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Cloud computing

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(27/04/2010 16:42:51)

Computacenter montre le 1er VBlock européen

Cette infrastructure de virtualisation complète, résultant du partenariat établi entre Cisco, EMC et VMware sous le nom de Virtual Computing Environment, est un concept permettant aux entreprises ou aux administrations souhaitant virtualiser leurs datacenters d'opter pour un centre pré-construit comme alternative à l'intégration séparée des différents éléments. Il est proposé en trois versions - VBlock 0, VBlock 1 et VBLock 2, en fonction de l'élément de stockage EMC utilisé. Le module en question, développé par Computacenter, est un VBlock 2, construit sur un système Symmetrix V-Max d'EMC.

Selon Matthew Yeager, en charge du stockage des données et de la protection chez Computacenter, l'évolution vers un système de type VBlock est en accord avec la tendance de l'industrie, aujourd'hui en demande d'un maximum d'externalisation. « Il y a un intérêt certain pour ce concept de centre de calcul « en boîte », » a-t-il déclaré, ajoutant que l'un des éléments clés consiste à libérer le personnel informatique des tâches les plus triviales. « Il y a des gens brillants qui pourraient être employés à autre chose que l'installation de serveurs. Or ils gaspillent leur temps dans le déploiement, au lieu d'utiliser leurs compétences dans la mise en oeuvre commerciale, génératrice de chiffre d'affaire pour l'entreprise, » a expliqué Matthew Yeager, pour qui ce système permettrait également de réaliser des économies de coûts considérables. « Il est difficile de dire à combien se chiffrent ces économies - cela dépend, selon lui, de l'analyste - mais on peut estimer qu'elles seraient de l'ordre de 30 à 50 p%. Faute de disposer d'un modèle de déploiement sur le terrain, nous ne pouvons donner de chiffres plus précis, mais dès que le VBlock deviendra une alternative effective, nous pourrons vérifier ces valeurs, » a déclaré Matthew Yeager.


L'autre élément clés du système VBlock, c'est qu'en cas de problème, l'utilisateur dispose d'un contact unique, ce qui lui évite de faire l'inventaire des dysfonctionnements possibles par produit jusqu'à identifier celui qui nécessite une assistance. « Les trois entreprises concernées ont donné à leur personnel une formation polyvalente pour le support technique, de sorte qu'il est en mesure de répondre aux problèmes causés par n'importe lequel des composants, » a déclaré Matthew Yeager. « La mise en oeuvre du VBlock s'est faite en douceur, beaucoup plus que je ne l'imaginais, » a t-il indiqué. « L'installation complète a duré 5 jours, au lieu des 10 prévus au départ, ce qui est vraiment impressionnant. » Pour l'instant, Matthew Yeager ne veut pas donner le nom ou le type d'entreprises qui pourraient chercher à adopter le VBlock. « Nous devons présenter notre système à des clients potentiels le 21 mai. Après cela, nous aurons une meilleure idée de ceux qui sont intéressés, » a t-il ajouté.

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(26/04/2010 17:24:33)

Microsoft Dynamics CRM Online arrivera en France au 2e semestre

Avec son engagement dans le cloud, Microsoft prétend  aider ses clients à réduire leurs budgets IT. C'est l'une des idées qu'a développées Stephen Elop (en photo), le patron de la division Business, à l'occasion de Convergence 2010, à Atlanta. La conférence des utilisateurs des logiciels Dynamics (ERP et solutions de CRM) s'y tient jusqu'au 27 avril et attend 8 500 participants. Pour l'éditeur, ce rendez-vous annuel constitue l'occasion de s'adresser directement aux clients de ses solutions de gestion, alors que ceux-ci traitent d'ordinaire avec les distributeurs des gammes Dynamics, vendues en mode indirect.

