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Cloud computing

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(17/03/2010 12:40:53)

Dell, Fujitsu, HP, IBM et SGI annoncent leurs serveurs sur base Intel Xeon 5600

Destinés au marché des serveurs lame et rack, les Xeon 5600 Westmere sont jusqu'à 60% plus rapide que leur prédécesseur, le Xeon 5500. C'est en tout cas ce que met en avant le fondeur. Pascal Lassaigne, directeur du marché entreprises chez Intel France, nous a également expliqué que ces puces offraient de meilleures performances tout en consommant moins, ce qui, selon certains analystes, devraient contribuer à réduire les factures d'électricité et les coûts d'installation. Rattraper le retard pris en 2009 "Ce n'est pas une révolution sur le marché des serveurs, c'est plutôt une évolution de la façon dont les principaux constructeurs de serveurs adressent le marché", a déclaré Dan Olds, analyste principal chez Gabriel Consulting Group. Vendre moins de serveurs, mais avec une meilleur efficience générale. Cet apport significatif en performances et les avantages en termes de consommation électrique pourraient contribuer à améliorer les ventes de serveurs, qui sont en baisse depuis début 2009, a souligné Dean McCarron, analyste chez Mercury Research. Le cycle de mise à niveau des serveurs a pris un train de retard en raison de la crise économique, mais il y a des signes d'une légère hausse des dépenses des entreprises, précise l'analyste. [[page]] Selon le cabinet d'étude Gartner, un million de serveurs qui auraient dû être remplacé en 2009 sont restés en activité. Les ventes de serveurs dans le monde ont totalisé 2,2 millions d'unités au quatrième trimestre 2009, soit plus de 4,5% par rapport au dernier trimestre 2008, selon IDC. Toutefois en valeur, le chiffre d'affaires a diminué de 3,2 % en raison de la baisse des prix, mais les recettes sur le segment des serveurs x86 - le type de machines présentées ce mardi - ont augmenté de 14,3% pour atteindre 7,6 milliards de dollars. Moins de serveurs au final dans les salles Selon Pascal Lassaigne, qui cite une étude IDC, près de 80% des serveurs pourraient être remplacés pour consolider et simplifier l'administration des parcs. « Ainsi selon nos estimations 15 serveurs Xeon monocoeur déployés en 2005 pourraient être troqués contre un seul Xeon 5600 avec un ROI inférieur à six mois et une réduction importante de la consommation énergétique même si une puce multicoeurs est plus gourmande qu'une monocoeur. » Un six coeurs Xeon 2,26GHz L5640 basse tension (60 watts) offre ainsi des performances comparables à un quatre coeurs Xeon 5570 plus âgés cadencés à 2,93 GHz et consommant 95 watts, selon Intel. Plus de machines virtuelles Les clients se tournent de plus en plus vers la virtualisation, et les améliorations matérielles dans les serveurs. Plus de coeurs, le multithreading et l'augmentation de la mémoire vive permettent d'installer plus de machines virtuelles sur les serveurs, explique Dean McCarron. Les utilisateurs seront ainsi en mesure d'empiler les charges de travail pour améliorer le taux d'utilisation des serveurs. Un phénomène qui devrait contribuer à renforcer la consolidation, en particulier dans les datacenters, où la virtualisation permet d'obtenir des taux d'utilisation particulièrement élevés confirme l'analyste. [[page]] Une fois l'embargo d'Intel levé, les principaux constructeurs de serveurs ont pu détailler les caractéristiques de leurs produits intégrant les puces Xeon 5600 du fondeur. « La consolidation de serveurs et la réduction de l'infrastructure ont un effet bénéfique sur les datacenters, en réduisant l'énergie et les besoins en refroidissement » nous a expliqué Krista Satterthwaite, directrice du marketing produit de HP. La société a en effet annoncé la commercialisation de ses serveurs ProLiant G6 sur base Xeon 5600. Une gamme qui comprend des modèles blade en rack et des tours. Dell, de son coté (voir illustration ci-dessous), renouvelle sa famille avec les serveurs lame PowerEdge (M710, M610), racks (R710, R610, R510, R410) et tours (T710, T610, T410). IBM étoffe son offre avec deux serveurs en rack (le M3 x3650 et le M3, x3550), et deux serveurs tours, (le M3 x3500 et le M3 x3400). Big Blue a également annoncé une solution de virtualisation "optimisée" avec le BladeCenter HS22V (sur base Xeon 5500), qui pourrait accueillir 30 à 50% de machines virtuelles supplémentaires sur un serveur lame. Fujitsu se distingue avec le Primergy CX1000, un serveur Xeon 5600 spécialement conçu pour répondre aux besoins des solutions de type IaaS (Infrastructure as a Service) proposées par les plates-formes cloud. Particulièrement compact, le CX1000 peut être livré dans une armoire totalisant 38 serveurs (90 000 $). Enfin SGI dévoile l'Origin 400 (voir photo ci-dessous), un serveur lame 6U (jusqu'à 72 coeurs Xeon 5600 avec un maximum de 576 Go de Ram) également conçu pour les environnements virtualisés. Dans un même châssis, l'Origin 400 intègre les lames serveur, la baie de stockage SAN et la connectique réseau. (...)

