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(12/09/2005 17:32:52)
Oracle rachète Siebel pour 5,85 Md$
On n'arrête plus Larry Elisson, le sémillant PDG d'Oracle, qui s'offre Siebel, le numéro un des outils de GRC, pour 5,85 Md$. Après Peoplesoft racheté 10,3 Md$ en début d'année, l'éditeur - à l'origine spécialiste des bases de données - confirme donc ses velléités hégémoniques sur le monde des systèmes de gestion.
L'opération, si elle a suscité de nombreuses rumeurs depuis le printemps, s'est cette fois déroulée sans accroc. Tom Siebel, fondateur et président de l'éditeur californien, semble enthousiasmé par le rapprochement.
On est loin de la guerre de tranchée qui avait opposé - en vain - la direction de Peoplesoft à Larry Elisson durant quelque 18 mois.
Pour autant, ces rachats monstres ne vont pas sans poser des problèmes. Tout d'abord, Oracle risque d'avoir du mal à intégrer Siebel tout en satisfaisant les 4 000 clients de ce dernier. D'autant que, si la mise à pied de 5 000 salariés a immédiatement fait suite au rachat d'Oracle, ceux de Siebel ont su opportunément négocier un plan de protection en cas de cession.
De plus, une étude AMR Research datant de mai 2005 montre qu'Oracle, malgré ses nombreuses acquisitions, devrait se situer en deuxième position du marché de l'informatique de gestion, et ses parts de marché resteront sous la barre des 20%, loin des 43% de SAP. Et le cabinet d'expliquer que tous les clients Peoplesoft ne resteront pas chez Oracle.
Oracle pourrait ne pas en rester là. En juillet 2004, appelé à témoigner dans le cadre de la procédure antitrust concernant Microsoft, l'éditeur avait admis des velléités de rachat sur un certain nombre de cibles. Peoplesoft été son premier choix, Siebel constituant le troisième. Entre les deux, Oracle se disait fortement intéressé par BEA, numéro un dans le middleware... (...)
Résurrection Internet : Meetic et Rue du Commerce en Bourse et Ebay pourrait racheter Skype
Avec l'action Google frisant les 300$ et la reprise des marchés boursiers depuis le début de l'année, les sociétés internet se sentent de nouveaux pousser des ailes et les projets d'introduction en bourse se multiplient. En France, une vague récente d'annonces de sociétés rappelle l'euphorie rencontrée aux meilleurs moments de la bulle Internet. La seule différence : les sociétés qui souhaitent s'introduisent sur le marché ont plusieurs années d'existence et sont déjà rentables.
Le premier candidat au jackpot n'est autre que rue du commerce, un site de vente en ligne spécialisé dans l'électronique Au cours de son dernier exercice clos à la fin du mois de mars 2005, la société a réalisé un CA de 178,6 M€ en progression de 60% sur un an et un bénéfice net de 7,8 M€. Pour le seul premier trimestre de son exercice 2006, la société a vu son CA augmenter 32,5% à 42,84 M
Le second candidat à l'introduction sur le marché Euroliste d'Euronext est Meetic. La société de rencontres sur Internet compte 12,4 millions d'utilisateurs et a réalisé un CA de 21,3 millions d'euros au cours de l'année fiscale 2004, soit 2,4 fois plus qu'en 2003. Pour la même période, son bénéfice net a atteint 2,7 M€.
Pendant ce temps, les Etats-Unis pourraient être le théâtre d'une fusion importante dans le monde de l'Internet. Selon le Wall Street Journal, le spécialiste des enchères en ligne, eBay serait ainsi en discussions pour racheter le spécialiste luxembourgeois de la téléphonie sur IP en mode pair à pair, Skype. EBay proposerait près de 3 Md$ pour mettre la main sur la société... (...)
Pour concurrencer Google, Microsoft publie l'API de MSN
Microsoft devrait la semaine prochaine (*) publier les API (Application Programming Interfaces) de plusieurs technologies de sa gamme MSN. Objectif : attirer les entreprises vers les services en ligne MSN, et empiéter sur le territoire des ténors de la recherche Google et Yahoo, qui offrent déjà ce service.
