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Cloud computing

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(04/05/2010 16:55:51)
Le service de cloud privé d'Amazon arrive en Europe
Ce lancement européen donnera aux utilisateurs situés sur le continent des faibles temps de latence, mais aussi, selon Amazon, de répondre aux exigences de l'Union européenne, sur la géolocalisation des données. Les entreprises peuvent construire des architectures hybrides qui leur permettent de bénéficier des avantages du cloud d'Amazon, tout en gardant la main sur le réseau à travers une connectivité sécurisée. Un peu comme si toutes les ressources étaient dans leurs propres centres de données.
Les sociétés peuvent utiliser VPC pour déplacer les applications d'entreprise, comme la messagerie, les outils financiers et des applications CRM (Customer Relationship Management), dans le cloud Amazon sans perdre le contrôle de leurs données, et les utilisateurs continuent à accéder aux applications sans changements ou modifications. Les systèmes existants de sécurité, tels que les firewalls et les systèmes de détection d'intrusion peuvent être utilisés pour protéger les ressources basées sur le cloud.
En plus de l'accès au Cloud d'Amazon EC2 Standard et les frais de transfert de données, les sociétés paieront 0,05 dollars par heure pour la connexion VPN. L'offre VPC a été lancée au mois d'août 2009, mais elle est toujours en version bêta sur le site de l'éditeur. L'utilisation du service est limitée à 1 VPC par région, pouvant comprendre jusqu'à 20 sous-réseaux.
Intel cherche à investir dans la mobilité et le cloud
En janvier dernier, Intel Capital, l'entité d'Intel en charge des investissements, et d'autres sociétés de capital-risque, s'étaient engagées à investir 3,5 milliards de dollars dans des entreprises technologiques aux États-Unis au cours des deux prochaines années, dont Intel et d'autres entreprises américaines comme Google, Microsoft, eBay et Cisco, laquelle souhaitait aussi intensifier ses efforts pour recruter des diplômés à la sortie des collèges américains. Au moment de cette annonce, Paul Otellini, le PDG d'Intel, avait confirmé que son entreprise investirait 200 millions de dollars, et que les entreprises concernées embaucheraient 10.500 diplômés supplémentaires dans les collèges américains en 2010, certaines entreprises prévoyant même de doubler leur recrutement par rapport à 2009.
Intel a refusé d'intégrer les montants investis à ce jour aux 200 millions de dollars prévus. « C'est une étape supplémentaire en matière d'investissement du capital, » a déclaré Keith Larson, vice-président d'Intel Capital, qui a par ailleurs évité de commenter les sommes investies dans chaque entreprise. Notamment, il n'a pas voulu préciser si ces investissements contribueraient à créer des emplois, déclarant cependant que « de nombreux emplois seraient créés par les start-up innovantes, mais l'embauche dépendra de l'état de chaque entreprise. » Il a également ajouté que « la plupart des nouveaux emplois créés aux Etats-Unis, l'ont été par de jeunes sociétés soutenues par du capital-risque. »
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« Intel s'est focalisé à investir dans des projets utiles pour les secteurs touchant aux ordinateurs et aux appareils portables, ou dans des technologies qui déboucheront sur de nouveaux matériels, » a expliqué Keith Larson. « Les nouvelles idées autour de la mobilité et du cloud computing, ne manquent pas, » a t-il ajouté, précisant que « le secteur de la mobilité continuera à être intéressant parce que les utilisateurs sont demandeurs d'un accès total à Internet et à ses applications, » une attente qui, selon lui, devrait conduire à de nouveaux types de matériels. « D'une manière générale, en ce qui concerne le marché de l'Internet, nous sommes toujours à la recherche d'applications porteuses et de nouvelles façons d'utiliser le réseau, » a déclaré Keith Larson.
Pour poursuivre ses objectifs, Intel Capital, a annoncé une participation à hauteur de 15 millions de dollars dans plusieurs entreprises, parmi lesquelles Caring.com, un site spécialisé les soins de santé aux personnes âgées, Analytics smartzip, un site web immobilier, et Virtustream, un fournisseur d'infrastructure Cloud. « Les investissements dans SmartZip tombent dans la catégorie des nouvelles applications de l'Internet, » a commenté Keith Larson. Il faut dire aussi que l'intérêt pour le marché immobilier américain s'est accru ces dernières années, et selon lui, l'idée d'offrir aux utilisateurs un accès à des données d'analyses pertinentes se justifie. Déjà, SmartZip peut fournir des rapports sur le secteur et établir la côte de plus de 70 millions de biens résidentiels situés aux Etats-Unis.
