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(06/07/2011 16:32:51)
Business One : une offre hébergée pour les partenaires SAP
La suite Business One est exclusivement distribuée par ces partenaires, certains ayant déjà hébergé la suite et commercialisé une offre à des utilisateurs finaux en appliquant eux-mêmes leurs conditions de souscription. « Mais ces partenaires devaient auparavant acheter des licences Business One à SAP, pour les revendre à leurs clients à des tarifs variables, » a déclaré la porte-parole de l'éditeur, Astrid Poelchen. « Désormais, les partenaires seront en mesure de louer des licences à la firme allemande sur une base mensuelle, et de les proposer ensuite à des conditions équivalentes à leurs clients, » a t-elle ajouté. « C'est un vrai modèle pay-as-you-go. »
Certes, « les partenaires pourraient continuer à acheter des licences, mais les nouvelles modalités devraient leur faire faire des économies, » a ajouté Astrid Poelchen. « Avec le prochain système, les partenaires pourront également proposer des tarifs d'abonnement plus attrayant pour les clients, » a-t-elle déclaré. « Le fait que l'opération soit soutenue par SAP peut également contribuer à mieux informer les clients sur les options de souscription, ce qu'un partenaire individuel aurait plus de mal à faire seul, » a t-elle affirmé. Le futur mode d'hébergement sera déployé en plusieurs phases cette année. Mais il est d'ores et déjà disponible en Chine, en France, en Allemagne, en Inde, en Italie, en Asie du Sud-Est, en Espagne et au Royaume-Uni. D'autres pays, y compris les États-Unis, seront ajoutés à cette liste un peu plus tard.
Une visibilité tarifaire appréciée
Selon l'analyste Ray Wang, CEO de Constellation Research, SAP a pris la bonne décision. « Des abonnements tarifés, c'est ce que recherchent les petites entreprises, et c'est ce que le marché recherche en général », a déclaré l'analyste. Dans un communiqué publié mardi, SAP a annoncé qu'un certain nombre de « solutions de démarrage » pour Business One étaient disponibles. Les forfaits sont proposés à tarif fixe comprenant « la gestion financière de base, la gestion des ventes et des achats, la gestion des relations clients et les bases de données d'inventaire, des fonctions de gestion courantes utilisées dans les petites entreprises, » a déclaré SAP.
Ces solutions sont également disponibles sous forme d'implémentations pour cinq utilisateurs maximum. « Elles peuvent être opérationnelles en trois jours maximum, en fonction de la complexité de la tâche, » a affirmé SAP. Selon l'éditeur, les clients qui démarrent avec une solution au forfait peuvent passer à l'édition standard de Business One quand ils le souhaitent, sans avoir à reconfigurer l'application. Avec les forfaits de départ, SAP cherche notamment à capter des clients qui utilisent QuickBooks, ou d'autres logiciels de comptabilité, mais ont besoin de plus de fonctionnalités à mesure que la taille de leur entreprise augmente.
Accès aux données dans le cloud : l'UE confrontée au Patriot Act américain
Cette question a été soulevée suite à un aveu fait la semaine dernière par Microsoft : l'entreprise pourrait déplacer les données de clients européens vers un nouveau service cloud sous autorité américaine. La firme de Redmond pourrait également être contrainte par le Patriot Act de garder le secret sur tout transfert de ce type. Cette mesure est en totale contradiction avec la directive européenne, qui stipule que les entreprises doivent informer les utilisateurs dans le cas où ils divulguent des renseignements les concernant. « Est-ce que la Commission considère que le Patriot Act américain a effectivement force de loi sur la directive européenne concernant la protection des données ? Que va faire la Commission pour remédier à cette situation et s'assurer que les règles décidées par les Européens pour la protection des données soient effectivement appliquées ? Que va-t-elle faire pour que la législation de pays tiers ne prévale pas sur la législation européenne ? » a demandé Sophia In't Veld, membre de la commission pour les libertés civiles au Parlement.
Dans le passé, la commissaire Viviane Reding, en charge du dossier pour la protection des données, s'était dite favorable à un projet de loi sur la protection des données privées proposé par les sénateurs John Kerry (Démocrate, Massachusetts), et John McCain (Républicain, Arizona), estimant que c'était une solution possible. « Je me réjouis qu'un projet de loi allant dans ce sens, à l'initiative des Démocrates et des Républicains, soit présenté devant le Congrès américain. La Commission partage également l'objectif principal du projet de loi : renforcer la confiance des individus dans les nouvelles technologies grâce à des normes adaptées, » avait- t-elle déclaré.
