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CRM
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(18/01/2011 16:41:49)
Microsoft concurrence Salesforce.com sur son terrain
Voilà plusieurs mois que Microsoft prépare le marché français à l'arrivée de son application de gestion de la relation client en ligne, hébergée sur ses propres datacenters (*). Cette fois, Dynamics CRM Online est officiellement disponible, quatre mois après la mise à disposition de sa version bêta. Solution reposant sur une architecture multitenant, elle est directement concurrente de celle de Salesforce.com, leader mondial incontesté du CRM en ligne. Un rival qui a « ouvert les mentalités » dans ce domaine, a-t-on reconnu ce matin chez Microsoft France.
Comme annoncé, cette version « dans le cloud » précède de quelques semaines le produit à installer sur site, Dynamics CRM 2011, entièrement iso-fonctionnel. Par ce décalage de date, l'éditeur entend manifester une forte implication dans le cloud. Mais il conserve néanmoins deux modes de commercialisation pour son logiciel de CRM, afin de laisser le choix de l'un ou de l'autre à ses clients. Ceux-ci sont même invités à panacher les deux modes entre leurs différents utilisateurs, voire, à passer de l'un à l'autre au fur et à mesure de leurs évolutions. « Il y a une symétrie de développement entre les environnements cloud et 'on premise', souligne Sophie Jacquet, chef de produit chez Microsoft France. On peut mixer les proportions de consommation pour les modifier. »
A noter que sur le marché français (notamment), la version sur site peut également être hébergée chez un partenaire.
Pas de mauvaise surprise sur le prix, assure Microsoft
Aux Etats-Unis, l'offre CRM en ligne de Microsoft existe depuis plus de deux ans. Elle tardait en revanche à arriver en Europe. Sa version bêta, proposée sur 40 marchés depuis septembre 2010, a été téléchargée par 11 500 clients. Lancée mondialement hier, l'application peut être testée gratuitement pendant 30 jours. Et pour tenter de mordre les talons de Salesforce.com, Microsoft propose un prix d'appel jusqu'au 30 juin prochain : 31 euros par utilisateur et par mois, avec un engagement de douze mois. « Sans mauvaise surprise », affirme Sophie Jacquet, en assurant que le logiciel peut s'utiliser tel quel, sans surcoût. Au-delà du 30 juin, le prix passera à 40,25 euros par utilisateur et par mois. En revanche, Microsoft ne fait encore pas d'offres préférentielles de migration pour attirer les clients de Salesforce.com vers son produit Online. (.../...)
(*) Les datacenters hébergeant Dynamics CRM Online sont situés aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Pour les clients français, l'éditeur s'appuie sur son site de Dublin.
Illustration : Tableaux de bord sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft)[[page]]
L'un des intérêts de Dynamics CRM est de pouvoir s'utiliser avec le client de messagerie Outlook. Ce dernier permet notamment de travailler hors connexion sur les données clients, puis de les synchroniser de nouveau avec CRM Online à la connexion suivante. Néanmoins, Outlook n'est pas incontournable. Les utilisateurs qui n'en disposent pas sur leur poste de travail pourront se contenter de l'interface web de Dynamics CRM Online. Attention toutefois, le seul navigateur accepté est Internet Explorer (7, 8 ou 9). On peut aussi recourir à un add-on fourni par un partenaire pour se servir, par exemple, d'un client messagerie Lotus Notes. Par ailleurs, l'intégration avec les services bureautiques en ligne Office 365 est prévue pour ce premier semestre.
Cliquer ici pour agrandir l'image : le fameux « pipeline » servant à visualiser les opportunités de concrétisation d'affaires sur les prochains mois.
