôles en amont de la production pouvant s'avérer contraignants pour nous et nos clients, qui doivent apporter toutes les preuves de leurs droits". (...)

(20/12/2006 14:50:15)

Semestriels Ares : les pertes se creusent

Résultats deuxième semestre Chiffre d'affaires : 202,9 M€ (-5%) Perte nette : 9,4 M€ (+168%) Le plan de redressement mis en place par Ares devra être sacrément efficace pour permettre à la SSII de remonter la pente dans les délais indiqués par Michel Berjamin, le directeur général. Selon lui, Ares devrait renouer avec les bénéfices au cours de l'exercice 2007-2008. Il reste donc un peu plus d'un semestre au groupe pour inverser la tendance à la perte amorcée depuis un peu plus d'un an. Pour le premier semestre de l'exercice 2006-07, Ares vient d'annoncer une aggravation de sa perte d'exploitation à 12,3 M€, contre 3,7 il y a un an. L'explication tient aux charges de restructuration liées au plan de redressement : elles ont pesé pour 5,1 M€ dans le résultat opérationnel au cours de la période. La perte nette s'inscrit à 9,4 M€, contre 3,5 M€ un an auparavant. Enfin, le chiffre d'affaires du groupe recule de 5%, à 202,9 M€. Il faut cependant prendre en considération la cession des activités de distribution de PC, imprimantes et consommables (dites "commodités") à inmac wstore. En excluant les activités cédées, les revenus d'Ares ne reculent plus que de 1,5%, bien aidés par les services (+9%) qui ne parviennent cependant pas à compenser la branche infrastructure (-6,6%, à 116,7 M€). En dépit de ces mauvais résultats, le directeur général tient son rôle et se montre confiant. Il estime ainsi que le plan de redressement devrait conduire à économiser entre 10 et 12 M€ sur l'année, voit Ares atteindre l'équilibre au deuxième semestre et renouer avec les profits au cours de l'exercice 2007-08. (...)

(20/12/2006 09:54:41)

SFR et Neuf commencent le déploiement de leur réseau WiMax

La Société du Haut Débit (SHD), co-entreprise de SFR et de Neuf Cegetel, vient de déployer ses dix premiers sites WiMax en Ile-de-France. Les sites sont répartis dans quatre départements de la grande couronne de Paris, plus précisément dans les villes d'Epone, Auvernaux-Auxonette, Mery-sur-Oise, Belloy-en-France, Le Thillay, Soignolles en Brie, Moissy Caramayel, Brie Comte Robert, Mitry Mory et Trappes. WiMax doit notamment permettre d'apporter le haut débit à des zones mal voire pas desservies par l'ADSL. Cette technologie promet des débits de l'ordre de 4,5 à 22 Mbps dans un rayon de 7 à 15 km autour de l'antenne. Titulaire de licences WiMax pour l'Ile-de-France et la région Provence, Alpes, Côte d'Azur (PACA), SHD prévoit d'ouvrir ses premiers sites en région PACA d'ici le mois de juin prochain. Dans un communiqué, l'opérateur rappelle son engagement de déployer progressivement 306 sites en Ile-de-France et 137 en région PACA d'ici 6 ans. Cette annonce a des airs de pied de nez revanchard adressé à Free. En avril dernier, Free avait, dans la précipitation, lancé une offre WiMax aux airs de coquille vide, poussé à la roue par Neuf Cegetel. Ce dernier avait décidé de contester en justice la licence WiMax achetée par Iliad, la maison mère de Free, à Altitude Telecom. Fin juin, le commissaire du gouvernement Emmanuelle Prada Bordenave a recommandé le rejet de la plainte de Neuf Cegetel. Début juillet, le Conseil d'Etat a finalement donné raison à Free. (...)

(19/12/2006 18:03:58)

Apple et Dell contraints de reporter leurs publications de résultats

Dell et Apple sont en proie aux plus grandes difficultés pour publier leurs résultats trimestriels. Le groupe de Michael Dell vient ainsi de recevoir une lettre du Nasdaq l'avertissant que le retard pris pour la publication définitive des résultats troisième trimestre le plaçait en infraction. Ces résultats auraient théoriquement dus être publiés le 16 novembre mais, en raison du niveau de complexité d'une enquête menée par la SEC, le gendarme de la bourse américaine, leur mise à disposition s'est trouvée reportée. Dell fait l'objet d'une investigation portant sur "certaines pratiques comptables et financières, incluant la possibilité de déclarations erronées dans les publications des trimestres précédents", explique le groupe qui se dit résolu à collaborer avec la SEC et le Nasdaq pour mettre un terme à ces difficultés. Apple connaît, de son côté, une situation quelque peu comparable. Le constructeur a, en effet, échoué à publier ses résultats annuels prévus pour le 14 décembre. Un report - dont le délai n'a pas été précisé - lié à l'enquête ouverte par la SEC sur les fraudes aux stock-options. Apple aurait ainsi antidaté à plusieurs reprises des titres entre 1997 et 2002, comme l'ont fait des dizaines d'autres groupes technologiques comme Rambus, Mercury ou McAfee. (...)

(19/12/2006 12:29:49)

Trimestriels Oracle : déception sur les ventes de logiciels

Résultats deuxième trimestre Chiffre d'affaires : 4,2 Md$ (+26%) Bénéfice net : 967 M$ (+21%) Oracle a bouclé un deuxième trimestre fiscal qui "n'a rien eu d'époustouflant", selon les termes employés par Safra Catz, la directrice financière. La croissance des ventes de logiciels s'est en effet inscrite dans le bas de la fourchette communiquée précédemment par le groupe. L'ensemble des licences a rapporté 3,21 Md$, soit 19% de plus qu'un an auparavant. Oracle attendait une progression comprise entre 19 et 21%. En ce qui concerne les souscriptions de nouvelles licences le constat est encore plus sévère. Là où le groupe escomptait en effet une croissance inscrite dans une fourchette de 15 à 20%, il ne réalise qu'une progression de 14%, à 1,2 Md$. Selon Safra Catz, Oracle a effectivement manqué ses objectifs de croissance des revenus tirés des logiciels. Un échec dû notamment à la finalisation de gros contrats qui a glissé sur le trimestre suivant. Le groupe pourra se consoler en voyant les services croître de 40,6% sur un an, à 949 M$ L'ensemble des revenus sur le deuxième trimestre atteint 4,2 Md$ et progresse de 26%. Enfin, soulignons que pour un groupe censé avoir réalisé un trimestre en demi-teinte, Oracle parvient tout de même à publier un bénéfice net en hausse de 21%, qui s'aligne à 967 M$. (...)

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