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L'investissement d'Intel aidera Virtustream à développer et à étendre sa plateforme cloud computing XStream. Virtustream qui la définit comme une «plateforme d'entreprise cloud hybride », fait valoir qu'elle garantit de disposer des ressources informatiques nécessaires dans un environnement dépendant de sites d'exploitations multiples. « En général, le cloud computing est perçu comme un domaine en plein essor, » a déclaré Keith Larson. « Je peux dire que la promotion de ce secteur nous intéresse au plus haut point. »
Intel souhaite également investir dans les technologies vertes, le secteur de la santé et de la bio informatique, des domaines qui nécessitent beaucoup de puissance de calcul pour résoudre certains problèmes. Dans le passé, Intel avait déjà investi dans la santé et apporté des matériels dédiés à ce secteur. Par exemple, l'an dernier, Intel et General Electric avait conclu un partenariat pour commercialiser et développer des technologies adaptées aux soins à domicile, notamment pour fournir les matériels techniques nécessaires pour maintenir des personnes âgées et des patients souffrant de maladies chroniques à domicile. En 2008, la société avait introduit le Health Guide, un genre d'ordinateur conçu pour recueillir des données comme la pression artérielle, le poids et les taux de glycémie auprès des patients âgés, un dispositif permettant aussi aux patients de communiquer avec les médecins par vidéoconférence. De même, elle avait créé un Reader, équivalent d'un lecteur e-book, destiné aux patients ayant certaines difficultés d'apprentissage ou présentant des déficiences visuelles. Mais au-delà de sa contribution à de nouvelles infrastructures technologiques, le fabricant de processeurs a également ses propres intérêts, comme celui d'étendre sa présence dans de nouveaux secteurs industriels.
(...)(04/05/2010 12:32:27)
IBM renforce son offre cloud en rachetant Cast Iron Systems
Big Blue entend élargir son offre cloud computing en mettant la main sur le Californien Cast Iron Systems. Basée à Mountain View dans la Silicon Valley, cette société est spécialisée dans les logiciels d'intégration de cloud, de même que les systèmes et les services qui s'y rapportent. Cette acquisition - dont le montant n'a pas encore été communiqué - devrait permettre aux client d'IBM d'intégrer plus facilement des solutions de cloud computing. Elle aidera la firme d'Armonk à développer son modèle de cloud hybride qui permet aux entreprises de combiner des données issues d'applications locales avec des systèmes de cloud public et privé tels qu'Amazon Web Services notamment. Le rachat devrait également permettre à IBM de profiter des partenaires de Cast Iron Systems, à savoir Oracle, Google et Microsoft.
Depuis sa création, Cast Iron Systems a mené des milliers d'intégrations d'entreprises dans le cloud computing, au travers des applications SaaS, telles que Salesforce.com ou encore Oracle CRM On Demand.
(...)
Microsoft pousse Exchange dans le cloud vers les grands comptes
Voilà déjà plusieurs années que les entreprises françaises peuvent utiliser Exchange en ligne en s'adressant à l'un des partenaires de Microsoft qui hébergent le serveur de messagerie. Ceux-ci tarifient le service en fonction des prestations qu'ils lui associent. Parmi ces prestataires figurent, notamment, des sociétés comme Jet Multimedia, Global SP ou encore Orange. A cela s'est ajouté, uniquement aux Etats-Unis dans un premier temps, l'offre mutualisée Online Services que Microsoft héberge sur ses propres datacenters. Cette offre s'est ouverte à 25 autres pays, dont la France, il y a exactement un an. Pour l'Europe, l'éditeur la gère dans son datacenter de Dublin. Les services ainsi réunis donnent accès à Exchange Online, mais aussi à Office Communications Online (messagerie instantanée, texte, voix et vidéo), au logiciel de réunion Live Meeting, ainsi qu'au portail Sharepoint Online. Il en coûte 8,52 €HT par mois et par utilisateur pour exploiter l'ensemble des fonctions, et 4,26 €HT seulement si l'on se limite à la messagerie.
Face à Microsoft, le grand concurrent, Google, propose aux entreprises d'accéder à sa messagerie Gmail et à la totalité de ses Google Apps (Calendar, Documents, etc.) au tarif annuel de 40 € par utilisateur.
