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(08/09/2011 11:07:17)
Novedia Nantes passe dans le giron de Devoteam
Déjà bien implanté dans l'Ouest de la France, le groupe Devoteam y poursuit son expansion. Le premier septembre, la SSII a réalisé l'acquisition de l'agence nantaise de Novedia, une société spécialisée dans le conseil et la réalisation d'applications web et mobiles. Sous peu, la vingtaine de salariés de cette structure rejoindra les 200 collaborateurs de Devoteam basés à La Chapelle-sur-Erdre, près du Chef-lieu de la Loire-Atlantique.
Affichant un portefeuille d'une soixantaine de clients récurrents, Novedia Nantes réalise un chiffre d'affaires d'environ 1,5 M€. L'agence est dotée d'une équipe de développeurs aux compétences très pointues qui délivre des prestations d'assistance technique autour de Java et de la BI ainsi que des services de développement d'applications au forfait. Bien qu'elle propose également des prestations autour de l'applicatif au niveau national, Devoteam est en revanche bien moins avancée sur ce plan dans l'Ouest. Pour preuve, cette activité qui représente environ un quart du chiffre d'affaires du groupe ne génère que 5% de ses revenus dans l'Ouest. Les 95% restant sont issus de la fourniture de services autour de l'architecture, le métier historique de Devoteam.
Rattraper le retard de Devoteam Ouest dans l'applicatif
« Le rachat de Novedia Nantes traduit au niveau local la volonté du groupe de développer son chiffre d'affaires globale autour de l'applicatif, explique Laurent Payen, le directeur des régions de la SSII. Outre le fait que nous disposions désormais d'une équipe d'experts en la matière, nous avons également confié à une personne la responsabilité de développer cette activité dans l'Ouest. » La personne en question est Anne Hugolin, une collaboratrice issue des rangs de Novedia Nantes.
Reste encore à savoir quelles prestations seront immédiatement proposées par Devoteam Ouest dans le domaine de l'applicatif. Deux possibilités existent : continuer de pousser en priorité les services développés par Novedia Nantes ou lui associer dès le départ le catalogue de services développé par Devoteam. « Nous ne voudrions pas que le fait d'imposer directement l'offre de Devoteam nuise à l'exploitation du savoir-faire des équipes de Novedia Nantes, précise Laurent Payen. Si notre choix devrait être de temporiser, cela n'irait toutefois pas au-delà d'une période d'un an. »
A eux deux, Devoteam Ouest et Novedia Nantes représentent un chiffre d'affaires de 15 M€ environ. Pour le faire croître, l'agence de la SSII va notamment s'atteler à se faire référencer dans les services achats des entreprises qui centralisent à Paris leur référencement fournisseurs.
Illustration : Laurent Payen, directeur des régions Devoteam, crédit photo D.R.
Semestriels Computacenter : Retour aux bénéfices en France
Le premier semestre 2011 est à marquer d'une pierre blanche pour la filiale française du groupe de distribution britannique. Pour la première fois depuis des années, l'entreprise a enregistré un bénéfice opérationnel positif à 200 K€, à comparer à une perte qui atteignant 1,4 M€ l'an dernier. La consolidation des comptes de son homologue Top Info, racheté en février dernier, explique ce retour dans le vert. Sans son apport, Computacenter France aurait affiché une perte opérationnelle de 0,4 M€, ce qui constitue déjà en soi un redressement notable de sa situation. Pour ne rien gâcher, le chiffre d'affaires du revendeur est en hausse de 33,7% à 248 M€ dans l'Hexagone. La encore, l'entrée de Top Info dans le giron du groupe a pesé lourd puisque sa participation aux revenus issus de la vente de produits en France s'élève à 34,7 M€ sur un total de 214,5 M€ (+39,4% sur un an). L'activité services a dégagé quant à elle un chiffre d'affaires en hausse de 17,6%.