Des offres complémentaires sur la Marketplace
Parmi les nouveautés de Dynamics CRM Online, Sophie Jacquet met en avant les capacités de personnalisation accrue qui permettront aux grands entreprises d'adapter l'application aux flux métiers des grands comptes. A l'autre bout du spectre client, la nouvelle tarification rapproche le produit des PME, desquelles l'éditeur s'était un peu éloigné avec la version 4.0 de son logiciel de CRM. Au passage, la responsable produit rappelle que le logiciel est pré-paramétré dans différents domaines, mais que l'expertise sectorielle est laissée aux partenaires. L'accès à la Marketplace en ligne permet déjà de puiser dans des offres complémentaires. Parmi les apports de la CRM Online, Vincent Poncet, ingénieur avant-vente chez Microsoft, fait remarquer la multiplication des fonctions de reporting : « Les cockpits de pilotage sont omniprésents pour surveiller l'activité de CRM » (capture d'écran ci-dessus). Il rappelle aussi l'intégration avec les réseaux sociaux et les capacités de scripts avancées pour bâtir des scénarios, par exemple, pour qualifier les demandes sur la partie service client.
Logica suit un projet chez Servair
Partenaire privilégié de Microsoft sur sa stratégie cloud, Logica a déjà engagé des réflexions avec plusieurs clients autour de Dynamics CRM Online. Parmi eux figure notamment Servair (restauration pour les compagnies aériennes). « Nous procédons par atelier et au bout de trois semaines, il est déjà possible de montrer au client une application pilote qu'il peut utiliser », explique Jean-François Jarno, directeur associé de Logica Business Consulting. Il confirme par ailleurs que les entreprises intéressées par l'offre se penchent aussi sur les notions de réversabilité entre version online et version sur site.
Actuellement, la base installée de l'offre CRM de Microsoft, lancée depuis 2003, réunit 460 clients dans l'Hexagone. Elle en compte 23 000 dans le monde.
Illustration : Tableaux de bord en temps réel sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft) (...)
SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial
L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.
Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.
Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs. 
Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.
La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.
Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)
Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel
Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.
Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.
Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines
A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.
Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.
Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)
Plusieurs applications Oracle débarquent sur EC2 d'Amazon
Le passage à EC2 rend le logiciel PeopleSoft beaucoup plus accessible aux petites et moyennes entreprises. Il vient s'ajouter à un ensemble de déploiements entrepris récemment par Amazon pour faciliter l'adoption du Cloud par les petites entreprises. Par exemple, la semaine dernière, Amazon a annoncé la disponibilité d'un outil permettant l'importation des images de disque virtuel VMware existantes pour être exécutées ensuite dans le cloud. Pour l'instant, seul Windows Server 2008 SP2 est supporté, mais d'autres systèmes d'exploitation seront ajoutés progressivement. Les entreprises peuvent utiliser le service d'import soit comme sauvegarde d'urgence de leur infrastructure virtualisée, soit comme étape de transition vers le cloud pour limiter au maximum les difficultés et la reconfiguration.
Nul doute que l'entrée de PeopleSoft dans le cloud sera surveillée de près par Salesforce.com, qui domine actuellement le marché du CRM, un service qu'elle a toujours proposé en mode hébergé. Toutes les nouvelles offres de Cloud sont disponibles sous forme d'Images Machine Amazon (AMI) préconfigurées, et prêtes à l'emploi pour une activation immédiate, même si, à l'avenir, les clients pourront aussi créer des versions personnalisées des installations et les télécharger sur EC2. Le tarif de location horaire pour ces nouvelles images s'incrit dans la catégorie Grande instance (Large instance) de mémoire, et varie entre 50 centimes et 2 dollars en fonction des besoins du client. A noter que le compteur s'arrête lorsque les machines sont éteintes ou si leur activité est suspendue pendant la nuit. Les clients peuvent utiliser les licences Oracle pour les instances EC2 du logiciel, ce qui laisse effectivement aux administrateurs IT le choix de faire, pour le même prix, une installation sur site ou dans le cloud. Il n'est pas non plus nécessaire aux clients du service Oracle Support ou Amazon Premium Support d'acheter un support technique supplémentaire, puisque ces contrats leur permettent d'obtenir l'aide dont ils ont besoin.
Flexibilité et réduction des coûts
Les avantages de l'utilisation de PeopleSoft sur EC2 sont multiples. Par exemple, la mise en place d'une nouvelle installation est maintenant à la fois immédiate et gratuite, sans nécessiter l'achat de matériel ni même avoir des connaissances spécialisées. Une approche cloud sous-entend aussi que tout déploiement sera accessible de n'importe où dans le monde avec la garantie d'une grande fiabilité. Les coûts d'une maintenance future seront aussi considérablement réduits.
