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(25/11/2010 16:05:44)

Un directeur technique nommé chez Salesforce.com

JP Rangaswami rendra compte directement au CEO de Salesforce.com Marc Benioff. Son travail consistera à « aider les clients européens à intégrer les innovations comme le temps réel, la mobilité et les liens sociaux fournis par les applications Salesforce et la plate-forme Force.com, ainsi que contribuer à la stratégie générale sur les produits. » Il apporte à Salesforce.com de 30 ans d'expérience de travail sur les technologies à de grandes entreprises, y compris la banque d'investissement Dresdner Kleinwort Wasserstein.

« Je crois que ce n'est qu'une question de temps avant de logiciels d'entreprise se compose de seulement quatre types d'application: la publication, la recherche, la réalisation et la communication », lit une déclaration sur son blog personnel. « Je pense que notre façon d'appréhender les droits numériques et de propriété intellectuelle aura pour effet de ralentir ou parfois même de bloquer l'innovation.» Cette dernière affirmation reflète la réputation JP Rangaswami en tant que défenseur des logiciels Open Source.

Se détacher du CRM

Mais sa nomination donne un signal aussi  pour SalesForce.com qui cherche à ne plus se présenter comme un simple fournisseur de logiciel de CRM à la demande sur lequel il a bâti sa réputation. L'éditeur a partiellement réussi à le faire, mais le nom de l'entreprise signifie qu'il sera impossible de supprimer complètement l'attache CRM, a déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research.

Marc Benioff peut être influencé par l'histoire. « Il peut se souvenir de la leçon apprise dans la disparition de Siebel qui a eu un grand écho dans l'industrie » explique Ray Wang. « Siebel était considéré comme un naïf averti, car il n'a pas pu obtenir dans les temps la plate-forme de développement du projet Nexus, finalement acquise par Oracle, » conclut-il.

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(15/11/2010 11:33:08)

MeilleurTaux.com a reconstruit son SI autour de SalesForce

MeilleurTaux.com regroupe 130 agences (dont des franchisés) et deux plateformes téléphoniques pour proposer des services de courtage en crédit immobilier et en rachat de crédits. Au départ, il existait dans la société de multiples outils de gestion de la relation client, ainsi qu'un logiciel développé spécifiquement pour gérer la facturation et les liens avec les partenaires. D'un côté, ces outils permettaient une réelle productivité métier au bout de neuf années de développements et de paramétrages continus mais, de l'autre, une telle architecture est lourde à gérer et ne permet pas une fluidité, tant des méthodes que des informations. De plus, MeilleurTaux.com voulait reconstruire son SI autour d'une gestion de clientèle unifiée et moderne.

Une solution validée en 3 mois

Après un appel d'offres, MeilleurTaux.com a choisi en trois mois l'offre de Salesforce.com pour sa GRC en SaaS mais aussi pour héberger dans le PaaS Force.com la gestion de facturation et des liens avec les partenaires, redéveloppée pour l'occasion. MeilleurTaux.com a préféré limiter la phase de pilote et de reprise des données au maximum. Au bout de trois mois, la généralisation a été décidée. Enfin, une dernière période de trois mois a permis le déploiement et les derniers ajustements. « Six mois plus tard, nous avions retrouvé notre niveau de productivité constaté sur les outils spécifiques » se réjouit Jean-Michel Mougeolle, directeur informatique et développement du courtier.

Mises à jour automatique

Outre l'unification des outils et des bonnes pratiques a sein de l'entreprise, les gains du choix du Paas/Saas plutôt que des infrastructures propres ne sont pas forcément au niveau des coûts directs pour MeilleurTaux.com. Jean-Michel Mougeolle indique ainsi : « Les mises à jour sont totalement transparentes, sans que j'ai à organiser moi-même une recette ou une validation et, lorsqu'une nouvelle fonctionnalité est disponible, je peux l'activer par une case à cocher quand je le veux ». Le gain est donc plutôt dans cette absence de contrainte liée aux mises à jour. Le coût du projet n'a pas été précisé. Jean-Michel Mougeolle, directeur informatique et développement du courtier (crédit photo : D.R.)
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(10/11/2010 10:52:48)

Syntec numérique table sur 3% de croissance en 2011 pour les logiciels et services

Né en  1970, le Syntec Informatique change de nom pour laisser place au Syntec Numérique. Un évènement attendu. Depuis l'élection de Guy Mamou-Mani comme président et d'une nouvelle équipe de direction, au mois de  juin dernier, le syndicat des SSII et des éditeurs souhaitait se donner une nouvelle image et mieux promouvoir la profession et les entreprises TIC françaises en général.