Des données de clients déjà transférées aux Etats-Unis
Microsoft aurait déjà pu transférer les données européennes aux États-Unis en vertu de l'accord Safe Harbor. Mais les experts juridiques estiment que cet accord « vaut à peine le papier sur lequel il est écrit. » Celui-ci comporte le respect de sept principes, dont la protection raisonnable des données, et une application clairement définie et effective. Cependant tout cela perd toute valeur si le Patriot Act est invoqué. « Je crains que l'accord Safe Harbor n'ait désormais très peu de valeur, dans la mesure où il apparait que les entreprises américaines qui proposent de conserver les données dans un cloud européen soient encore obligées d'autoriser l'accès à ces données au gouvernement américain sur la base du Patriot Act », a déclaré Theo Bosboom, un avocat expert dans les questions technologiques au sein du cabinet Dirkzager Lawyers. « Les Européens feraient mieux de conserver leurs données en Europe. Si un partenaire européen propose une solution cloud en Europe et offre la garantie que les données resteront au sein de l'Union européenne, alors c'est sans aucun doute, sur le plan juridique, le meilleur choix. »
Ce conseil risque très certainement d'être mal perçu par les nombreux acteurs du cloud computing enregistrés aux États-Unis, parmi lesquels on trouve Amazon, Google, IBM ou Microsoft. Le nouveau service cloud de Microsoft, dont le lancement est prévu la semaine prochaine, sera découpé en régions géographiques indiquant où les données des clients sont physiquement stockées. Mais le géant de l'informatique ne peut garantir que les informations concernant les utilisateurs européens ne soient pas divulguées : « Dans un nombre de circonstances limitées, Microsoft peut avoir besoin de livrer des données sans votre consentement préalable, en particulier pour répondre à des exigences légales, ou pour protéger les droits ou la propriété de Microsoft. »
Un accord nécessaire entre l'UE et les Etats-Unis
De son côté, Sophia In't Veld espère que la commissaire Reding va réagir rapidement à cette question essentielle : « Ce qui est en jeu, c'est de savoir si l'Europe a ou non la capacité d'appliquer ses propres lois sur son propre territoire, ou si les lois d'un pays tiers prévalent. » Elle espère également que la commissaire Reding fera en sorte que les États-Unis et d'autres pays respecteront les lois de l'UE sur le territoire de l'UE : « Je ne pense pas que les États-Unis apprécieraient beaucoup que les Européens (ou d'autres autorités non américaines) puissent avoir accès à des bases de données sous juridiction américaine, » a-t-elle déclaré.
(...)(06/07/2011 11:44:02)
Patch Tuesday : Arrêt programmé du support Office XP et Windows Vista SP1
Office XP et Vista Service Pack 1 (SP1) ne disposeront plus de support à partir du 12 juillet prochain date du prochain Patch Tuesday. Il s'agira des dernières mises à jour de sécurité Microsoft sur ces deux produits.
Le support de la firme de Redmond dure 10 ans avec deux phases, les cinq premières années sont dédiées au « support principal », et les cinq autres concernent le « support étendu ». La plus grande différence entre les deux périodes est que dans la seconde les correctifs non liés à la sécurité sont fournis uniquement aux entreprises qui ont payé des contrats de maintenance spéciale.
Basculer sur la SP2 pour gagner du temps
Si le soutien d'Office XP expire la semaine prochaine, les utilisateurs de Vista continueront à recevoir les mises à jour de sécurité via la mise à niveau vers SP2, le service pack de Microsoft lancé en mai 2009. L'installation de Vista SP2 peut se faire via Windows Update ou manuellement en téléchargeant la version 32-bit ou 64-bit. Le support pour les éditions grand public de Vista SP2 - Home Basic, Home Premium et Ultimate - se terminera en avril 2012, tandis que les versions professionnelles (Business et Enterprise) seront prises en charge avec les correctifs de sécurité jusqu'à la mi-avril 2017.
Office 2003, qui a suivi Office XP, disposera des mises à jour de sécurité jusqu'en avril 2014. Il faudra attendre avril 2017 et octobre 2020 pour les versions 2007 et 2010 de la suite bureautique pour la fin du support.
(...)
