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(14/10/2009 18:07:16)
France Télécom : La CFE-CGC/Unsa quitte la table des négociations
Ce matin, mercredi 14 octobre, la CFE-CGC/UNSA de France Télécom s'est expliqué face à la presse sur les raisons qui lui ont fait quitter la table des négociations avec la direction. Le syndicat souhaite que les discussions ne se résument pas à la gestion du stress mais s'attachent à définir un véritable projet industriel. La CFE-CGC/UNSA estime qu'il faut traiter à la fois la question sociale et la question économique, et ne pas les isoler. Les négociations en cours ont été déclenchées à la suite des 24 suicides d'employés qui se sont déroulés chez France Télécom en 18 mois. « Les négociations ne sont pas des négociations, résume Sébastien Crozier, élu au Comité Central d'Entreprise (CCE). Nous voulons des interlocuteurs crédibles. Nous voulons l'ouverture de champs de discussions pas seulement sur la question sociale mais aussi autour de la financiarisation de l'entreprise. Nous voulons un accord de l'Etat pour dire que l'on veut clairement se débarrasser des gens et ne pas leur donner de pseudos temps partiels -assumer un plan de retraite et ne pas exercer de harcèlement moral sur les gens dont on ne veut plus. Nous ne voulons plus de statuts privés appliqués à des fonctionnaires qui n'y ont pas droit. Nous voulons l'interdiction des délocalisations. En résumé, on quitte les négociations parce qu'on pense qu'on se fout de notre gueule. » « Ce n'est pas avec des négociations qui ne portent que sur le stress que l'on va régler le problème, insiste le syndicaliste. Si on s'enferme dans ce type de discussions, tout recommencera dans quelques mois. Il faut évoquer le projet industriel de l'entreprise. » Changer d'interlocuteur, pour commencer Le syndicat souhaite ainsi, pour commencer, changer d'interlocuteur pour ce type de négociations et ne plus se trouver face à Didier Lombard, qui prend sa retraite de PDG dans quelques mois et « n'et pas un interlocuteur crédible. ». « Nous voulons que l'actionnaire, l'Etat, soit présent, ajoute Sébastien Crozier. » « Chez Bouygues, compare Sébastien Crozier, l'actionnaire, c'est la famille Bouygues. Ils ont 15 ou 16%. L'avantage, c'est qu'ils ont un vrai projet industriel. Ils n'ont pas délocalisé leurs centres d'appel. Ils ne vivent pas au rythme des actions. On peut nous dire que c'est une entreprise paternaliste, bien sûr. Mais on préfère le paternalisme à l'hystérie financière. Sans vouloir rester 30 ou 40 ans dans la même entreprise, les gens veulent retrouver un projet à partager. » Et à la question de savoir si il préférerait parler avec Stéphane Richard, tout nouveau numéro 2 de l'opérateur, le syndicaliste répond plutôt favorablement même si il tempère en rappelant que celui-ci est tout nouveau dans l'entreprise. « Si il a l'intelligence de planifier un vrai plan industriel - et vu sa carrière, on peut l'imaginer- c'est une bonne idée. » Les syndicalistes posent donc aussi la question de la politique de recrutement. « La moyenne d'âge est de 48 ans, et la moitié des employés a plus de 50 ans. Il faut recruter des jeunes. Et pas en CDD, ni en temps partiel, ni en apprentissage. 400 à 500 personnes partent chaque mois et pour 2009, il n'y a que 900 recrutements prévus. » Et le syndicat a rappelé qu'il réclamait l'interdiction des délocalisations, en particulier pour les centres d'appel. « L'arrêt des mobilités était évidemment indispensable, a par ailleurs asséné Sébastien Crozier, avant de rappeler qu'un fonctionnaire d'Etat n'a pas le droit de refuser la mobilité. Historiquement, un pacte social qui faisait qu'au cours de sa carrière, on se rapprochait géographiquement de chez soi. France Télécom a usé et abusé de cette disposition. » Le site RéagirEnsemble