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(18/04/2008 16:12:45)
Yahoo et Google prolongent leur accord
Yahoo envisage de prolonger son partenariat avec Google, initialement prévu pour une durée de deux semaines, selon le Wall Street Journal. Yahoo teste depuis le 9 avril dernier le service AdSense de Google. Les publicités contextuelles du moteur de recherche s'affichent dans 3% des pages de résultats générées par Yahoo, et ce uniquement aux Etats-Unis. Si Yahoo avait précisé que ces essais ne mèneraient pas forcément à une relation commerciale entre les deux sociétés, le test paraît être concluant. Ce prolongement de partenariat est surtout une manière pour Yahoo de signifier clairement à Microsoft qu'il refuse encore et toujours son offre de rachat jugé inamicale, et sous-estimant la valeur de la société (44,6 Md$). Microsoft a qualifié ce partenariat « d'anticoncurrentiel sur le marché de la publicité en ligne ». Google et Yahoo pourrait contourner ce problème, en limitant leur collaboration à des groupes spécifiques de recherche. Microsoft prêt à débourser plus pour retenir les cerveaux Microsoft n'entend pas lâcher le morceau si facilement. Selon le New York Times, le géant de Redmond serait prêt à débourser un ou deux milliards de plus pour convaincre les cerveaux de Yahoo de ne pas quitter le navire en cas de réussite de l'OPA. Microsoft n'en serait pas à son coup d'essai dans cette pratique. En mai 2007, l'éditeur a racheté Tellme Networks, qui conçoit des logiciels de reconnaissance vocale, pour un montant de 800 M$. Il a mis sur la table 100 M$ supplémentaires pour retenir 330 salariés, soit plus de 300 000 $ par personne. Toujours selon le NYT, 95% d'entre eux sont toujours dans l'entreprise à ce jour. En février dernier, Yahoo avait confectionné un parachute doré à ses salariés, en modifiant leurs conditions de départ au cas où l'OPA de Microsoft aboutirait. Jerry Yang, PDG de Yahoo, avait annoncé qu'en cas de rachat, le montant des indemnités de départ serait revu à la hausse et que la couverture santé serait maintenue. La bagarre qui oppose Microsoft et Yahoo se déroule dans un contexte où la fuite des cerveaux devient une vraie problématique pour les grandes entreprises. Douglas Merrill, ancien DSI et vice-président chargé de l'ingénierie chez Google, a récemment quitté son poste pour devenir président de la maison de disques EMI. (...)
(18/04/2008 09:41:03)20 000 offres pour l'édition d'avril des Jeudis
Le salon de l'emploi high-tech Les Jeudis, qui s'est déroulé le 17 avril 2008, a une nouvelle fois donné rendez-vous aux informaticiens et ingénieurs IT, au Palais des Congrès de la Porte Maillot, à Paris. L'occasion pour les candidats de postuler à quelque 20 000 offres d'emploi émanant de plus de quatre-vingt exposants, SSII, éditeurs de logiciels et entreprises utilisatrices, réunis à cette occasion. Un volume d'embauches qui devrait permettre d'attirer entre 3 000 et 5 000 visiteurs, surtout des candidats en poste, principale cible de cette édition d'avril 2008. Les postes à pourvoir - ouverts aux jeunes diplômés Bac+4/5, aux expérimentés, en poste ou disponibles immédiatement - sont variés. il s'agit notamment d'administrateurs, d'architectes, de chefs de projet, de consultants, d'ingénieurs études et développement, d'ingénieurs systèmes, de techniciens, et d'ingénieurs commerciaux, recherchés le plus souvent en région parisienne : « Près de 80% des offres dans l'informatique concernent l'Ile-de-France, signale Guillaume Faux, commissaire général. Cette année, ces offres émanent des incontournables SSII et éditeurs de logiciels, mais aussi d'entreprises de la banque/finance, comme la Société générale, le Crédit Agricole, ou le Crédit du Nord, du secteur public (EDF, La Poste), d'opérateurs (Orange, Bouygues Télécom) etc pour la première fois, de l'industrie du cosmétique, comme