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(03/03/2011 10:57:41)

Cebit 2011 : SAP crée des solutions OnDemand avec ses clients

Il y a deux ans, SAP a embauché John Wookey pour piloter sa stratégie « on-demand » en direction des grandes entreprises. Sa mission consistait à mettre en place un catalogue de solutions en ligne qui permettrait aux clients de la Business Suite d'ajouter, de façon flexible, des fonctionnalités complémentaires à leur système de gestion. Deux offres de ce type ont déjà été livrées (Carbon Impact, pour calculer l'empreinte carbone, et Sourcing OnDemand, pour gérer les sources d'approvisionnement et les achats stratégiques). Une troisième vient de s'y ajouter, annoncée à l'occasion du Cebit de Hanovre. Il s'agit de Sales OnDemand, une application apportant aux équipes de vente un cadre pour collaborer autour de leurs opportunités commerciales.

Cette solution en ligne présente la particularité d'avoir été développée sur la plateforme hébergeant Business ByDesign, l'application SaaS pour PME. C'est la première du genre chez SAP. Elle inaugure une nouvelle catégorie d'applications que l'éditeur met au point avec la participation de ses clients. L'objectif qu'affiche l'éditeur est de concevoir des interfaces et des enchaînements fonctionnels collant au plus près des souhaits des utilisateurs. SAP souligne aussi sa volonté de faciliter le partage d'informations, en particulier à l'aide d'outils empruntés aux médias sociaux(*), et de favoriser la mobilité ainsi que l'ont illustré les démonstrations faites au Cebit de Sales OnDemand, déroulées sur la tablette iPad d'Apple.

De l'application ciblant le dirigeant jusqu'à l'usage de masse

Sur le même modèle, d'autres logiciels seront annoncés au cours de l'année, chacun ayant vocation à s'utiliser sur des terminaux mobiles et à s'intégrer aux déploiements « on premise » de la Business Suite, dans le cadre d'un processus métier bien défini. Pour les créer, SAP interroge les entreprises très en amont sur les fonctions qui leur manquent et la façon dont elles voudraient pouvoir y accéder et les manipuler, explique notamment Thorsten Stephan, vice président, responsable des applications mobiles. Il cite en exemple une solution de gestion des notes  de frais qui proposerait à son utilisateur de photographier sa facture de restaurant, d'y ajouter vocalement le nom des personnes invitées, avant d'expédier le tout vers la Business Suite. « Cela doit être très facile à utiliser », insiste Thorsten Stephan en rappelant que la puissance du terminal ne limite plus, désormais, les fonctionnalités de l'application, comme ce pouvait être le cas avec les logiciels sur PC.  « La cible des utilisateurs mobiles est très large : cadres dirigeants, utilisateurs de base, techniciens sur le terrain et jusqu'aux consommateurs [dans le domaine de la grande distribution, notamment]. Nous pouvons maintenant concevoir des applications destinées à un usage de masse ».  

Illustration : Démonstration de l'application Sales OnDemand de SAP

(*) Dans cette catégorie d'outils, l'éditeur Salesforce.com, spécialisé sur les logiciels en ligne destinés aux commerciaux, a lancé il y a quelques mois l'application Chatter, dotée d'une interface à la Facebook, qui semble avoir rencontré un certain succès auprès de ses clients. Microsoft de son côté vient de lancer en France la version hébergée de sa gestion de la relation client, Dynamics CRM Online, qui s'appuie beaucoup sur Outlook.

(...)

(23/02/2011 11:18:25)

Avec Liberty, Coheris réconcilie les métiers et la IT autour de la BI

Pour présenter la solution décisionnelle Coheris Liberty, tout juste annoncée, Tom Pertsekos, directeur marketing et stratégie produits de Coheris, expose en préambule ce qui a motivé l'évolution de l'offre. Il rappelle que la BI classique n'a pas été un franc succès à l'échelle de l'utilisateur. « Le taux d'adoption reste bas, constate-t-il. Le problème de fond, c'est généralement la relation entre l'informatique et les utilisateurs métiers. L'IT attend des spécifications détaillées et raisonne en termes de ressources, tandis que de l'autre côté, les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter différents scénarios ». Certains outils ont apporté un premier niveau de réponse en permettant de travailler sur des extraits de base, mais cela pose le problème de la validité des données et de leur fraîcheur. « L'informatique n'aime pas trop cela, mais elle n'a rien à proposer d'autre. Ce genre de constatations nous a amené à repenser notre offre », poursuit Tom Pertsekos.