(12/03/2010 16:55:24)

Décisionnel : accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone

Les utilisateurs des outils de reporting BIRT vont pouvoir consulter leurs rapports depuis leur iPhone. L'éditeur de solutions décisionnelles Actuate, qui est à l'origine du projet Open Source BIRT -business intelligence and reporting tools- basé sur Eclipse, propose gratuitement sur l'App Store, l'outil BIRT Mobile Viewer. Ce dernier va permettre d'accéder aux rapports qui auront été stockés sur la plateforme de partage en ligne BIRT OnDemand, environnement pouvant être lui-même gratuitement testé pendant trois mois. Les contenus BIRT pourront être marqués pour s'assurer du mode d'affichage le plus adapté (portrait ou paysage) sur le terminal. On secoue l'iPhone pour revenir à l'écran d'accueil et sélectionner un nouveau rapport à explorer. (...)

(11/03/2010 17:31:35)

Cloud computing : CA acquiert Nimsoft et ses outils de suivi des performances IT

Sans surprise, CA poursuit sa montée en puissance vers le cloud computing avec un nouveau rachat. Après Cassatt, Oblicore puis 3Tera le mois dernier, le fournisseur américain met la main sur Nimsoft pour 350 millions de dollars. Cet éditeur californien, dirigé par Gary Read (photo ci-dessus), apporte à CA des outils de suivi des performances IT pour les infrastructures internes et externes (applications en mode SaaS, services hébergés, environnements cloud). Nimsoft a notamment développé des offres pour Rackspace et pour le cloud d'Amazon, EC2. Son acquisition devrait être effective à la fin de ce mois. En ajoutant ces solutions à son catalogue, CA compte attaquer de nouveaux segments de marchés : les entreprises en croissance (réalisant entre 300 M€ et 2 Md€ de chiffre d'affaires), les économies émergentes, ainsi que les fournisseurs de services hébergés qui leur proposent des services d'administration IT via le cloud, explique Chris O'Malley, vice président exécutif de CA. Dans un billet de blog, Gary Read, le PDG de Nimsoft, considère que cette absorption va permettre à sa société de poursuivre sa course. « Le marché évolue et se modifie si rapidement que je craignais que Nimsoft ne puisse pas, seul, tenir la cadence. Nous recrutons aussi vite que nous le pouvons, mais il y a des limites naturelles aux capacités de croissance d'une société... ». Sur son segment, Nimsoft concurrençait les quatre grands acteurs de l'administration de systèmes que sont BMC, HP, IBM et CA lui-même. (...)

(10/03/2010 15:09:18)

Tribune de Jean-Marc Boursat, Devoteam : Cloud computing, attention à la sécurité