Une offre 'Dedicated' au-delà de 20 000 postes
En France, cent clients ont déjà opté pour les Microsoft Online Services. Ils rassemblent quelque 35 000 utilisateurs, dont 80 à 90% exploitent Exchange. Avec cette offre, Microsoft cible toutes les tailles d'entreprise. « Parmi nos clients, nous avons aussi bien des PME de cinquante salariés [comme Peaks, une société de consultants lyonnaise de 50 personnes], que de grandes entreprises telles que le fournisseur de matériel électrique Rexel, qui compte 10 000 postes à ce jour et prévoit d'en déployer davantage », explique Isabelle Scemla, chef produit pour les communications unifiées chez Microsoft France.
Pour apporter une réponse adaptée aux très grands déploiements, Microsoft a dédoublé sa proposition sur Online Services. « Nous avons d'une part l'offre Standard, installée sur des datacenters mutualisés, et d'autre part l'offre Dedicated qui, au-delà de 20 000 postes, peut être installée par Microsoft sur des serveurs dédiés, ce qui permet d'aller plus loin sur la personnalisation des serveurs », explique la responsable produit. Pour l'instant, la filiale hexagonale n'a pas encore de référence sur cette offre Dedicated. « Mais nous sommes en négociation avec de grands comptes français. Sur les trois à quatre mois, un million de postes devraient se négocier sur les Online Services ».
Crédit photo illustration : Microsoft
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Rappelons par ailleurs qu'un partenariat exclusif a été signé avec Orange qui, dans quelques mois, pourra lui-aussi revendre l'accès aux Online Services sous la forme d'offres packagées accompagnées de prestations supplémentaires (migration, personnalisation...). Microsoft reste, dans tous les cas, celui qui facture et héberge.

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Combiner des serveurs Exchange internes et dans le cloud
Dans bien des situations, les entreprises trouveront avantageux de faire migrer leur messagerie Exchange de leurs serveurs vers ceux de Microsoft. Face à l'alternative Google, la société de Steve Ballmer avance, entre autres, l'avantage d'une forte intégration entre ses outils en ligne et son client Outlook. Pour tester sans hâte les services cloud, l'éditeur promeut vigoureusement un modèle hybride mêlant licences classiques installées dans l'entreprise et services en ligne. Les configurations Exchange utilisées sans personnalisation peuvent facilement migrer vers le cloud. Dans le même temps, les versions d'Exchange très intégrées avec d'autres applications du système d'information (avec les applications de gestion de SAP, par exemple) resteront gérées en interne.
Aujourd'hui, outre Atlantique notamment, certaines grandes entreprises qui ont pris la décision de migrer vers les Google Apps l'ont souvent fait avant que Microsoft ait livré Exchange dans le cloud. Désormais, les deux concurrents sont sur un pied d'égalité en termes de messageries dans le cloud.
Interop 2010 : la portabilité des services cloud au coeur des débats
« Probablement dès cette année, nous aurons les moyens de faciliter le déplacement de la charge de travail des centres de calcul internes vers des services cloud externes, à l'aide d'un logiciel » a expliqué Randy Rowland, vice-président en charge du développement produit chez Terremark. Les clients veulent avoir l'assurance de pouvoir rapatrier une charge de travail confiée à un cloud dans leur datacenter si les circonstances le permettent », a-t-il ajouté. « Les entreprises ont peur de rester bloquées. Certains obstacles réseaux existent effectivement, comme le changement des adresses IP, pour lequel il faut trouver une méthode plus facile ». Pour Simon Crosby, CTO de Citrix, « cette préoccupation autour de la transférabilité est prise en compte. Les vendeurs savent qu'elle existe et qu'ils doivent trouver des solutions. »
« Les images de la machine virtuelle Amazon, utilisées sur le service cloud Amazon EC2, très répandu, sont en propriété exclusive et difficiles à répartir sur les réseaux d'entreprise, » a souligné de son côté Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent. Mais Simon Crosby a constaté des progrès dans certains domaines, comme la norme Open Virtualization Format (OVF). Selon lui, elle rend la charge de travail indépendante de l'hyperviseur, et permet l'interopérabilité entre des plates-formes de virtualisation multiples. « La virtualisation a permis d'améliorer la portabilité des charges de travail entre serveurs, mais les premières versions des offres « Infrastructure-as-a-Service » pour le Cloud manquaient de ressources en matière de réseaux, et il faudra trouver de nouvelles méthodes pour les renforcer et améliorer la portabilité », a précisé Simon Crosby.
Illustration Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent, Crédits D.R.
