Flux RSS

Carrière

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2022 documents trouvés, affichage des résultats 561 à 570.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(14/09/2009 16:35:06)

Wipro à Sophia-Antipolis : « Le scénario de fermeture n'est qu'une des options »

Les quelque 61 salariés de Wipro Newlogic, filiale sophipolitaine de la SSII indienne spécialisée dans la R&D des réseaux sans fil, ne savent pas encore exactement à quelle sauce ils vont être cuisinés. La direction de la SSII et le comité d'entreprise n'ont pas du tout la même vision des choses. Ce qui est sûr, c'est que l'activité cessera d'exister - du moins au sein de Wipro - et que la plupart y perdront leur poste. Wipro Newlogic est une entité issue du rachat par la SSII en 2006 de Newlogic, société autrichienne dont faisait partie Newlogic Sophia-Antipolis (créée en 1999). La société avait pour mission de développer des systèmes (d'abord Bluetooth, puis WiFi) dans le but de les proposer sous licence à des industriels. D'après Cédric Vandeburie, membre du CE, Wipro disposait d'une technologie concurrente, mais s'était souvent vu damer le pion par Newlogic, d'où sa décision de les racheter. Attirer l'attention des médias et politiques locaux Trois ans après, les salariés de Wipro Newlogic ont l'impression que le ciel leur tombe sur la tête. En fin de semaine dernière, ils ont défilé, tout de blanc vêtus, pour attirer l'attention des médias et politiques locaux. « Il n'y a eu aucun signe avant-coureur, explique Cédric Vandeburie. On allait même commencer à commercialiser les fruits d'un projet de trois ans, sur la nouvelle génération de WiFi. » Pour Loïck Le Moigne, directeur marketing Europe continentale et en quelque sorte le porte-parole de Wipro en France, « il s'agit d'un marché vraiment sinistré, ce qui est d'ailleurs un gros problème pour toute la technopole de Sophia ». Il y a peu de demandes, fait donc valoir Loïck Le Moigne, et quand il y en a, « la pression sur les prix est telle » que l'activité n'est pas viable. D'où la décision de cesser cette activité de licence de propriété intellectuelle. En revanche, tient-il à préciser, « on n'est pas dans un scénario de fermeture, ce n'est qu'une des options ». La direction et le CE ont en effet signé un accord de méthode, qui ouvre la voie à des discussions sur les divers scénarios possibles. Christophe Martinoli, directeur général France de Wipro, s'est ainsi rendu sur place pour présenter les options - à vrai dire bien maigres. Des salariés pourraient être reclassés, Wipro continuant d'embaucher en France (plus de 100 personnes auraient été engagées sur les 12 derniers mois). Toutefois, « la spécificité des personnes à Sophia est telle qu'il est difficile de leur trouver une place », indique la direction. Au final, « une bonne partie » des collaborateurs de Newlogic pourrait se voir proposer des affectations « à Rennes, Clermont, Toulouse... » D'autres pourraient rester sur place « si on trouve une bonne solution ». Un grand groupe européen aurait signé un contrat pour un montant de 5 M€ [[page]]En l'occurrence, salariés et direction de Wipro Newlogic discutent d'une sorte de 'spin-off', certains collaborateurs pouvant reprendre une partie de l'activité - en comptant sur l'intérêt d'un certain gros client. D'après le CE, un grand groupe européen aurait signé « un contrat en plusieurs parties, pour un montant de 5 M€ », contrat qui n'aurait jamais été contresigné par la direction. D'où une suspicion, du côté des salariés, sur un éventuel comportement voyou d'une entreprise qui aurait profité des subsides publics sous forme de crédit impôt recherche et transféré la technologie en Inde avant de fermer les portes de sa filiale française. D'après le quotidien Nice-Matin, le premier vice-président de la région PACA, Patrick Allemand, s'en est étranglé : « Depuis trois ans, Wipro a touché 7 M€ de crédit impôt recherche de l'Etat. Et dans le cadre du plan de relance, le groupe aurait bénéficié au printemps d'un nouveau crédit de 5,5 M€ ! Nous demandons à Christian Estrosi, ministre de l'Industrie et également maire de la ville de Nice, de vérifier ces versements. S'ils sont confirmés, on va exiger leur remboursement. » Les choses devraient se dénouer le 8 octobre, lorsque le CE rendra son avis Bien évidemment, la direction de Wipro réfute en bloc ces accusations. Pour Loïck Le Moigne, il n'y a eu « aucun transfert de technologie » et la cessation d'activités n'était aucunement préméditée. Quant au contrat providentiel, qui aurait permis de poursuivre l'activité, « il y a bien eu une avancée, mais ça n'a jamais été signé par le client ». Sauf incident, les choses devraient se dénouer le 8 octobre, lorsque le CE rendra son avis. La direction de Wipro pourra alors continuer les procédures engagées, quelles qu'elles soient. (...)