Le cloud computing ou l'informatique dans les nuages est un concept porteur en 2010. L'avenir de cette plate-forme est encore incertain pour certains, mais de nombreuses entreprises utilisent ou souhaitent utiliser des services Cloud ou du moins les technologies sous-jacentes. De ce fait, des RSSI, confrontés aux choix de leur entreprise, se posent (ou devraient se poser) la question : quelles sont les avantages et les inconvénients d'un point de vue sécurité du cloud omputing pour une entreprise ? En termes de disponibilité du service, un service cloud est souvent présenté comme une solution rapide à mettre en oeuvre, et ajustable aux besoins de l'entreprise. L'informatique traditionnelle nécessitait une étude de dimensionnement et un suivi précis des ressources pour anticiper les évolutions nécessaires et dans certains cas, la mise en place de solutions de partage de charge. Dans le cas du cloud computing, le fournisseur de services effectue ce travail pour le client. Ce dernier peut donc croire que le risque d'indisponibilité du service est transféré chez son fournisseur, mais ce raisonnement a une faille : la disponibilité du service dépend aussi (surtout) de la disponibilité du réseau d'accès. L'abandon d'une application hébergée en interne au profit d'un service cloud impacte le réseau d'entreprise. L'usage des ressources réseau doit donc être analysé en phase pilote pour anticiper les évolutions de bande passante en fonction des prévisions d'utilisation du service cloud. Cette analyse doit être complétée par une vérification du système de partage de charge du fournisseur de service surtout si l'accès passe par un proxy présentant l'ensemble des utilisateurs de l'entreprise comme un seul. Pour poursuivre la lecture de la tribune de Jean-Marc Boursat de Devoteam BU Sécurité, rendez-vous sur notre Blog Experts LeMondeInformatique.fr (...)

(08/03/2010 15:34:03)

Sogeti et Capgemini dévoilent leur offre cloud

Infostructure Transformation Services (ITS), tel est le nom choisi par Capgemini et Sogeti pour accompagner les entreprises dans la migration vers les solutions de cloud computing. Travaillant depuis quelques mois sur cette évolution, les deux sociétés proposent de gérer cette transformation en plusieurs étapes, l'optimisation des datacenters, la virtualisation, les solutions clouds et les communications unifiées.

Pour gérer ces différentes briques, les deux structures apportent leur expertise de consultants et d'intégrateurs de solutions. Elles ont développé des processus et méthodologies pour faciliter la migration du système d'information du physique au virtuel, puis au cloud, tout en passant d'une logique classique d''intégration de systèmes à celle d'un assemblage de services.

Capable de gérer aussi bien les clouds publics, privées ou hybrides, les offres proposées, utilisent des solutions reconnues comme Microsoft Azure ou les services d'Amazon par exemple. L'offre ITS s'inscrit dans le programme « Business as Unusual » de Capgemini qui comprend déjà trois offres, « Business Information Management », « Application Lifecycle Services » et « Testing ». Une quatrième interviendra fin mars et portera sur les « Smart Energy Services ». Fort de ce portefeuille, les deux groupes espèrent, selon Philippe Rochet, directeur d'Infostructure Transformation Services Capgemini-Sogeti France, une hausse du carnet de commandes de 800 millions d'euros pour 2010. (...)

(08/03/2010 10:14:35)

Cebit 2010 : Microsoft va dépenser 9,5 milliards de dollars en R&D en 2010

Microsoft a prévu de dépenser 9,5 milliards de dollars en recherche et développement cette année, a indiqué Kevin Turner, le directeur général (COO) de la société, au cours d'une intervention au Cebit de Hanovre la semaine dernière. C'est, a-t-il assuré, bien au-delà de ce que consent n'importe quel concurrent dans ce domaine. Il chiffre la différence à 3 milliards de dollars de plus par rapport à l'acteur IT le plus proche de Microsoft. La plupart de ces investissements seront centrés sur les services de cloud, ou sur des outils informatiques hébergés proposés en ligne aux utilisateurs. « A la lumière des difficultés macro-économiques dont nous sortons, nous avons vraiment décidé de redoubler nos efforts d'innovation. Nous allons réinventer notre société en mettant le cloud au premier plan », a déclaré le directeur général, tandis que sur la côté Ouest des Etats-Unis, à peu près au même moment, son PDG Steve Ballmer tenait un discours semblable à l'Université de l'Etat du Washington. Kevin Turner affirme que Microsoft dispose déjà de plus de services de cloud que tout autre, en commençant par ses messageries grand public, jusqu'à ses logiciels hébergés pour les entreprises (tels que Dynamics CRM, l'offre de gestion de la relation client), en passant par sa plateforme de cloud, Azure. Il y aura toujours besoin de logiciels clients classiques Microsoft conservera malgré tout une activité logicielle traditionnelle significative, a poursuivi Kevin Turner. L'éditeur de Redmond a subi ces dernières années une pression de plus en plus forte de la part de sociétés telles que Google, qui vend des suites de productivité entièrement accessibles en ligne. Mais son directeur général considère qu'il y aura toujours besoin de logiciels clients classiques, capables de fournir des fonctionnalités plus étendues. Le dirigeant a également profité de l'occasion pour défendre le système d'exploitation Windows Mobile 7, présenté au WMC de Barcelone et qui sera livré cette année. Sur ce terrain aussi, la concurrence est rude, de la part d'Apple, de Nokia et des fabricants s'appuyant sur l'OS Android de Google. Windows Mobile 7 est une complète refonte des précédents OS mobiles de Microsoft, a indiqué Kevin Turner, et il est étroitement intégré avec la console Xbox et les baladeurs Zune. « Ce n'est pas un produit de suiveur », a-t-il insisté. (...)