Le directeur de la stratégie produits nous remémore les trois profils d'utilisateurs de la BI. D'abord, le consommateur de rapports et de tableaux de bord. Passif, même s'il navigue dans les données, il n'a pas de compétences informatiques particulières. Ensuite, les analystes métiers qui peuvent être des managers commerciaux, marketing ou RH. « Il ont par définition le besoin d'expliquer l'évolution de leurs activités, leurs résultats. Ce ne sont pas des techniciens, mais ils ont besoin d'outils visuels rapides. » Enfin, le troisième profil est l'utilisateur avancé. « C'est un profil mixte qui comprend à la fois le métier et les modèles de données, qui sait construire un rapport, créer un dictionnaire métier, etc. », définit Tom Pertsekos. Ce sont souvent des contrôleurs de gestion, mais ils peuvent venir d'autres horizons, de l'administration des ventes par exemple. Ce sont parfois des transfuges de l'informatique. « Notre offre BI doit répondre à ces différentes catégories ».

Impliquer les utilisateurs puis passer le témoin à la IT

Coheris Liberty se compose de plusieurs logiciels. Liberty Insight s'adresse aux analystes, aux responsables métiers. Il doit leur permettre de faire de l'analyse rapide. Liberty Studio vise l'utilisateur avancé qui peut être amené à créer des rapports, sans être un informaticien. Ces deux outils seront mis entre les mains de ceux qui produisent indicateurs, tableaux de bord et rapports mis à la disposition des « consommateurs d'information » qui représentent 80 à 90% des utilisateurs de la BI et auxquels il faut donner des applications packagées. Ce mode de fonctionnement qui peut conduire à tirer un trait sur les hommes de la IT a pourtant des inconvénients, pointe Tom Pertsekos. Outre les problèmes de sécurité et le risque de voir se multiplier les données, il reste que l'expertise métier demeure liée à une ou plusieurs personnes et lorsqu'elles ne sont plus là, tout est perdu.

« L'idée essentielle dans l'offre Liberty, c'est qu'il y a dans les entreprises des utilisateurs actifs qui savent ce qui est nécessaire pour eux et pour leurs collègues et qui produisent les bons indicateurs. Ce qu'ils font va pouvoir être récupéré par les équipes informatiques qui vont l'industrialiser et assembler les composants réalisés avec Insight et Studio afin de construire des applications analytiques que la IT va ensuite déployer. » Une démarche qui permet à l'informatique de se réapproprier les outils, sans contraindre l'utilisateur à rédiger un cahier des charges, « ce qu'il ne fera jamais ». Il y a plusieurs avantages à la clé, souligne Tom Pertsekos. En premier lieu, « l'application répond aux besoins et elle n'est pas rejetée car c'est l'utilisateur qui l'a faite. Ensuite, elle apporte toute la sécurité nécessaire, la solidité, la fiabilité, des performances optimisées et ces garanties-là ne sont pas négligeables. »

Offre décisionnelle Coheris Liberty
Capture d'écran de Liberty Insight (cliquer ici pour agrandir l'image)

Enfin, c'est avec la troisième partie de l'offre, Liberty Enterprise, que le département informatique pourra construire des applications à déployer ensuite à l'échelle de l'entreprise. « La IT programme, définit des traitements, des contrôles, des enchaînements, la logique organisationnelle, etc. Elle assemble les différents composants analytiques ou construit une nouvelle application par assemblage. » Cette dernière peut ensuite s'installer sur un serveur web spécialisé et s'interfacer avec les annuaires d'entreprise LDAP, avec mise en place de droits d'utilisateur.
Les composants BI réalisés peuvent également être intégrés dans des applications transactionnelles, ou bien être présentés via des interfaces standards de type web services ou portlets. « Nous travaillons aussi sur les mash-up, même si ces technologies ne sont pas encore standardisées ».