(14/09/2009 12:18:08)

Xavier Darcos recevra Didier Lombard au sujet de la série de suicides chez France Télécom

Le ministre du Travail Xavier Darcos rencontrera demain, mardi 15 septembre à 11h, le PDG de France Télécom, Didier Lombard, à propos de la série de suicides de salariés au travail qui touche l'entreprise. Une jeune chargée de clientèle, au service de recouvrement Orange, est en effet décédée vendredi 11 septembre après s'être jetée du 4e étage d'un immeuble de l'entreprise situé dans le 17e arrondissement de Paris. Son décès porte à 23 le nombre de suicides recensés par les syndicats dans l'entreprise depuis février 2008, pour un effectif d'environ 100 000 salariés en France. Selon l'AFP, la direction du groupe avait proposé jeudi dernier, 10 septembre, de suspendre provisoirement les « mobilités » au sein du groupe. Elle avait par ailleurs rencontré les syndicats de l'entreprise fin août à propos de la prévention du stress, sujet sur lequel elle a annoncé l'ouverture de négociations à partir du 18 septembre, et le recrutement de 100 DRH de proximité et de médecins du travail supplémentaires. L'AFP précise que la ministre de l'Economie Christine Lagarde a demandé à Didier Lombard de convoquer un conseil d'administration consacré aux 23 suicides constatés en 18 mois. Xavier Darcos a aussi proposé d'envoyer le directeur général du Travail Jean-Denis Combrexelle assister à une prochaine réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'entreprise. L'Agence ajoute que quatre syndicats de France Télécom, FO-Com, CGT, CFTC et Sud-PTT, avaient demandé tour à tour samedi à l'entreprise des "mesures radicales", la plupart appelant l'Etat à "prendre ses responsabilités" et FO menaçant d'invoquer son droit de retrait, après un nouveau suicide de salarié. L'entreprise ne doit pas être débarrassée de ses responsabilités Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a indiqué, toujours selon l'AFP, avoir été lui-même "confronté à une vague de suicides" alors qu'il était directeur général de la Police nationale. "J'ai enquêté de façon extrêmement précise sur chacun de ces suicides, c'était beaucoup de drames personnels et je crois qu'il faut être attentif à cet aspect des choses", a-t-il expliqué avant d'ajouter : "Ca ne veut pas dire que l'entreprise soit débarrassée de ses responsabilités. Même si c'est personnel, une entreprise c'est une collectivité humaine, c'est une solidarité de tous les jours. Donc il faut que l'entreprise vienne au secours de ceux qui sont dans la difficulté." Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé lundi, de son côté, que la série de suicides de salariés qui touche France Télécom ne correspond pas seulement "à des drames personnels" et a appelé la direction à un "moratoire" sur les restructurations. "On a une entreprise dont le seul objet est de ramener du cash, du pognon, et inévitablement, aux salariés de France Télécom, qui étaient habitués à travailler autrement auprès du client, on demande de la rentabilité", a-t-il ajouté sur LCI (propos repris par l'AFP). "Parfois, ils se sentent atteints dans leur intégrité, dans leur identité, ils ne le supportent plus et des personnes, qui ont peut-être parfois des difficultés dans leur vie, passent à l'acte d'une façon dramatique." Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, le DRH de France Télécom, Olivier Barberot, a néanmoins estimé qu'il était inenvisageable de suspendre les restructurations et les mouvements de mobilité interne « ou alors la concurrence doit être gelée et la technologie cesser d'évoluer". Il a précisé par ailleurs avoir envoyé samedi "un courrier à tous les médecins du travail du groupe pour leur demander de nous indiquer, dans les limites du secret professionnel, les cas de salariés en situation de fragilité". Concernant la salariée qui s'est suicidée vendredi, Olivier Barberot a confirmé que l'on "venait de lui annoncer qu'elle changeait de chef", mais "pas de travail ni de métier". Toujours selon le DRH de France Télécom, elle avait été mutée en juin de Courbevoie à Paris mais cela réduisait son temps de transport. La jeune femme "qui avait des difficultés personnelles (...), avait travaillé 58 jours en 2008 et avait été absente 61 jours cette année". (...)