(05/03/2010 17:20:39)

Microsoft mise tout sur le cloud, confesse Steve Ballmer

70% des 40 000 collaborateurs de Microsoft(*) qui travaillent sur les logiciels le font d'une façon ou d'une autre pour le cloud, a déclaré à Seattle hier, jeudi 4 mars, le PDG de la société, Steve Ballmer, devant un auditoire d'étudiants en informatique réunis à l'Université de l'Etat du Washington. Selon le patron américain, cette proportion sera passée à 90% dans un an. « Notre inspiration, notre vision... s'appuie sur le cloud. C'est le pari que nous faisons. Pour le cloud, nous sommes tous sur le pont. Littéralement, je vous dirai que nous avons misé notre groupe dessus ». Tous les produits de l'éditeur, incluant Windows, Office, la Xbox, Azure, Bing et Windows Phone, sont conçus avec l'idée d'une connexion au cloud, a-t-il poursuivi. Même si pour certains d'entre eux récemment livrés, comme Windows 7, il y a eu beaucoup de développements qui n'étaient pas liés aux services hébergés, l'inspiration autour du produit a démarré « avec le cloud ». Au-delà du logiciel, Ballmer a évoqué les différentes stratégies de Microsoft pour mettre au point des équipements qui se connectent à des services en ligne. « Le cloud a besoin de terminaux plus intelligents ». Il a reconnu que Microsoft a commis des erreurs dans sa façon d'aborder le marché de la mobilité, laissant aux fabricants trop de latitude sur le choix des formats de terminaux. « Nous n'avons pas suffisamment standardisé », ce qui a généré pour les utilisateurs une trop forte cacophonie autour des formats. Clouds publics/clouds privés Au Mobile World Congress de Barcelone, Microsoft a montré que la nouvelle version de sa plateforme mobile, Windows Phone 7, était plus stricte sur les pré-requis matériels. Malgré cela, a ajouté Steve Ballmer, le système d'exploitation devrait offrir aux fabricants davantage d'options pour innover face à des concurrents tels qu'Apple ou RIM. Avec ces derniers, on ne peut faire que « ce qu'ils ont choisi pour vous », a-t-il asséné. Le PDG précise que sa société recourt à la même stratégie pour sa console de jeu Xbox. Microsoft veut aussi encourager le développement de différents services de cloud computing, à la fois privés et publics. « Comment faire pour que le cloud ne soit pas quelque chose que seules Microsoft et quatre autres sociétés exploitent pour le compte de la planète entière ? Comment vous le rendre ? Vous devez, si vous le voulez, pouvoir exploiter votre propre cloud ». Dans certains cas, Microsoft peut avoir intérêt à aider à mettre en place un environnement hébergé, par exemple dans le cas d'un gouvernement souhaitant conserver ses données à l'intérieur de ses frontières. « Il y a peu de chance que notre société installe bientôt un cloud public en Slovénie, cite en exemple Steve Ballmer. En revanche, Microsoft pourra vendre un ensemble de produits construits autour de ses services de cloud Azure qu'un pays comme la Slovénie pourra acheter et mettre en place lui-même. [[page]] Accélérer l'innovation scientifique Les bénéfices potentiels du cloud computing sont énormes pour les entreprises et les chercheurs, considère le PDG de Microsoft. «Nous devons accélérer la cadence de l'innovation scientifique». En accédant à des services de cloud public, les chercheurs pourront analyser de plus importants volumes de données et accélérer leurs travaux, explique Steve Ballmer. Ce qui permettra, par exemple, de pouvoir avancer sur les questions de changements climatiques. Le cloud « va créer pour vous tous ici des opportunités de recherche et de projets », a-t-il lancé aux étudiants en ajoutant que le modèle hébergé créait aussi de nouvelles possibilités pour les entreprises. Le PDG pense voir apparaître encore de nouveaux modèles économiques suscités par « cette infrastructure logicielle qui n'existait pas jusqu'à présent ». Il cite l'exemple d'une société dont les ressources limiteraient sa capacité de services à une communauté locale. En utilisant une infrastructure en ligne, elle pourra offrir ses produits à une audience plus large, payant les services informatiques au fur et à mesure qu'elle les utilise, sans avoir à investir d'emblée dans un datacenter. Steve Ballmer suggère même que cela pourrait donner des idées aux développeurs en Open Source pour vendre ce qu'ils ont fait. « Avec l'apparition de ces nouvelles infrastructures commerciales, ces inventeurs peuvent maintenant se demander comment ils pourraient monétiser ce qu'ils ont fait », et tirer un revenu des innovations qu'ils ont créées. (...)