De ce côté-ci de l'Atlantique, la filiale française de Microsoft a relayé l'événement Convergence. Par conférence web, Sophie Jacquet, chef de produit de Dynamics CRM, a annoncé pour le second semestre 2010 l'arrivée en Europe de Dynamics CRM Online, l'offre de gestion de la relation client hébergée par Microsoft lui-même. Celle-ci est disponible depuis environ deux ans aux Etats-Unis. Pour les clients français, elle sera accessible à partir d'un datacenter installé à Dublin, avec un site miroir aux Pays-Bas, dans un souci de proposer aux entreprises l'hébergement de leurs données clients au plus proche. Fonctionnellement, elle couvre les mêmes processus que Dynamics CRM 4.0 'on premise' : gestion du marketing, des opportunités commerciales et du service client.
Sur son offre CRM, Microsoft a constitué globalement une base installée d'environ 22 000 clients, de toutes tailles.

Les partenaires apportent leurs développements complémentaires

Conformément au modèle « Software + Services » qu'il promeut, Microsoft va juxtaposer cette offre SaaS, délivrée par ses soins, aux offres hébergées que proposent déjà ses partenaires français autour de son logiciel Dynamics CRM 4.0. Ce dernier pouvant être également installé de la façon la plus classique sur les serveurs du client, si celui-ci le souhaite. L'éditeur fait ainsi valoir la possibilité de combiner l'installation interne et l'utilisation en ligne, et de faire évoluer ce choix dans le temps en passant du mode 'on-premise' au mode hébergé, ou le contraire, tout en disposant de fonctionnalités identiques.

Illustration : Stephen Elop, patron de la division Business de Microsoft (Crédit photo : Microsoft)[[page]]Avec le prochain lancement de CRM Online en Europe, l'éditeur se défend d'entrer en concurrence avec ses partenaires hébergeant Dynamics CRM 4.0.  La version SaaS de Microsoft constitue une offre de CRM standard, explique Sophie Jacquet. « Elle aura plutôt vocation à servir des entreprises de taille intermédiaire ou des PME. Les partenaires apportent de leur côté des développements complémentaires, de nature horizontale ou métier, et nous nous adresserons à eux, par exemple pour les grands comptes ». La chef produit évoque notamment Avanade et son offre AOS (Avanade Online Services).

Le client peut préférer un hébergeur local

Microsoft France souligne aussi qu'il veut conserver à ses clients la possibilité de s'adresser à un hébergeur de proximité plutôt qu'à un datacenter, fut-il situé en Irlande. « Les collectivités locales, par exemple, pourront préférer un acteur français ». Au passage, l'éditeur indique que son logiciel de CRM peut être utilisé au-delà des processus de gestion client, notamment pour suivre les relations avec des administrés.

Microsoft a dépensé des milliards pour son infrastructure cloud Azure. Il ne se contentera pas d'y donner accès à des applications, mais fournit aussi sur cette plateforme des ressources informatiques brutes et un environnement de développement. « D'ici deux ans, près de 90% des ingénieurs de Microsoft travailleront sur le cloud computing, d'une façon ou d'une autre », a rappelé Stephen Elop sur Convergence 2010, reprenant des propos déjà tenus par Steve Ballmer il y a quelques semaines.

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(26/04/2010 16:28:29)

HDS revient sur le marché des serveurs avec une solution cloud ready

Pompeusement baptisée unified compute platform (UCP donc à ne pas confondre avec l'UCS de Cisco), la solution packagée de Hitachi Data Systems combine des baies de stockage et des serveurs, associés aux logiciels d'infrastructure de Microsoft, à savoir la technologie de virtualisation Hyper-V, System Center Suite et la base de données SQL Server ainsi qu'aux produits réseaux de Cisco ou Brocade. "Grâce à ce partenariat avec Microsoft, nous sommes particulièrement bien armés pour relever les défis des clients qui envisagent de renouveler leurs infrastructures", explique John Mansfield, vice-président monde de la division Solutions stratégiques et Développement chez HDS. "La plate-forme virtuelle unifiée de calcul d'Hitachi offrira aux clients un système automatisé et virtualisé qui pourra servir de base à une infrastructure cloud. Il s'agit d'un avantage unique en termes de flexibilité pour assurer durabilité et croissance à long terme", a-t-il ajouté.