du syndicat inaccessible car considéré comme pornographique [[page]] Pour le syndicat, la médiatisation des suicides et des conditions de travail chez France Télécom a libéré la parole dans l'entreprise. C'est une des raisons pour laquelle l'organisation syndicale a lancé le site ReagirEnsemble, afin de recueillir des témoignages. « Depuis une semaine, le site est censuré en tant que 'site pornographique ', s'exclament les syndicalistes, copie d'écran en main, pour preuve. » En fait, le site créé par le syndicat, est inaccessible à un grand nombre de salariés parce que le système le référence comme un site pornographique. Des mesures de sécurité informatique renforcées expliquent ce filtre abusif, mais pour autant, la CFE-CGC s'étonne que la question ne soit toujours pas résolue. Qui plus est, « les mails syndicaux sont désormais considérés comme du 'junk mail' ! Nous nous battons depuis une semaine pour que cela soit rétabli. » La CFE-CGC/UNSA a profité de la conférence de presse pour préciser que Louis-Pierre Wenes, directeur général adjoint démis de ses fonctions début octobre, conservait bel et bien des fonctions rémunérées de conseiller spécial du PDG de France Télécom. Le syndicat exige néanmoins qu'il n'obtienne ni retraite chapeau, ni bonus. A la suite d'une nouvelle tentative de suicide chez l'opérateur, Xavier Darcos, ministre du Travail avait malgré tout déclaré sur Canal+ penser « qu'à la fin de l'année nous serons en situation que ce que nous voyons aujourd'hui ne se produise plus, puisque France Télécom a une feuille de route qui oblige à ouvrir des négociations sur toutes les questions de stress au travail, d'équilibre vie professionnelle/vie privée, sur les mutations (...) Donc, j'ai l'impression que les choses sont en train de se stabiliser et progressent très sensiblement". (...)
(14/10/2009 16:06:02)La CGT d'IBM craint une éventuelle fermeture du site historique de La Gaude
Selon SophiaNet, le site d'actualités de Sophia Antipolis, le syndicat CGT IBM France craint que le site historique de La Gaude installé près de Nice depuis 1962 disparaisse et que ses employés soient amenés à déménager vers Nice Arenas, la plaine du Var ou Sophia Antipolis. La direction du géant américain a entamé un chantier de "remembrement" de ses mètres carrés qui devrait faire passer le nombre de sites en France de 11 à 8. "En fin de réunion du comité d'entreprise du 28 septembre à IBM La Gaude vers 19h00, aurait expliqué la CGT IBM citée par SophiaNet, les élus ont appris de la bouche même du DRH, Olivier Cheminant que le personnel IBM installé sur le site historique d'IBM La Gaude depuis de 1962, déménagerait" La CGT IBM France parle de "hold up immobilier" et rappelle que "les deux sites de Paris (siège social de La défense et site de support de Noisy-le-Grand) fermeront pour tasser le personnel dans un seul site à Bois-Colombes." "En parallèle, aurait ajouté le syndicat, l'hémorragie d'emplois se poursuit tranquillement doublée de surcroît d'un délit d'entrave caractérisé au CE que la CGT d'IBM compte dénoncer auprès de l'inspecteur du travail " Enfin, la CGT estime à partir de ces informations que « la direction IBM France pourrait soumettre son personnel aux normes américaines en ce qui concerne les règles d'occupation des surfaces » plutôt qu'aux normes françaises. Inauguré en 1962, le site de la Gaude a accueilli un laboratoire de recherche dès l'année suivante. Voué à accompagner les clients d'IBM dans la mise en ouvre de leur système d'information, est aussi devenu centre de solutions pour l'industrie (Industry Solution Center). En 2004, il a accueilli le centre européen de solutions et de tests RFID (RFID testing and solution center). Enfin, depuis 2007 s'y est installé un centre de leadership en SOA (SOA Leadership Center). (...)