(05/03/2010 15:14:04)

Cyberconflit et sécurité du cloud au menu de la conférence RSA

Durant une table ronde d'experts, un directeur de la formation technique de la NSA (National Security Agency) a indiqué qu'il n'avait pas confiance dans les services cloud. Parlant en son nom et non au titre de l'agence, Brian Snow explique que « l'infrastructure cloud délivre des services auxquels les clients accèdent de manière sécurisée, mais la nature des échanges engendre des doutes sur d'éventuelles attaques via d'autres utilisateurs dans le cloud ». Dans une présentation, Art Coviello, président de RSA, la division de sécurité d'EMC, estime que les clients ont besoin de savoir que le cloud est sûr. Le responsable pense que son adoption est inéluctable au regard des bénéfices financiers importants attendus, mais pas sans un niveau de sécurité élevé. « Le gros problème est la confiance », résume-t-il, en soulignant, comme exemple, la réponse apportée conjointement par Intel, VMware et EMC pour mesurer les niveaux de sécurité des prestataires d'offres cloud. Une plateforme pour lancer des botnets En parallèle, le sommet de l'alliance sur la sécurité du cloud (CSA), qui s'est tenu, au sein de la conférence RSA, a annoncé la réalisation d'un rapport sur les questions de sécurité et notamment de la documentation sur les risques d'utiliser les infrastructures cloud comme plateforme pour lancer des botnets. Le même consortium, regroupant utilisateurs et fournisseurs, a pointé les différentes failles des services proposés, ainsi certaines API ne sont pas assez sécurisées et laisse la porte ouverte à une attaque via le cloud. La solution pour éviter cela, est l'implémentation combinée d'une authentification forte, d'un contrôle de l'accès et de transmissions cryptées. [[page]] L'autre temps fort de cette conférence a été l'intervention de la Secrétaire d'Etat américaine à la sécurité intérieure en tant que recruteur, car le gouvernement ne peut pas gérer seul les différentes menaces. Elle a donc confirmé la recherche de spécialistes de la cybersécurité y compris issus d'entreprises privées. Janet Napolitano a aussi lancé l'idée d'un concours sur la création d'un programme national de sensibilisation à la cybersécurité auprès du grand public, en leur montrant comment les gens peuvent contribuer à l'amélioration de la sécurité. Ce programme devrait être diffusé via les réseaux sociaux pour renforcer son efficacité. Le gouvernement américain ne peut pas s'occuper tout seul de la sécurité, car la majorité des infrastructures réseaux sont des propriétés privées. Elle a donc exhorté les différents acteurs « à redoubler d'efforts pour augmenter la sécurité, la fiabilité et la qualité de leurs produits qui entrent dans cet écosystème virtuel ». Janet Napolitano a également appelé à une automatisation des règles de sécurité et indiqué que le gouvernement travaille sur système de prévention d'intrusion (IPS) pour protéger les réseaux des agences fédérales. Une évolution de la plateforme de détection d'intrusion, Einstein 2 vers Einstein 3 est en cours. Cet outil a déjà été déployé au sein de 9 agences fédérales, mais aussi sur les réseaux des opérateurs AT&T, Qwest et Sprint. Verizon devrait prochainement rejoindre la liste. Einstein 3 aura pour mission de détecter automatiquement les activités malveillantes et de désactiver les tentatives d'intrusions. (...)

