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(28/03/2011 11:30:07)

Sage s'essaye au SaaS progressivement

Resté longtemps frileux sur le sujet, Sage engage une stratégie mondiale sur le Saas (software as a service). Annoncée depuis quatre mois en interne, celle-ci reste encore prudente. Elle repose sur la mutualisation des développements assurés dans un pays et réutilisables dans d'autres grâce à la technologie Sdata de Sage (**). Chaque pays évoluant ensuite à son rythme au plan commercial. La comptabilité en Saas par exemple, déjà engagée en Grande-Bretagne avec la solution SageOne, ne le sera pas tout de suite en France, le marché n'étant pas jugé suffisamment mûr.

Sage France conduit une stratégie en deux volets, d'un côté des « add on » en ligne, de l'autre des solutions de gestion complète. Dans le premier cas, il s'agit de modules, ce que Sage appelle des « services connectés », de l'autre des « solutions de gestion », soit pour TPE, soit pour ETI (entreprises de taille intermédiaire), par exemple une comptabilité ou une gestion des ressources humaines. Les services connectés sont des fonctionnalités complémentaires pour des clients de Sage possédant déjà des solutions sur site. Les services de gestion sont des solutions complètes pour des créateurs d'entreprise ou des PME de taille importante.

Sur le premier point, les services connectés, Sage France propose par exemple un fichier prospects et une solution de génération et de suivi de commandes pour compléter le logiciel de CRM Act ! Autres exemples : la visualisation en temps réel sur un smartphone des compteurs d'activité de l'entreprise (encours clients, portefeuille de commandes en cours), l'interfaçage d'un site de e-commerce avec la gestion commerciale Sage, le passage de déclarations fiscales ou sociales en ligne (en complément du logiciel de Sage directDéclaration). « On amène ainsi des services en ligne sur le poste client et on propose à nos utilisateurs des fonctionnalités nouvelles », souligne Antoine Henry.

La paye en SaaS pour les TPE

Quant aux solutions complètes de gestion, Sage France propose déjà Ciel e-service Paye pour gérer la paye avec une facturation au bulletin de salaire. Ce logiciel est destiné aux entreprises de moins de 20 salariés, plutôt des entreprises jeunes, peut-être venues à l'environnement Sage par le logiciel « auto-entrepreneur ». Sur 1 200 000 entreprises de moins de 20 salariés, 300 000 seulement sont équipées d'un logiciel de gestion. Le Saas sera peut être un moyen de leur faciliter le passage à la gestion informatisée, espère Antoine Henry.

Les entreprises de taille plus importante se voient proposer leurs logiciels habituels, Sage 100, FRP Treasury, Transport, en mode Saas et par les partenaires en indirect. L'éditeur a également mis au point une approche hybride. Dans ce cas, son client peut utiliser le même logiciel, soit dans la formule traditionnelle, soit dans une formule en Saas pour certains de ses utilisateurs. Deux produits sont actuellement concernés : Sage 100 Entreprise Etendue et Sage SalesLogix (CRM vendu aux Etats-Unis).

Sage a réalisé 315 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an passé en France, en progression de 3%. Sur ce total, 10 millions d'euros venaient du Saas. En 2009, selon Pierre Audoin Consultants, l'éditeur britannique Sage réalisait 80 millions d'euros dans le monde dans le domaine du Saas. C'était le premier éditeur en Saas, devant son compatriote Misys (74 M€), Linedata Services (38 M€), SAP (14 M€) et Cegid 12,5 M€. Les chiffres 2010 sont en cours d'enquête.

(*) En remplacement de Pascal Houillon, parti diriger l'Amérique du nord.
(**) http://sdata.sage.com/sdatacore_covers.html

(...)

(14/03/2011 10:01:58)

Eurêka Solutions se lance dans la vente indirecte

Eurêka Solutions, éditeur et intégrateur de sa propre solutions ERP (Eurêka ERP), se lance dans la vente indirecte. Il complète ainsi sa stratégie commerciale jusqu'ici basée sur l'action de ses propres forces de ventes par la mise en place d'un contrat d'apporteur d'affaires. Ses partenaires, l'éditeur spécialisé dans les environnements IBM Power i - AS/400 les recherche logiquement chez les revendeurs de matériel AS/400, des éditeurs, ou encore des spécialistes des environnements Power i qui possèdent des compétences métiers dans l'industrie, le négoce, la grande distribution (secteurs auprès desquels l'entreprise commercialisait déjà ses solutions). « Nous leur proposons non seulement de commercialiser notre propre ERP mais aussi les solutions d'autres éditeurs que nous proposons dans le CRM, la BI et l'éditique notamment », explique Henri Stuckert, le président d'Eurêka Solutions.

Le système de commissionnement mis en place par l'éditeur permet d'attribuer à ses partenaires un rémunération comprise entre 5 et 20% du montant du contrat passé avec un client (prestations de services et licences). La société a d'ores et déjà signé deux partenariats, l'un avec le broker Marxer, l'autre avec l'agence web Activis. Deux autres accords sont en cours de signature. L'éditeur souhaite avoir une dizaine de partenaires d'ici la fin de l'année. 
En 2010, le chiffre d'affaires d'Eurêka Solutions s'élevait à 2,7 M€ avec une rentabilité de 200 K€. Fort de sa nouvelle stratégie, l'éditeur espère atteindre les 3 M€ de chiffre d'affaires, dont 10% issus de la vente indirecte, en 2011.
(...)

(11/03/2011 10:31:06)

Les DSI de la distribution investissent autour du client

Comme dans bien d'autre secteurs, la maîtrise et la réduction des budgets IT est la tendance forte dans le secteur de la distribution et cela au niveau mondial. Malgré cela, la meilleure compréhension du comportement des consommateurs et, partant, le pilotage de l'adaptation à ce comportement est une nécessité forte pour les mêmes distributeurs, ce qui implique le déploiement de nouveaux outils d'analyse. Ce sont là les deux enseignements majeurs de la troisième édition de l'étude « Global Retail CIO Survey » menée par l'éditeur Aldata (voir encadré).

En 2011, la tendance lourde, donc, est de privilégier dans les trois prochaines années les systèmes au contact ou au service direct du client : la GRC multicanale, le système de fidélisation, le m-commerce... Mais les dépenses informatiques restent modestes dans ce secteur, aux alentours de 1% du chiffre d'affaires (contre 1,3% l'an dernier en moyenne). Il existe cependant des écarts significatifs entre zones (Europe : 1,3% e 2010 contre 1% en 2011 ; 1,2 et 1,1% aux Etats-Unis) ou entre secteurs, les distributeurs alimentaires dépensant moins que le non-alimentaire (1,4% contre 1,1% en 2010 ; 1,2% contre 1% en 2011).

Des différences liées à la variété des produits et à la géographie


La nature des dépenses est également différente selon les secteurs en dehors des tendances communes lourdes : l'alimentaire investit ainsi en ce moment dans les systèmes de caisses libres services ou la traçabilité des produits alors que le non-alimentaire veut améliorer la fidélisation, la gestion des livraisons et des flux de retours d'invendus. Il existe également des différences en fonction de la zone géographique sur la nature des investissements. L'Europe s'intéresse ainsi à l'optimisation de l'achalandage, au m-commerce, au circuit de livraison (notamment à domicile mais aussi en magasin). Les américains sont globalement en retrait sur tous ces thèmes, sauf la livraison, mais s'intéresse au web transactionnel et au prévisionnel d'activité.

On peut être assez surpris de la nature des dépenses engagées, les sujets étant censés être réglés depuis un certain temps. « En fait, la distribution est globalement sur des solutions maison en silos et les restructurations s'effectuent lorsqu'il faut casser les silos ou bien quand il faut changer de génération technologique pour contrer l'obsolescence » explique Dominique Chambas, senior vice-president d'Aladata.

(...)

(10/03/2011 16:17:25)

SAP précise ses plans pour des applications métiers in-memory

En informatique in-memory, les données sont déplacées hors de l'espace de stockage traditionnel pour être exécutées dans la mémoire vive. Ce qui permet des gains en performances pour la lecture des données. Le moteur de SAP chargé de gérer le traitement des données en mémoire vive a été conçu par Hasso Plattner, le co-fondateur du géant informatique, et se trouve au coeur de l'HANA (High-Performance Analytic Appliance) livré par SAP l'an dernier.