(13/10/2009 16:50:39)Grand emprunt : l'Afdel rappelle les sept priorités de l'édition de logiciels
L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) vient de récapituler dans un document les propositions d'investissement qu'elle a transmises à la Commission du Grand Emprunt national. Elle y suggère sept axes d'action susceptibles de générer des leviers de croissance dans son secteur de prédilection. Au premier rang de ses priorités, elle place la création de grands partenariats public-privé (PPP) pour concevoir, construire et mettre en oeuvre les « grandes centrales numériques de calcul et de stockage » requises par le déploiement du cloud computing. En s'appuyant sur une infrastructure physique et logicielle « d'échelle réellement industrielle », ces centrales numériques permettront de développer un nouvel écosystème, argumente l'Afdel, en proposant de nouveaux services en ligne pour les entreprises, l'éducation, la recherche, les administrations et les citoyens. L'Afdel souhaite ensuite la création d'un système de financement spécifique pour les PME et les start-up du logiciel, qui pourrait être soutenu par les investisseurs institutionnels que sont le FSI (Fonds stratégique d'investissement) et CDC Entreprises. L'association suggère aussi de créer, en partenariat avec Oseo, un « fond de garantie pour permettre aux PME du logiciel d'accéder à la commande des grands donneurs d'ordre ». Une autre de ses propositions, déjà évoquée à plusieurs reprises par différentes associations, concerne le soutien à l'usage des TIC en TPE et PME. Moderniser les SI des collectivités locales avec des logiciels standards La modernisation des systèmes d'information des administrations figure également parmi les priorités suggérées, avec trois angles d'attaque : l'archivage et l'identification électronique « en adaptant le contexte réglementaire qui en freine le développement », l'importance des technologies de sécurité telles la cryptographie dans le déploiement de l'e-administration, et l'utilisation de logiciels standardisés (de préférence aux solutions spécifiques) dans la modernisation des SI des collectivités locales. Les métiers du logiciel requièrent des compétences pluridisciplinaires qui nécessitent la mise en place de formations prenant mieux en compte les différentes phases de la mise sur le marché d'un logiciel qui va bien au-delà du développement de lignes de code. L'Afdel aimerait voir se constituer des projets s'apparentant à des Universités du logiciel (formations de type Mastère). Enfin, l'Afdel propose, sur le modèle de l'appel à projet « Serious Game », un appel à projets dans le domaine des « Green Software », c'est-à-dire des logiciels utilisés pour soutenir les objectifs de développement durable des industriels, dans les processus d'éco-responsabilité et dans la gestion de l'énergie (smart grid, réseau de distribution de l'électricité 'intelligent'). (...)
(09/10/2009 16:23:24)80% des jeunes diplômés de 2008 en TIC ont trouvé un emploi, selon l'Apec
La spécialité informatique s'en sort visiblement mieux que les autres disciplines au sein de la population des jeunes diplômés issus de l'enseignement supérieur en 2008. Sur les 4 000 diplômés, de niveau Bac+4 et plus, interrogés par l'Apec au printemps dernier, 80% de ceux ayant choisi les disciplines informatique, télécommunications et technologies multimédia occupaient un poste. Sur l'ensemble de l'échantillon considéré, ce taux ne s'élevait qu'à 68%, huit mois donc, après la sortie de ces jeunes diplômés du système éducatif. Seuls deux autres secteurs affichent un taux équivalent ou supérieur à celui des TIC : d'une part le médical (qui regroupe aussi la pharmacie, le paramédical et le social), avec un taux de 80%, et d'autre part, les diplômés issus