Forte hausse de l'activité en Allemagne, baisse Outre-Manche
En Allemagne (où les résultats de l'activité au Luxembourg sont désormais consolidés), l'activité du groupe Computacenter a également connu une belle envolée avec un chiffre d'affaires de 660 M€, soit une progression de 27% sur un an. Une croissance soutenue par la progression des ventes de services (+9,9%) et surtout par les ventes de produits qui se sont envolées de 36,8%. En termes de revenus, la filiale allemande est ainsi devenue la plus importante du groupe devant le Royaume-Uni au premier semestre 2011. Elle reste toutefois seconde en termes de résultat opérationnel (9,5 M€ contre 3,4 M€ au premier semestre 2010).
C'est en effet toujours Computacenter UK qui occupe la première place sur ce point avec 19 M€ de bénéficies opérationnels contre 20,6 M€ au premier semestre 2010. Une belle performance quand on sait que son chiffre d'affaires a reculé de 16% à 622 M€. Une baisse d'activité qui s'explique par la chute de 22,6% des ventes de produits et une croissance de seulement 0,7% pour les services.
HP dévoile son cloud public en version bêta
Après plusieurs mois de réflexion, HP dévoile enfin son offre de cloud public avec une offre IaaS en version bêta, nommée HP Cloud Services. Celle-ci comprendra, Cloud Compute et Cloud Object Storage, qui fournira des ressources de calcul et de stockage depuis les datacenters d'HP. Le constructeur va utiliser l'ensemble des outils OpenStack pour ces services. HP a en effet rejoint le projet OpenStack en juillet dernier. Pour la période en bêta, HP ne facturera pas les deux services. Par contre en version finale, les clients seront facturés sur un mode pay-as-you-go.
HP souhaite fournir ces services pour un large éventail d'utilisateurs potentiels, y compris les développeurs, les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises. La société affirme que l'utilisateur peut disposer des ressources en quelques minutes. Le service de stockage peut être utilisé pour sauvegarder des informations, du contenu statique sur le web, ou pour stocker de grands ensembles de données, soit pour une consommation privée ou publique. Les utilisateurs peuvent également télécharger rapidement des machines virtuelles sur le cloud de HP pour utiliser des ressources informatiques. Sur ces deux services, les clients peuvent gérer leur travail grâce à un portail web et des API basées sur REST (Representational State Transfer).
Elargir l'expérimentation
HP a déjà testé les services avec quelques utilisateurs et monte à présent en puissance pour réaliser des expérimentations supplémentaires. La société signale que, lors de la version bêta, les clients ne devraient pas déployer de services de production. HP n'a pas révélé le tarif envisagé pour ses services, ni quand ils seront disponibles à grande échelle. La société rejoindrait alors d'autres vendeurs de IaaS, comme Amazon, IBM, Microsoft et Rackspace.
Cette offre n'est pas la première incursion de HP dans le pay-as-you-go. En 2005, le constructeur avait lancé un projet pour le calcul et les applications, appelé Infrastructure Provisioning Service et Application Provisioning Service
Pour utiliser ce cloud, les utilisateurs peuvent s'inscrire sur le site de Hewlett-Packard. Les utilisateurs recevront des factures factices, mais ils ne seront pas débités. Pour cette phase de test , HP offrira tout de même un support par téléphone, chat, web et courriel.
Université d'été 2011 : Les outils de la DSI présentés aux décideurs
Trois jours pour transmettre aux porteurs de projets, qu'ils interviennent à un niveau stratégique, tactique ou opérationnel, un état de l'art sur les méthodes, pratiques et technologies qui peuvent contribuer à la réussite de leurs objectifs de transformation. Pour sa deuxième année, l'Université d'été organisée par le cabinet Daylight Group, avec l'ENSIIE et l'IAE de Lille, propose en douze sessions, du 12 au 14 septembre, un concentré des fondamentaux à l'oeuvre dans les directions des systèmes d'information, expliqués par des experts de ces sujets et des hommes du métier. Le programme couvre l'essentiel des modèles utilisés. En partant de référentiels, normes ou méthodes tels que CMMi, ITIL / ISO 20 000, CobiT / Val IT, PMBok, Prince 2 ou eSCM, qui rassemblent les meilleures pratiques autour du développement logiciel, du système d'information et de sa gouvernance, de la gestion de projets ou des relations clients/fournisseurs. Jusqu'aux méthodes de programmation agiles Scrum et XP (Extreme programming).