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Toutefois, l'exécution d'applications CRM et ERP sur EC2 pose quelques questions, dans la mesure où ces applications sont habituellement installées sur les serveurs sur le site du client et que, généralement, les employés y accèdent en local. L'accès à des applications sur un réseau local est aussi beaucoup plus rapide que via un service cloud sur Internet. Cela dit, une instance de ces applications sur EC2 peut avoir un intérêt pour une entreprise très décentralisée, notamment dans le cas où la majorité de ses employés travaillent à partir de succursales ou depuis leur domicile.
Une conversion lente
Il a toujours été possible d'exécuter un logiciel PeopleSoft sur EC2, mais à titre seulement officieux, dans le cadre d'un projet « do-it-yourself » notamment. En effet, jusqu'à présent, Oracle ne recommandait l'utilisation d'EC2 que pour le développement et le test, même si Oracle Database Enterprise Linux, WebLogic, et divers d'outils de développement étaient officiellement disponibles pour cette plate-forme depuis quelques temps.
Aujourd'hui, la grande différence vient du fait qu'Oracle a certifié PeopleSoft pour une utilisation sur EC2, ouvrant ainsi l'accès à des options de support. Certes, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, a toujours été sceptique vis à vis du cloud, le qualifiant même de phénomène de mode en 2008. Mais, cela n'a pas empêché son entreprise de commercialiser ses propres offres, comme l'Exalogic Elastic Cloud, ou même d'entreprendre un roadshow international pour vanter l'utilité du cloud computing. De même, la semaine dernière, Oracle a annoncé Cloud Office, une suite bureautique en ligne, similaire à Google Docs, mais payante.
SAP gagnerait un client Business ByDesign chaque jour ouvrable
L'application de gestion Business ByDesign, hébergée par SAP, compterait un nouveau client chaque jour ouvrable, a affirmé la semaine dernière Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de cette offre, à l'occasion de la conférence Influencer Summit organisée par l'éditeur allemand à Santa Clara, Californie (*). L'été dernier, en passant à la version 2.5 de cette suite logicielle en ligne conçue pour les PME, SAP avait en partie levé ses restrictions sur le nombre de clients susceptibles d'y accéder. De fait, depuis le lancement de l'offre en 2007, l'accès en était plus ou moins limité à une centaine de clients sur six pays (dont la France), principalement pour des raisons de rentabilité liées à l'architecture technique de la plateforme d'hébergement. Avec le passage au multitenant, l'éditeur espère compter plusieurs centaines de clients d'ici mai prochain et la tenue de sa conférence Sapphire 2011.
Pour étayer ces prévisions modérément optimismes, Rainer Zinow a précisé qu'en janvier, trois autres pays s'ajouteront à la liste toujours restreinte des clients pouvant accéder à Business ByDesign : l'Autriche, le Canada et la Suisse. Et que, six mois plus tard, l'Australie et le Mexique s'y joindront. Soit, au total, onze pays (**). Le vice-président responsable de l'offre hébergée pour PME a également indiqué qu'une trentaine de revendeurs, principalement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, avaient rejoint le programme partenaires lancé en août. Une quarantaine de sociétés travaillent aussi sur des solutions complémentaires (cette fois, essentiellement outre-Atlantique et outre-Rhin).
Le SDK ByDesign Studio en janvier
Comme annoncé, la prochaine version de Business ByDesign (Feature Pack/FP 2.6) doit arriver en janvier prochain et, avec elle, le SDK (software development kit) ByDesign Studio reposant sur Visual Studio de Microsoft. Celui-ci permettra aux éditeurs indépendants de bâtir dans le cloud des « add-on » pour la suite intégrée. A terme, prévoit SAP, il sera possible d'ajouter à cette dernière des fonctionnalités horizontales et de constituer des applications métiers complètes. « Nous allons proposer un catalogue de tous les services web disponibles autour de ByDesign [par exemple : 'créer une commande', ou encore 'contrôler la disponibilité d'une référence'], a précisé Rainer Zinow. Nous assurerons la stabilité des interfaces pour ces services, de façon à ce qu'un partenaire développe pour la mise à jour FP 2.6 fonctionne aussi avec les versions suivantes. » En cas de modification du coeur de l'application, le partenaire disposera d'une certaine avance (environ un an) pour procéder aux changements nécessaires, a-t-il assuré.