(10/09/2009 09:43:20)

Des informaticiens internes et externes de Calyon protestent à La Défense

Des informaticiens de Calyon, salariés de l'entreprise mais aussi prestataires de services, se sont donné rendez-vous ce jeudi matin à La Défense pour distribuer des tracts. Les revendications sont quelque peu différentes entre les deux catégories de personnels. Au recto, les salariés des grandes SSII (Altran, Accenture, IBM, Logica, Capgemini, Atos, ER, CSC, GFI et Steria) protestent contre la précarité, dont ils rendent responsables en premier lieu le Syntec, mais aussi les donneurs d'ordre, c'est-à-dire les grands groupes français. « En l'espace d'une décennie, le métier de consultant s'est totalement métamorphosé, peut-on lire sur le tract. L'instabilité professionnelle fait désormais partie intégrante du parcours des jeunes diplômés. Pire, avec la crise, ce sont aujourd'hui les premières victimes. » Au verso du tract, les salariés de Calyon s'opposent au projet de déménagement vers le site de Montrouge décidé par la direction du Crédit agricole, ainsi qu'aux grandes orientations de la banque. (...)

(28/08/2009 12:03:11)

France Telecom s'attaque à la prévention du stress et des suicides au travail

Le DRH de France Télécom, Olivier Barberot, et les représentants des six organisations syndicales du groupe se sont rencontrés mardi 25 août pour parler de la souffrance au travail. Cet été, plusieurs suicides ont ébranlé le moral des salariés au sein de la société, notamment celui d'un cadre âgé de 51 ans, à la mi-juillet. Dans une lettre d'adieu, le salarié dénonce sans équivoque la pression et la surcharge de travail dont il est victime, et qui le poussent à passer à l'acte. Les syndicats se sont empressés d'envoyer un courrier à Didier Lombard, PDG de la société, en lui demandant de réagir au plus vite. Ce courrier - daté du 4 août - est resté sans réponse et sans accusé de réception. Une semaine plus tard, un salarié de Besançon, âgé de 27 ans, se suicidait aussi. Le 14 août, les syndicats indiquaient que « la direction avait enfin réagi ». Quatre axes de prévention La direction de France Telecom affirme être « pleinement consciente de la nécessité de renforcer la prévention des risques psycho -sociaux » et s'engage à développer quatre axes, qu'elle a présentés lors de la réunion de mardi. Elle souhaite ouvrir des négociations autour de l'accord interprofessionnel sur le stress, renforcer les équipes médicales et sociales, améliorer les moyens des ressources humaines de proximité et mettre sur pied des mesures d'accompagnement en cas d'évolution de l'organisation du groupe. Le DRH Olivier Barberot a également promis de redynamiser la communication entre direction, syndicats et salariés. Ils se réuniront une deuxième fois le 10 septembre prochain. Depuis deux ans, les suicides se sont multipliés au sein de France Telecom. L'Observatoire du stress et de la mobilité, créé en 2007 par les syndicats Sud-PTT et CFE-CGC/UNSA, estime qu'une vingtaine de salariés du groupe se sont suicidés au cours des 18 derniers mois [mise à jour]. (...)

(26/08/2009 15:13:45)

Micropole-Univers Institut ouvre des centres de formation à Toulouse et à Bordeaux

L'entité formation de la SSII Micropole-Univers compte deux nouveaux centres basés à Bordeaux et à Toulouse. L'organisme y propose l'ensemble de son catalogue de 350 stages. Il couvre notamment les domaines de la Business Intelligence (particulièrement sur les technologies de Business Objects), des bases de données, du développement, des réseaux et des infrastructures ou encore de la bureautique et de l'infographie. Micropole-Univers Institut (M-U Institut) se positionne également sur l'accompagnement des entreprises dans leur projets internes de formation qui impliquent de plus en plus la mise en place de plates-formes d'e-learning. Forte de ces deux nouveaux centres, M-U Institut est désormais représentée dans cinq métropoles françaises avec Paris, Nantes et Lyon. « Chacune de nos ouvertures de centres s'appuie sur la présence préalable d'une agence Micropole-Univers », explique Jean-David Amaoua, le directeur avant-vente de l'organisme de formation. Suivant cette logique, celui-ci pourrait vraisemblablement s'implanter près de l'agence de Micropole-Univers à Aix-en-Provence si son projet d'expansion dans le Sud-Est est mené à bien. Pour l'ensemble de son exercice 2009, M-U Institut table sur une croissance de 20% de son chiffre d'affaires. Bien que son activité de formation en salle soit impactée par la crise, l'organisme parvient à contrebalancer quelque peu cette difficulté par son activité dans l'e-learning. (...)