"Microsoft s'engage à fournir des solutions complètes, efficaces et automatisées avec des partenaires tels que HDS qui aident les clients à réduire les coûts et à être plus agiles " a souligné lors de la même conférence de presse Brad Anderson, vice-président de la division Gestion et Services chez l'éditeur de Redmond. « La nouvelle plate-forme de Hitachi intègre System Center de Microsoft pour aider les entreprises à mettre en place des infrastructures hautement virtualisées, automatisées et optimisées grâce à une solution logicielle conçue pour répondre aux besoins informatiques des clients dans des environnements exigeants. " C'est aujourd'hui une des principales tendances sur la marché, Dell, Cisco, HP, IBM ou Bull proposent déjà des solutions packagées avec VMware, Red Hat ou Microsoft pour déployer rapidement des infrastructures cloud.

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(22/04/2010 17:36:18)

Microsoft se penche sur l'administration du cloud

Organisé à Las Vegas et un peu perturbé par le nuage de cendres (la majorité des participants européens n'a pu s'y rendre), l'évènement MMS a résolument consacré la stratégie du géant de Redmond dans le cloud. A travers des démonstrations, des annonces, Microsoft estime que l'administration est la pierre angulaire du développement des différentes offres de services informatiques hébergées en interne ou en externe. Pour Geneviève Koehler, chef de produit System Center chez Microsoft « nos clients sont de plus en plus intéressés par l'agilité du cloud, mais ils ont besoin d'outils d'administration pour se préparer à cette migration et être accompagnés étape par étape ».

Pour cela, l'éditeur a présenté Dynamic Infrastructure Toolkit pour System Center, qui sera disponible dans sa deuxième version bêta à la fin juin 2010. Il s'agit d'un guide de bonnes pratiques pour réaliser son cloud privé. Pour assurer l'étape ultérieure qui est de porter les applications vers les clouds publics, Microsoft travaille sur un Pack Management pour son logiciel Azure, qui intégrera une console d'administration commune sur le datacenter et auprès de l'hébergeur. Pour cette offre, qui est élaborée dans les laboratoires de l'éditeur, il faudra attendre fin 2011 pour son lancement.

Une offre dédiée PME-PMI


La vedette de cette conférence s'appelle Windows Intune et se définit comme un service en ligne pour l'administration et la sécurisation de parcs d'ordinateurs. Ce service s'adresse aux entreprises de taille moyenne disposant de 25 à 500 PC. Il comprend un service d'administration en ligne (System Center online), une protection anti-malware (Microsoft Malware Protection Engine) ainsi que la Software Assurance Windows 7 et la suite MDOP (Microsoft Desktop Optimization Pack). Cette dernière comprend plusieurs briques de fonctionnalités y compris de virtualisation. Fonctionnant sur les versions XP SP2, SP3, Vista de Windows, cette offre sera facturée par un abonnement unique, mais aucun tarif n'a été communiqué. Elle est disponible en version bêta aux Etats-Unis et la version commerciale n'est pas attendue avant un an.

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(22/04/2010 15:31:41)

Steria ouvre une plateforme d'infrastructure informatique en ligne

François Enaud, PDG de la SSII française Steria, a présenté ce matin avec Cisco une offre de plateforme informatique à la demande (« as a service »), assortie d'un paiement à l'usage. Celle-ci repose sur l'infrastructure de serveurs pour datacenter Unified Computing System (UCS), mise au point par le constructeur américain. L'annonce réalisée par webconférence s'est donc faite conjointement avec Laurent Blanchard, vice-président Europe de Cisco.