« Parmi les applications in-memory que SAP a prévu de commercialiser cette année, on trouve un outil destiné à aider les services opérationnels et marketing à travailler ensemble plus efficacement, » selon SAP. « Un autre logiciel doit permettre aux personnes travaillant dans le secteur financier d'analyser les créances d'un client et déterminer, en fonction d'éléments actuels et de l'historique du compte, quel type d'escompte ils peuvent accorder. Une troisième application aura pour objet de fournir des analyses pour les compteurs intelligents, » détaille SAP. L'entreprise envisage également de remodeler ses applications de Trade Promotion Management(Gestion des promotions Commerciales) et son application Cash and Liquidity Management pour la gestion des liquidités et de la trésorerie en leur appliquant la technologie in-memory. Surtout, ces annonces viennent dans la continuité de projets déjà annoncés par SAP, comme ce logiciel d'analyse spécialisé destiné à fonctionner avec un client ERP, duquel il pourra extraire des données en temps réel. L'entreprise avait annoncé la sortie d'une première version de son logiciel de planification des effectifs Strategic Workforce Planning, à la fin de l'année dernière.

SAP n'a pas l'intention de positionner son moteur in-memory pour inciter les clients à un remplacement complet de leur base de données principale, en général un produit Oracle proposé par la plupart des revendeurs SAP. Mais cela pourrait changer à mesure que la technologie s'améliore. Pour l'instant, la stratégie de SAP en matière d'applications in-memory consiste à proposer à la vente des produits que les clients semblent désireux d'acquérir, comme cela a été le cas avec les produits de BI (business intelligence) dont les ventes sont restées soutenues pendant toute la période de récession mondiale.

Illustration principale : Hasso Plattner, co-fondateur de SAP (...)

(03/03/2011 17:09:43)

Salesforce.com approfondit ses relations avec Facebook

L'éditeur estime que les messages et commentaires sur le mur des utilisateurs de Facebook peuvent se convertir en une aide à la relation client au sein des produits Salesforce.com. Cela peut par exemple permettre à un responsable d'anticiper les problèmes. Une fonction similaire est déjà disponible pour le service de micro-blogging Twitter. Pour gérer l'ensemble de ce suivi social liées aux sites communautaires, Salesforce a mis en place une console «optimisée et designée » pour les agents.

En plus de ses propres outils, l'éditeur prévoit également d'annoncer un partenariat avec Radian6, fabricant d'une « plate-forme d'écoute » que les entreprises utilisent pour suivre leurs marques à travers une grande variété de canaux web. L'intégration Radian6, qui sera disponible sur l'AppExchange de Salesforce.com, comprendra la création automatisée de cas.

La fonctionnalité de Facebook sera disponible d'ici la fin du mois d'avril. Les clients actuels de l'édition Professional, Enterprise et Unlimited pourront en bénéficier sans frais. Radian6 sera proposé en version beta à la fin du mois d'avril, et sera disponible en version finale à la fin du mois d'octobre.

Anticiper les signaux faibles

Jusqu'à récemment, la surveillance des médias sociaux a été principalement l'apanage des équipes du marketing, souligne Kendall Collins, directeur marketing chez Salesforce.com. Mais maintenant, « les mondes du marketing et des services n'ont jamais été aussi proches, dit-il. Les outils sociaux ont donné aux clients beaucoup plus de pouvoir d'influence sur les marques des sociétés », a ajouté Kendall Collins. « C'est un peu une chose effrayante pour les gens de marketing de voir les marques épinglées sur les « murs », mais c'est incontrôlable ». Aucune entreprise « ne veut être la prochaine victime des médias sociaux » précise Fergus Griffin, vice-président du marketing produit sur les services de cloud computing. Il fait ainsi allusion à des incidents après une plainte sur Twitter du réalisateur Kevin Smith, qui s'est vu refuser l'accès à un vol de la compagnie Southwest Airlines en raison de son surpoids. La société s'est ensuite excusée, mais le buzz était fait.

Outre les annonces sur les médias sociaux, Marc Benioff, PDG de Salesforce.com devrait annoncer une série d'améliorations dans d'autres domaines comme le live chat et l'accès à des bases de connaissances.


(...)

(03/03/2011 16:41:27)

Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS

Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».

Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».

Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.

Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.

Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.

Patrick Bertrand, DG de Cegid
Patrick Bertrand, DG de Cegid

Cegid se développe dans le secteur public

Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.

Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.

En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.

En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.

Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires
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