Le Syntec  Numérique devait également regrouper d'autres syndicats professionnels. L'Afdel se fait tirer l'oreille, elle préfèrerait une Fédération professionnelle regroupant des syndicats restés indépendants, l'Acsel  (représentant les acteurs du e-commerce) n'est pas encore tentée. Pour l'instant, seul le Geicet a répondu à l'invitation. Ce Geicet (Groupement européen de l'ingénierie du conseil en technologie) représente 70 000 salariés qui s'ajoutent aux 350 000 formés par les adhérents de l'ex Syntec  Informatique. Ils rejoindront plutôt le collège conseil en technologie (celui de l'informatique scientifique), l'un des trois grands collèges avec celui des éditeurs et celui des SSII.  Au passage, Cisco France adhère au nouveau syndicat.

Les logiciels et services de nouveau positifs

Ce chapître « mariage » une fois refermé, le Syntec Numérique a ouvert, lors de sa conférence semestrielle,  son  Grand livre des comptes (*) pour exprimer un semblant d'optimisme. La situation s'améliore, mais dans de faibles proportions. Le PIB de la France avait chuté de 7,9% en 2009, il baisse de 1,6% en 2010. Par comparaison, les logiciels et services, qui s'affichaient à la baisse en 2009, de 4%, redeviennent positifs à +1%. Encore s'agit-il d'une moyenne, suivant les secteurs et les tailles d'entreprises, les pourcentages sont évidemment variables.
Les plus performants, les éditeurs, ont atteint 2% de croissance en 2010. Les logiciels d'infrastructures se placent en tête, avec +3%, les logiciels applicatifs en retrait avec +1%. Les logiciels embarqués sont également à 3%, mais représentent une plus faible part de ce marché. « On revient de loin », commente Bruno Vanryb, patron d'Avanquest et président du collège « éditeurs ». Il garde néanmoins la nostalgie des croissances d'antan. La profession reste en effet très en retrait par rapport à 2008. Un programme d'action spécifique aux éditeurs sera présenté, dans le cadre de Syntec Numérique, le 15 novembre prochain, afin de les dynamiser.

L'infogérance applicative en tête

Les SSII sont plus en retard que les éditeurs. « 2010 n'a rien à voir avec 2009 » analyse Olivier Vallet, directeur général de Stéria et Président du collège SSII, « mais les services informatiques ne sont qu'à +0,5% de croissance moyenne sur l'année ». C'est l'infogérance, surtout applicative, qui arrive en tête des activités avec +2%, l'infogérance d'infrastructures se place à +1%, les projets, l'intégration, le développement et l'assistance technique sont à +0,5%, le conseil stagne à 0% (contre -8% en 2009).
Troisième secteur d'activité, le conseil en technologie, avec +2%, retrouve des couleurs surtout aux 2ème et 3ème trimestres. La R&D externalisée se situe à +2%, l'informatique scientifique technique et industrielle à +1%. 79% des répondants constatent une hausse des appels d'offres, mais 20% seulement les voient augmenter en taille. Comme partout, l'optimisme est relatif.

3% de hausse prévue pour 2011

Très attendue, la projection sur 2011, fait apparaître une prévision de 3% de hausse pour les logiciels et systèmes. Là encore l'optimisme reste prudent, et les chiffres variables suivant les métiers. La croissance monterait à 4% pour les éditeurs, resterait à  1 / 1,5 % pour les SSII.  Les questionnaires envoyés par IDC à 300 DSI, montrent que 49% des répondants prévoient une hausse de leurs dépenses externes sur 2009, et 53% sur 2011. Les intentions à la baisse sont de 37% en 2009 et 27% pour 2011. Des écarts qui montrent une intention de recourir d'avantage aux prestations des adhérents du Syntec Numérique, mais avec des écarts faibles, d'une année à l'autre, incitant à la prudence. La rédaction a également traité les prévisions de recrutement de Syntec Numérique d'ici la fin de l'année.