SAP a prévu deux mises à jour de l'application par an. Ainsi, la FP 3.0 de Business ByDesign devrait être prête pour le deuxième semestre 2011 (juillet ou août), Elle viendra compléter les fonctions métiers de l'application, plus particulièrement dans deux domaines : la gestion des services professionnels et de la production. Quant à la FP 3.5, elle devrait être fournie en décembre 2011 ou au mois de janvier suivant. « En 2012, nous nous focaliserons sur des fonctionnalités verticales, par secteur d'activités », annonce déjà Rainer Zinow.
Des applications 'OnDemand' pour les grands comptes
Parallèlement, SAP prépare des applications en ligne pour les grandes entreprises qui ont déployé en interne son offre principale, la Business Suite. Voilà déjà deux ans que l'éditeur annonce l'arrivée prochaine de ces produits. Signe particulier, ces applications 'OnDemand' fonctionneront au-dessus de la suite hébergée Business ByDesign. L'objectif est de permettre aux grands comptes de mettre en place plus vite, et à moindre coût, certaines fonctions particulières. Les premières du genre seront Sales Ondemand et Travel Ondemand, citées par SAP à chacune de ses conférences depuis quelques mois, mais pas encore disponibles. Elles entreront dans un processus de validation au premier trimestre de l'an prochain et seront ensuite « prudemment » proposées aux clients. « Ce n'est pas que nous manquions de confiance, se défend Rainer Zinow, mais nous voulons récupérer les premières réactions des utilisateurs afin d'y apporter des réponses. Nous voulons être sûrs que les clients vont s'y adapter. » Un lancement plus large devrait intervenir à l'occasion de Sapphire 2011, en mai.
Un « SAP Store » pour le Cebit 2011
Enfin, au prochain Cebit de Hanovre, en mars 2011, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir, sous le nom de SAP Store, une boutique en ligne pour proposer des add-on à sa suite hébergée Business ByDesign. On y trouvera les siennes et celles de ses partenaires. « SAP Store comprendra aussi des contenus métiers et d'autres services, précise Rainer Zinow. De même que des capacités d'intégration à des produits tiers tels que des services de gestion de la paie, par exemple ».
Avec ses partenaires intéressés, SAP a défini un processus de certification des logiciels pouvant être proposés sur ce SAP Store. Il s'agira dans un premier temps d'une série de tests que les partenaires pourront effectuer eux-mêmes. S'ils les passent avec succès, l'éditeur vérifiera ensuite avec eux certains points supplémentaires (sur la sécurité notamment) en vue de l'approbation finale.
(*) A noter que cette même semaine, sur la côte Est des Etats-Unis, le chantre des applications SaaS (software as a service), Saleforce.com, tenait lui-même sa conférence annuelle Dreamforce à quelque 70 kilomètre de là, à San Francisco, au cours de laquelle il a annoncé la préparation de son offre Database.com.
(**) Les premiers pays ayant pu accéder à Business ByDesign sont, outre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine, puis l'Inde.
Illustration : Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de l'offre Business ByDesign chez SAP (crédit photo : SAP) (...)