l'Oréal, ou du sport, comme Décathlon. » Alexandre Xiradakis, directeur marketing et communication des Jeudis évoque néanmoins un contexte toujours marqué par la tension du marché : « les volumes de recrutement sont à la hausse, dans la continuité de 2007. Et l'on ne doit pas s'attendre à un retournement de la tendance. » Trouver le profil rare sur le salon Si, côté utilisateurs, les intentions d'embauches paraissent plus modestes (une vingtaine pour le Crédit Agricole, 40 offres pour La Poste, une soixantaine chez l'Oréal, 70 à la Société Générale), les SSII annoncent des volumes de recrutement toujours aussi massifs, même si, dans les faits, les embauches sont toutefois loin d'atteindre les niveaux affichés : 2 200 postes chez Atos Origin, 2 000 postes chez Sogeti, 1 800 chez Logica, 1 500 pour GFI Informatique et Capgemini, 1 100 chez Accenture. Certaines, comme Sopra Group (1 700 postes à pourvoir), justifient leur présence sur ce type de manifestation, pour dénicher des profils devenus difficiles à trouver : «Nous rencontrons actuellement des difficultés de recrutement sur plusieurs types de postes, indique Philippe Bourgeois, directeur d'agence. Dans un contexte où les entreprises des services recherchent les mêmes types de profils, le vivier de compétences s'est appauvri. D'où notre présence sur les salons de l'emploi, sans oublier la cooptation, pour trouver les bons candidats ». Une initiative payante, puisque sur les quelque 150 candidats qui ont postulé, dans la matinée, chez Sopra Group, une vingtaine devrait bientôt recevoir une proposition d'embauche. Même constat de tension sur certains profils chez Steria (1 800 embauches) : «Nous prévoyons une croissance de +10% l'année prochaine, ce qui nous oblige à gonfler nos effectifs, expose Edwige Fleckinger, responsable du global sourcing. Or, les consultants PGI et les architectes techniques sont devenus quasi-introuvables. Notre présence sur Les Jeudis devrait ainsi nous permettre de réaliser 5 à 6% de nos recrutements. » (...)
(17/04/2008 12:12:03)L'Ensicaen ouvre un Mastère en monétique et transactions sécurisées
L'Ecole nationale supérieure d'ingénieurs de Caen (Ensicaen) vient d'obtenir l'accréditation pour un nouveau Mastère spécialisé, le MS en « Monétique et transactions sécurisées (MTS) ». Dès la rentrée 2008, ce cursus accueillera ceux qui souhaitent se former à l'analyse, au développement et à la sécurisation des systèmes de transactions. Les sessions sont ouvertes aux candidats titulaires d'un diplôme bac+5 reconnu par la Conférence des Grandes Ecoles, à dominante informatique. Elles sont également accessibles, mais à seulement titre dérogatoire et sur dossier, aux détenteurs d'un bac+4 ou d'un bachelor. Ouvert sur une gamme de métiers IT Outre une introduction à la monétique et aux transactions sécurisées, les cours (sur un an) porteront notamment sur les cartes à puce et leurs usages, les outils de la monétique, la sécurité des transactions électroniques et celle des systèmes d'information monétique, les flux d'échanges de transactions électroniques, ou encore le commerce électronique. Ils prépareront à une gamme de métiers IT variés : ingénieur informatique, spécialiste monétique, ingénieur sécurité, ingénieur logiciel, consultant en stratégie, ingénieur conception et développement, ingénieur recherche et développement. Le cursus pourra être suivi dans le cadre de la formation initiale (post-master degree) ou de la formation continue. La validation des acquis de l'expérience est également prise en compte. Coût de la formation : 8 000€ pour les étudiants et demandeurs d'emploi, et 12 000€ pour les salariés d'entreprises. Rappelons que la Basse-Normandie justifie d'une notoriété dans les domaines de la monétique et des transactions électroniques depuis plus de 20 ans, la région ayant été labellisée Pôle de compétitivité en juillet 2005. (...)
(16/04/2008 17:30:08)Computacenter recherche 300 collaborateurs
Après avoir procédé à 200 recrutements en 2007, la société de service et de distribution informatique Computacenter envisage de mettre la main sur 300 nouveaux collaborateurs d'ici la fin de l'année. 60% des postes sont à pourvoir en Ile-de-France, et 40% en province, principalement en Aquitaine, Bretagne, Midi-Pyrénées, Nord- Pas-de-Calais, Paca, Corse, et Rhône-Alpes. Côté profils, la SSDI recherche 150 techniciens et hotliners répartis sur toute la France ainsi qu'une soixantaine de commerciaux. Elle recrute aussi 20 chefs de projets en Ile-de-France, 15 responsables de contrats de service en Ile-de-France et à Lyon, une dizaine d'architectes en Ile-de-France, à Lyon et à Lille. Une trentaine d'offres sont également ouvertes aux fonctions de support (RH, finances, marketing, achats ...) en Ile-de-France, de même que 15 contrats d'alternance en région parisienne. Créé en Grande-Bretagne en 1981, le groupe est représenté par une cinquantaine d'agences en France, Allemagne, Benelux et réunit plus de 9 400 collaborateurs. La filiale française, lancée en 1992 et dirigée par Chris Webb, compte 1100 salariés répartis sur 16 agences sur tout le territoire. (...)
(16/04/2008 12:27:54)Indice Keljob.com : plus de 81 000 offres pour les informaticiens en mars
En mars dernier, l'indice de mesure des offres diffusées sur Internet et publié par le site d'emploi Keljob.com a gagné 43 points supplémentaires en l'espace de deux mois : le nombre d'annonces en ligne a ainsi doublé en un peu plus de trois ans, pour atteindre 464 000. Cette tendance à la hausse devrait vraisemblablement se poursuivre jusqu'en juillet prochain, estime le site d'emploi. Sans surprise, c'est encore une fois le secteur de l'informatique et des télécoms qui joue le premier rôle, en s'accaparant quelque 17,5% du marché, avec 81 200 postes à pourvoir sur la Toile. Le secteur R&D suit, mais de très loin, avec seulement 2,% des offres. En dressant une analyse de sites par catégorie, Keljob note que les offres déposées par les cabinets de recrutement ont très fortement augmenté (+40%) au cours du mois dernier. A l'inverse, le nombre d'annonces publiées sur les sites d'emploi spécialisés sont en légère baisse (- 4,5%), tandis que les propositions de stages continuent de reculer, mais de façon plus sensible (- 18,3%). (...)
(15/04/2008 18:05:39)Sogeti invite ses collaborateurs à un brainstorming virtuel
Sogeti suit les pas d'IBM et de ses « jam sessions », pratiques empruntées à l'univers du jazz et transformées en forums de discussion rassemblant divers interlocuteurs. Pour inciter l'ensemble de ses troupes - soit 18 000 collaborateurs répartis dans 14 pays - à dialoguer sur l'avenir de leur entreprise, le spécialiste des services d'informatique et d'ingénierie de proximité, membre du groupe Capgemini, vient en effet de lancer un brainstorming virtuel sur son site Internet. Du 15 au 17 avril 2008, un espace collaboratif de discussion, dont le principe a été développé par IBM, vient ainsi d'être créé à leur intention. Le but étant de mettre à profit la créativité des collaborateurs, où qu'ils soient dans le monde, pour faire germer des idées sur l'avenir de Sogeti, autour de quatre thèmes : les clients, les collaborateurs, les technologies et la responsabilité sociale de l'entreprise. La société de services s'engage à concrétiser dans les mois suivants les idées qui valoriseront le plus l'entreprise, ses salariés et son environnement. Jacques Attali a participé au coup d'envoi de ce brainstorming international via un webcast en direct à 9 h 00 depuis le siège parisien de la SSII : « Je suis enchanté que Sogeti soit pionnier dans ce genre d'interaction avec ses collaborateurs et que la responsabilité sociale d'entreprise soit au centre de ces discussions, a-t-il commenté, en tant que président de PlaNetFinance, organisation de solidarité soutenue par le groupe Sogeti. Je crois fermement qu'en regroupant des équipes locales en une seule et même équipe virtuelle, la communication au niveau international et la qualité du processus d'innovation ne peuvent s'en trouver que durablement améliorées. » [[page]] Jacques Attali a ensuite insisté sur la rapidité croissante des process innovants, en particulier sur Internet, la téléphonie, les biotechnologies et les nanotechnologies. Sur la question de la responsabilité sociale de l'entreprise, il appelle à réfléchir sur la façon de garder ses talents, démarche essentielle de survie. Luc-François Salvador, PDG du Groupe Sogeti, dirige personnellement cette initiative : « Les technologies de réseaux sociaux du Web 2.0 ouvrent de grandes opportunités pour réfléchir, ensemble, à notre futur, et rendent possible la collaboration autour de nouvelles idées. Avec de tels outils, chaque collaborateur sera un contributeur actif de ce dialogue créatif qui devrait apporter un grand nombre de solutions concrètes pour accélérer notre croissance et apporter quelques changements clés. ». Le procédé semble avoir déjà porté ses fruits : c'est à l'issue d'une « jam session » conduite en 2004, qu'IBM a décidé de revoir la définition de son organisation en Europe. Chez Sogeti, le brainstorming semble avoir séduit les salariés, puisqu'en fin de matinée, 5 000 collaborateurs étaient connectés, dont 2 000 Français. Le thème qui revient le plus souvent ? Le respect de l'environnement, cité par de nombreux internautes qui souhaitent vivement renforcer la Green IT chez Sogeti. (...)
(15/04/2008 14:37:09)Index Freelance.com : les spécialistes d'Unix, en tête du Top 10 depuis trois mois
En cette deuxième semaine d'avril, le quatuor de tête des compétences reste inchangé. La demande des recruteurs se concentre une nouvelle fois sur les spécialistes d'Unix, en tête du palmarès depuis près de trois mois, et ce en dépit d'un fléchissement de 2,3 points. Un bémol cependant concernant les compétences Unix, en particulier sur les environnements IBM : en effet, les demandes sur AIX ont reculé, cette semaine, de quelque 3,3 points.
Juste derrière Unix, les incontournables professionnels d'Oracle, de Java et de SAP campent sur les mêmes positions depuis maintenant trois semaines. Les administrateurs, les ingénieurs et les développeurs font, encore une fois, partie des compétences les plus recherchées.
Du côté des spécialités, la tendance observée ces dernières semaines se confirme : les experts des langages de programmation, logiciels de gestion et bases de données demeurent les plus courtisés sur des missions de courte durée.
Quant à l'index d'évolution de la rémunération des experts freelances, basé sur le prix moyen des offres proposées par Freelance.com, il reste stable en se maintenant à 480 euros depuis déjà plusieurs mois.
Méthodologie : les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 585 offres de projets informatiques disponibles au 14 Avril 2008 (pondération par rapport à l'importance de la demande.
(...)
Le Munci alerte les parlementaires sur le contrat de projet
C'est à partir de demain, mardi 15 avril, que les députés commenceront à examiner le projet de loi portant sur la modernisation du marché du travail. Rappelons qu'un accord a été conclu sur ce sujet le 11 janvier dernier par les partenaires sociaux et qu'il a été signé par trois organisations professionnelles (le Medef, la GPME et l'UPA) et quatre organisations syndicales (la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC). Ce projet aborde notamment, dans son article 6, « la création d'un contrat pour la réalisation d'un objet défini, destiné aux ingénieurs et cadres et d'une durée de 18 à 36 mois », article qui continue à inquiéter le Munci. Pour l'association professionnelle d'informaticiens, il y a « un risque très important d'incertitudes juridiques et de détournement » de l'utilisation normale de ce contrat avec « la possibilité de rupture à la date anniversaire de la conclusion du contrat par l'une ou l'autre partie pour un motif réel et sérieux » (alinéa 7 de l'article). A la veille de l'ouverture des débats à l'Assemblée Nationale, le Munci attire l'attention des parlementaires sur ce point en leur adressant une lettre argumentée. L'association requiert que l'article en question soit amendé afin d'interdire la rupture du CDD à objet défini (également appelé « contrat de projet ») pour un « motif réel et sérieux » avant la durée minimum de 18 ou 24 mois. Le Munci propose de supprimer la deuxième phrase de l'alinéa 7 de l'article 6 ou de la rédiger ainsi : « Sauf accord des parties, il ne peut être rompu avant l'échéance du terme qu'en cas de faute grave ou de force majeure ». (...)
(14/04/2008 16:30:30)Deloitte livre son Top 10 des tendances technologiques de 2008
Quelles seront les grandes tendances technologiques de 2008 ? Deloitte apporte ses réponses sous la forme d'un Top 10, publié dans un PDF gratuit d'une vingtaine de pages. L'analyse établie par le cabinet, « à partir de recherches et de l'expérience de ses 6000 experts, de ses clients, d'analystes et d'acteurs mondiaux du secteur », met notamment en avant trois thèmes qui impactent directement les entreprises. Deloitte rappelle d'abord que le format d'échange de données financières XBRL (Extensible Business Reporting Language) fêtera cette année son dixième anniversaire, et qu'il a une maturité telle qu'il devrait être largement déployé et rendu obligatoire par les principales grandes puissances économiques. Le cabinet appelle donc les entreprises à s'y préparer, car cela impactera non seulement leur système informatique, mais aussi les compétences en interne et les processus. Côté compétences, justement, Deloitte conseille aux grandes entreprises de se préoccuper de la formation des employés aux environnements mainframe. Dans un chapitre intitulé « Gérer les compétences lorsque l'héritage devient l'avenir », Deloitte explique que les mainframes continuent de très bien se porter. « Chaque jour en 2008, on s'attend à ce que les mainframes réalisent 30 milliards de transactions, représentant 70% des données d'entreprise dans le monde », écrit Deloitte. Et de noter que la base installée croît de 5% par an. Mieux, le marketing écologique, très tendance en ce moment, serait de leur côté : « la consommation d'énergie, mesurée en nombre de Watts par transaction, est plus faible que tout autre type de serveur ». En conséquence, il faut d'urgence former des administrateurs et des développeurs rompus à ces environnements. Et au besoin rappeler les anciens pour des emplois à temps partiel, préconise Deloitte. Pas de précipitation vers la virtualisation Deloitte cite encore la virtualisation comme une des grandes tendances de 2008. Toutefois, « alors que 2007 était caractérisé par une ruée pour tester ou déployer», Deloitte estime qu'un peu de prudence sera de mise cette année. Le cabinet appelle les entreprises à ne pas se précipiter, et à bien évaluer où la virtualisation peut leur être bénéfique, à la fois en termes de technologie mais aussi de coût. Sans cela, indique Deloitte, les clients risquent de mauvaises surprises lorsque les éditeurs leur présenteront la facture. De même, Deloitte prévient qu'il vaut mieux être sûr de pouvoir bien gérer un parc de serveurs virtualisés, en expliquant que ce n'est pas parce qu'ils sont virtuels que les serveurs n'existent pas. Autrement dit, il pourrait être simple, faute de processus d'administration suffisamment aguerris, de sombrer dans un chaos générateur de coûts inutiles. L'écologie et la sauvegarde de l'environnement font bien sûr aussi partie de ce Top 10 des tendances technologiques. Deloitte explique par exemple que 2008 pourrait être l'année où les diodes électro-luminescentes (LED) remplaceront les ampoules à incandescence classiques, qui présentent un faible ratio énergie consommée / lumière délivrée, et contiennent en outre du mercure. Deloitte note que dans la mesure où les LED font partie de la famille des semiconducteurs, elles devraient bénéficier de la loi de Moore, et voir leur prix de production divisé par deux tous les dix-huit mois. Les nanotechnologies, meilleures amies de l'environnement, selon Deloitte [[page]] Deloitte estime que 2008 pourrait aussi être l'année des nanotechnologies. Ou du moins l'année d'une meilleure compréhension si les fabricants se donnaient la peine de mieux informer le public, inquiet, note Deloitte, des risques de dissémination incontrôlée de nanoparticules, ou d'autres risques pour la santé. Or, précise Deloitte, les nanotechnologies peuvent être bénéfiques à l'environnement, lorsqu'elles sont employées pour purifier de l'eau, par exemple, ou pour remplacer les piles classiques par des batteries de longue durée. Développement durable toujours, Deloitte lance un appel aux fournisseurs de technologies face aux pénuries d'eau potable. Expliquant qu'il s'agit là d'un formidable défi - mais aussi d'une grande opportunité - Deloitte incite les industriels à trouver des moyens plus économes en énergie de désaliniser l'eau, et des moyens plus économes en eau de pratiquer l'agriculture. Deloitte s'intéresse aussi à l'internaute-consommateur, estimant que l'anonymat, naguère de règle sur Internet, devrait laisser de plus en plus la place à un environnement où chacun s'identifiera, pour une sécurité accrue. De même, un nouvel équilibre commercial devrait être trouvé pour la collecte d'informations personnelles par les sites gratuits. Enfin, l'explosion de la quantité de données créée et gérée par chacun va conduire, indique Deloitte à l'émergence de nouveaux services de protection et de récupération des données. Une opportunité, note le cabinet, pour les fabricants de PC aux marges déclinantes de proposer des services à valeur ajoutée. Green IT, réseaux sociaux et homme bionique en 2007 En 2007, le rapport de Deloitte (ou plus précisément, la branche Technology, Medias & Telecommunications de Deloitte Touche Tohmatsu) avait identifié : la prise de conscience écologique et la montée des solutions 'vertes' ; la progression d'interfaces utilisateurs recourant à la voix ou aux gestes ; la nécessité tant pour les entreprises que pour les particuliers de mettre en place des politiques de stockage en fonction du coût relatif des supports ; les déploiements de plus en plus fréquents de systèmes biométriques ; la prise de conscience chez les consommateurs que le gratuit n'est pas forcément le plus confortable ; la nécessité pour les industriels de se prémunir contre le vaste niveau de fraude à la TVA en Europe ; l'importance de se focaliser sur les besoins non comblés des consommateurs, les nouvelles technologies permettant tout et n'importe quoi ; l'attention à porter aux réseaux sociaux, afin de les rendre le plus rapidement possible générateurs de revenus ; le besoin de réduire la facture énergétique des appareils électroniques et de trouver des sources d'énergie alternatives ; et enfin le début d'un débat de société qui pourrait à terme déboucher sur « l'homme bionique ». (...)
(14/04/2008 16:02:28)Un diplôme pour les référenceurs et rédacteurs Web
L'intégrateur Web Activis s'est associé à l'IUT de Mulhouse pour créer un diplôme pour les référenceurs et rédacteurs Web. Dès la rentrée prochaine, une quinzaine d'étudiants pourront donc suivre un cursus de 1 650 heures sur ce nouveau métier du marketing, en passant par les voies de l'apprentissage et de la formation continue. Il s'agit en effet d'un enseignement en alternance (IUT/Entreprise de 2 à 4 semaines) pour des élèves ayant un profil littéraire d'un niveau BAC +2 minimum. Comme le rappelle l'IUT de Mulhouse, le référenceur et rédacteur Web a une triple mission : analyser le marché et les concurrents, optimiser la visibilité des sites pour les moteurs de recherche, et mesurer l'efficacité de son action de référencement. Le programme de la formation comprend 16 semaines de cours à l'institut universitaire de technologie de Mulhouse, 150 heures de projets suivis et 29 semaines en entreprise. A l'issue, les étudiants se verront décerner une licence professionnelle (L3). Cette initiative a été en partie soutenue par Rhénatic, pôle de compétences Technologies de l'Information et de la Communication (TIC créé en octobre 2006 par les entreprises TIC alsaciennes. Une trentaine d'entreprises de la région mais également du reste de la France se sont déjà engagées à prendre des stagiaires. De fait, il apparaîtrait que le métier de référenceur et rédacteur Web soit en passe de se professionnaliser, épargnant ainsi aux entreprises une formation plutôt longue. Un poste qui reste souvent à créer en entreprise[[page]] Pour autant, bien peu d'entreprises ont des référenceurs à temps plein. La plupart d'entre elles admettent l'importance du référencement et reconnaissent qu'il repose sur un véritable savoir-faire comme le souligne Caroline Descure responsable de la Relation Client chez PhotWeb : « Il ne s'agit pas d'un poste à plein temps mais d'un travail récurrent de veille technologique sur les pratiques des moteurs, sur la concurrence sans oublier l'achat de mots clefs aux enchères qui prend beaucoup de temps ». Pour Caroline Lescure, l'enjeu est moins de trouver un collaborateur diplômé qu'une personne ayant de l'expérience, capable de jongler avec la donne du marché pour obtenir la meilleure campagne de mots clefs au meilleur prix. Aujourd'hui, elle cherche toujours ce profil idéal, difficile à trouver sur le marché et, en attendant, elle continue de cumuler cette fonction avec celle de responsable de la relation client. De fait, si les entreprises s'accordent sur l'aspect stratégique du référencement, une majorité préfère externaliser l'opération auprès de prestataires spécialisés quand elles ne cumulent pas simplement cette fonction avec d'autres dans un poste plus ou moins associé au Web. (...)
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