A partir de juin prochain, les entreprises pourront, en passant par un portail Internet sécurisé, accéder à cette plateforme baptisée par Steria "Infrastructure On Command" pour en exploiter les ressources informatiques (puissance de calcul, capacité de stockage...), en fonction de leurs besoins, en ne payant que pour les services consommés.

Un processus entièrement automatisé

Karine Brunet, directrice des services industriels de Steria, a expliqué la mise en oeuvre de la plateforme de cloud computing. Le client se connecte au catalogue de services et formule sa demande de ressources à partir de laquelle va s'enclencher, par le biais d'un processus automatisé, le provisionning des ressources auxquelles l'utilisateur aura accès trente minutes plus tard.

Offre Infrastructure On Command de Steria
Cliquer sur l'image pour l'ouvrir

« Aucune intervention humaine n'est requise, souligne-t-on chez Steria. On peut ainsi augmenter sa puissance informatique en fonction de besoins qui peuvent être ponctuels, par exemple, pour disposer d'un environnement de test ou d'un environnement de production plus puissant pour une période donnée ». Ainsi, François Enaud pressent que le secteur de la distribution, avec ses contraintes de saisonnalités, ou encore les opérateurs télécoms, qui ont besoin d'augmenter rapidement leurs capacités de réponse, figureront parmi les premiers clients de l'offre. Au-delà de ces cas précis, ce service concerne potentiellement tous les secteurs d'activité.

Steria accompagnera cette mise à disposition d'une offre de services associés. Les niveaux de contrats de services dépendront de l'usage.

Plusieurs acteurs proposent déjà des offres de PaaS, Amazon faisant figure de pionnier dans ce domaine avec EC2 (Elastic Compute Cloud). Parmi les annonces des derniers mois, en France, figurent notamment celles d'Orange, de Microsoft et d'Atos Origin. De son côté, SGI propose d'accéder en ligne à un environnement HPC pour le calcul scientifique et Bull prévoit de le faire sous peu.

Illustration : François Enaud, PDG de Steria

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(22/04/2010 09:27:27)

Quid des protections des données dans le cloud ?

Le CIL (Correspondant Informatique et Libertés) devient une fonction clé de l'entreprise lorsque celle-ci décide de passer au cloud. C'est un des enseignements majeurs d'une conférence organisée par EuroCloud, le mardi 20 avril à la CCI de Paris. Elle aura vu l'intervention de Bruno Rasle, directeur général de l'AFCDP (Association Française des Correspondants aux Données Personnelles), et de Sylvain Lebarbier, CIL à la mutuelle AG2R. L'évènement aura également été l'occasion de rappeler les missions du ce métier particulier dans l'entreprise, un poste qui n'est manifestement pas de tout repos.

Le développement du cloud externe implique effectivement que les entreprises ne stockent plus l'ensemble de leurs données sur leurs propres serveurs mais s'en remettent à un prestataire. Les données peuvent être délocalisées dans un autre pays hors UE. Les utilisateurs sont réticents lorsqu'il s'agit de transférer leurs données à un prestataire, mais la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) dispose de sérieux garde-fous juridiques sur ce sujet.

Afin que le cloud ne soit pas synonyme de mauvaise utilisation des données, le CIL a pour mission de vérifier la conformité réglementaire des usages et d'en limiter le risque juridique. Ce responsable doit s'assurer du respect de la réglementation établie par la loi informatique et libertés réformée en 2004, dont la CNIL vérifie l'application. Car en cas de violation, l'entreprise est passible de sanctions financières ou peut voir son système de traitement de données suspendu. Comme le précise Bruno Rasle « la CNIL a gagné en pouvoir de contrôle et l'on ne peut s'y opposer ».