Des sessions sont également consacrées à la Business Intelligence et au cloud computing, respectivement animées par Louis Naugès, PDG de Revevol, et Fernando Iafrate, Senior manager BI chez Disney (*). La session sur le cloud computing abordera notamment la bureautique 2.0 et les applications en mode SaaS (software as a service). Celle consacrée à la Business Intelligence comportera un focus sur le Yield Management et l'optimisation des performances opérationnelles.
Les pièges à éviter et des cas pratiques
« Pour chaque session, nous demandons à l'expert de présenter le référentiel ou la méthode en question, ses conditions de mise en oeuvre, les pièges à éviter, et de le positionner par rapport au corpus global de modèles, le tout illustré par un cas pratique », détaille Fadi El Gemayel, PDG du cabinet de conseil en ingénierie organisationnelle Daylight Group. « L'objectif, en termes de pédagogie, ce n'est pas de sortir de ces sessions avec un savoir-faire opérationnel, mais de donner au chef de projet ou au décideur stratégique les moyens de discerner et de comprendre dans quel cas ces différents outils peuvent être utiles à son entreprise ou à son projet », ajoute-t-il. « Ce sont des sessions de culture générale sur lesquelles nous avons mis un point d'honneur à recruter ceux qui nous semblaient vraiment être les meilleurs dans leur discipline, un processus de relecture des supports par un comité technique ayant par ailleurs été mis en place pour s'assurer que la personne qui vient assister à une demi-journée en tire une véritable valeur ajoutée. » Les notes attribuées aux sessions sont affichées instantanément à leur issue. L'édition 2010 a recueilli un taux de satisfaction de 90%.
L'édition 2011 se clôt le mercredi à 19 heures sur une table ronde, ouverte au grand public, sur le thème « Projets, organisation et SI, au coeur de la compétitivité française ». Cette discussion réunira, aux côtés du PDG de Daylight Group, le directeur du Pole de recherche en économie et gestion de l'Ecole Polytechnique, Pierre-Jean Benghozi, ainsi que Francis Massé Secrétaire Général de la DGAC, Michel Volle, président du groupe de travail « Informatisation » de l'Institut Montaigne.
Un observatoire des projets
Que ce soit au niveau de l'échelon politique ou de l'échelon stratégique, les décideurs manquent de vision sur ce qu'ils peuvent faire avec l'organisation et les systèmes d'information, constate le PDG de Daylight. « Et s'ils ont des idées, ils ont des difficultés pour mener les projets de transformation, ce qui conduit à des taux d'échec qui sont inacceptables. On reste prisonnier d'un cadre où les systèmes d'information sont considérés comme un problème d'informaticiens. On est très loin de ce qu'on pourrait faire. »
Fadi El Gemayel rappelle qu'il existe toujours un cloisonnement entre quatre catégories d'intervenants : les politiques, les décideurs « au sens stratégique du terme », les praticiens qui ont le savoir-faire sur le terrain et les scientifiques. « Ce sont des populations qui se parlent très peu. Eventuellement deux à deux, mais jamais toutes en même temps. Cela pose un véritable problème à l'échelle de l'économie française », estime-t-il. Les projets de transformation, à composante SI et organisation, sont un levier de compétitivité française qui est très peu pris en compte. On compte très peu d'entreprises ou d'administrations qui ont de véritables directions de l'organisation avec une vraie stratégie pour déployer les processus et être performant. »
Pour disposer de données plus précises, le cabinet de conseil a lancé un « observatoire des projets ». A partir d'un questionnaire, adressé à des décideurs en SI d'entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés, il permettra d'étudier le niveau de réussite et de maîtrise de ces projets et de faire le lien avec les moyens, l'organisation et les méthodologies déployés en regard. « Les premiers résultats dont on dispose montrent que trop de projets échouent parce que l'on ne met pas les moyens pour les faire réussir », expose Fadi El Gemayel. Les résultats complets de cet observatoire seront communiqués à la fin de l'année par Daylight.
(*) Pour consulter le programme des sessions et s'inscrire : http://www.universite-des-projets.org.