(20/08/2009 17:37:51)

Apec : 42% d'offres d'emploi de moins pour les informaticiens en un an

Les offres d'emplois pour cadres informaticiens accusent un nouveau recul sur le mois de juillet. 4 772 offres ont été confiées à l'Apec le mois dernier pour le secteur de l'informatique contre 4 800 en juin et, surtout, contre 8 220 en juillet 2008, soit une baisse de 42% par rapport à l'année dernière. En considérant le cumul des offres reçues par l'Apec depuis le début de cette année jusqu'en juillet (7 mois), le nombre de postes destinés à des cadres informaticiens s'élève à 36 280, ce qui constitue un recul de 38% par rapport aux sept premiers mois de 2008. Le secteur reste néanmoins celui qui propose le plus grand nombre d'offres. Il représente à lui seul 27% des 132 048 offres cumulées depuis début 2009. Derrière lui, le marketing/commercial et la R&D contribuent respectivement pour 21% et 17% du total. En juillet, 2 189 offres ont été transmises à l'Apec pour des postes de cadres en informatique de gestion (contre 4 725 l'an dernier), 779 concernaient l'informatique industrielle (1 277 en juillet 2008), 232 l'exploitation et la maintenance (contre 399 il y a un an) et 836 le domaine des systèmes et réseaux (contre 1 476 l'an dernier). En revanche, les entreprises recherchent davantage de candidats pour des postes de directeur informatique. Sur les sept premiers mois de l'année, la progression est de 47% sur cette fonction comparé à 2008. (...)

(11/08/2009 16:22:16)

Seedcamp Week : une formation accélérée à Londres à gagner pour 20 start-up

Du 21 au 25 septembre prochain, à l'University College de Londres, le programme Seedcamp Week offrira à vingt start-up IT présélectionnées l'opportunité de se frotter à des professionnels expérimentés du marché des nouvelles technologies. Quelque 400 investisseurs, 'serial entrepreneurs', développeurs, concepteurs de produits et spécialistes du marketing, mais aussi recruteurs, juristes et gestionnaires, dispenseront leurs conseils à ces porteurs de projets, principalement basés sur le modèle Internet. Au programme se succèderont cours magistraux et débats, entrecoupés de sessions individuelles plus personnalisées. A la fin de la semaine, les cinq start-up ayant présenté les projets les plus convaincants pourront recevoir jusqu'à 50 000 euros correspondant à une entrée de 5 à 10% dans leur capital. Leurs équipes accéderont ensuite à la deuxième phase du programme, un parcours de formation de trois mois à Londres pour poursuivre les échanges avec les professionnels rencontrés lors de la Seedcamp Week. L'objectif est de glaner le maximum de conseils pratiques pour concrétiser son projet de façon viable. Ce « suivi continu », ponctué de dîners, déjeuners thématiques et conférences, comportera deux colloques, Demo Day et Investor Day. Sans oublier le traditionnel déplacement dans la Silicon Valley californienne, promettent les organisateurs, Reshma Sohono, la PDG de Seedcamp, et Saul Klein, ancien vice-président de Skype, associé de l'investisseur Index Venture et co-fondateur du programme. Dépôt des dossiers jusqu'au 23 août L'édition 2008 de la Seedcamp Week avait distingué une start-up française, Stupeflix, dont le fondateur, Nicolas Steegmann, a bénéficié de ce parcours. Depuis le début de l'année, plusieurs Seedcamp d'une journée se sont déjà tenus à Paris, Tel Aviv, Varsovie, Londres, Helsingborg, Lubiana et Berlin, apportant une visibilité à quelque 150 start-up européennes. En février dernier, le mini Seedcamp parisien avait distingué : cinq projets Internet parmi lesquels une plateforme de gestion vidéo (Brainient), des services de gestion des courriels (Kwaga et MxM) et de favoris dynamiques (Wozaik). Les équipes souhaitant tenter l'aventure de Londres peuvent déposer un dossier de candidature sur le site de Seedcamp jusqu'au 23 août prochain. (...)