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Selon l'autorité administrative indépendante, il revient au CIL de déployer des mesures de protection appropriées, même si le risque pénal est porté par le responsable de traitement (PDG ou, par délégation, DSI, DAF...). Elle ajoute qu' « il doit se concentrer sur deux dimensions différentes de la protection des données, à savoir la sécurité des données personnelles et les flux de données transfrontaliers ». Ainsi, lors de la nomination d'un CIL, tous les projets informatiques, qu'ils soient anciens ou en cours de déploiement sont soumis au contrôle de conformité. Sylvain Lebarbier, CIL d'AG2R insiste pour sa part : « aucun projet n'est mis en oeuvre sans notre accord ».

Des compétences bien précises

Au quotidien, le responsable analyse quatre problématiques majeures : les formalités et les déclarations à remplir auprès de la CNIL, le consentement des différents métiers pour l'utilisation des données, la sécurité notamment concernant les données transmises à un tiers avant la signature d'un contrat, ainsi que la finalité d'un projet. Il relève malgré tout quelques problèmes relatifs à l'exercice des fonctions de CIL. Il déplore que l'on dise que le CIL « fait perdre du temps ». Cette profession est encore trop méconnue, est souvent mal comprise. « Généralement les entreprises pensent qu'elles ont un CIL or souvent elles n'ont qu'un juriste » complète-t-il. Il ajoute que pour veiller au mieux au respect des règles de conformité, il doit s'en remettre régulièrement aux différents métiers et plus particulièrement aux services informatiques pour leur poser des questions précises.

Malheureusement, dans la plupart des cas, la réponse est « je ne sais pas ». A ces problèmes, se mêle en plus une dimension managériale. En effet, lorsque le projet ne semble pas satisfaire à la réglementation, le CIL peut en bloquer la mise en place. Sylvain Lebarbier insiste, « le CIL est l'allié de l'entreprise mais il n'hésitera pas à remettre un projet en question s'il y a un problème de conformité ». Il justifie cette démarche par le fait que « pour être un facteur de confiance, le CIL doit faire figure d'autorité ». Aujourd'hui, la France compte 1 800 correspondants informatique et libertés. Et même si ce nombre tend à s'accroître, la profession peine à recruter car elle nécessite d'avoir des connaissances à la fois juridiques, techniques et sectorielles, et de comprendre le fonctionnement ainsi que les enjeux des différents métiers qui composent l'entreprise. Pour y remédier, des formations spécialisées commencent à se déployer en France et à l'étranger. (...)

(21/04/2010 14:51:42)

L'hyperviseur KVM progresse dans le cloud

The Planet gère en co-location sept centres de données dans le monde, comptabilisant 20.000 clients qui font tourner 15 millions de sites Web. Et plus de 80% utilisent déjà linux. Mais The Planet est un nouveau venu dans l'espace du cloud. Son service est en version bêta publique et comprend plus de 500 serveurs virtuels tournant sur des machines Dell à base de processeurs Intel Nehalem dual-core.

Pour les développeurs sous Linux, KVM est plus facile à utiliser que Xen, car il « n'a jamais été vraiment intégré à Linux » explique Carl Meadows, responsable senior du marketing produit pour The Planet. KVM, de son côté, « a été construit directement dans Linux et l'utilise comme hôte. Il est beaucoup plus simple et plus élégant que Xen » commente-t-il. « Cette intégration facilite également la distribution de correctifs aux clients, alors que le même déploiement à partir d'un autre logiciel de virtualisation nécessite plus de travail » ajoute le responsable. « En outre, KVM permet à The Planet de laisser à ses clients toute liberté pour personnaliser le noyau tournant sur leurs serveurs virtuels, de même que la portabilité du logiciel permet aux machines virtuelles de migrer facilement vers des serveurs physiques et vice versa. Depuis que KVM fonctionne en mode natif, il est beaucoup plus facile pour nous de créer un environnement hybride dynamique que Xen ne le permet » dit encore Carl Meadows.

Amazon EC2, un des géants du marché du cloud public, utilise Xen pour la virtualisation. Mais Carl Meadows pense que KVM peut devenir l'hyperviseur open source de référence sur le long terme, et certains déploiements choisis récemment par IBM viennent renforcer ses arguments. Même si The Planet fait tourner KVM sur Ubuntu, alors qu'IBM a préféré la version Red Hat.

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Ce dernier et KVM semblent également avoir gagné l'intérêt de Novell, puisque ce dernier l'utilisera dans la version 11 de son serveur SUSE Linux Enterprise. Evidemment, Novell continue de supporter Xen.

Des avantages reconnus par les concurrents

Quant à Simon Crosby, CTO de Citrix, il écrit sur son blog « il faut s'attendre à ce que Novell supporte KVM ». Le bloggeur reconnaît aussi que cette solution présente certains avantages : « Il est important de réaliser que pour un fournisseur de solutions Linux, KVM simplifie considérablement l'ingénierie, les essais et le conditionnement pour les déploiements. Il se comporte comme un driver intégré au noyau, alors que Xen exige que le fournisseur choisisse une version particulière de la solution de virtualisation de Citrix ». Mais au final, il conclut que « les préférences utilisateurs sont plus importantes que le reste et là, c'est Xen qui l'emporte, en partie parce qu'il offre une compatibilité avec des systèmes d'exploitation et des hyperviseurs multiples ».

« Si le contexte implique que le client achète, installe et fasse fonctionner Linux pour mettre en place sa virtualisation, alors KVM pourra probablement convenir » prédit le dirigeant de Citrix. « Par contre, si l'utilisateur souhaite déployer une plateforme de virtualisation agnostique par rapport à l'OS du serveur hôte, pour réaliser une infrastructure virtuelle complète, c'est vers un hyperviseur de type 1, vers lequel il se tournera. » Bien que Citrix dispose d'un solide partenariat avec Microsoft, le responsable technique souligne que « s'appuyer sur un éditeur de système d'exploitation est problématique, car aucun n'a encore travaillé à une virtualisation des produits concurrents, et qu'il n'y aucun intérêt stratégique à le faire ».

Dans le cas de The Planet, le débat est moins Xen contre KVM que Xen contre VMware. L'opérateur propose en effet un service d'hébergement managé qui utilise VMware en complément de KVM sur son offre cloud.  Le choix de cette solution est dicté par la popularité des solutions VMware et la demande des clients qui souhaitent débuter la virtualisation par un cloud privé. « KVM ne disposent pas de certaines fonctionnalités incluses dans VMware, comme  la migration en temps réel et la déduplication de RAM, » explique Carl Meadows. Le développement de KVM peut également s'appuyer sur la communauté Open Source, mais en termes d'outils de gestion, il est encore loin derrière VMware. C'est d'ailleurs cette différence qui justifie son prix.

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(21/04/2010 12:46:47)

Le cloud computing, un enjeu national pour l'Afdel

Les applications du cloud computing se concrétisant de plus en plus nettement, différents acteurs français de la IT expriment tour à tour l'urgence d'en maîtriser les enjeux. L'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, vient en particulier de publier un livre blanc intitulé « Cloud computing - Une feuille de route pour la France ». Cette brochure illustrée de 80 pages doit être adressée aux pouvoirs publics et aux principales organisations professionnelles, dont le Medef et le Cigref.

L'Afdel souhaite une consultation publique sur ce sujet, afin de définir les orientations des appels à projets dans le cadre du Grand Emprunt. Rappelons que ce dernier doit consacrer 2,5 milliards d'euros aux contenus et aux usages innovants du numérique, tandis que 2 milliards contribueront à déployer des infrastructures Internet à très haut débit.

Le début d'une autre ère de l'informatique

La semaine dernière, l'association a réuni ses adhérents à Paris pour leur présenter les conclusions de son groupe de travail sur le cloud computing. En substance, l'association prend acte que celui-ci annonce « la fin d'une ère de l'informatique, celle des systèmes d'information juxtaposés, de façon parfois chaotique (...) et le début d'une autre » qui se présente sous la forme de services numériques « disponibles en tout lieu, à la demande et pour toute organisation, quelle que soit leur taille ».