(*) L'Université d'été 2011 est organisée par Daylight Group, en partenariat avec l'ENSIIE, école d'ingénieurs spécialisée en informatique, l'IAE de Lille, CIO-Online et Le Monde Informatique. Elle prévoit d'accueillir une trentaine de participants.
Illustration : Fadi El Gemayel, PDG de Daylight (crédit : D.R.)
Changement de tête à la direction de Cisco France
Laurent Blanchard cède son poste de directeur général France de Cisco à Robert Vassoyan, il devient vice-président EMEA, chargé d'un vaste secteur, couvrant les segments entreprises, secteur public, PME-PME et les offres technologiques (réseau, collaboratif, data center). Laurent Blanchard occupait déjà un poste de vice président Europe, parallèlement à sa fonction de directeur général France. Son prédécesseur Thierry Drillon, a suivi la même trajectoire devenant vice-président Europe Worldwide channel.
Agé de 47 ans, Laurent Blanchard, diplômé de l'Ensem, a débuté chez IBM en 1989. D'abord ingénieur commercial, il rejoint le centre européen Unix à Munich avant de gérer le centre de compétences SAP en Allemagne, puis au plan mondial. En 1996, il rejoint Compaq Europe et, après la fusion avec HP, devient directeur de l'activité grands comptes EMEA, puis vice-président directeur général d'HP France en charge des ventes professionnelles. Il entre chez Cisco en 2007, comme directeur général.
Avant de prendre la direction de Cisco France Robert Vassoyan était directeur général en charge des grands comptes depuis 2008. Entré en 2007 chez Cisco, il fut d'abord directeur commercial du secteur PME-PMI et membre du comité de direction. Il venait de HP où il occupait, depuis 2002, les fonctions de directeur des alliances pour la région EMEA.
Agé de 44 ans, Robert Vassoyan est diplômé de l'Essec, il entre chez Renault en 1990, gagne ensuite Compaq, devenant directeur marketing puis directeur des ventes PME.
Illustration : Laurent Blanchard, vice-président EMEA de Cisco : Crédit photo : Cisco
(...)
Microsoft révoque les certificats SSL volés
Après plusieurs fournisseurs de service Internet, Microsoft a annoncé hier avoir blacklisté tous les certificats délivrés par DigiNotar après avoir constaté des attaques au travers d'un certificat frauduleux. L'éditeur a proposé des mis à jour pour l'ensemble des versions de Windows y compris XP et Server 2003. L'exercice a pris un peu de temps, car certains certificats concernés portaient des extensions update.microsoft.com et windowsupdate.com.
Google et Mozilla ont eux rapidement pris des mesures similaires à celles de la firme de Redmond sur leur navigateur web. Par contre chose surprenante, ni Google, ni Apple n'ont révoqué les certificats de DigiNotar sur leur OS mobile. Pour Android, l'explication viendrait peut-être du fait que la mise à jour se fait par l'intermédiaire des opérateurs de téléphonie mobile et cela prend un peu plus de temps. De son côté Apple, pour qui les mises à jour peuvent se faire directement sur le téléphone, associe les opérateurs sur des sujets aussi graves.
D'autres autorités de certifications concernées
A en croire la revendication envoyée par Comodohacker sur le site Pastbin, le (prétendu ?) jeune pirate d'origine iranienne disposerait des codes d'accès pour 4 autres autorités de certifications dont GlobalSign, une autorité de certification basée à Portsmouth, New Hampshire. Cette dernière a annoncé avoir cessé d'émettre des certificats et procéder à une enquête approfondie.
La société britannique a promis de mettre les informations sur ce sujet à jour aussi fréquemment que possible. Elle n'a fait aucun commentaire, mais Steve Roylance, directeur développement des affaires de GlobalSign, a déclaré plus tôt que son entreprise prenait « cette affaire très au sérieux ». A suivre...
Les fabricants restent frileux quant au lancement des ultrabooks
Selon le journal en ligne DigiTimes publié à Taiwan, Acer, Asus, Lenovo et Toshiba ont tous fixé leur production initiale d'ultrabooks à 50 000 unités et moins, témoignant d'une attitude attentiste vis-à-vis de la nouvelle catégorie d'ordinateurs portables qu'Intel veut promouvoir. Comparativement, au mois de mai, Asus a livré 100 000 tablettes Eee Pad Transformer, et plus de 200 000 en juin, selon Netbook News. Les représentants d'Acer, Lenovo et AsusTek n'étaient pas disponibles pour faire de commentaire à ce sujet.