(*) Les chiffres du Syntec Numérique sont issus d'une enquête menée par IDC au mois d'octobre 2010.

Illustration: Guy Mamou-Mani, président de Syntec numérique. Crédit photo: Syntec numérique
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(09/11/2010 17:33:01)

20 000 clients ont adopté Chatter pour collaborer sur Salesforce

Depuis son lancement en juin, Chatter, l'outil de collaboration de Salesforce.com a été activé par 20 000 clients. « C'est le plus grand lancement dans le domaine collaboratif en moins de six mois, a estimé ce matin, en marge de la journée Cloud Force, Alexandre Dayon, vice président exécutif pour les solutions de CRM chez Salesforce.com. Parmi les derniers convertis en date, Dell vient de mettre à la disposition de 50 000 employés cette solution de type réseau social d'entreprise dont l'interface emprunte à Facebook et à Twitter (une adoption dont pâtit Yammer, la plateforme de collaboration que le constructeur texan utilisait jusque-là). Et Michael Dell aurait même affirmé avoir, dans la foulée, gagné une affaire grâce à Chatter.

Plusieurs éditeurs ont déjà intégré l'outil de collaboration à leur offre. Le Français Caméleon fut l'un des premiers à l'associer à sa solution de configuration de produits. Sur Cloud Force, Loïc Le Meur, fondateur de Seesmic, a annoncé avoir ajouté Chatter à son outil d'intégration de réseaux sociaux.

Dans la prochaine mise à jour d'hiver de Salesforce (Winter '11), Chatter présente une page d'accueil où l'on retrouve le fil de messages, les filtres, les recommandations et, à l'attention des nouveaux utilisateurs, la liste des fonctions offertes. L'outil propose de créer des rapports sur l'activité générée par ses utilisateurs et ceux qui les suivent, de voir qui contribue, etc. L'accès à Chatter coûte 15 euros par mois et par utilisateur.

Salesforce Chatter Central Winter '11
Chatter Central
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Salesforce Chatter Central Winter '11 Analytics
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(05/11/2010 11:39:42)

Affaire TomorrowNow : Charles Phillips aurait réclamé 3 à 4 milliards de dollars à SAP

Oracle a appelé Charles Phillips comme témoin au troisième jour du procès du procès contre SAP. Par ailleurs, Shai Agassi, un ancien membre du conseil SAP, a également déposé en vidéo, mais les avocats d'Oracle se sont plaints de ne pas pouvoir citer à comparaître l'ancien CEO de SAP,Leo Apotheker, aujourd'hui en charge de Hewlett-Packard, apparemment parce qu'il est hors du pays. « Nous n'avons pas pu le trouver, mais dès que nous l'aurons, nous le ferons savoir » s'est exprimé un avocat de la firme de Redwood auprès du juge Phyllis Hamilton, en charge de l'affaire à la Cour d'Oakland, en Californie. SAP indique que l'audition de Leo Apotheker n'est pas pertinente en l'espèce et qu'il est « harcelé » par Oracle. L'éditeur allemand a reconnu le vol de logiciels et le procès doit estimer combien il doit payer en dommages et intérêts. Oracle estime son préjudice à au moins 2 milliards de dollars. SAP indique qu'il devrait payer seulement des dizaines de millions de dollars. Phillips a été entendu à la barre pendant environ 90 minutes. Son témoignage avait pour but de montrer comment Oracle aurait été menacé si SAP avait eu accès au pack logiciel, et donc combien il aurait facturé SAP pour les licences. Le pack logiciel comprend des applications que l'éditeur de base de données à acquis avec PeopleSoft pour un montant de 11 milliards de dollars.