Dreamforce 2010 : Chatter de Salesforce.com s'offre une version gratuite
Chatter emploie des fonctionnalités classiques de réseau social comme les profils utilisateur, la mise à jour du statut, l'information en temps réel et le partage de fichiers. Maintenant, quand une personne acceptera une invitation Chatter , il recevra gratuitement ce service. Cette version aura cependant quelques limitations par rapport à d'autres versions du logiciel, tels que Chatter Plus, qui permet aux utilisateurs de « suivre » les données d'entreprises et de personnaliser leurs outils. Salesforce.com mise sur cette action marketing pour migrer les utilisateurs gratuits vers le modèle premium (15 euros par mois)
Quelques 60 000 clients de Salesforce.com sur 87 000 ont déployé Chatter depuis sa sortie, selon la société. Cette solution de collaboration a eu un impact important sur l'industrie IT, souligne Denis Pombriant, analyste chez Beagle Research. « En premier lieu, il a créé ou renforcé un marché de niche sur les technologies de collaboration. Deuxièmement, il est une nouvelle preuve de la robustesse du modèle de cloud computing et [de Salesforce.com plate-forme Force.com] en particulier. Et enfin, il popularise les médias sociaux », écrit-il sur son blog. Il ajoute « Chatter évite beaucoup de pièges vus dans d'autres médias sociaux car il est orienté vers l'entreprise et semble bien fonctionner d'après les retours ».
Marc Benioff, PDG de Salesforce a annoncé lors de sa présentation que le groupe lancera en février prochain, Chatter.com, qui sera disponible pour tout le monde, sans frais. Comme pour Chatter Free, le dirigeant espère que ce site permettra de recruter d'autres utilisateurs.
Dreamforce 2010 : Database.com, prochain service de Salesforce.com
Salesforce.com se lance dans la base de données accessible en ligne. Son futur service « à la demande » s'appelle Database.com et vient d'être présenté sur la conférence Dreamforce que l'éditeur tient cette semaine à San Francisco (6-9 décembre). Le service est en partie basé sur la base de données d'Oracle, longtemps utilisée par Salesforce.com. Mais il s'appuie aussi sur des dizaines d'autres technologies qui constituent l'infrastructure de cloud de Salesforce.com. Cette dernière supporte maintenant près de 87 000 clients dans le monde, rappelle Eric Stahl, directeur senior responsable du marketing produit.
Les développeurs pourront utiliser le nouveau service comme socle pour tout type d'application. Database.com sera accessible à travers ses API (interfaces de programmation) SOAP et Rest depuis n'importe quel langage, plateforme ou terminal. Il ne s'adressera donc pas seulement à ceux qui développent sur Force.com, mais conviendra aussi pour des applications exploitées sur le cloud EC2 d'Amazon ou sur d'autres services, grâce aux API qui appellent vers Database.com.
Avant l'annonce faite sur Dreamforce, hier, Eric Stahl a présenté des exemples, en particulier une application écrite en PHP (hypertext preprocessor) fonctionnant sur Amazon Web Services. Celle-ci faisait remonter des données sur Facebook et interrogeait une instance de Database.com pour récupérer des informations. Chaque instance de la base de données pourra être exploitée dans différents contextes, du site web à l'application mobile.
Des boîtes à outils pour Java, .Net, Ruby et PHP
Mais Salesforce.com compte aussi vendre son service aux entreprises avec des arguments bien rodés, tels que le chiffrement SSL, le SSO (single sign-on) et des fonctions de sécurité avancées. Sans oublier les arguments de base de l'éditeur : ses capacités d'évolution automatique, d'ajustement des ressources et de mise à jour régulière du système.
En complément, la société de Marc Benioff va ajouter des fonctions au-dessus de Database.com, notamment un « modèle de données sociales » prédéfini avec des notions de profils d'utilisateur, de mises à jour de statuts, de fils d'actualité et autres entités utilisées par les réseaux sociaux. En utilisant un jeu d'API adaptée à ces usages, les développeurs pourront créer des applications fonctionnant avec ce modèle.
Les clients disposeront aussi d'une console d'administration et d'outils d'ETL pour charger les données dans Database.com. L'éditeur fournira par ailleurs des boîtes à outils spécifiques pour différents langages (Java, .Net, Ruby et PHP), ainsi que pour les environnements mobiles iOS et Android, et les plateformes AppEngine de Google, Azure de Microsoft, Amazon Web Services ou encore pour Facebook et Twitter.
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Il existera une version de base gratuite. Elle acceptera trois utilisateurs, 100 000 enregistrements et 50 000 transactions pour mois. Au-delà, le tarif mensuel s'élève à 10 dollars pour chaque tranche de 100 000 enregistrements et 10 dollars pour 150 000 transactions. En complément, pour 10 dollars par utilisateur de l'application et par mois, Enterprise Services ajoute une couche de sécurité et d'authentification.
