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(05/10/2005 17:28:48)
Bisbilles franco-européennes sous fond de crise HP
Jacques Chirac a désigné Bruxelles comme l'un des responsables de l'ampleur du plan de restructuration de HP. L'Europe, qui ne goûte guère ce genre de critique, parle de populisme.
Depuis que HP a annoncé son intention de supprimer 1240 postes dans l'ensemble de ses sites français, les initiatives politiques se succèdent pour tenter d'infléchir la décision du groupe de Mark Hurd. Premier à monter au créneau, Michel Destot, le maire de Grenoble, s'est fendu d'un aller-retour en Californie où il a rencontré deux directeurs généraux. Il y eut ensuite André Vallini, le président du conseil général de l'Isère. Celui-ci a demandé le remboursement des subventions versées en 1998 au groupe américain. Puis le pouvoir exécutif, mené par le Président de la République, est entré dans l'arène. Le 21 septembre, selon le souhait de Jacques Chirac, le gouvernement se tournait vers la Commission européenne afin qu'elle modère les ardeurs de HP. Le président de l'instance communautaire, José Manuel Barroso, exprimait alors une fin de non-recevoir, et expliquait aux dirigeants français qu'une telle requête dépassait les compétences de la Commission.
Jacques Chirac, fort mari, estima alors que l'Europe avait failli. Et le fit savoir, le 4 octobre, à l'occasion du sommet franco-italien. « Est-il légitime et normal que la Commission se désintéresse des problèmes » tels que ceux causés par HP, s'est ainsi interrogé l'hôte de l'Elysée. Le groupe de Palo Alto est décrit comme « une grande entreprise internationale », « gagnant beaucoup d'argent » et « prenant des décisions à fortes conséquences sociales ». Face à ces conséquences, Chirac déplore que la Commission ne veuille pas « s'impliquer » : « ce n'est pas normal ». Poursuivant ses réflexions, le président a assuré que « l'une des raisons qui explique le désaveu actuel de l'Europe, c'est ça ».
La réponse de Bruxelles n'a pas tardé, aussi cinglante que les attaques du chef de l'Etat français. Selon José Manuel Barroso, Chirac fait dans la démagogie : « il y a maintenant deux types de populisme : le premier vise les marchés, l'autre attaque l'idée même d'Europe et veut faire porter le chapeau aux institutions de l'Europe ». En des termes plus nuancés, la porte-parole de l'instance européenne, regrette et « trouve un peu simple que la Commission joue le bouc-émissaire ». (...)
Réseaux : Enfin une offre PME chez Cisco
Chez Cisco, la PME était jusqu'alors une entreprise de moins de 2 500 employés. Autant dire que lorsque le spécialiste du réseau sortait un produit dit PME, la facture se chiffrait la plupart du temps à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Inabordable. L'offre est désormais clairement segmentée avec des solutions réservées aux entreprises de 10 à 250 salariés. Les briques de Business Communication Solutions sont davantage que des produits de réseaux informatiques ou de téléphonie sur IP. L'offre inclut notamment une solution de financement (Easy Lease) jusqu'alors réservée aux clients grandes entreprises.
"Business Communication Solutions n'est pas une offre repackagée que l'on essaierait de faire rentrer au chausse-pied dans les PME" explique Laurent Philonenko, vice-président de Cisco. Et d'ajouter : "nous avons beaucoup travaillé à la simplification de la configuration et au masquage des informations techniques". L'ensemble des outils de la gamme (commutateurs, téléphones, équipements de sécurité) sont configurables et administrables au travers d'une interface graphique simple à utiliser pour l'installateur... ou pourquoi pour un salarié de la PME qui apprendra relativement facilement comment se servir de certaines fonctions (ajouter un téléphone sur le réseau, autoriser un partenaire de l'entreprise à se connecter...) (...)
Enquête : Les TPE et les PME poursuivent leurs efforts d'investissement dans l'informatique
L'Idate vient de publier sa quatrième "Enquête TPE/PME" qui porte sur les évolutions des équipements et des services télécoms et informatiques, les dépenses dans ces domaines des TPE et des PME, et les parts de marché des fournisseurs de services. Cette enquête a été menée auprès de 800 entreprises de 6 à 500 salariés.
Le budget moyen des PME en informatique s'élève à un peu plus de 300 euros par salarié. L'investissement matériel représente un peu plus de la moitié de cette somme, le logiciel et les services chacun un peu moins du quart. Toutes les TPE et PME ou presque sont équipées de PC de bureau (97%), et 57% d'entre elles de micro-ordinateurs portables. La croissance du parc devrait atteindre 10% cette année, les PC de bureau continuant à représenter les deux tiers des acquisitions. Plus étonnant, il y a encore quatre entreprises sondées sur dix qui n'ont pas installé de réseau local pour relier entre eux leurs ordinateurs. Mais on peut remarquer le décollage des réseaux sans fil, bien adaptés aux petites structures, qui équipent 18% des entreprises.