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Le SaaS (software as a service) est pour l'instant le principal moteur du cloud, souligne Patrick Bertrand, président de l'Afdel, en préface du livre blanc. Il rappelle que cette évolution est évidemment poussée par le développement des usages grand public (webmail, messagerie instantanée, réseaux sociaux) : « L'informatique de demain sera donc 'user friendly' ou ne sera pas... », d'où l'importance du logiciel, notamment, qui reste la dernière interface avec l'utilisateur.

Mais, au-delà, « si l'informatique de demain devient une industrie lourde, celle de datacenters géants, nous devons en relever le défi, insiste Patrick Bertrand. La France a besoin d'une politique industrielle [...] créatrice d'emplois ». Le président de l'Afdel pointe le risque de voir les services suivre la délocalisation des emplois industriels.

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(21/04/2010 09:31:22)

EuroCloud France évoque le mode SaaS en version indirecte

L'ancien ASP Forum, devenu EuroCloud France prend de nouvelles orientations. D'abord, et comme son nom l'indique, il devient le représentant en France d'une organisation pan-européenne, forte aujourd'hui de 18 membres. Elle devrait atteindre le cap des 25 d'ici la fin de l'année, avec une belle percée à l'Est, après l'Ukraine et la Turquie, la Russie et la Pologne devraient adhérer.

Un congrès européen va se tenir au Luxembourg le 21 juin prochain a annoncé Pierre-José Billotte, le président France.  EuroCloud Europe prépare pour cette occasion la publication d'un Livre blanc qui comprendra à la fois une synthèse européenne et un focus sur chaque pays. Il sera présenté à Nelly Kroes, la Commissaire européenne en charge des TIC.

Les Etats Généraux de ce mardi 20 avril ont également mis l'accent sur la distribution en Saas (software as a service). Un aspect aujourd'hui essentiel pour le développement du cloud. D'ailleurs, EuroCloud était présent début février lors du salon IT Partners, et à l'inverse, ce dernier l'était lors des Etats Généraux d'EuroCloud. Un mouvement d'échange et un travail de fond pour engager le secteur dans la voie de la distribution indirecte. « Le channel est un sujet majeur pour le développement du cloud et nous prendrons plusieurs initiatives cette année en ce sens », nous explique Pierre-José Billotte, président d'EuroCloud France.

Le contrat et la rémunération : 2 sujets épineux

Le sujet est rien moins qu'épineux. Déjà en terme contractuels. Plusieurs éditeurs présents lors de l'atelier spécialisé mené dans le cadre des Etats Généraux affirment reproduire simplement  les contrats rédigés pour des formes de distribution traditionnelles. Mais apparemment, la notion de responsabilité n'est plus la même. Le distributeur porterait moins de responsabilité (au sens juridique) dans la distribution en Saas que dans les autres formes de ventes en indirect. Cette responsabilité repose davantage sur l'éditeur-hébergeur.

Photo : Pierre-José Billotte, président France d'EuroCloud Europe (Crédit : DR)

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Deuxième point douloureux, celui de la rémunération. Dans les formules en Saas, la rémunération est souvent mensuelle ou trimestrielle, et non plus forfaitaire comme dans le schéma traditionnel. Les intégrateurs apportent également des compléments ultérieurs sous forme de services. Cette modalité de rémunération régulière rassure le partenaire en indirect, mais le laisse au départ exsangue. Il aura du mal à se lancer en Saas et à financer des investissements.

Certains éditeurs préparent donc des forfaits attribués dès le départ de la prestation, de manière à couvrir l'investissement de leur partenaire et à lever un frein possible dans l'engagement de la distribution. C'est un changement d'autant plus notable que les éditeurs ne sont pas tous engagés en indirect dans les mêmes proportions. Ils doivent donc renforcer cet engagement et l'envisager de manière innovante.

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