Peu adapté aux gros volumes de transactions, selon Monash
La base de données de Salesforce.com utilise une architecture différente de celle des autres fournisseurs, considère Curt Monash, du cabinet Monash Research. « Il ne répartit pas les éléments entre des milliers de tables et se concentre sur la programmation des objets métiers. De ce fait, vous passez à côté de certains avantages, mais aussi de certaines complications typiques de la programmation relationnelle ».
En tenant compte du fait que les temps de latence du réseau est l'un des principaux facteurs de performance, Database.com ne conviendra probablement pas aux processus transactionnels exigeants, ajoute Curt Monash. « A l'inverse, lorsque vous bâtissez des applications pour lesquelles chaque utilisateur ne fait que quelques transactions par heure, cela importe sans doute assez peu, reconnaît le consultant. Il ne s'agit pas d'une architecture destinée à de gros volumes de transactions, mais la majorité des applications ne produisent pas de tels volumes ».
Comment les clients vont-ils percevoir cette évolution ?
Database.com est prévu pour 2011, mais on ne sait pas exactement à quel moment interviendra la disponibilité générale du service. Mais, comme pour ses autres produits, l'éditeur fournira d'abord une version bêta privée. Certains partenaires sont déjà sur les rangs pour soutenir le lancement. Parmi eux, Progress Software et Informatica proposent des produits pour aider les clients à alimenter les bases de données.
Pour China Martens, analyste du cabinet 451 Group, le nouveau service pourrait constituer une solide source de revenus pour Salesforce.com. De fait, l'éditeur se diversifie en proposant plusieurs offres, constate-t-elle. Mais cela reste difficile d'être à la fois un spécialiste du CRM (gestion de la relation client) et un fournisseur d'infrastructure. Elle se demande comment cette nouvelle évolution va être perçue par les clients. Certains d'entre eux pourraient préférer voir l'éditeur se concentrer davantage sur son offre de CRM.
Eric Stahl, responsable du marketing produit de Salesforce.com, affirme, lui, que les clients qui ont entendu parler de Database.com sont déjà impatients de l'essayer. (...)
HP pourrait lâcher Oracle pour Salesforce sur 35 000 postes
Décidément, les relations ne sont pas au beau fixe entre Oracle et HP. La zizanie pourrait s'intensifier avec l'abandon, par le second, de l'application de CRM (gestion de la relation client) du premier au profit de Salesforce.com. Depuis l'été, plusieurs accrocs ont successivement altéré les contacts au sommet entre les deux groupes. Ce fut d'abord la démission forcée de Mark Hurd, PDG de HP, qui conduisit le PDG d'Oracle, Larry Ellison, à apostropher le conseil d'administration du numéro 1 mondial de l'informatique, puis à embaucher à la présidence de son propre groupe le dirigeant en rupture de ban. Ce furent ensuite les accusations dirigées vers le nouveau PDG de HP, Léo Apotheker, avec la volonté d'amener cet ex-dirigeant de SAP à témoigner dans le cadre du procès TomorrowNow portant sur le vol de logiciels à Oracle (procès à l'issue duquel SAP vient d'être condamné à verser 1,3 milliard de dommages et intérêts).
Il semble maintenant que HP s'apprête à lâcher Oracle Siebel pour le logiciel Salesforce, proposé en mode SaaS, dans le cloud. Un contrat qui concernerait au bas mot 35 000 à 40 000 postes. Si cette décision de migrer est avérée, voilà qui constituerait un sacré pied de nez à Mark Hurd. Pourtant, il ne serait pas ici question de règlement de comptes. Selon un analyste, cité par le site International Business Times, passer à Salesforce permettrait à HP d'économiser beaucoup d'argent. Avec cette migration, HP pourrait réduire sa facture de 40 à 50% par rapport à Oracle Siebel, selon ce qui aurait été rapporté à Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. C'est la note qu'il a rédigée à partir de ces informations qui a lancé les rumeurs. Il y précise que Salesforce.com espère annoncer le contrat à l'occasion de son événement annuel Dreamforce qui se tiendra à San Francisco du 6 au 9 décembre prochain.