(04/03/2010 09:21:51)

EMC, Intel et VMware s'associent pour garantir la sécurité des clouds privés

L'objectif de cette alliance est d'établir « un socle commun de confiance pour déployer des environnements clouds», avec des caractéristiques physiques et des politiques de sécurité communes, explique Sam Curry, directeur technique de la division RSA Security d'EMC. Les plates-formes clouds privés rassemblent habituellement des applications sur la même base hardware, mais Sam Curry pointe que certains types de données ne peuvent pas être mélangées à d'autres en raison de règlementations gouvernementales ou d'obligations corporatives (Bale II par exemple). Ce partenariat ne se traduira pas dans les faits par un produit mais plutôt dans la démonstration que les technologies des deux sociétés* peuvent être combinées pour renforcer la sécurité dans les clouds. Ces travaux pourront ensuite être utilisés par les fournisseurs de services pour aider leurs clients à construire des clouds privés derrière leur pare-feu ou un cloud dédié rassemblant des services hébergés chez un tiers. «Nous croyons que, dans un futur très proche, un grand nombre d'entreprises et d'administrations utiliseront des services fournis par des clouds. Et ces dernières pousseront leurs prestataires à renforcer la sécurité des couches matérielles et à améliorer l'efficacité des hyperviseurs » poursuit Sam Curry. Ce dernier précise encore que les fournisseurs de clouds devront garantir une plus grande visibilité quant à la sécurité de leurs plates-formes matérielles en produisant automatiquement des rapports normalisés sur la configuration de l'infrastructure physique et virtuelle, et fournir ainsi la preuve que cette infrastructure est conforme aux politiques de sécurité et de protection des données. Combinaison de technologies La démonstration des deux sociétés* reposait sur la combinaison des technologies d'authentification des processeurs Intel, des ressources proposées par VMware pour la collecte des données relative à l'infrastructure physique et virtuelle et enfin des informations issues de la plate-forme RSA, qui identifie les menaces potentielles à la sécurité et la conformité. Ces informations sont ensuite passées à la moulinette des outils de conformité d'Archer Technologies, une société récemment acquise par EMC. Archer Technologies propose toute une suite d'outils qui évalue les risques, met en place des règles, surveille leur application, rapporte les incidents, réalise des audits... L'un des avantages de cette approche est d'affiner le contrôle de l'application de politiques différenciées dans les clouds privés. Savoir précisément sur quel serveur physique s'exécute une machine virtuelle, quels locataires ou entités commerciales cohabitent et partagent leurs ressources. Sam Curry conclut en indiquant que des fournisseurs tiers proposeront des services fondés sur cette première démonstration dans les six prochains mois. *Comme RSA, Archer et VMware sont détenues par EMC, cette collaboration comprend seulement deux entreprises indépendantes, EMC et Intel. (...)

(02/03/2010 15:22:37)

HP lance un service pour accélérer le passage au cloud

Privé ou public, les possibilités de l'environnement cloud sont multiples et il est parfois difficile de choisir sa solution. HP apporte une réponse en présentant un service de conseil aux entreprises ou aux services publics, baptisé Cloud Design. Ce dernier s'appuie sur une approche structurée de conception et de déploiement d'infrastructures évolutives en intégrant des ressources hybrides, associant cloud public et privé. La société se charge alors d'évaluer les besoins techniques et métiers, ainsi que d'auditer le système d'information du client. Il élabore ensuite un modèle d'infrastructure de type cloud (basé sur une architecture commune, nommée Reference Architecture for Cloud) et le plan de mise en oeuvre. Ce dernier comprend l'estimation des coûts, le test, l'exploitation, la gestion du cycle de vie des services, la gouvernance et le support. Pour Gard Little, analyste chez IDC sur les services émergents et internationaux estime que « le cloud est entré dans une phase d'accélération de son adoption. Pour aller vite, les entreprises ont besoin de conseils stratégiques sur le design de leur infrastructure dans le cloud » et d'ajouter «le service proposé par HP couvre les environnements les plus complexes et hétérogènes ». (...)

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