60% des entreprises européennes ont revu leur sécurité ces 12 derniers mois
Le fournisseur de solutions de sécurité réseau et de systèmes unifiés de sécurité UTM (Unified Threat Management) Fortinet a récemment dévoilé les résultats d'une étude sur les stratégies de sécurité informatique de plus de 300 moyennes à très grandes entreprises en Europe. Il en ressort que 16 % des entreprises interrogées n'ont pas de stratégie de sécurité ou ne l'ont pas revu depuis au moins trois ans. Ce chiffre atteint même 24% pour la France. Et seulement 60% des entreprises ont revus leur stratégie de sécurité IT au cours des 12 derniers mois. Au niveau européen, les principaux facteurs d'un changement de stratégie de sécurité résident dans la sophistication des menaces et des attaques (25%) et dans la volonté de se mettre en conformité avec les règles de sécurité (16%). Les décideurs informatiques doivent aussi faire face à des grandes tendances: le cloud computing (19%), la mobilité (16%) et la virtualisation (13%).
Une stratégie mobile incomplète88% des entreprises incluent le mobile dans leur stratégie de sécurité IT. Toutefois, dans 66% des cas, seuls les mobiles d'entreprises sont concernés par ces mesures de sécurité et même, 21% des entreprises ont transféré la responsabilité de la sécurité des appareils personnels à leur propriétaire.
Lorsqu'on leur demande quelle est la partie de leur infrastructure IT qui est la plus vulnérable, 57 % des répondants estiment qu'il s'agit du réseau sans fil. L'infrastructure réseau de base arrive en deuxième position et les bases de données en troisième place.
Les pare-feux traditionnels en perte de vitessePar ailleurs, les pare-feux de nouvelle génération se font une place dans l'entreprise puisque 50% des répondants utilisent ou prévoient de déployer un pare-feu doté de fonctionnalités de contrôle d'applications. De leur côté, les pare-feux applicatifs web et XML dédiés ont également été adoptés en nombre, 43% de l'échantillon les utilisent ou envisagent de les utiliser pour sécuriser les applications web.
Cette étude a été réalisée par le cabinet d'études de marché Vision Critical et commanditée par Fortinet. 305 décideurs informatiques ont été interrogés dans des entreprises situées en France, Allemagne, Italie, Espagne, Benelux et le Royaume-Uni. 38% des entreprises comptent de 250 à 999 employés. 21% de 1000 à 2999 employés et 41% plus de 3000 employés.
Crédit photo : D.R.
www.ICTjournal.ch
Comment bien maitriser l'externalisation de ses solutions
« L'externalisation croit, notamment du fait du cloud computing, mais aussi sous la pression de la nécessité de répondre aux attentes de l'entreprise au plus vite et au plus efficient » a diagnostiqué Marie-Noëlle Gibon, présidente de l'Ae-SCM (association de promotion du référentiel eSCM) en ouvrant un colloque commun AeSCM/AFAI (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) le 4 juillet 2011. Or, par définition, l'entreprise ne contrôle pas ce qui est externe à elle. Il convient malgré tout de le maîtriser tout en maintenant une relation équilibrée et durable.
Les directions métiers ou les clients de l'entreprise ne doivent en effet pas avoir à s'apercevoir que telle ou telle fonction est externalisée. L'intégration interne/externe doit être « sans couture ». Or, comme le reconnaît volontiers Marie-Noëlle Gibon, en plus des risques inhérents à tous les projets informatiques, « l'externalisation comporte ses risques propres ».
Passer en mode SaaS pour aller plus vite
Hubert Tournier, adjoint au DOSI du Groupement des Mousquetaires, a ainsi expliqué l'attrait du cloud computing : « les DSI autant que leurs clients internes peuvent chacun utiliser des solutions sur étagères, notamment du SaaS, pour aller plus vite. » Il existe cependant une tendance gênante : la remise en concurrence permanente. Il y a là une perte de temps considérable à chaque fois.
De nouveaux prestataires apparaissent pour répondre à cette demande encore mouvante, parfois des éditeurs classiques qui découvrent ainsi un nouveau mode de relation avec leurs clients. Mais, selon Hubert Tournier, une relation contractuelle sur huit se termine très mal de manière prévue assez en amont. Il y a, de ces faits, un manque de confiance entre clients et fournisseurs.