Le problème principal n'est pas technique mais relationnel

L'objectif de Coheris, c'est bien de dépasser la première étape, constituée des logiciels Insight et Studio. « Ce dont les utilisateurs ont le plus besoin, c'est de reboucler sur Liberty Enterprise », considère Tom Pertsekos qui tient à souligner l'approche « agile » qui sous-tend l'offre Coheris Liberty « On implique l'utilisateur dès le départ et il peut corriger à chaque étape. On n'est pas loin d'une démarche agile de développement, mais il faut que les deux parties [utilisateurs d'un côté, IT de l'autre] acceptent de jouer le jeu. Le problème principal n'est pas technique, mais relationnel », rappelle-t-il encore.

Sur le marché français du décisionnel, Coheris dit entrer en concurrence avec les acteurs traditionnels du secteur. Son offre comprend également le logiciel Spad conçu pour les applications de datamining et d'analyse prédictive. L'activité principale de l'éditeur reste la gestion de la relation client où 20% de son activité se fait à l'international, la société équipant les filiales de certains de ses gros clients.

(...)

(22/02/2011 15:15:13)

Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial

Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été  victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture.  C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.

Créer des processus de gestion normalisés

En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.

Des solutions pour gagner en visibilité

Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion  des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

Salvatore Ferragamo

Illustrations : Le musée de la chaussure de Salvatore Ferragome à Florence (crédit : D.R.)

Ferrucio Ferragamo et Walter Carmagnini
De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP.
(...)

(22/02/2011 15:07:46)

SAP se renforce dans le Retail en nouant des partenariats

Les leaders de la distribution de détail (Retail) doivent relever d'importants défis pour réduire le coût de leur chaîne d'approvisionnement, alors même que leur modèle économique change, en particulier la façon dont ils s'adressent aux clients. Ils doivent gérer leur croissance tout en s'adaptant aux contraintes sans cesse changeantes (saisonnalité, produits assortis,  emballages, fournisseurs,  réglementation...). Le modèle économique du Retail est, de plus, en pleine transition à un moment où le commerce électronique et les achats via les mobiles imposent de nouvelles priorités et de nouvelles pratiques.

En 2010, le commerce électronique a montré clairement qu'il constituait  un canal en forte croissance pour les retailers. Il est donc temps de repenser et de reconcevoir les réseaux de livraison à un niveau global. Confronté à ces différentes problématiques, le fabricant de produits de luxe italien Salvatore Ferragamo a choisi de s'équiper de la solution SAP for Retail (voir encadré). « Avec l'avènement d'Internet et des applications mobiles, les comportements des consommateurs ont changé, a récemment souligné Stefan Gruler (en photo), responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial. 40% des clients achètent leurs produits en ligne, depuis leur PC ou leur téléphone portable, surtout en Asie où, dans des villes comme Singapour, la majorité de la population est équipée de terminaux mobiles. Nous devons être en phase avec cette révolution mobile ».

Trois axes pour répondre aux exigences du marché

La vente au détail est considérée comme une industrie stratégique pour SAP qui entend capter une part du gâteau sur un marché estimé à  2 milliards de dollars annuels en termes de ventes  de licences. Sa stratégie est donc en ligne avec les exigences d'un marché où il est déjà très présent (4 800 retailers utilisent les logiciels SAP dans le monde, selon l'éditeur). Il définit notamment trois axes liés pour y parvenir : être capable de mettre en place une chaîne d'approvisionnement tirée par la demande, pouvoir contacter le client sur son mobile et lui faire des offres personnalisées grâce à l'analyse des données déjà recueillies. Il développe des applications mobiles et des solutions analytiques permettant de réagir aux comportements des clients, si besoin en temps réel. Ce positionnement  tire profit de  rachats d'acteurs comme Business Objects pour les outils décisionnels et Sybase pour la technologie mobile.

Travailler à l'avenir sur les services cloud

Stefan Gruler a aussi rappelé que, selon Goldman Sachs, les achats effectués sur Internet et via les applications mobiles surpasseraient ceux réalisés dans les boutiques traditionnelles d'ici les cinq prochaines années. IDC, de son côté, note que les consommateurs multi-canaux dépensent, en moyenne, entre 15 à 30% de plus avec un vendeur que ceux qui utilisent un seul canal. « SAP recherche activement des retailers pour en faire des co-partenaires innovants avec lesquels l'entreprise développera des offres en travaillant sur des scénarios spécifiques », a ajouté Stefan Gruler.