des IUFM, en poste pour 98% d'entre eux. La proportion de jeunes diplômés occupant une fonction dans l'informatique ne s'élève toutefois qu'à 7% de l'ensemble, tandis que 21% ont un poste en recherche et développement et 25% dans la santé, le social, la culture ou l'enseignement. Moins d'un mois pour trouver ce premier emploi Malgré leur taux d'emploi de 80%, élevé comparé aux autres disciplines, la promotion 2008 des jeunes diplômés des TIC ressent tout de même les effets de la crise. Ce taux a en effet baissé par rapport à celui des promotions 2007 et 2006 qui atteignaient respectivement une proportion de diplômés en poste de 91% et 90%. De fait, le volume d'offres publiées par l'Apec et ouvertes aux débutants a globalement baissé de 38% entre janvier et août 2009. A la rentrée 2009, les jeunes diplômés pouvaient postuler à 5 000 offres (3 354 au 9 octobre 2009), alors qu'un an plus tôt, ils avaient accès à 7 220 offres proposées par les entreprises. L'Apec souligne que la durée médiane de recherche, pour ceux qui ont signé un contrat, ne dépasse pas un mois. La moitié des jeunes en poste a donc « mis moins d'un mois pour trouver ce premier emploi » et l'autre moitié plus d'un mois. Mais la part des CDI (contrats à durée indéterminée) a baissé de 7 points par rapport à l'an dernier et la proportion de jeunes ayant un statut de cadre a également reculé, de 6 points. Les jeunes de la promotion 2008 ayant trouvé un emploi considèrent, dans 65% des cas, que cette fonction correspond à leurs qualifications. Ils étaient 70% à le penser sur la promotion 2007. Rémunération : les diplômés d'école d'ingénieurs sont les mieux lotis Enfin, le salaire médian a également baissé pour l'ensemble des jeunes diplômés de 2008, par rapport à 2007 : 26 400 euros bruts annuels (une moitié d'entre eux touchant davantage et l'autre moitié un salaire inférieur). Le salaire médian de la promotion 2007 s'élevait à 27 300 euros bruts par an, mais il n'atteignait que 26 000 euros pour la promotion 2006. En revanche, note l'Apec, le salaire moyen reste quasi-identique : environ 27 000 euros bruts par an (27 300 euros en l'an dernier, 26 100 euros il y a deux ans). Les diplômés des écoles d'ingénieur sont parmi les mieux lotis. Leur salaire moyen se situe sensiblement au-dessus de la moyenne, à 31 700 euros bruts annuels. Les diplômes issus d'écoles de commerce les suivent de près, avec 31 200 euros bruts annuels. La rémunération moyenne des universitaires se situe en revanche au-dessous de la moyenne, à 25 900 euros. Pour épauler les jeunes diplômés dans leur recherche d'emploi, l'Apec leur propose des tutoriels et des modules de e-learning. En novembre et décembre 2009, l'Apec Booster Tour tournera dans huit villes avec l'objectif de les aider à développer leur réseau professionnel. Rendez-vous le 10 novembre à Toulouse, le 17 à Nantes, le 20 du côté de Lille et Roubaix, puis en décembre, le mercredi 2 à Marseille, le 7 à Bordeaux, le 10 à Strasbourg, le 15 à Lyon et, enfin, le 17 à Paris. A noter aussi que LeMondeInformatique.fr propose un comparateur de salaire en ligne permettant d'évaluer les rémunérations qu'il est possible d'attendre selon les secteurs et les spécialisations. (...)
(08/10/2009 17:09:41)Concours d'innovation : 24 heures chrono pour concrétiser un projet à l'Estia