Pour l'instant, ni HP ni Salesforce.com n'ont souhaité commenté ces informations. En revanche, la société de Mark Benioff est plutôt optimiste sur ces prévisions de résultats. Elle vient encore de relever ses estimations pour son exercice 2011 sur lequel elle prévoit un chiffre d'affaires situé entre 1,647 et 1,649 milliard de dollars. Et elle a indiqué être sur les rails pour atteindre les deux milliards de chiffre d'affaires en 2012.
Illustrations : capture d'écran des applications Siebel et Salesforce (crédit photo : D.R.) (...)
Oracle vs. SAP : une sanction excessive dans l'affaire TomorrowNow ?
Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, s'est dit surpris par le verdict fédéral prononcé mardi dans l'affaire de violation de propriété intellectuelle opposant SAP à Oracle, et qui exige le versement de 1,3 milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. La décision du jury prononcée devant le tribunal fédéral d'Oakland, en Californie, est intervenue un jour à peine après les délibérations finales. Commentant le montant qui lui a été accordé, Oracle a indiqué que c'était la plus grande peine jamais prononcée contre une entreprise dans une affaire de piratage de logiciels. Même si ces dommages sont très inférieurs aux 4 milliards de dollars réclamés par Oracle, ils sont beaucoup plus élevés que les 40 millions de dollars que SAP se disait prêt à payer en reconnaissance de son délit. Après le verdict, SAP a fait part de sa déception quant au montant des dommages infligés et a déclaré qu'elle utiliserait « toutes les possibilités » pouvant déboucher sur leur réduction. Il faut donc s'attendre à ce que l'entreprise fasse appel de la décision.
Des aveux lourds de conséquences
La plainte d'Oracle contre SAP est liée aux actions de TomorrowNow, une ancienne filiale de SAP aujourd'hui fermée, qui a vendu des services de support technique tiers à des clients d'Oracle, à un tarif 50% moins cher que ceux habituellement facturés par le vendeur. En août dernier, SAP a reconnu sa responsabilité dans le vol de licence à l'origine de la plainte d'Oracle. Le mois dernier, SAP a même admis que certains de ses dirigeants avaient pu être au courant de cette activité illégale. Avec de tels aveux, le verdict était connu d'avance. « Même en considérant ces éléments, le montant du trophée est surprenant, étant donné l'ampleur limitée des opérations menées par TomorrowNow, » a estimé Paul Hamerman. « L'activité de TomorrowNow consistait à faire des mises à jour de conformité et à corriger des bugs dans les logiciels,» a déclaré l'analyste. « Elle ne cherchait pas à revendre des logiciels téléchargés illégalement, » a-t-il ajouté.
Un condamnation pour l'exemple
Selon lui, le jury aurait dû fonder sa décision sur la quantité de contrats de maintenance détenus par TomorrowNow pour évaluer le montant des dommages. « TomorrowNow avait un portefeuille de 300 à 400 clients, et faisait payer environ 50% de moins que ce qu'Oracle aurait facturé en frais de maintenance, » a-t-il indiqué. Ce qui rend le calcul des revenus potentiellement soustraits à Oracle relativement simples à établir, d'après Paul Hamerman. « Les pertes de revenus se limitent aux contrats de maintenance vendus par TomorrowNow, » a-t-il ajouté. « Le système de tarification était simple. Peu importe, que ce qu'Oracle facturait, TomorrowNow le faisait à moitié prix. » Au final, selon l'analyste, le verdict met surtout SAP dans une situation délicate. « Même si le premier souci de l'entreprise était d'éviter d'autres désagréments et de se libérer de cette affaire, le montant de l'amende décidé par le jury va la forcer à aller en appel et à étaler le procès dans le temps, » a-t-il estimé. La décision prise par le tribunal californien devrait également servir d'avertissement à d'autres entreprises tierces qui vendent de la maintenance et les inciter « à respecter plus scrupuleusement la propriété intellectuelle, » a-t-il conclu.
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