« En quoi vous affectent ces ventes de licence ? » a demandé Donn Pickett, un avocat d'Oracle à Charles Phillips. « J'aurais été horrifié si mon concurrent le plus important avait exactement le même produit à son catalogue. Cela aurait été impensable,» répondit l'ancien responsable d'Oracle. A la question du paiement pour une telle licence, ce dernier a répondu « si je devais payer 11 milliards de dollars [pour le logiciel PeopleSoft], je serais en droit d'attendre à ce qu'ils payent des milliards aussi » et d'ajouter qu'Oracle aurait pu demander «au moins 3 ou 4 milliards. »

Un témoignage orienté et une preuve contestée


Charles Phillips est maintenant chef de la direction d'Infor, fournisseur d'ERP. Greg Lanier, avocat de SAP a commencé son contre-interrogatoire en suggérant qu'Infor pourrait être une cible d'acquisition pour Oracle - impliquant ainsi que son CEO a un motif pour témoigner en faveur d'Oracle. Le juriste a montré au tribunal des e-mails entre Charles Phillips et d'autres cadres d'Oracle où il indique qu'il ne voyait pas TomorrowNow comme une grande menace. Il estimait que la fuite des clients n'était pas liés à TomorrowNow, mais parce qu'ils ont été impressionnés par la feuille de route logiciels d'Oracle. « Nous avons raté une démo la semaine dernière et elle a bien fonctionné pour SAP», a écrit Charles Phillips dans un e-mail à Larry Ellison, se référant à un gros client d'Oracle à l'époque, Amgen.

L'audience avait débuté par un désaccord sur certaines preuves que le plaignant a voulu fournir. En l'espèce, il s'agissait d'une présentation préparée pour le comité exécutif de SAP sur l'étude de marché sur l'achat de TomorrowNow. Ce document montre que l'éditeur allemand tablait sur des revenus de 900 millions de dollars au cours des trois premières années, issus notamment des clients de PeopleSoft qui ont quitté Oracle pour TomorrowNow. SAP a fait savoir à Oracle via e-mail daté de mercredi minuit qu'il s'opposait à la présentation de ce document. Oracle considère qu'il s'agit d'un indicateur important pour savoir ce que SAP aurait été prêt à payer pour les logiciels. « C'est le document le plus pertinent en l'espèce pour afficher la juste valeur marchande», a protesté Donn Pickett. Le juge lui a permis de montrer cette preuve au jury.

Un risque de poursuite connue


Dans la déposition vidéo de Shai Agassi, ancien CTO de SAP, on lui a demandé si Oracle et SAP sont des partenaires ainsi que des concurrents.

« Oui », répondit-il.

« Comment cela fonctionne? » a demandé à l'avocat d'Oracle

«Douloureusement», a déclaré Agassi.

Invité à s'expliquer, il a indiqué qu'« un état de coopétition est toujours pénible. »

Interrogé, Shai Agassi a déclaré que SAP avait acheté TomorrowNow dans l'espoir d'enlever les revenus de maintenance et des clients à Oracle. Il a été demandé s'il avait prévu que ce dernier poursuive l'éditeur allemand sur l'acquisition. « Il y a toujours un risque qu'Oracle nous poursuivre », a déclaré Shai Agassi et de conclure avec une certaine ironie « Oracle poursuit systématiquement même quand des miettes tombent sur la moquette.»

Le procès se poursuit vendredi. L'audition de Larry Ellison est maintenant prévue pour lundi.

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(05/11/2010 16:37:27)

Cisco déploie un logiciel de surveillance des réseaux sociaux

Grâce à lui, il leur est possible de surveiller les mises à jour de statut, d'être informés des messages postés sur les forums et les blogs des clients, et d'avoir des alertes quand ils concernent un de leur produit. « Le logiciel ne sert pas seulement à surveiller les messages des clients, mais aussi à communiquer avec ceux qui seraient à la recherche d'un service, » explique Cisco.

S'appuyant sur des statistiques fournies par Nielsen, Cisco indique qu'au moins 34% des Américains ont utilisé Facebook, Twitter ou d'autres médias sociaux pour s'informer sur un produit, une entreprise ou une marque. « L'augmentation des conversations en ligne menées notamment sur ces plates-formes sociales, montre qu'il est aujourd'hui plus important que jamais pour les entreprises, de savoir ce que leurs clients ont à dire à leur sujet et de leur permettre de répondre aux demandes de renseignements généraux ou de rattraper des problèmes de service à la clientèle, de façon à améliorer et à protéger la réputation de la marque », précise Cisco dans son communiqué de presse. L'équipementier affirme avoir utilisé SocialMiner en interne depuis le printemps pour gérer les demandes clients relatives à ses produits grand public, comme la caméra vidéo Flip. « Le logiciel repère les conversations dans lesquelles il est fait mention du Flip et un commercial de l'entreprise se joint à la discussion, » dit John Hernandez, vice-président et directeur général du département Customer Collaboration Business Unit. « Dans le cas où les échanges nécessitent d'aborder des questions sensibles ou privées, ils pourraient alors être traités hors ligne, » ajoute John Hernandez. SocialMiner est inclus dans Cisco Contact Center, système de service à la clientèle. Mais il peut aussi être acheté pour être utilisé avec un outil de CRM proposé par un autre fournisseur, comme l'indiquent les responsables de l'entreprise. Dans tous les cas, SocialMiner coûte 1 000 dollars par serveur, plus 1 500 dollars de licence par agent.

Des outils de compilations et de captures


En plus de SocialMiner, Cisco a également livré Finesse, une application Web 2.0 qui combine les fonctions traditionnelles d'un centre de contact avec Quad, son logiciel de réseau social pour l'entreprise, commercialisé cette année. Cisco Finesse est conçu pour compiler les données clients dans un module unique, de manière à permettre au service client d'améliorer ses actions et de réduire les temps de réponse. Le prix de Finesse a été fixé à 1 500 dollars par agent.

Cisco a également dévoilé un périphérique de stockage et de capture de médias capable d'enregistrer, d'exécuter, et de diffuser de l'audio et de la vidéo en streaming. Il peut notamment conserver ces médias et les utiliser dans les échanges avec les clients. La plate-forme de capture de médias 8.5 permet aux entreprises de prendre en compte certaines questions posées au service clientèle et d'y répondre par la suite afin de remédier à un problème donné. Le prix de la Media Capture Platform 8.5 a été fixé à 250 dollars par session d'enregistrement voix et à 300 dollars par session vidéo. Tous ces produits seront disponibles d'ici la fin de l'année.

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(02/11/2010 16:49:58)

Avec ATG, Oracle se paie un des pionniers du e-commerce

Oracle va débourser 1 milliard de dollars pour s'offrir Art Technology Group, que l'on connait plus couramment sous le nom d'ATG. Ce pionnier des applications de commerce électronique, installé à Cambridge (Massachussetts) a généré un chiffre d'affaires de 50,3 millions de dollars (M$) au troisième trimestre 2010, en progression de 16% par rapport à l'an dernier. Il affiche un bénéfice net de 4,2 M$ (+5%). Sur neuf mois, son chiffre d'affaires progresse de 11% à 129,7 M$.

Le groupe de Larry Ellison lui propose 6 dollars par action, soit un bonus de 46% par rapport à la valeur du titre ATG à la fermeture de la Bourse lundi soir. Cette valorisation n'avait pas été atteinte par la société depuis 2001 alors que se dégonflait la bulle Internet. ATG a survécu à l'éclatement. L'éditeur a continué à développer ses solutions axées sur les moyens de convertir en clients les visiteurs des sites web, de les fidéliser et d'augmenter la valeur de leurs transactions.

Personnalisation des interactions avec le client


Outre sa plateforme de commerce électronique (catalogue, panier d'achat, moteur de personnalisation, gestion de contenus...) permettant de gérer plusieurs sites de façon centralisée, ATG dispose d'une offre OnDemand, de solutions de merchandising et de gestion des campagnes marketing et de solutions analytiques. Il propose aussi une large palette d'outils pour optimiser les interactions avec les clients sur les différents canaux de vente, médias sociaux inclus (suivi des contacts, gestion des réponses électroniques, appels sur un clic depuis un site web ou une vidéo...). L'éditeur a par ailleurs développé le programme Catalyst qui favorise, entre ses clients et partenaires, l'échange de code et de modules d'extension à sa suite d'e-commerce. Parmi ses clients figurent notamment Best Buy, l'une des grandes chaînes de magasins spécialisés aux Etats-Unis, mais aussi Tommy Hilfiger, Louis Vuitton, Vodafone, Expedia.com, T-Mobile, Continental Airlines et AT&T.