Les développeurs disposeront d'une somme d'API leur permettant alors de développer leurs propres services reposant sur la plateforme MSN. Pour cela, Microsoft prévoit d'ouvrir l'API MSN Search Web Services, qui donne accès aux services de recherche de contenu, à la recherche locale, par localisation géographique et délivrant des images satellites. L'API du moteur de recherche pour disque dur sera également rendue disponible.
Une licence non-commerciale sera alors délivrée, pour 10 000 requêtes par jour et par DNS.
L'éditeur de Redmond projette également d'ouvrir l'API (notamment les fonction de contrôle Javascript) de MSN Virtual Earth (actuellement en version béta), et celle de Messenger Activity, pour la création de plug-in à la messageire instantanée de la marque.
Techniquement, les API seront « connectables » via SOAP.
Ebay et Amazon, deux spécialistes du commerce électronique, ont depuis longtemps livré les API de leurs services en ligne.
(*) à l'occasion de la conférence Professionnel Developers Conference (PDC) (...)
HP rachète Capgemini...en Nouvelle-Zélande
C'est en Nouvelle-Zélande que HP rachète Capgemini. Discrètement, HP vient de confirmer son acquisition de la filiale néo-zélandaise de la SSII baptisée Capgemini NZ. Les termes financiers de l'acquisition, qui devrait être finalisée d'ici 30 jours, n'ont pas été communiqués. HP indique toutefois que la SSII sera intégrée à sa branche Services Consulting and Integration.
Dans un communiqué, Keith Watson, directeur de HP Nouvelle-Zélande, explique que l'opération doit renforcer le pôle Conseil de HP, et « doper sa présence dans certains secteurs de l'industrie, tels que l'énergie, la santé, et le secteur publique». Il est vrai que la filiale néo-zélandais de Capgemini a récemment décroché un important contrat avec l'équivalent du Ministère des Affaires Sociales (Ministry of Social Development) local.
Capgemini NZ emploie 200 salariés. (...)
Le japonais Access rachète PalmSource
L'éditeur japonais de navigateurs Web embarqués Access s'apprête à faire l'acquisition de PalmSource pour 324,3 M$. Access est notamment à l'origine de NetFront, un navigateur Web disponible pour Palm OS, Symbian, Linux, et Windows Mobile. PalmSource assure le développement du système d'exploitation Palm OS utilisé par Palm pour ses ordinateurs de poche.
Avec cette opération, Access entend se renforcer sur les marchés de la distribution de contenus et d'édition de logiciels Internet, pour terminaux mobiles.
En octobre 2003, Palm s'est séparé de son activité de développement logiciel, donnant ainsi naissance à PalmSource. Le constructeur cherchait ainsi à faciliter l'adoption de Palm OS par des constructeurs tiers. Cette stratégie s'est soldée par un échec, le principal licencié de Palm, Sony, abandonnant la plateforme quelques mois après.
Depuis fin 2004, PalmSource travaille laborieusement au développement de Palm OS 6 qui doit être basé sur Linux, sans résultat concret à ce jour. L'éditeur vient d'ailleurs de s'associer à MontaVista, qui développe des distributions Linux embarquées, pour relancer ses travaux.
L'acquisition de PalmSource par Access doit être finalisée à la fin de l'année. (...)
Vinton Cerf débarque chez Google
Google, l'hégémonique moteur de recherche, vient d'annoncer le recrutement de Vinton Cerf. Agé de 62 ans, Cerf a mis au point le protocole TCP/IP et est considéré comme le père d'Internet.
Le nouvel employé de Google occupera le poste « sobrement » intitulé Chief Internet Evangelist. Il quittera par conséquent l'opérateur américain MCI, où il officie depuis 1994 mais conservera en revanche la présidence de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names ans Numbers).
Vinton Cerf explique son choix par l'originalité dont Google fait preuve et qui est susceptible « de transformer les visions d'Internet les plus folles en réalité ». Du côté de Google, on se félicite d'accueillir « un des plus grands leaders technologiques de notre temps », comme l'indique Eric Schmidt, le PDG.
Cerf sera chargé de construire une « infrastructure, des architectures, des systèmes et les normes de réseau pour la prochaine génération des applications d'Internet ». (...)