(07/08/2009 10:03:47)

HP réduit les salaires d'EDS pour les aligner sur les siens

A la suite de l'acquisition d'EDS, HP égalise les salaires américains en les tirant vers le bas. Selon la presse texane (le siège d'EDS est à Plano, au Texas), les réductions de salaire pourraient atteindre 50% pour les plus anciens salariés de l'entreprise. Un porte-parole d'HP a précisé que ces réductions visaient à rémunérer équitablement les salariés des deux sociétés occupant des postes et des fonctions similaires. De manière générale, on indique de sources syndicales françaises que les baisses de salaires aux Etats-Unis se situeraient en moyenne autour de 20%. En France, où la loi interdit d'imposer une révision unilatérale de la rémunération, le millier de salariés ex-EDS France a reçu mi-juin un courrier recommandé. Le document proposait des baisses de salaires oscillant entre 10% pour une dizaine de managers et 2,5% pour les non-cadres. Les cadres se voyant proposer une baisse de 5%. Sauf refus explicite de la proposition, la réduction de salaire était considérée comme acceptée à la mi-juillet. Une majorité de managers aurait accepté. En revanche, il semble que, parmi les autres salariés, le refus ait été majoritaire. (...)

(24/07/2009 13:51:59)

Le CA annuel de Microsoft chute pour la première fois en 23 ans

Microsoft a publié hier des résultats annuels fortement ébranlés par la crise économique ainsi que par la chute des ventes de PC (-5% pour le deuxième trimestre selon Gartner) et de serveurs. Le chiffre d'affaires s'établit à 58,44 Md$, en recul de 3% par rapport à 2008, une année où l'éditeur est parvenu à faire croître son CA de 18% (60,42 Md$). Le bénéfice net perd 18 points, pour atteindre 14,57 Md$. Pour le quatrième trimestre, le ralentissement est encore plus brutal : le CA perd 17%, à 13,10 Md$ alors que les analystes tablaient sur 14,37 Md$ et le bénéfice net dégringole de 29% (3,05 Md$). Microsoft explique cette contre-performance par un ensemble de facteurs, en plus de la conjoncture économique ambiante. L'éditeur bataille notamment pour se faire une place sur Internet (lancement de Bing, le moteur de recherche qui veut concurrencer Google, disponibilité en ligne de la suite bureautique Office...). Ses efforts lui ont coûté la bagatelle de 2,2 Md$ sur l'ensemble de l'année. Microsoft a également dû préparer la sortie de Windows 7 (prévue le 22 octobre prochain), faire face à des frais juridiques (193 M$), à des dépréciations d'investissements (108 M$) et à des charge liées aux plans de licenciements (40 M$). En septembre 2008, l'éditeur a pourtant conclu un premier trimestre dans le vert , mais il se déclarait « prudent pour la suite » tout en annonçant un plan de réduction des coûts. Las, cela n'aura pas suffit. Pour la première fois en 23 ans d'existence l'éditeur a publié avril dernier un CA trimestriel dans le rouge, suivi d'un dernier trimestre guère plus reluisant. (...)

(24/07/2009 11:25:14)

Alcatel-Lucent annonce la suppression de 850 postes en France

Alcatel-Lucent poursuit ses réductions d'effectifs en dépit des revendications des salariés qui ont massivement fait grève au début du mois. Non seulement l'équipementier télécoms ne revient pas sur les deux plans de coupes annoncés au cours de ces derniers mois, mais il remet le couvert en supprimant 850 postes supplémentaires en France. Il a également annoncé hier, jeudi 23 juillet, l'externalisation en Inde de 150 autres postes pour la Recherche et Développement, selon les syndicats. Le site de Eu sera le plus touché, avec 200 postes concernés sur un effectif de 510 personnes (soit 40%). Alcatel-Lucent a baptisé ce programme de restructuration « Economies - Refondation - Elan », un titre qui fait glousser les syndicats. « Ce plan devrait s'appeler « Gâchis - Recettes dépassées - Régression » s'indigne la CGT, qui ajoute « la direction générale ne trouve pas de solution pour redresser le groupe : les directions successives enchaînent les plans successifs de suppressions d'emplois et d'externalisations sans provoquer le redressement économique ! » Il n'y a pas eu d'annonce concernant les autres pays d'implantation du groupe. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >