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(05/04/2012 14:53:03)

OpenStack Essex, un OS cloud encore plus stable selon ses partisans

« Essex, la cinquième version d'OpenStack, comprend 150 nouvelles fonctionnalités et améliorations, » a déclaré Jonathan Bryce, co-fondateur de Rackspace Cloud et président du conseil d'administration de l'OpenStack Project Policy. « Cinquante-cinq entreprises et 200 développeurs ont contribué au code d'Essex, » a-t-il ajouté.

Pour améliorer la stabilité, les développeurs d'OpenStack ont consacré cette fois les six dernières semaines du planning de sortie à effectuer des tests. « Ils ont ainsi pu s'assurer que cette version était encore plus stable que la précédente, » a déclaré Jonathan Bryce. « Certains tests ont été réalisés sur des clouds à gros débit et ont servi en retour à modifier le projet afin de stabiliser le logiciel pour une utilisation à grande échelle, » a déclaré Michael Crandell, PDG de RightScale. La stabilité d'Essex pourrait convaincre les architectes de services Cloud importants - publics ou privés - à se tourner vers des implémentations commerciales du produit. « L'intérêt autour d'OpenStack est très grand, mais en terme de mises en oeuvre, la production n'a pas vraiment suivi, » a reconnu le PDG de RightScale.

Des pièces mieux intégrées les unes aux autres

Dans Essex, l'intégration entre les divers composants OpenStack a également été améliorée. « Pour ceux qui engagent des déploiements OpenStack complets, Essex leur permet de gérer beaucoup plus facilement ces configurations avec toutes les différentes pièces liées les unes aux autres, » a déclaré Joshua McKenty, CEO de Cloud Piston. La start-up propose aux entreprises une distribution OpenStack qu'elles peuvent utiliser pour construire des clouds privés. « Essex rend de nombreuses fonctions OpenStack plus extensibles et enfichables, » a encore déclaré Johathan Bryce. C'est ainsi que nous avons pu ajouter dans Essex le support pour les options de stockage en mode blocs de Nexenta, et les baies de SolidFire et de NetApp. En outre, Essex s'est enrichi d'un tableau de bord pour le provisioning à la demande, de façon à permettre de le relier facilement à des produits de monitoring et de services de tierces parties. « Le framewok des plug-ins est plus mature », a affirmé Joshua McKenty. Pour la première fois également, Essex inclut un système de gestion des identités qui permet aux utilisateurs de s'authentification une seule fois pour tous les projets OpenStack qu'ils font tourner, » a précisé Jonathan Bryce.

Swift, la fonctionnalité de stockage d'objets d'OpenStack, a également été mise à jour, notamment la possibilité de supprimer des objets en accord avec les politiques de conservation des documents, plus de nouvelles protections contre la corruption et la dégradation des données, et des améliorations dans la reprise après sinistre. « Quand on met tout ça ensemble, on se dit qu'on est en présence d'un OS Cloud complet que l'on peut utiliser pour gérer le traitement, le stockage et les fonctions réseau. On peut tout gérer à travers une interface Web et profiter de tous les composants intégrés, » a fait valoir Jonathan Bryce.

OpenStack contre CloudStack

La mise en oeuvre d'Essex par les utilisateurs d'OpenStack devrait varier. Cloud Piston pense l'utiliser vers la fin du troisième trimestre de cette année. « Nous sommes impatients de profiter des améliorations d'Essex et nous croyons en la stabilité de cette version. Mais nous procèderons à quelques mois de tests avant la mise en production...», a déclaré Joshua McKenty. La start-up, qui a des utilisateurs dans des régions comme l'Asie du Sud-Est, préfère prendre le maximum de précautions avant la mise en route, car si des problèmes venaient à surgir, le vendeur devrait dépêcher un ingénieur sur le terrain pour assister son client.

« Certains vendeurs, comme Rackspace, ont déjà travaillé avec toutes les « release candidate » de la nouvelle version d'Essex et pourrait être prêt à utiliser rapidement l'OS, peu après sa sortie, » a déclaré Michael Crandel. AT&T, Dell, Hewlett-Packard et Internap ont tous annoncé ou lancé des clouds publics tournant sous OpenStack. Des revendeurs comme Cloud Piston proposent aussi désormais aux entreprises des solutions pour construire leurs propres cloud sous OpenStack.

La sortie d'Essex OpenStack a été légèrement assombrie cette semaine par une annonce importante de Citrix. En effet, ce dernier a fait savoir qu'il avait décidé d'abandonner sa distribution OpenStack pour se consacrer entièrement à sa propre solution CloudStack. D'autant que celle-ci a été accueillie dans l'incubateur de projets de l'Apache Software Foundation. Les partisans d'OpenStack ont minimisé cette décision. De leur avis, OpenStack a une longueur d'avance et elle est susceptible d'attirer de nombreux développeurs pour contribuer au projet.

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(04/04/2012 11:44:49)

Hyperweek bascule son réseau social en marque blanche dans le cloud

La plateforme Hyperweek, qui offre aux entreprises une communauté en marque blanche, est désormais disponible depuis le cloud, et activable en un clic. Cela signifie que toute entreprise désireuse de créer son propre réseau social d'entreprise peut le faire en toute indépendance et ce sans aucun délai d'attente. Une période test d'un mois gratuite est en outre offerte à tout nouvel utilisateur.

«Cette nouvelle offre», se réjouit Raphaël Brinner, CEO et fondateur de la plateforme suisse, «rencontre un grand succès. En l'espace de trois jours, ce ne sont pas moins de 45 entreprises qui ont ouvert un compte et commencé à créer leur réseau social, dont plusieurs réseaux potentiels de 10 000 personnes». Des groupes comme Publigroupe et Opendata.ch font partie des premiers à avoir commencé à tester cette nouvelle plateforme.

A l'heure actuelle, les services de Hyperweek sont hébergés sur les services cloud d'Amazon en Irlande. «Une solution suisse avec cloudsigma à Zurich est en cours d'évaluation», indique toutefois Raphaël Brinner. «En effet, nous avons un certain nombre de demandes, notamment de départements de l'administration fédérale, dont les données doivent pour des raisons légales être hébergées en Suisse».

Dans le but de poursuivre son développement, la jeune compagnie genevoise vient également de lever 500 000 de francs par l'intermédiaire de Creapole et Investiere. Le montant sera réinvesti dans le roadmap (évolution) et la distribution de la plateforme, nous indique Raphaël Brinner.

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(03/04/2012 13:40:07)

Amazon ajoute le streaming live à son offre CloudFront

Jusqu'à présent, le service web CloudFront d'Amazon permettait aux entreprises de distribuer du contenu, comme des images, des vidéos, des fichiers multimédias ou encore le téléchargement de logiciels. Pour améliorer ses performances, CloudFront s'appuie sur un réseau de sites répartis dans plusieurs zones géographiques en Asie, en Europe, en Amérique du Sud et aux États-Unis

L'ajout de la fonction Live Smooth Streaming dans Amazon CloudFront va permettre aux entreprises de diffuser du contenu en direct sur le web pour les clients Microsoft Silverlight et les terminaux sous iOS. Pour fonctionner, le système travaille avec les formats Live Smooth Streaming de Microsoft et HTTP Live Streaming (HLS) d'Apple. Les contenus Live Smooth Streaming sont envoyés aux clients en plusieurs fragments qui peuvent être mis en cache sur les différents serveurs CloudFront.

Adaptation du débit 

Les clients ont la possibilité de contrôler dynamiquement le réseau et de voir son état au niveau local. Ainsi, lorsque le débit du réseau devient insuffisant, les clients peuvent immédiatement demander à ce que le fragment suivant soit envoyé à un débit plus faible pour tenir compte des conditions techniques. Selon Amazon, cela permet aux clients de lire les médias sans à-coups, sans temporisation et sans geler le flux.

Les entreprises peuvent installer une version encodée de leur flux direct dans une instance Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud) tournant sous Windows IIS Media Services. Quand les téléspectateurs appellent le flux direct, CloudFront prend le contenu dans l'instance Amazon EC2, le met en cache dans les serveurs localisés à proximité de la demande et l'envoie aux clients. Selon Apple, le format HLS permet aussi d'ajuster dynamiquement la qualité de lecture d'un film en s'adaptant à la vitesse maximale disponible sur des réseaux filaires ou sans fil. Pour diffuser du contenu HLS en streaming, il est possible d'utiliser la version 4.5 de Flash Media Server d'Adobe et de la faire tourner sur EC2.

Diffuser un événement en direct

Selon Amazon, la même configuration de base sert pour les deux formats. Pour simplifier l'utilisation de Live Smooth Streaming pour Amazon CloudFront, le fournisseur de services a créé un modèle CloudFormation qui fournit les ressources nécessaires pour diffuser un événement en direct, comme l'a précisé Amazon.

Les tarifs de CloudFront sont fonction du transfert de données au niveau régional vers les serveurs localisés d'Amazon, du nombre de requêtes HTTP et du taux d'invalidation de requêtes. Ce dernier est utilisé pour retirer un objet des serveurs CloudFront localisés avant l'expiration du délai spécifié. Par exemple, les premiers 10 To sont facturés 0,12 dollar/Go et les 40 To suivant 0,08 dollar/Go en Europe et aux États-Unis. Le compteur qui mesure le trafic consommé est remis à zéro tous les mois.

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(03/04/2012 11:25:59)

Le 26MinutesIT du Monde Informatique au Nord IT Days le 12 avril 2012

À partir du mois d'avril 2012, retrouvez-nous autour d'un plateau télé de 26 minutes en live sur LeMondeInformatique.fr et en direct des IT Days pour aborder les sujets qui vous intéressent au premier plan. La consumérisation IT, le cloud computing, les nouvelles menaces en sécurité, la chasse au gaspi applicative, la sauvegarde intelligente, la virtualisation... Chaque rendez-vous sera l'occasion de débattre avec un de nos journalistes experts, des DSI et des fournisseurs de solutions informatiques. Durant 26 minutes, nous vous proposerons des échanges, des retours d'expérience et des points de vue de professionnels de l'informatique. 26 minutes de débat sans concession autour d'un thème d'actualité.

Pour notre premier rendez-vous à Lille, le 12 avril 2012 en direct du salon Nord IT Days à EuraTechnologies, le thème abordé sera « quel futur proche pour le cloud ? Depuis deux ans, on assiste à une déferlante du cloud computing qui veut, rappelons-le, qu'un client ne soit plus propriétaire de son infrastructure, mais locataire d'un service rendu par un fournisseur. Et le client paye ce qu'il consomme. 
De nombreuses études montrent aujourd'hui que la majorité des entreprises font du cloud en allant simplement sur les réseaux sociaux par exemple. Il est fort à parier que, dans un proche avenir, les entreprises iront bien plus loin dans leur stratégie Cloud en déportant des applications « business » et critiques. Pour cela, il y a bien sûr des conditions à remplir pour les fournisseurs de solutions cloud comme, par exemple, assurer l'interopérabilité entre les clouds, garantir la sécurité et la réversibilité des données ou encore identifier leur localisation. 

Et la consumérisation IT

Dans un autre registre, le cloud pourrait aussi éliminer tous les risques liés à la consumérisation IT. Un phénomène qui touche de nombreuses entreprises. En effet, les salariés utilisent régulièrement leurs propres équipements informatiques (smartphones, PC portables, etc..) qui représentent d'ailleurs le futur poste de travail nomade. Les services informatiques ne doivent plus ignorer ce phénomène, mais bien au contraire, ils doivent trouver un juste équilibre entre ce que le salarié peut faire et ce qu'il ne doit pas faire. Un choix stratégique pas si simple à appréhender ! 

Le 12 avril prochain, Jean-Michel Soyez, président du Club DSI Gun, Christophe Laloyer, directeurs des systèmes d'information de Kiloutou, Florent Plonquet, responsable des systèmes d'information de Rouge-Gorge Lingerie, Anthony Seifert, directeur des systèmes d'information de Pay-Back Group, et bien sûr notre journaliste Benoit Huet, en charge des dossiers au Monde Informatique, débattront sur ces thèmes. Diffusée en live sur le site du Monde Informatique, l'émission sera animée de mains de maître par Marc Lionel Gatto de MLG Consulting.

 

 

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(03/04/2012 09:57:58)

Cloud : le secteur public reste toujours timoré selon IDC

Une récente enquête réalisée par le cabinet IDC auprès de responsables IT du secteur public a révélé que  plus de la moitié des sondés ne disposent à l'heure actuelle pas d'un budget spécifique pour le cloud computing. De plus, dans les cas où un budget cloud existe, il ne dépasse pas les 15% du budget informatique total.

Administrations publiques conservatrices

Cette enquête fait partie d'un récent rapport d'IDC qui revient sur le rôle que peuvent jouer les différents types de cloud - public, privé et hybride - dans le secteur public. Celui-ci met en exergue le fait que le secteur public, s'il est conscient des bénéfices que peut apporter le cloud computing, est encore réticent à affronter le changement. Jan Duffy, directeur de recherche pour la région EMEA chez IDC, a relevé la nature conservatrice des administrations publiques: «Bien que nous observions une certaine volonté de passer au cloud, il est révélateur que plus de 75% des sondés aient indiqué n'avoir pas déployé, et n'avoir pas l'intention de déployer, de services cloud au cours des 12 prochains mois. Compte tenu des attentes exprimées par de nombreux responsables quant au rôle majeur que le cloud est appelé à jouer dans le domaine des administrations publiques, nous avons été surpris que les prévisions d'augmentations des budgets alloués au cloud ces trois prochaines années soient aussi minimes».

Lois et réglementations peu adaptées

Parmi les chiffres clés de cette enquête, 46% des sondés estiment que des préoccupations sécuritaires entravent actuellement l'adoption du cloud dans les administrations publiques, et près de 37% des sondés estiment que les lois et réglementations en vigueur empêchent le déploiement de services cloud au sein de leur département ou de leur ministère. En outre, plus de 50% des sondés estiment que l'utilisation de services cloud réduirait le volume de données sauvegardées sur des ordinateurs portables et autres terminaux personnels, et donc le potentiel de pertes de données. Enfin, selon les sondés, le recours à un cloud public est avant tout pertinent pour la gestion globale de l'IT, pour le back-up des données et l'archivage ainsi que pour le développement et le test d'applications. La pertinence du cloud privé est  pour sa part relevée pour le back-up de données, l'archivage ainsi que pour les services on-demand concernant la capacité des serveurs ou de stockage.


ICTjournal.ch

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(30/03/2012 14:23:57)

AWS met à jour son image de machine virtuelle Linux

Amazon Web Services (AWS) a mis à jour l'image Linux proposée dans son cloud pour y inclure les dernières versions de Tomcat, MySQL et Python, tout en laissant les entreprises qui le souhaitent continuer à utiliser les anciennes versions, ainsi que le prestataire l'explique sur son site. L'un des principaux objectifs de la version 2012.03 d'Amazon Linux AMI (Amazon Machine Image, image de machine virtuelle) était de permettre aux entreprises d'exécuter différentes versions d'applications et de langages de programmation. Amazon explique que cela permet de faire migrer, depuis d'anciennes images, un code qui repose sur différentes versions, tout en limitant les changements.

Par exemple, les nouvelles configurations comprendront la version 5.5 de MySQL (base de données désormais gérée par Oracle), sauf si les administrateurs choisissent explicitement d'installer l'ancienne version 5.1. Cependant, les entreprises qui font déjà tourner MySQL sur Linux dans le cloud d'Amazon conserveront la version 5.1 de MySQL par défaut, signale encore Amazon. Disponible partout depuis le mois de décembre 2010, MySQL 5.5 offre de meilleures performances et une meilleure évolutivité que la version précédente. A l'époque, Oracle affirmait que Linux était jusqu'à 370% fois plus performant en lecture-écriture et jusqu'à 200% fois plus performant en lecture seule comparativement la version 5.1.

Noyau Linux en version 3.2

De la même manière, les utilisateurs d'AWS ont également la possibilité de choisir entre les versions 6 et 7 de Tomcat, entre les versions 8 et 9 de PostgreSQL, et entre les versions 2.6 et 2.7 de Python. Pour Python, l'ancienne version est toujours proposée par défaut. Mais Amazon veut ajouter dès que possible plus de modules pour la nouvelle version.

Amazon a également mis à jour le noyau Linux en version 3.2, comme tous les outils en ligne de commande d'AWS, et a actualisé la plupart des packages. La version 2012.03 d'Amazon Linux AMI est disponible partout. Les référentiels ont également été mis à jour dans toutes les régions, comme l'a précisé Amazon. L'image Linux d'Amazon est disponible dans une multitude de formats : les utilisateurs peuvent ainsi choisir entre les versions 32 et 64-bits, et différents niveaux de performance, depuis la micro instance jusqu'aux instances quadruples extra-larges. Le coût des instances à la demande s'échelonne entre 0,02 et 2 400 dollars de l'heure.

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(28/03/2012 09:52:50)

Silicon Valley 2012 : Ring 4 chez Scality, Big data chez RainStor et stockage flash chez Nimbus Data

Première étape dans le quartier d'affaire de San Francisco pour rencontrer une nouvelle fois Jérôme Lecat, le CEO de Scality. L'occasion de parler de Ring 4.0, la dernière version de la solution de stockage scale-out poussée par la start-up franco-californienne. Cette société spécialisée dans le stockage cloud présente comme particularité de faire travailler des ingénieurs français qui sont moins chers et beaucoup plus productifs que leurs homologues américains selon Jérôme Lecat. Un écho que nous avions déjà eu l'année dernière auprès de jeunes entrepreneurs rencontrés dans un incubateur de start-ups à Sunnyvale.  Une quarantaine de personnes travaillent déjà pour Scality des deux côtés de l'Atlantique et cette équipe sera bientôt renforcée par l'arrivée d'un nom bien connu dans le milieu du stockage en tant que directeur de la stratégie produit.

Alternative meilleur marché au SAN, le RING de Scality se présente toujours comme une plate-forme de stockage distribué à travers des noeuds de serveurs Linux x86 standards. Pour la version 4.0 plusieurs points ont été revus. " Le travail a commencé, il y a un an pour certains composants comme le système de fichiers. Pour ce dernier, nous ne sommes pas repartis de zéro, c'était trop de travail de tout reconstruire. Nous nous sommes concentrés sur certains points comme le déplacement des gros fichiers. Nous développons également une solution NFS qui n'est pas encore prête, mais qui sera très utile pour nos clients ".

Evolution de l'anneau de Scality 

Ring 4.0 propose une architecture qui diffère des précédentes versions avec un anneau supplémentaire dédié à la gestion des métadonnées (le ring app server), mais toujours en liaison avec les noeuds de stockage de l'anneau principal (le data ring). Et pour réduire le temps de latence, ce second ring, celui des métadonnées, utilise des disques flash pour accélérer l'accès aux données. S'appuyant sur une étude préliminaire réalisée par le cabinet d'étude ESG Lab, Jérôme Lecat annonce un temps de réponse de 7,05 ms. La version finale de ce rapport sera publiée à l'occasion du prochain Storage Networking World (du 2 au 5 avril à Dallas). Cette étude souligne également que cette architecture de stockage distribuée assure des performances élevées en terme d'IOPS pour l'accès à de petits fichiers et fournit une bande passante élevée pour l'accès à de gros fichiers.

Depuis son lancement, Scality gère un pétaoctet de données chez les clients : chez France Télévision par exemple avec des noeuds répartis dans des centres en France métropolitaine et dans les territoires d'outre-mer. Pour assurer son avenir, la société a toutefois besoin de passer à la vitesse supérieure avec des ventes de plusieurs pétaoctets. Le dirigeant se montre confiant sur le sujet avec des projections optimistes et un coût aux 100 To très compétitif face à une solution NAS (950 000 dollars contre 180 000 dollars pour Scality selon une étude Forrester). Face à un Amazon S3 les tarifs sont plus proches (180 000 dollars également), mais Scality permet ici de créer son cloud de stockage privé.


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Une base de donnée Hadoop ready chez RainStor

Nous avons poursuivi la journée avec une visite chez RainStor, toujours à San Francisco. Fondée par des Britanniques, cette start-up propose une base de données SQL spécialement taillée pour le big data et le traitement décisionnel.

Multistructure, la solution de RainStor supporte nativement le système de fichiers HDFS, celui d'Hadoop. Rappelons qu'Hadoop est  un agrégateur Open Source de données structurées et non structurées qui permettent d'analyser d'énormes volumes d'informations. En exécutant sa base de données nativement sur Hadoop, RainStor indique qu'il est possible d'interroger et d'analyser plus rapidement ces informations multi-structurées. 

Mark Cusack, chief architect, et John Bantleman, CEO de RainStor

John Bandleman, le CEO de la compagnie, nous a expliqué qu'un des points forts de sa base est la compression drastique des données (dans un ratio de 40:1) et ce afin de réduire les coûts de possession du stockage. Second étage de la solution l'analytique avec une passerelle SQL et Oracle vers MapReduce. Cela concerne l'ensemble des données compressées, à la fois structurées et non structurées, en cours d'exécution les clusters HDFS.

Deux baies de stockage 100% flash 

Nous avons terminé notre journée avec une dernière rencontre avec Nimbus Data dans un hôtel de la Silicon Valley en état de siège. Mitt Romney organisait en effet un diner à 25 000 dollars le couvert pour lever des fonds pour sa campagne à l'investiture républicaine pour la prochaine élection présidentielle américaine. Cernés par les manifestants, les membres des services secrets et la police du comté de Redwood City, nous avons pu discuter avec Thomas Isakovitch, le CEO de Nimbus Data, de ses baies de stockage flash.

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Avec les E-Class (classe entreprise), la start-up propose un système de stockage entièrement redondant d'une capacité de 10 à 500 To reposant sur des modules flash EMLC (400 ou 800 Go) dotés d'une interface SAS. Ce système  utilise un système d'exploitation basé sur Linux avec des fonctions de déduplicaton, de snapshot, de réplication et de chiffrement. Si le coût au gigaoctet est d'environ 10 dollars, le système se rattrape avec une consommation électrique de 5 watts par téraoctet, ce qui revient à économiser près de 80% sur les coûts habituels de refroidissement avec des disques durs SAS 15K nous a indiqué le dirigeant.

Thomas Isakovitch, CEO de Nimbus Data

À coté du E-class, Nimbus propose le S-class. Si le premier est constitué d'une paire de contrôleurs redondants et accueille jusqu'à 24 modules flash par rack 2U (avec un maximum de 10 To par rack), le second se contente de 5 To par unité. Avec ses deux plates-formes, la start-up fondée en 2006 vise le marché de la consolidation du stockage dans les environnements de serveurs virtualisés, les infrastructures web, des clusters de bases de données, les solutions VDI (Virtual Desktop Infrastructure) et enfin le HPC.

Le système S-Class a un prix de départ de 25 000 $ pour une configuration 2,5 To. La baie Classe E commence à 149 995 $ pour une configuration 10 To, ce qui fait un tarif de 10 $ par gigaoctet, plus 25 000 $ pour chaque contrôleur.

Nous poursuivrons notre programme très dense demain avec Engine Yard, une plateforme SaaS pour le développement d'applications, NextGen Storage et son appliance d'optimisation de la performance des systèmes de stockage et enfin la très intéressante  solution de virtualisation de bases de données de Delphix.

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(15/03/2012 15:34:25)

SFR et HP lancent trois formules de cloud IaaS pour les PME

SFR et HP ont détaillé ce matin à Paris la deuxième étape de leur partenariat dans le cloud, annoncé en juin 2010. La première phase était technologique, la deuxième apporte le versant commercial. Entre temps, le projet a opéré un virage vers les PME. Axée à l'origine vers les grands comptes, cette offre cloud conjointe s'est repositionnée vers les entreprises de 10 à 5 000 personnes, a souligné Gérald Karsenti, PDG de HP France. « La phase numéro 1 a été très importante pour nous permettre de voir comment le marché évoluait », a-t-il expliqué. « Nous continuerons à adresser les grands clients du CAC 40, mais avec une offre sur mesure », a-t-il ajouté.

De fait, il est apparu que « l'ensemble des PME, et pas seulement dans le secteur high-tech, réfléchissaient à la façon d'optimiser leurs coûts et leur trafic de données en forte croissance », a exprimé à sa suite, Pierre Barnabé, DG de SFR Business Team. « Le cloud les attire mais il faut être capable de les rassurer et de leur proposer des offres qui leur simplifie la vie en combinant de bout en bout les axes télécoms et informatique. C'est essentiel dans notre conquête du monde de l'entreprise, basée sur des actifs forts », a-t-il insisté. Pas de cloud sans réseau, mais sans cloud, le réseau « perdra aussi de sa valeur ».

L'offre de services « Suite infrastructure cloud » démarre avec un environnement IaaS (Infrastructure as a service) qui s'appuie sur les plateformes CloudSystem de HP au sein des datacenters de SFR, en France. Concrètement, dès le 11 avril, trois formules d'hébergement sécurisé de serveurs virtuels seront proposées : « Start », « Internet »  ou « Critique ». Suivant le niveau de qualité de service recherché, les entreprises se tourneront vers l'une ou l'autre. La première formule, de type paiement à l'usage, conviendra à l'hébergement de sites web et pourra aussi servir aux plateformes de développement, de test et de secours. La formule Internet est destinée à des usages plus sensibles : sites web importants, applications en ligne. Quant à la troisième formule, « haut de gamme, tous services inclus », son nom suffit à définir sa destination : site web critique et applications métiers. 

Des milliers de commerciaux répartis en France

Ces offres seront commercialisées par les partenaires de SFR et HP, présentés comme des réseaux de proximité. C'est un point sur lequel l'un et l'autre ont particulièrement insisté. Ils en rassemblent respectivement 150 et 4 500. « Des milliers de commerciaux en France avec des offres combinées de bout en bout », a pointé le DG de SFR. Du côté de HP, cette offre de services cloud constitue aussi une opportunité de faire évoluer ce réseau indirect au sein duquel il compte 400 partenaires stratégiques. « Certains sont déjà spécialisés, par secteurs d'activité ou par segments de clientèle, ils vont pouvoir proposer leurs propres solutions autour de cette offre cloud ».

Sur un terrain où la concurrence est mondiale, « notamment sur l'IaaS, avoir des datacenters en France est un avantage déterminant », a rappelé Pierre Barnabé. « Nous sommes un peu moins cher qu'Amazon et nous pouvons accompagner nos clients sur l'ensemble du territoire ». Sur l'offre « Critique », SFR et HP pensent que les coûts d'utilisation de leurs services cloud sont aussi moins élevés que ceux de Microsoft, de Verizon, d'AT&T et d'OBS, mais au-dessus de ceux de Rackspace. Sur l'offre Start, ils semblent moins compétitifs selon leur propre échelle de comparaison.

Sauvegarde et sécurité en juin, SaaS au 3e trimestre

Cette première offre d'IaaS va s'enrichir dès le mois de juin avec des services de sauvegarde, d'archivage, de partage de données et de sécurité (protection d'intrusion et antispam, notamment). Et à partir du troisième trimestre, SFR et HP proposeront des applications SaaS axées sur le CRM avec une gestion des contacts entrants et sortants. Aucune précision n'a pu être fournie sur l'origine des solutions, de type centre d'appels, qui seront ainsi proposées.

Des objectifs chiffrés de cette collaboration ont été communiqués. HP et SFR visent 25% du marché cloud des PME en 2015, soit 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, à hauteur de 60% pour SFR. Pour 2012, les ambitions restent modestes : 50 M€, contre 30 M€ déjà réalisés aujourd'hui par SFR sur le segment visé : les entreprises de 10 à 5 000 personnes. « C'est un chiffre très conservateur, je le reconnais », a admis Gérald Kersanti. 

Enfin, interrogé sur le projet de cloud souverain Andromède sur lequel SFR a déposé un dossier avec Dassault Systèmes, Pierre Barnabé a rappelé qu'il avait vocation à proposer une « solution d'usine à énergie numérique très ouverte pour adresser l'ensemble du marché ». Il le juge entièrement complémentaire du partenariat avec HP. « Plus il sera compétitif et ouvert, plus ce sera au bénéfice de nos solutions. Aller puiser dans cette usine nous permettra d'avoir du SaaS plus compétitif. Ce sera un accélérateur extraordinaire de cet accord », a-t-il conclu.

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(09/03/2012 10:14:41)

Dossier HPC : La course aux flops dopée aux GPU

Plus de 8% de croissance par an est attendu en Europe pour le marché du HPC (High Performance Computing ou Calcul haute performance) jusqu'en 2015 (source Intersect360 Research) : ce secteur ne connaît pas la crise ! Et pour cause, les besoins de performances pures ne cessent de croître dans les entreprises. Entre la finance, le cinéma, l'industrie, la santé, les universités, etc., tous les secteurs d'activités aujourd'hui réclament de la puissance de calcul pour des solutions d'ingénierie en 3D, de la simulation, des applications médicales et financières. 

Bref, le supercalculateur n'est plus seulement réservé au calcul scientifique dans les grands centres de R&D. Ce marché dominé historiquement par IBM et Bull en Europe et en France attise la concurrence des fabricants, mais aussi celle des fondeurs et leurs architectures. On assiste ainsi à une discrète bataille entre les CPU d'un côté et les GPU de l'autre. Aujourd'hui, les CPU dominent, mais les projets de machines HPC combinant peu de CPU et beaucoup de GPU poursuivent leur croissance. (...)

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