En mai dernier, Intel avait dévoilé sa stratégie pour relancer le marché du PC portable avec la famille ultrabook, un PC portable ultra fin de 0,8 pouce et moins, qui offrirait une meilleure autonomie, et serait vendu moins de 800 euros HT. Selon Intel, ces nouveaux «ultra portables» doivent offrir les performances des ordinateurs nomades avec « les caractéristiques des tablettes, notamment la réactivité. » La première vague d'ultrabooks est prévue pour cet automne, et des appareils plus sophistiqués sortiront en 2012 et 2013.
Apple a encore une longeur d'avance avec son MacBook Air
Six mois avant l'annonce d'Intel, Apple faisait déjà des vagues avec sa seconde génération de MacBook Air. La ligne de portables d'Apple est à l'image de ce que Intel voudrait voir dans ses ultrabooks, comme la généralisation des SSD, une réactivité instantanée, un clavier complet et des modèles vendus à un prix inférieur à 800 euros. Le dernier MacBook Air remanié, sorti en juillet, intègre des processeurs Sandy Bridge Core i5 et Core i7, davantage de RAM (sauf pour le modèle de base) et des ports I/O Thunderbolt. Apple ne donne pas assez d'indications sur ses ventes pour savoir comment se porte le MacBook Air, mais la plupart des observateurs de l'industrie estiment que le portable d'Apple est l'un des modèles les plus populaires de l'écurie MacBook.
Selon la société d'études NPD Group et AllThingsD, la dernière version du MacBook Air et l'introduction de Mac OS X Lion ont fait grimper les ventes de Mac de 26 % au mois d'août, comparé à la même époque l'année dernière. En mars, un analyste de Concord Securities a estimé qu'Apple avait livré plus d'un million de MacBook Air entre octobre et décembre 2010, pendant les 10 premières semaines après la sortie du produit. Apple semble avoir répondu au besoin des consommateurs en proposant des ordinateurs portables plus petits et plus légers, sans sacrifier à la vitesse de traitement ou à la réactivité. Si les fabricants d'ordinateurs pouvaient produire des machines comparables tournant sous Windows et dont les prix seraient inférieurs à la gamme Air d'Apple (entre 950 et 1500 euros HT), il n'y a pas de raison que les ultrabooks ne puissent rivaliser avec les ordinateurs à la pomme.
Des constructeurs toujours aussi frileux devant la nouveauté
Mais l'attitude des fabricants vis-à-vis de ce nouveau genre de portables n'est pas claire. Alors que, selon DigiTimes, les fabricants de PC sont prudents et hésitent à déployer massivement les ultrabooks, certains rapports indiquent qu'Asus prévoit de lancer pas moins de sept ultrabooks en octobre. Pour l'instant, le Taiwanais a annoncé la sortie de deux modèles, les UX21 et UX31 (des clones de MacBook Air). Avec l'Aspire S3, Acer vient récemment d'entamer le lancement de sa prochaine génération d'ultrabooks et s'attend à un succès du produit, au quatrième trimestre sur le marché entreprise. Le premier ultrabook de Lenovo, l'IdeaPad U300S (13,3 pouces), sera disponible mi-octobre ou début novembre. L'ultrabook Portege Z830 (13,3 pouces) de Toshiba sera disponible quant à lui en novembre.
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Mais malgré le souhait d'Intel de voir les ultrabooks afficher des prix inférieurs à 700 euros HT, seul le Z830 de Toshiba est annoncé sous cette barre. Le prix de base de l'IdeaPad U300S est annoncé à 850 euros HT et l'Aspire S3 d'Acer sera vendu entre 800 et 1 200 euros HT, en fonction du processeur et de la capacité de stockage. Pour encourager les fabricants de portables à mener une offensive plus agressive en matière de prix, Intel a récemment annoncé qu'elle ouvrait un fonds de 300 millions de dollars pour aider à la relance du secteur et soutenir le développement de cette famille d'ordinateurs portables. Intel Capital Ultrabook Fund investira dans des entreprises qui font de la recherche et du développement pour améliorer les fonctionnalités de l'ultrabook comme les fonctions tactiles, la durée de vie de la batterie, la réduction de l'épaisseur, et des améliorations dans les supports de stockage.