Les TPE et les PME ont pris conscience de l'importance de la sécurité. 90% d'entre elles sont équipées d'un anti-virus, 60% d'un pare-feu, 50% d'un système anti-pourriel, et 82% disposent d'un système de sauvegarde. Pour s'éviter les soucis liés à la maintenance et à la gestion de leurs équipements, deux tiers d'entre elles font appel à une société de service. Si les plus grandes disposent généralement d'une équipe informatique interne, elles ont tout de même recours aux sociétés de service pour la mise en place de leurs applications et pour la réalisation de développements.
L'accès à Internet quant à lui est généralisé, puisque 78% des PME sont connectées. Et parmi elles, 83% le sont en haut débit. Enfin, les PME restent en veille sur les nouvelles technologies, puisque la diffusion des technologies de voix sur IP est déjà bien engagée et devrait se généraliser rapidement. (...)
Télécoms: au Royaume-Uni, NTL rachète Telewest Global pour 6 Md$
Les alliances et rachats dans le monde de la téléphonie se poursuivent (cf quotidien du 04/10). Aujourd'hui c'est NTL qui annonce l'acquisition de Telewest Global pour 6 Md$. L'échange s'effectuera au deux tiers en numéraire et le reste par échange d'actions. L'offre commerciale de la nouvelle entité sera complète avec de la téléphonie - actuellement 4,3 millions de clients -, de la télévision câblée - 3,3 millions d'abonnés - et de l'Internet haut débit - 2,5 millions d'abonnés. Au final plus de 50 % de la population britannique est déjà cliente de ce nouvel ensemble qui prend la deuxième place des entreprises de communication derrière l'opérateur historique BT. Ce nouveau géant devra sans doute subir toute une phase de restructuration. NTL et Telewest sont en effet deux entreprises très endettées- la dette conjointe se monte à quelque 5,7 Md£ soit 2,5 Md€ - et elles sortent à peine d'une quasi mise en faillite pour NTL et d'un vaste plan de restructuration pour Telewest. Le Directeur Général de NTL, M. Simon Duffy devrait prendre la direction du groupe. Quant à M. Barry Elson, ex PDG de Telewest, il devrait quitter le groupe. (...)
(05/10/2005 17:44:57)La Google Toolbar avec JRE, premier jet de l'accord Sun / Google
Après avoir alimenté la rumeur et provoqué un tsunami médiatique durant la journée du mardi 5 octobre, Google et Sun livrent enfin le contenu de leur partenariat. Loin des attentes pharaoniques de certains analystes, les deux sociétés ont annoncé un « simple » accord de distribution autour de la Google Toolbar.
Très concrètement, Sun offrira la barre d'outil Google à chaque téléchargement de JRE (Java Runtime Environment), et ce d'ici 30 jours. L'accord prévoit alors que Google, en contrepartie, reverse à Sun un montant (non-communiqué) pour chaque téléchargement. Si l'accord paraît anodin, il n'en est pas moins stratégique. Du moins pour Google. Ce dernier, qui tire l'essentiel de ses revenus de la publicité, y voit un nouveau canal de rémunération, ainsi qu'une source de diffusion supplémentaire de son outil. De sources Sun, JRE serait en effet installé sur plus de 700 millions d'ordinateurs.
Et pour Sun ? L'accord, pour l'heure, prévoit que Google consomme davantage de serveurs Sun pour mailler son réseau (déjà à base de technologie Sun, par ailleurs). Tout laisse ainsi supposer que l'accord passé mardi ne constitue que les prémices d'une longue coopération entre les deux sociétés. Les deux PDG Eric Schmidt et Scott Mc Nealy, mentionnant par ailleurs que le partenariat « couvrira de multiples domaines ». Oui, mais lesquels ?
Les deux partenaires n'ont pas souhaité orienter les débats vers une éventuelle utilisation en mode hébergé de StarOffice (ou OpenOffice), s'appuyant notamment sur l'infrastructure de Sun et sur le réseau Google. Une annonce pourtant très attendue mardi, car s'opposant en frontal à Microsoft Office. Pour autant, histoire d'attiser la curiosité, Google et Sun a nettement indiqué dans un communiqué qu'il travailleraient, dans le cadre de l'accord, à promouvoir notamment OpenOffice. Et « à en étendre la distribution ».
Pour l'heure, les deux sociétés se refusent à communiquer sur leurs futurs développements conjoints. « Pas de pré-annonces », indique Eric Schmidt à la sortie de la conférence de presse de mardi. Le meilleur reste donc à venir... (...)
Bruxelles apporte plus de transparence au roaming
Bruxelles s'inquiète depuis 2000 des tarifs du roaming en Europe. La commission européenne est alarmée par les fortes disparités de prix entre les pays de l'Union. Afin de mieux informer le consommateur, un site Internet vient de voir le jour. Celui-ci reprend les tarifs des opérateurs européens selon leurs accords internationaux. Le site - en anglais uniquement - indique également les liens vers les opérateurs. Bruxelles espère par cette initiative obliger les opérateurs les plus chers à baisser leurs tarifs. (...)