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Kristof Kloeckner, CTO d'IBM, autre conférencier présent à Interop, a déclaré dans une interview que le déplacement des charges de travail depuis les centres de données internes vers les cloud n'était pas difficile. Selon lui, « les problèmes surviennent lorsque les applications demandent qu'un grand nombre de données soient transférées vers le cloud. » Certaines démonstrations faites à Interop ont montré le déplacement d'applications entre différents clouds, mais « la plupart des exemples sont vraiment basiques dans le sens où ils ne déplacent pas de volumes de données très importants », a expliqué le CTO d'IBM. Selon lui, les applications à base de grid, les simulations, ou les charges de travail occasionnelles (saisonnières notamment) sont sans doute bien adaptées au déplacement temporaire vers un cloud. « Les services clouds s'intègreront les uns aux autres », a-t-il ajouté au cours de son allocution. « Surtout, ils devront rester ouverts. C'est un de nos objectifs majeurs. Ce qui se passe aujourd'hui est un changement fondamental. Cela montre la nécessité d'introduire plus de souplesse dans le déploiement des services informatiques. »
« Dans l'avenir, il y aura essentiellement trois catégories d'applications », a poursuivi de son côté Alistair Croll, de Bitcurrent. Celles qui resteront toujours à l'intérieur du datacenter de l'entreprise, celles qui pourront être exécutées indifféremment en interne ou au sein d'un service cloud si cet hébergement a un sens sur le plan économique, et une troisième catégorie qui demeurera toujours en cloud, notamment si l'application doit être partagée avec des partenaires. »
La question de savoir si les entreprises doivent déplacer des applications existantes vers des services cloud externes n'est pas toujours facile à résoudre. Certains intervenants présents à Interop ont laissé entendre que si les clients sont prêts à déplacer de nouvelles applications vers le cloud, ils ne savent pas encore si l'effort et les coûts de transfert de leurs applications existantes correspondent à un vrai gain en termes de budget.
(...)(28/04/2010 17:32:54)Red Hat étend son support Premium à ses VM sur le cloud Amazon
Cette option permettra aux abonnés Premium de déplacer leurs VM entre le datacenter et le cloud, en précisant que les frais d'abonnement Premium s'élèvent à 1 300 dollars US par an pour un serveur équipé au maximum de deux sockets processeur, et à 2 500 dollars pour un machine avec trois emplacements ou plus. Cependant, tous les clients ne sont pas éligibles à la formule Access Cloud puisqu'il faut en effet disposer au minimum de 25 abonnements Premium actifs et disposer d'un contrat de support direct avec Red Hat. En d'autres termes, les clients ayant achetés leur support Red Hat via un tiers ou par l'intermédiaire d'équipementiers OEM ne sont pas admis au programme, selon le site web de Red Hat.
« L'objectif est de faciliter l'ajout de capacité serveurs à l'aide du cloud ou le déplacement de VM entre le centre de calcul et le cloud, et vice versa, sans avoir à se préoccuper de la manière dont est assurée l'administration, » explique Magnus Svensson, directeur de Red Hat pour les pays nordiques. Selon Red Hat, avec Cloud Access, les clients pourront continuer à utiliser leurs contacts et leurs méthodes habituelles pour obtenir le support en matière de gestion et d'administration serveurs. Red Hat s'engage également à livrer les dernières versions disponibles d'Enterprise Linux pour Amazon EC2 en même temps que celles destinées aux déploiements traditionnels sur site, de manière à augmenter la cohérence entre les deux mondes.
Illustration, crédits Red Hat
(...)(28/04/2010 16:17:33)Un cloud privé externalisé pour Veepee
Pour Eric Rousseau, PDG de Veepee, « il s'agit d'une évolution logique et naturelle d'un opérateur qui apporte des services managés », en annonçant le lancement de son offre de cloud privé externalisé. Cela signifie que la société met à disposition ses capacités de calcul au sein de ses deux datacenters pour mutualiser les coûts d'infrastructures. L'entreprise est assurée via un VLAN d'avoir un espace dédié pour le stockage et la virtualisation, donc la traçabilité de ses données.
L'offre de l'opérateur se décline en deux gammes. Le cloud HD (Haute Disponibilité) est monosite, et comprend plusieurs packs, pour élaborer des machines virtuelles, allant de 1 processeur Intel, 2 Go Ram et 40 Go de capacité à 8 CPU, 16 Go Ram et 320 Go de capacité. Un autre service THD (Très Haute Disponibilité) reprend les caractéristiques de l'offre HD avec une redondance sur le datacenter d'un opérateur tiers relié en fibre optique elle aussi doublée. Cette offre répond aux besoins spécifiques des PRA (plan de reprise d'activité). La tarification de la gamme HD dépend des ressources souhaitées, mais elle varie de 100€ HT à 800€ HT selon la machine et la capacité désirée. Il n'y a pas de durée d'engagement sur ces deux offres.