La première salve d'ultrabooks sera peut-être modeste, mais il y aura néanmoins trois vagues d'ultrabooks qui contribueront peut-être à renforcer l'image du portable qu'Intel veut promouvoir. La seconde vague d'ultrabooks sera lancée au cours de la première moitié de 2012, et intègrera le processeur Intel Ivy Bridge (une version plus petite de Sandy Bridge). Une troisième vague est programmée pour 2013, avec des puces Haswell, la prochaine génération de processeurs d'Intel qui seront encore plus minces et moins gourmands en énergie que les Ivy Bridge. Les futurs ultrabooks proposeront peut-être aussi des interfaces tactiles, qui tourneront avec la prochaine version du système d'exploitation de Microsoft, Windows 8. Les premières livraisons d'ultrabooks sont attendues dans les prochaines semaines. C'est l'UX21 d'Asus, dont le lancement a été reporté à septembre, qui ouvrira la marche.
(...)(07/09/2011 13:02:27)Gérald Karsenti, PDG de HP France, tente de justifier les annonces stratégiques de l'été
Après les annonces estivales remarquées de Leo Apotheker, CEO de Hewlett-Packard, sur l'arrêt brutal de la commercialisation des tablettes TouchPad et des smartphones Vee animés par webOS et la mise à l'écart de la division PSG (Personal Systems Group), les clients, les revendeurs et les salariés de la firme de Palo Alto se posaient de nombreuses questions. Pour faire le point sur ces annonces et notamment la décision d'acquérir l'éditeur britannique Autonomy pour un montant de 10 milliards de dollars, nous avons rencontré Gérald Karsenti, nommé en juin dernier PDG de HP France, pour une explication de texte.
Première interrogation, pourquoi des annonces aussi précipitées avec notamment l'abandon du marché des tablettes Internet un mois après le lancement en fanfare du TouchPad. « Leo Apotheker a fait des choix courageux. Un patron qui hésite se plante » assure pour commencer Gérald Karsenti. « HP est dans une position unique, mais le marché se segmente en deux catégories, la technologie et les métiers d'un côté - avec la mise en oeuvre de projets - et le monde des utilisateurs - avec les PC et les objets numériques. » Aujourd'hui, l'analyse de la direction mondiale de HP est que la division PC n'était pas assez réactive. « Cela va tellement vite qu'il faut prendre les décisions plus rapidement. La division PC souffrait de ces arbitrages et il faut redonner de la souplesse et de l'autonomie à cette activité en la mettant à côté ».
Scission, cession ou statu quo
Aujourd'hui la question qui préoccupe les revendeurs et les salariés de la compagnie, est bien de savoir si Leo Apothoker envisage une scission comme avec Agilent il y a 12 ans, une cession au plus offrant, ou le statu quo. Pour bien comprendre l'enjeu, il est nécessaire de rappeler que l'activité PC grand public a plombé les résultats de HP au dernier trimestre. Le chiffre d'affaires global de la division PSG a en effet baissé de 5 % sur un an, avec une marge de 5,7 %. Dans les entreprises, le CA des PC progresse de 13 %, alors qu'il baisse de 23 % chez les particuliers. Les imprimantes et systèmes associés (division Imaging and Printing Group, IPG) voient par contre leur CA progresser de 5 % avec une marge de 17 %, tandis que la partie services progresse de 2 % sur un an, avec une marge de 15,2 %. La division serveurs et stockage (ESSN) a progressé de 15 % avec une marge de 13,8 %. Les logiciels croissent de 17 %, avec une marge de 20,2 %. Les services financiers, enfin, augmentent de 17 % avec une marge opérationnelle de 9,4 %.
Il y a sept ans, IBM avait vendu son activité PC en estimant que les marges réduites qu'elle lui apportait ne valaient pas la peine de continuer. Malgré les éléments de langage, il n'est donc pas très difficile de comprendre pourquoi HP cherche activement à se débarrasser de son activité PC même s'il reste numéro 1 sur ce secteur. Sur les conditions de la séparation, le dirigeant de la filiale française est clair, la scission a la préférence du conseil d'administration même si une cession totale ou partielle est également envisagée. « La décision sera prise fin décembre et non pas dans 12 à 18 mois. »
En quoi PSG séparée serait plus réactive ?
Si la firme de Palo Alto cherche à convaincre du bienfondé de sa stratégie, on a du mal à comprendre comment PSG pourrait être plus réactive une fois séparée du groupe, d'autant que le numéro 1 sur le marché des PC ne posséderait aucune tablette à son catalogue alors que ce type de terminal a aujourd'hui la faveur du grand public et même des entreprises. Et comme webOS est sensé rester dans le giron de HP puisque cette activité serait directement rattachée à la direction générale selon Gérald Karenski, PSG se retrouve totalement nu sur ce marché en forte croissance à la différence du segment des PC. La future entité pourra toujours se tourner vers Google pour proposer des tablettes Android en s'associant avec un quelconque constructeur chinois. Un beau revers après le rachat de Palm par HP pour un montant de 1,2 milliard de dollars.
À la question de savoir combien de salariés de HP seront concernés en France par cette décision, Gérald Karsenti a refusé de répondre même si les sources syndicales avancent le chiffre de 700 personnes environ entre PSG et les fonctions indirectes (500 employés directement concernés sur HPCCF et 200 sur HPF soit plus de 20 % sur CCF et près de 10 % sur le nouvel HPF avec HPESF). La France occupe toujours une place unique en Europe même si les effectifs ont fondu depuis le rachat de Compaq et l'utilisation de ses ressources historiques au Texas. Après ces annonces de l'été, les effectifs encore présents en France se montrent extrêmement inquiets quant à leur avenir et mettent en avant les risques de délocalisation et de plan social.
Illustration principale : Gérald Karsenti, PDG de HP France, crédit D.R.
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L'autre élément clef de l'intervention de Leo Apotheker en aout dernier a été l'annonce du rachat d'Autonomy, spécialisé dans les solutions de gestion et de recherche de contenus structurées et non-structurés. La firme californienne compte débourser pas moins de 10 milliards de dollars (25,50 livres sterling par action) pour finaliser son acquisition. L'éditeur britannique emploie 2 700 collaborateurs dans le monde et compte quelque 25 000 clients. Son chiffre d'affaires 2010 s'élevait à 870 millions de dollars. Avec une valorisation plus de 10 fois supérieure à celle de son chiffre d'affaires, on peut légitimement se demander si HP ne va pas payer beaucoup trop cher cet éditeur. Ramené au nombre de salariés, un simple calcul montre que HP va verser 37 millions de dollars par employé d'Autonomy !
Pourquoi acquérir Autonomy ?
Selon Gérald Karensti, le rachat d'Autonomy répond à trois points, assurer la convergence des technologies professionnelles/personnelles mises en place chez les clients, rendre les entreprises plus flexibles et améliorer le management de l'information. « Notre stratégie, c'est de dire qu'il est nécessaire de traiter l'information, donc de la stocker, de la transporter et enfin de la communiquer ». Une brique indispensable qui vient s'ajouter à Vertica, une société spécialisée dans les solutions analytiques de type de datawarehouse et qui prône le stockage des données en colonnes, acquise en février dernier par HP. Si HP dispute à IBM la place de premier fournisseur de systèmes d'information, la firme de Palo Alto n'occupe que la 7ème place au Top 100 des vendeurs de logiciels établi par PWC en décembre dernier. Loin derrière Microsoft, IBM et Oracle avec des revenus estimés à 3 milliards de dollars contre 14,4 pour Big Blue. Autonomy serait un joyau, pas moins que le futur Google européen selon Gérald Karsenti, mais il en faudra beaucoup d'autres pour changer la firme. Il semblerait que c'est bien pour ça que Leo Apotheker ait été recruté en octobre dernier.
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