(05/10/2005 17:34:30)Autodesk rachète Alias pour 182 M$
Autodesk vient de faire l'acquisition d'Alias pour 182 M$ en numéraire. Spécialiste des applications dédiées aux graphismes en 3D, Alias édite notamment Maya et MotionBuilder. Autodesk entend utiliser les technologies développées par Alias pour enrichir son offre, et notamment son outil de conception assistée par ordinateur AutoCAD. Dans un communiqué, Carl Bass, directeur exécutif d'Autodesk précise en outre que ses clients « utilisent de plus en plus les données créées avec nos outils pour des projets de télévision, de cinéma ou de jeux vidéo ».
Alias a été fondé en 1983 et a mis ses technologies de modélisation et de rendu en 3D au service d'entreprises telles qu'Industrial Light & Magic, DreamWorks, Nintendo, General Motors et BMW. (...)
Business Objects acquiert l'américain Infommersion
Business Objects vient d'annoncer un accord définitif pour l'acquisition de la société californienne Infommersion. La transaction devrait se monter à 40 M$ en numéraire. Infommersion est un éditeur de logiciels. Son principal produit - qui a rencontré les éloges de la presse américaine - se nomme Xcelcius et permet d'améliorer la visualisation et la présentation de données nécessaires à la prise de décision en créant automatiquement des visuels dynamiques, interactifs et en temps réel. Business Objects estime que l'acquisition d'Infommersion permettra à ses clients de bénéficier d'une « innovation certaine » pour la visualisation de leurs informations. L'équipe d'Infommersion, constituée de professionnels au curriculum vitae éclectique devrait intégrer les rangs de BO. Ce dernier estime que cette acquisition apportera des résultats positifs dès l'exercice 2006. (...)
(04/10/2005 17:35:52)Et rachète Nemo Systems
Cisco vient de décider de racheter Nemo Systems pour 12,5 M$ en numéraire. Dans un communiqué, l'équipementier américain précise qu'il entend intégrer la technologie « de pointe » de Nemo, spécialiste de la mémoire pour équipements réseau, dans ses produits. Cette technologie doit notamment permettre de renforcer l'évolutivité des matériels à moindre coût.
L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités de régulation des marchés. Elle devrait être effective fin octobre. (...)
Semestriels Unilog : la France solide, l'Europe fragile
La SSII française Unilog, en voie de rapprochement avec Logica CMG , a publié des résultats conformes à ses prévisions pour le premier semestre 2005.
Le chiffre d'affaires atteint 373,8 M€, en progression de 20,1 % par rapport à la même période de l'année précédente. Le résultat opérationnel croît de 29,7 %, à 29,8 M€ et le résultat net s'établit à 17,8 M€, en hausse de 28,1 %. La marge, enfin, s'élève timidement, passant de 4,5 à 4,8 %.
La SSII n'a pas détaillé la répartition de ses revenus par zones géographiques. Nul doute cependant que l'activité réalisée en France n'atteigne pas 80 % du CA total, comme au cours des périodes précédentes. Unilog a néanmoins précisé que les revenus hexagonaux ont progressé de 16 % pendant le semestre et que la marge s'est élevée légèrement, passant de 10,2 à 10,8 %. Le groupe explique cette performance par un niveau d'activité élevé et une part importante du conseil dans le chiffre d'affaires.
L'Allemagne, qui représentait 15 % du CA total en 2004, affiche une perte opérationnelle de 2,37 M€. Cette filiale connaît historiquement les plus grandes difficultés à atteindre l'équilibre, principalement en raison de la santé défaillante de la branche training : elle terminait l'année 2004 sur une perte de 3,4 M€ et clôt le S1 2005 à -2,37 M€. L'activité conseil et intégration de système réalise en revanche un résultat positif, à 941 K€.
La filiale britannique affichait également une perte à l'issue de l'exercice 2004 ; le résultat opérationnel y recule encore un peu plus, à -9,2 %.
Unilog prévoit, pour la suite de l'exercice 2005, la poursuite des tendances observées au S1. Par ailleurs, le groupe a profité de la présentation de ses résultats pour revenir sur son acquisition par Logica CMG. Ainsi, pour Gérard Philippot, le président d'Unilog, « il est essentiel de considérer que cette opération est amicale et qu'elle s'inscrit dans une logique stratégique et industrielle résolument offensive de deux Groupes qui partagent une vision européenne commune. » Soucieuse de démontrer l'union sacrée entre les deux entités, le nouvel ensemble s'est doté de l'actuel vice-président d'Unilog, Didier Herrmann, comme responsable des régions France, Allemagne et Suisse. (...)
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