Sur ce terrain, SAP travaille en particulier avec le groupe de commerce alimentaire Casino sur un projet de système de consommation mobile utilisant le marketing one-to-one, des offres spéciales personnalisées et la suggestion des listes de courses réalisées d'après les habitudes de consommation du client. En plus des projets de e-commerce et les applications mobiles, comme celui mis à l'essai avec Casino, SAP est également bien  positionné pour basculer, dans l'avenir, vers des services cloud. Le cloud computing n'est certes pas un modèle vers lequel les détaillants  traditionnels se précipitent, a estimé Stefan Gruler, mais nous sommes convaincus qu'il sera utilisé plus largement dans d'autres pays qui souhaiteraient rattraper la région Asie-Pacifique  où il existe déjà des avancées concrètes, en particulier en Chine et au Japon où certains détaillants utilisent des ERP en mode cloud.

Illustration : Stefan Gruler, responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial (crédit : photo)

En savoir plus :

-
sur le projet mené avec Casino - Interview de Franck Cohen, président de SAP EMEA

(...)

(11/02/2011 14:56:11)

Mise à jour majeure, Business Objects BI 4.0 est en vue

SAP se prépare à lancer très officiellement son offre décisionnelle Business Objects 4.0, le 23 février prochain à New-York, lors d'une présentation retransmise en webconférence. Cette version importante, qui sort trois ans après la précédente, est également la première solution de Business Intelligence ayant été réalisée en collaboration par les équipes de SAP et de l'éditeur français BO depuis le rachat de ce dernier en octobre 2007. L'éditeur allemand en a détaillé les futurs apports depuis l'automne dernier mois, à différentes occasions, sur son TechEd 2010 à Berlin, mais également à Paris, en novembre dernier.

« Cette mise à jour est énorme, confirme Dave Weisbeck, senior vice-président sur les solutions BI et EIM chez SAP. Chaque outil dispose d'améliorations majeures. Il n'y a pas un seul endroit que nous n'avons pas touché. » Toutefois, cette arrivée marque aussi la « mise à la retraite » d'un composant longtemps très apprécié, Desktop Intelligence, également connu sous le nom de Deski (ou DeskI). Une décision qui n'est pas du goût de tous les utilisateurs. Cela dit, Business Objects BI 4.0 dispose de nombreuses améliorations. Les entreprises qui migreront vers cette version bénéficieront d'une meilleure intégration des outils BI de SAP avec sa gamme de produits EIM (Enterprise information management). L'objectif est de réduire le temps et les efforts déployés pour assembler, transformer, modéliser et diffuser des informations aux utilisateurs, indique Dave Weisbeck. Dans BI 4.0, le module Information Steward, par exemple, permettra à ceux qui se focalisent sur certaines catégories d'informations (au hasard, un commercial qui scrute ses données clients) de surveiller et d'évaluer au fur et à mesure la qualité des données en question.

Relié à l'outil de CEP de Sybase

Autre nouveauté, le module Event Insight, tire parti de la technologie CEP (complex event processing) que SAP a récupérée avec le rachat de Sybase l'an dernier. Les logiciels de CEP examine, au fil de l'eau, les flux de données qui transitent par le système d'information d'une entreprise afin d'y repérer des comportements inhabituels ou des corrélations particulières. L'objectif étant de déclencher dans la foulée des alertes ou des actions. Ce sont des outils généralement utilisés pour la détection de fraude ou pour la négociation rapide de titres, mais également dans d'autres domaines, la logistique notamment. Event Insight permettra aux entreprises de construire des modèles CEP et de livrer l'information par le biais d'alertes et de tableaux de bord.

Parmi les autres apports notables de Business Objects BI 4.0 figure la capacité d'effectuer des requêtes sur les données à partir de la même interface, quelle que soit la source et la base interrogée. SAP souligne aussi une meilleure évolutivité du produit, un support 64 bit natif et un accès facilité aux données non structurées.