Eric Rousseau est optimiste sur les solutions proposées « avec les annonces gouvernementales en matière de cloud (NDLR, une enveloppe de 700 millions d'euros a été évoquée dans le volet numérique du grand emprunt), le déploiement de la fibre optique réduisant ainsi les problématiques de latence ». La cible de l'opérateur est multiple allant des radios aux sites de e-commerce. Ces derniers sont à la recherche de disponibilité et des ressources à des moments précis (soldes, ventes flash, etc.).
Bull adopte l'Itanium Tukwila sur ses gcos 8
Systèmes de classe mainframe, les novascale gcos 9010 (à partir de 150 K€) reposent toujours sur une architecture centralisée et supportent les systèmes d'exploitation gcos 8 - sur laquelle tournent encore aujourd'hui un grand nombre d'applications métiers comme le moteur Cristal de la CNAF - et Linux qui assure aujourd'hui l'ouverture et l'évolutivité demandées par les clients. Avec le concours de Bull, l'organisme travaillait depuis plusieurs mois sur la consolidation de ses centres de production. Fin juin, 5 datacenters reposant sur des solutions Bull - les 3 autres utilisent des systèmes IBM - vont ainsi être concentrés à Bordeaux pour assurer le fonctionnement de l'application Cristal qui assure le calcul des droits des 33 millions de bénéficiaires. Il s'agit du coeur de la CNAF qui assure les versements des prestations légales, des minima sociaux et des aides sociales.
Un mainframe unique pour consolider 5 centres de production
Douze machines novascale Helios 3 (2 systèmes avec 8 puces Itanium Montecito pour 5 centres de production et un autre d'étude et de développement) sont ainsi consolidées sur un gcos 9010 avec douze partitions de production avec 12 processeurs Itanium (et une treizième en réserve), une boîte noire Linux pour les entrées/sorties et des serveurs Xeon 7500 pour la partie base de données PostgreSQL qui a remplacé la solution RFM2 de Bull en 2009. Gérard Russeil, DSI de la CNAF précise à cette occasion avoir « choisi le serveur novascale gcos 9010 pour répondre aux exigences de performances, de continuité de service et d'ouverture de notre système d'information. Son architecture conçue par Bull (...) répondent à nos attentes. Les tests engagés depuis plusieurs mois ont montré un niveau de performance en transactionnel et Batch associés à la nouvelle base de données PostgreSQL qui nous permet d'aborder avec confiance un programme de concentration de plusieurs centres de production sur un seul datacenter ».
Nous reviendrons sur ce cas utilisateur la semaine prochaine avec une interview du DSI de la CNAF, monsieur Gérard Russeil.
(...)(28/04/2010 09:54:39)Après son ouverture sur EC2, Lawson déploie aussi en cloud privé
Quelques semaines après avoir proposé à ses clients d'installer les ERP de son catalogue dans le cloud d'Amazon (EC2), Lawson Software lance une deuxième option de déploiement en environnement virtualisé. Cette fois, il est question d'infrastructure privée. Avec son offre Lawson Internal Cloud Services, l'éditeur américain propose des technologies de virtualisation (celle de VMware) et de distribution de la charge de travail sur des serveurs en clusters (Lawson Grid Technology, développée par ses soins). Il vise les entreprises qui veulent déployer les applications en interne, sur leurs propres équipements.
Lawson prévoit de commercialiser plusieurs « appliances virtuelles ». Les deux premières, en mai, seront Lawson Smart Office et Lawson Enterprise Search, présentées comme des add-on à ses ERP. Le premier produit permet de personnaliser son espace de travail, le deuxième est un outil de recherche destiné aux ERP. Ils sont livrés, prêts à être déployés, dans des machines virtuelles sous VMware qui utilisent Linux et le serveur d'application WebSphere d'IBM.
En complément, l'éditeur propose une console d'administration qui permettra au département informatique de mettre l'application en route, de façon automatisée, par « drag and drop » dans un environnement de test, de développement, de formation ou de production. C'est le même outil que Lawson utilise lui-même pour gérer les applications que ses clients auront choisi de déployer dans le cloud d'Amazon, avec l'offre Lawson External Cloud Services. Cette dernière concerne ses solutions de gestion intégrées Lawson Enterprise Management Systems (c'est-à-dire S3 et M3, ex-Intentia Movex), ainsi que l'offre Talent Management de gestion des ressources humaines.
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