Il reste quelques jours encore pour s'inscrire au « 24 h de l'Innovation 2009 », troisième édition d'un concours organisé par l'école d'ingénieurs Estia (école supérieure des technologies industrielles avancées, créée en 1985 à l'initiative de la CCI de Bayonne Pays Basque). L'épreuve se déroulera du vendredi 23 octobre à 14 h jusqu'au lendemain à 14 h. En 24 heures 'chrono', des équipes pluridisciplinaires d'élèves ingénieurs et d'étudiants d'écoles de commerce et de designers, mais aussi de professionnels, devront apporter une solution concrète sous forme de produits, logiciels ou services, à des projets qui ont été préalablement soumis par des entreprises, des laboratoires et des inventeurs. Un appel à projets a été lancé à cet effet auprès d'universités, d'associations, de PME et de grands groupes. « De nombreuses idées ont déjà été déposées, confie Jérémy Legardeur, enseignant-chercheur à l'Estia engagé dans l'organisation du concours. Nous devrons sans doute procéder à des arbitrages pour être certain que chaque proposition ait une chance d'avoir une équipe. » Il est encore possible, néanmoins, de soumettre d'autres idées. Quant aux participants, ils peuvent s'inscrire jusqu'au 20 octobre 2009. Un projet en cours d'industrialisation chez Quicksilver Tout étudiant suivant une formation impliquée dans le développement de produits logiciel, mécanique ou électronique est concerné. Les équipes participantes pourront ainsi rassembler des compétences qui couvrent l'informatique, la conception mécanique, l'électronique et l'automatique, tout autant que le design, l'ergonomie, le marketing, la communication, les questions juridiques ou, encore, la protection industrielle. A l'issue des 24 heures imparties pour plancher sur les idées déposées auprès de l'Estia, chaque équipe disposera de trois minutes pour présenter le résultat de sa réflexion devant un jury. Des prix seront attribués aux dix meilleurs dossiers. Les trois premiers pourront être ensuite financièrement soutenus par Oseo, « pour le compte d'une entreprise qui aura déposé un projet », précise Jérémy Legardeur, afin de pouvoir lancer la phase de pré-développement du projet. A la suite des précédentes éditions, un produit est en cours d'industrialisation pour le fabricant de sportwear Quicksilver et le groupe pétrolier Total étudie la possibilité d'un dépôt de brevet. Les organisateurs des « 24 h de l'Innovation » attendent quelque 250 participants pour constituer les équipes accueillies sur le site de l'Estia(*). S'y joindront, par l'intermédiaire d'un système de multivisioconférence, plusieurs écoles en France (notamment l'Ensam d'Aix-en-Provence et l'Institut polytechnique de Grenoble), mais aussi en Espagne et au Canada. (*) Le campus de l'ESTIA est situé sur la technopole "Izarbel" de la Côte Basque, à Bidart, près de Biarritz. (...)
(08/10/2009 12:18:46)Dell ferme une autre de ses usines américaines
Une nouvelle fois, Dell annonce la fermeture d'une de ses usines. Aujourd'hui, c'est au tour de l'unité de fabrication d'ordinateurs de bureau située à Winston-Salem en Caroline du Nord. Cette fermeture fait partie des initiatives en cours depuis plusieurs mois pour « simplifier les opérations et améliorer l'efficacité », selon le constructeur. Celui-ci compte ainsi diminuer ses coûts de 4Md$ d'ici à la fin de son année fiscale 2011. La disparition de cette unité de production devrait être effective en janvier prochain. 905 employés seront licenciés dont 600 dès le mois prochain. Selon l'agence de presse AP, Dell avait reçu des subventions d'un montant d'environ 300 M$ pour ouvrir ce site en échange desquelles il aurait promis d'investir 100M$ et de créer 1700 emplois d'ici à septembre 2010, maintenus pendant 10 ans. Le Texan pourrait donc être contraint de rembourses ces aides. En début d'année, Dell avait déjà annoncé le transfert de sa production européenne depuis Limerick en Irlande vers la Pologne. En juin, il avait fermé un de ses sites du Tennessee. Malgré tout, le géant texan s'est offert Perot Systems fin septembre pour près de 4 Md$ en cash pour en faire sa branche services. Selon ses dirigeants, il aurait même prévu de procéder prochainement à d'autres acquisitions dans ce domaine. (...)
(07/10/2009 16:36:56)Les femmes ingénieurs ne sont que 13% dans le secteur des TIC
En France, la proportion de femmes formées dans les écoles d'ingénieur n'augmente plus depuis cinq ans, alors qu'elle était en constante progression depuis plusieurs décennies. C'est l'un des indicateurs, jugés préoccupants, que met en évidence l'étude 'Mutationnelles 09'. Cette radiographie de la situation des femmes ingénieurs et scientifiques en France, réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange, s'appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne. En 2007, les femmes ont représenté 24,4% du nombre de diplômés dans les écoles d'ingénieurs, contre 24,6% en 2003 (19,2% en 1991 et 4,2% en 1964). Cette légère baisse s'est poursuivie en 2008. Aux Etats-Unis, le recul est plus marqué encore : entre 2003 et 2007, la proportion de femmes ayant obtenu un « bachelor » (nécessaire à l'obtention d'un master) dans le domaine de l'ingénierie est passé de 20,4% à 18,1%. Moins de femmes dans les TIC... L'an dernier, les femmes représentaient 17,4% de l'ensemble des ingénieurs en France : 118 000 sur 681 400 diplômés (dans l'Europe des 27, leur part oscille entre 15 et 16%). 62% d'entre elles ont moins de 35 ans, les femmes constituant 37% de l'ensemble des ingénieurs de moins de 30 ans. Leur origine sociale est similaire à celles des hommes ingénieurs. Dans les deux cas, relève l'étude, plus de 50% d'entre eux ont un père cadre supérieur avec, chez les femmes, une part plus importante de mères actives. Lorsque les femmes ingénieurs sont mariées (72%), elles ont dans 74% des cas un conjoint également ingénieur ou cadre. L'agronomie et la chimie sont les filières de spécialisation où les femmes ingénieurs sont le mieux représentées : 43% pour la première filière, 33% pour la deuxième. En revanche, les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) figurent parmi les secteurs où les femmes ingénieurs sont les moins nombreuses en France : 13% seulement en 2007. On retrouve ces orientations dans différents pays développés. ... bien plus dans l'environnement L'étude de Global Contact note par ailleurs une percée des filières liées à l'environnement et au développement durable. Aux Etats-Unis, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41%. A l'inverse, toujours outre-Atlantique, elles sont moins de 18% dans le secteur de l'informatique. L'écart se creuse davantage encore pour les STIC en France si l'on zoome sur les femmes ingénieurs qui ont moins de trente ans : elles ne sont que 12,5% à être intéressées par les technologies de l'information dans cette classe d'âge, contre 17,4% en moyenne. La tendance se confirme sur les jeunes générations. Citant le baromètre étudiants Trendence 2009, l'étude 'Mutationnelles 09' montre que les jeunes gens en écoles d'ingénieurs sont 13,1% à être attirés par le secteur SSII & Logiciels, tandis que les jeunes filles ne le sont qu'à 5,7%. Elles sont à l'inverse 28% à s'intéresser à l'énergie et à l'environnement, contre 21,6% de leurs collègues masculins. Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi mais elles sont moins payées [[page]] Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi Les femmes ingénieurs dénichent plus vite un poste. Seules 4% d'entre elles étaient encore en recherche d'emploi au moment de l'enquête, contre 9,6% pour l'ensemble des ingénieurs. 32% des diplômées des promotions 2000 à 2008 ont été embauchées par l'entreprise où elles ont effectué leur stage ou leur apprentissage. Si les fonctions exercées apparaissent assez similaires entre hommes et femmes ingénieurs, ces dernières ne sont que 1,8% à se retrouver à la tête d'une direction générale (contre 8,4% des hommes) et elle sont moins représentées dans les systèmes d'information (16,2% contre 17,9%). Au contraire, elles sont plus fréquemment employées dans les services d'études, recherche et conception (37,6% contre 33% pour les hommes). Toujours moins payées que les hommes Dans le domaine des nouvelles technologies, l'étude constate « une diminution significative de l'écart femmes/ensemble des ingénieurs dans le domaine d'Internet et multimédia », qui passe de -3% à -0,9%, et dans l'informatique de gestion où l'écart passe de 6% à 3,4%. Plus de la moitié des femmes ingénieurs animent une équipe et sont reconnues pour leur expertise technique, mais seules 32% exercent des responsabilités hiérarchiques. 45% d'entre elles travaillent dans le secteur tertiaire et 45% dans l'industrie. Sans surprise, elles sont en moyenne moins payées que leurs homologues masculins. En 2008, en France, rappelle l'étude, le salaire médian des ingénieurs diplômés ayant un statut de cadre était de 55 000 euros pour les hommes et de 42 871 euros pour les femmes. Le salaire moyen, lui, s'élevait à 64 550 euros pour eux et à 48 915 euros pour elles. (...)
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