Résultats : Axalto progresse mais affiche sa prudence pour le second semestre
Le fabricant de cartes à puce Axalto (ex-schlumberger Card Systems) a publié un bénéfice net en hausse de 71% pour son premier semestre, à 33,8 M$, tandis que son chiffre d'affaires progressait de 16% à . Selon le constructeur, le résultat d'exploitation a quant à lui, progressé de 62% à 47 M$. Selon le constructeur la marge brute a progressé de 1,5 points sur un an pour atteindre 33,8% grâce à un strict contrôle des coûts de fonctionnement. Axalto continue a tirer l'essentiel de ses revenus de la téléphonie mobile qui représente 59 % du CA de la firme, soit trois points de plus qu' l'an passé. L'activité a de plus généré 67% de la marge brute du groupe en valeur au premier semestre
Au total, Axalto a livré près de 204 millions de cartes à microprocesseur sur les six premiers mois de 2005, soit une augmentation de 32 % par rapport au premier semestre 2004. La croissance des volumes est principalement tirée par la Téléphonie Mobile : Axalto a vendu 157 millions de cartes SIM aux opérateurs de téléphonie mobile, ce qui représente une progression de 48 % par rapport au premier semestre de l'année dernière.
L'opérateur reste toutefois prudent pour le second semestre. Il note la tension forte sur les prix et indique que la saisonnalité qui favorisait traditionnellement le second semestre sera moindre cette année. (...)
Hertz Europe externalise chez BT et HP
La division européenne de Herz, spécialiste de la location de véhicule, annonce avoir choisi HP et BT (British Telecommunications) pour assurer son infrastructure réseau inter-agences et la maintenance de son informatique. Laissant sur le carreaux, au passage, quelque 170 fournisseurs européens.
Le contrat d'une durée de cinq ans couvre les 1100 agences de la société réparties dans 9 pays européens (Royaume-Unis, France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Suisse et enfin Pays-Bas). BT et HP auront la charge de relier la maison-mère aux plus importantes agences via un VPN basé sur MPLS. Le réseau sera complété par une infrastructure DSL, pour connecter les plus petites agences.
D'autre part, les deux sociétés devront également assurer la maintenance de 5000 PC, 3000 imprimantes et de 148 serveurs.
Le montant du contrat n'a pas été révélé. (...)
60 % des Français seraient prêts à quitter France Télécom
Les Français sont 62 % à connaître l'existence du dégroupage total, selon un sondage de l'institut Ipsos pour Neuf-Cegetel. Une enquête qui pourrait faire naître quelque inquiétude chez France Télécom. En effet, 60 % des personnes interrogées se déclarent prêtes à quitter l'opérateur historique pour profiter des offres de dégroupage des opérateurs alternatifs. Et 40 % d'entre-elles pourraient franchir le pas d'ici la fin de l'année.
Ce sont surtout les plus jeunes qui sont les plus enclins à délaisser France Télécom. Ainsi, 76 % des 25-34 ans se déclarent disposés à migrer, contre 66 % des 35-39 ans. Plus l'âge augmente, moins la propension à rompre avec le groupe de Didier Lombard se révèle forte. Les 60-69 ans ne sont plus que 50 % à envisager un autre opérateur que FT, un chiffre qui passe à 34 % chez les plus de 70 ans. (...)
SMS: Bouygues Telecom porte plainte contre Orange et SFR
Selon notre confrère Jamal Henni, des Echos, Bouygues a déposé une demande d'arbitrage auprès de l'ART poru protester contre les tarifs de gros pratiqués par Orange et SFR pour la transmission de SMS.Comme l'explique les Echos, "si un client Bouygues envoie un message à un client Orange, il paie une dizaine de centimes d'euro à Bouygues, qui reverse 7 centimes à Orange pour l'acheminer jusqu'au destinataire". Bouygues juge ce tarif de 7 centimes abusif et demanderait une baisse radicale.
L'ironie, comme le note notre confrère, est que Bouygues auquel les concommateurs reproche comme à Orange et à SFR la chéreté des SMS, rejoint ainsi les positions de l'UFC-QueChoisir en estimant que ses deux concurrents pratique des tarifs bien supérieurs à leurs coûts réels pour le transport de SMS.
L'Arcep doit prochainement étudier la question de la régulation du marché de gros des SMS un marché jusque là libre et qui ne figure pas parmi les marché que Bruxelles souhaitait réguler à priori... (...)
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