A noter que la suite e-commerce d'ATG se complète aussi d'un module B-to-B (Business-to-Business) pour les fournisseurs qui vendent aux entreprises ou en mode indirect aux consommateurs. En mai dernier, IBM avait de son côté racheté Sterling Commerce, spécialiste des solutions d'échanges interentreprises qui possède également des solutions de gestion des ventes et de la logistique.

Des solutions complémentaires au CRM


Oracle considère que l'offre d'ATG est très complémentaire de ses logiciels de gestion de la relation client (CRM), mais aussi de ses progiciels intégrés (ERP), de ses solutions spécialisées sur le secteur de la distribution, en particulier celle de Retek, et ses logiciels de gestion de la chaîne logistique (SCM). Les produits collent aussi avec ses technologies middleware et décisionnelles. Pour Thomas Kurian, vice-président exécutif d'Oracle pour le développement, le rapprochement de ces technologies complémentaires débouchera sur la prochaine génération de solutions unifiées de commerce cross-canal et de CRM.

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(28/10/2010 17:37:47)

Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France

Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.

Troisième trimestre fiscal 2010 de l'éditeur SAP
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Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.

SAP France poursuit le recrutement de partenaires

Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.

Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.

SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015


Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.

Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).

Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement


« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.

Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à  l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.

(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)

(20/10/2010 12:03:14)

Une étude du CXP recense le patrimoine applicatif des entreprises

La  gestion du patrimoine applicatif (GPA) est une question ancienne mais qui revient au goût du jour. « Nos clients insistent sur le sujet dans l'optique d'une optimisation des coûts et d'une meilleure connaissance de ce patrimoine applicatif » nous explique Laetitia Bardoul, auteure de l'étude du CXP sur ce sujet.  Au fil des années, la connaissance de ce patrimoine est devenue complexe et floue pour une entreprise. Les langages utilisés deviennent de plus en plus hétérogènes, les documentations se perdent ou ne sont plus à jour, les compétences en interne changent, certains développements sont réalisées en externe,  bref, l'entreprise perd les différentes ressources nécessaires. Pourtant, les applications métiers sont devenues indispensables dans tous les services d'une  entreprise.

Pour une DSI, le gain serait pourtant appréciable si elle procédait  à une meilleure gestion de son patrimoine applicatif. Elle pourrait connaître le coût réel d'une application, aurait la possibilité de la faire évoluer, de donner une meilleure maîtrise de ses budgets et de son action. Pour l'entreprise, ce serait un meilleur suivi de l'investissement et un meilleur contrôle de la qualité. 

La mise en place d'un suivi de la GPA n'est pourtant pas évidente. Les tableaux de bord sont différents suivant le niveau où ils se situent, celui de la DSI ou ceux des responsables applicatifs ou des contrôleurs qualité. Mais la pression financière est de plus en plus forte sur les DSI.  Et le mouvement devrait s'accélérer. Une nouvelle norme, CISQ (Consortium of IT Software Qualité) va définir de nouveaux standards de qualité logicielle en 2011. Elle remplacera peu à peu la norme ISO 91-26 qui donnait déjà une liste d'indicateurs, mais s'avérait insuffisante.

Une dizaine de grands éditeurs présents

Pour les éditeurs spécialisés et leurs intégrateurs, la perspective est intéressante« C'est encore un marché en voie de développement, avec une dizaine de grands acteurs » note Laetitia Bardoul (*). Des solutions nouvelles apparaissent en Open Source. Le marché n'est pas figé. Une certaine recomposition s'est opérée, avec le rachat l'an passé par MicroFocus de la société Borland et des outils de tests de Compuware.

Dans son étude, le CXP revient sur la notion même de Gestion du patrimoine applicatif. Il cartographie ensuite les différentes solutions présentes. Elles appartiennent à trois mondes différents : le décisionnel (modélisation d'applications, gestion de portefeuille applicatifs, BI), l'analyse applicative (inventaire et cartographie, analyse de la performance et du code, analyse de la qualité applicative, gestion des actifs), la gestion opérationnelle applicative (modernisation applicative, gestion des développements applicatifs, gestion des environnements de développement).

(*) L'étude cite : ASG, Cast, McCabe, Metrixware, MicroFocus, IBM, Speedware, Checkstyle, Metaware, PMD, Polyspace, Planview, Serena.

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