Illustration 1 : L'utilisateur accède à diverses représentations graphiques des données (source SAP)

SAP Business Objects BI 4.0
Illustration 2 : Business Objects BI 4.0 (dont on voit ici le détail de ses composants) peut puiser ses données à différentes sources.
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SAP Business Objects BI 4.0
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Pour bénéficier de ces innovations, les entreprises qui utilisent Desktop Intelligence devront donc migrer leurs existant vers l'outil Web Intelligence. Bien sûr, le destin de DeskI a ému les familiers du site (non officiel) Business Objects Board, où l'on trouve un certain nombre de « posts » se plaignant de cet arrêt. On peut même y lire que cet abandon a contribué à la décision d'une entreprise de laisser tomber Business Objects, rapportent nos confrères d'IDG News Service. « C'est avec grand regret que nous avons décidé d'abandonner SAP BO », dit l'un des messages postés la semaine dernière. « J'en suis particulièrement attristé dans la mesure où je faisais partie du comité de sélection de cet outil », relate son auteur en déplorant la perte « du meilleur outil OLAP DeskI, la promotion de l'ancien outil Crystal, toutes les promesses non tenues, les plantages et l'utilisation malaisée. Nous avons décidé de redéfinir notre Business Intelligence en allant vers une autre direction. »

WebI supporte la couche sémantique multidimensionnelle

L'outil Web Intelligence a été livré par Business Objects il y a plus de dix ans et il a toujours été question qu'il supplante un jour Desktop Intelligence dont l'utilisation a diminué, a déclaré pour sa part SAP. Pour lui, Web Intelligence assure désormais la majorité des fonctions de DeskI et dispose d'une profusion de fonctions dans les domaines de la mobilité, de l'interopérabilité avec les autres logiciels clients (Crystal Reports, Explorer, Live Office), ou encore, dans le support de la couche sémantique multidimensionnelle. De fait, sur le Business Objects Board, un autre participant confirme ces éléments : « J'ai utilisé WebI de façon assez intensive pendant les quatre dernières années et, franchement, je n'aimerais pas revenir à DeskI. Certaines fonctions m'ont manqué, mais maintenant, elles sont pour la plupart toutes disponibles dans la dernière version de WebI ». D'ailleurs, les utilisateurs de DeskI ne vont pas être complètement abandonnés puisque le produit va disposer, jusqu'en 2015, du support le plus couramment assuré dans le cadre de Business Objects XI 3.1 et du support Priority One jusqu'en 2017, selon SAP. (...)

(04/02/2011 09:55:19)

Logiciels d'entreprise : 5 tendances clefs pour les années à venir

Dans les prochaines années, le Gartner a identifié cinq tendances clefs affectant le marché des logiciels d'entreprise.

La mondialisation : Gartner prédit la consolidation des fournisseurs au cours des prochaines années. Durant cette période de perturbation, les marchés des logiciels très fragmentés deviendront plus structurés et marqués par une réduction importante des fournisseurs. Même si pour les fournisseurs concurrents au niveau mondial, les exigences de localisation - y compris les langues, les cultures et les lois - doivent être prises en charge.

La mise en oeuvre : La manière dont les entreprises se procurent et fournissent les logiciels est remise en question avec le cloud computing, Plate-forme en tant que service (PaaS) et Software en tant que service (SaaS), couplé avec l'accès généralisé et mobile. La demande de solutions de cloud computing se poursuivra au cours des prochaines années.

La modernisation
: Les entreprises continuent de migrer vers les logiciels Open Source et la SOA puisque les anciennes applications et les anciens systèmes deviennent plus coûteux à améliorer et à entretenir. Alignés avec la tendance à la modernisation, l'automatisation des affaires d'entreprises et la rationalisation des opérations continuent de gagner du terrain. Les entreprises s'attendent à investir de façon significative en 2011 pour mettre à jour tous les systèmes et logiciels, allant des outils de productivité personnelle, de construction-exécution-gestion des logiciels, aux applications axées sur l'utilisateur. La virtualisation est un facteur clé de la modernisation.

La socialisation
: L'utilisation des médias et des réseaux sociaux continue de s'intensifier. Cette tendance inclut la personnalisation, la collaboration et le contenu dans le cadre d'activités définies par l'utilisateur, Gartner prévoit que les communications coordonnées et la collaboration verra son adoption croitre en 2012.

La verticalisation
: Cette tendance implique un cycle d'applications logicielles horizontales de plus en plus personnalisées. En déployant de nouvelles technologies logicielles, il est fréquent pour des fournisseurs de fournir une technologie initialement généralisée qui, au fil du temps, peut donner lieu à plus de fonctions spécifiques dans l'industrie et les entreprises.

(...)

(28/01/2011 13:09:56)

Lotusphere 2011 : IBM relie LotusLive à SugarCRM et Ariba Discovery

LotusLive, la suite de collaboration hébergée d'IBM, a vocation à se connecter avec d'autres applications. Cette offre SaaS qui propose des fonctions de messagerie d'entreprise et de réunion en ligne (de conférence web, de partage de fichiers, etc.) a déjà établi des liens avec Salesforce.com, Skype, ou avec les services d'UPS, par exemple. Quelques jours avant sa conférence Lotusphere, à Orlando, le 30 janvier, IBM annonce une intégration avec l'application SugarCRM (disponible en Open Source). Cette ouverture permettra aux utilisateurs du logiciel de gestion des opportunités commerciales de s'appuyer sur les outils de collaboration de LotusLive pour organiser des réunions et échanger des documents. Ces fonctions peuvent déjà être testées, mais leur disponibilité générale est prévue pour avril.

Pour SugarCRM, qui s'adresse notamment aux PME, c'est l'occasion de toucher les utilisateurs de la messagerie d'IBM, explique Larry Augustin, PDG de l'éditeur Open Source.

Une autre intégration se prépare avec Ariba Discovery, service proposant d'accéder en ligne à plus de 300 000 revendeurs. Annoncée pour ce premier semestre, cette connexion permettra aux abonnés de LotusLive d'entrer en contact avec ce réseau, de contacter et de collaborer avec les revendeurs qui y sont répertoriés. (...)

(26/01/2011 10:30:47)

Tibco lance une plateforme sociale taillée pour l'entreprise

Tibco se risque à son tour sur le terrain des solutions de réseaux sociaux d'entreprise, du type de celle que propose Salesforce.com avec Chatter. Sa plateforme, baptisée Tibbr, annoncée fin 2009, vient d'être lancée par l'éditeur à San Francisco. On y retrouve le concept, désormais familier, des flux d'informations. A ceci près qu'au lieu de suivre l'actualité de contacts, les utilisateurs vont suivre des sujets (données, domaines -Fig1 ci-dessous- ou événements -Fig2) qui auront été générés par les applications exploitées dans l'entreprise. Cette solution est disponible à la fois en mode SaaS, comme un service en ligne, et sous la forme classique d'une application à installer en interne.

Pour Ram Menon, vice-président exécutif du marketing de Tibco, cette approche est plus intéressante que de simplement s'attacher à des personnes ayant les mêmes centres d'intérêt. « Billy qui s'occupe des livraisons à San Diego ne connaît pas Joe qui fait la même chose à Hong Kong. Mais Samsung est leur plus gros client, donne-t-il en exemple. Par conséquent, un sujet intitulé « Livraisons Samsung » pourrait être créé qui afficherait des données provenant du système logistique que ces deux utilisateurs pourraient suivre à travers Tibbr ».
Tibbr de Tibco - suivre des sujets
Fig 1 - Cliquer ici pour agrandir l'image

Tibco a également cherché à améliorer le filtrage des informations. « Les priorités diffèrent : si mon patron publie une information, je veux en être informé en temps réel, explique Ram Menon. En revanche, s'il s'agit d'une actualité sur une campagne marketing, je souhaiterai en être informé le matin, et puis qu'on me l'envoie ensuite sur mon poste. »

La plateforme autorise aussi l'intégration des flux provenant de réseaux sociaux extérieurs à l'entreprise, tels que Facebook. En revanche, la récupération des données ne se fera que dans un sens, afin d'être certain de ne pas laisser sortir des données au-delà du pare-feu.
Tibbr de Tibco - événements remontés des applications
Fig 2 - Evénements remontant des applications

Support des annuaires d'entreprise


Tibbr se complète d'un framework de flux d'événements qui permettra aux responsables métiers de créer des sujets sans passer par le département informatique. Par exemple, un responsable des ventes peut vouloir créer un fil d'actualité mis à jour à partir des champs de l'application de CRM (gestion de la relation client). La plateforme inclut aussi le support de terminaux mobiles et des capacités d'intégration avec les annuaires d'entreprise LDAP et Active Directory de Microsoft, pour l'authentification des utilisateurs.

Cet ensemble de fonctionnalités est le fruit d'un développement qui s'est révélé finalement plus long que prévu, a confié Ram Menon lors de la présentation de la plateforme. Tibco a livré une première version bêta plusieurs mois après l'annonce initiale. Mais l'éditeur s'est vite rendu compte que plaquer des fonctionnalités popularisées dans le grand public ne fonctionnait pas forcément pour l'entreprise, reconnaît le vice-président marketing monde. « Dans les secteurs industriels très régulés, les clients étaient très réticents à voir leurs conversations très privées flotter dans l'atmosphère. Tibco a donc estimé qu'il fallait en proposer une version à installer en interne. » Mais dès que vous parlez de « on premise », vous retombez tout de suite dans des projets qui s'étalent sur six mois. « Nous avons donc travaillé là-dessus ». En utilisant son expertise middleware, Tibco a développé des méthodes qui permettent à Tibbr de fonctionner sur des systèmes « on premise » en quelques heures, de façon assez comparable avec ce que proposerait une version SaaS, assure Ram Menon.[[page]]L'éditeur s'est également rendu compte que l'offre devrait disposer d'un solide support mobile au moment de son lancement. Tibbr s'accompagne d'applications natives pour les plateformes d'Apple, BlackBerry et sous Android. D'autres doivent suivre. De fait, Tibco pense que si un produit comme Tibbr ne peut pas être mis en oeuvre de façon universelle sur des terminaux mobiles, son adoption ne peut qu'être freinée.

La plateforme a déjà reçu une appréciation positive de l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, spécialisé depuis de nombreuses années sur les logiciels professionnels. Il trouve que cet outil de collaboration a beaucoup d'allure, surtout venant d'une société dont on n'aurait pas attendu ce style de produits. « C'est l'une des choses qui peut apporter de la pertinence à Tibco en 2011 », estime-t-il. L'aptitude de Tibco à filtrer l'information pour descendre jusqu'à l'information qui sera véritablement utile, c'est le composant crucial de l'offre, selon lui. « Nous sommes submergés par toute cette information », ce qui fait que même un modeste flux d'actualités sur un compte Facebook se transforme rapidement en vraie pagaille, fait justement remarquer Ray Wang.

La SSII Ciber passe de Yammer à Tibbr

L'un des premiers clients de Tibbr est le prestataire de services IT Ciber (8 000 personnes, plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires). La plateforme va être déployée auprès de tous ses salariés, a indiqué Tony Hadzi, président de Ciber pour l'Amérique du Nord. La société va migrer de la plateforme de collaboration Yammer pour passer sur Tibbr, a-t-il expliqué. Yammer a été remarquablement accepté par les salariés, une adoption qui a en outre nécessité peu d'efforts de la part de l'encadrement de Ciber. Comme la société utilisait la version gratuite du logiciel, cette expérience a constitué une façon peu coûteuse de tester l'intérêt du réseau social interne, relate Tony Hadzi.

Le groupe Ciber connaît une période de transformation et poursuit l'objectif de rassembler une organisation jusque-là plutôt fragmentée, explique celui qui est aussi le vice-président exécutif de la société. « Nous avons lancé le concept de réseau social et mon intention d'adopter une approche agnostique. Il s'agissait davantage, pour moi, de restructurer la société et d'utiliser ce moyen comme l'un des outils principaux pour changer l'état d'esprit des équipes sur le terrain et de mes cadres dirigeants ».

Mais, avec le temps, la société a trouvé insuffisantes les fonctionnalités de Yammer. « L'expérience de Tibco dans les solutions d'intégration a constitué un argument de vente pour Tibbr », pointe Tony Hadzi. Yammer constituait davantage une solution ponctuelle, tandis que Tibco proposait un produit pouvant être déployé à l'échelle de l'entreprise. (...)

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