Une mutualisation de la confiance
Or, pour conquérir cette confiance, les clients cherchent à auditer au maximum leurs prestataires pour vérifier qu'ils utilisent bien les meilleures pratiques et les dispositifs de contrôle interne appropriés. Pour éviter de subir un grand nombre d'audits, ce qui est toujours consommateur de ressources, les fournisseurs ont tendance à opter pour des certifications. Celles-ci sont censées permettre, en quelque sorte, de mutualiser la confiance en évaluant une seule fois un prestataire. Pour Pascal Antonini, président de l'AFAI, « les référentiels permettent aux clients et aux fournisseurs de s'entendre, notamment grâce à un vocabulaire commun. »
L'AFAI et l'Ae-SCM ont ainsi travaillé sur la double certification eSCM et SAS70, les intérêts et limites de la convergence de ces deux référentiels. ESCM concerne en effet les achats IT et SAS70 toutes les externalisations. « SAS70 est un standard d'audit de toute externalisation, l'IT comme les autres » mentionne Serge Yablonsky, président d'honneur de l'AFAI. La conjonction des deux permet de préciser le champ à auditer dans les externalisations IT. SAS70 évolue en ce moment vers une nouvelle norme, ISAE 3402, plus complète.
Des réticences persistent
Cette démarche a cependant aussi ses inconvénients : outre son coût direct, toute certification prend du temps. Et les clients ne sont pas tous sensibles aux charmes d'un référentiel unique, exigeant malgré tout un audit propre, ce qui anéantit l'intérêt de la démarche. En fait, le véritable problème à résoudre reste une maturité dans la relation client-fournisseur. « Ce rapport doit évoluer en solidarité professionnelle » juge Hubert Tournier. (...)
Pour mieux gérer son parc locatif, Silic adopte un outil SaaS fourni par Easiware
La société foncière Silic construit, possède, entretient et gère un parc immobilier locatif qui atteint aujourd'hui 1 200 000 m² en Ile-de-France, valorisé à 3,5 milliards d'euros et composé à 91% de bureaux. Ce parc est loué à 730 locataires qui adresse chacun des demandes à leur bailleur. Silic ressentait des difficultés à gérer convenablement ce flux de demandes et souhaitait donc optimiser sa relation avec ses locataires. Il s'agissait en effet de prioritiser les demandes, de les orienter vers le bon interlocuteur et d'assurer le suivi de la réponse.
Pour atteindre cet objectif, Silic a choisi une solution de gestion de la relation client (GRC) en mode SaaS fournie par Easiware. Cet outil est actuellement toujours en déploiement. L'adaptation à la demande, notamment en termes de simplicité d'usage, sa capacité à gérer à terme le multicanal et surtout la possibilité de qualifier les demandes sur des critères pré-définis (comme l'urgence) ont justifié ce choix. A terme, les locataires disposeront d'un compte auxquels il accéderont via le web afin d'enregistrer directement leurs demandes sans interaction avec un agent de Silic. (...)
Orsyp Institute détaille son « TRS » (Taux de Rendement Synthétique).
Dévoilé début juin 2011 par Orsyp Institute, le « TRS » (Taux de Rendement Synthétique) est issu du travail d'une vingtaine de responsables informatiques avec les consultants du cabinet. Son but est de faciliter le pilotage de la production, externalisée ou non. Le travail de définition du TRS n'est pas achevé (il devrait l'être d'ici la fin de l'année) mais Xavier Müller, DG d'Orsyp, a détaillé l'état actuel de cet agrégat d'indicateurs.
Un suivi synthétique
« Périmètre par périmètre, les entreprises calculent déjà des indicateurs relevant de trois familles : qualité, performance et disponibilité » explique-t-il. Par exemple, pour des sauvegardes, ces trois indicateurs peuvent être le taux de sauvegardes se déroulant bien, la vitesse des sauvegardes et le temps durant lequel les sauvegardes s'opèrent convenablement. Pour un maintien en conditions opérationnelles (MCO) de serveurs, ils peuvent être le rapport entre les serveurs ayant connu un incident sur la période donnée et le nombre total de serveurs, le rapport temps de saturation/temps d'activité et le taux de disponibilité. Chaque périmètre possédant ses propres indicateurs de qualité, de performance et de disponibilité, il en résulte un mode de calcul du TRS variant périmètre par périmètre. Le cabinet Orsyp Intitute et son groupe de travail de responsables informatiques travaille actuellement sur les formules de calcul pour chaque périmètre. Le but est d'obtenir un suivi synthétique de la production pouvant être aisément compris des directions métiers.
Responsabilisation et contractualisation
« Le chiffre en lui-même, sur un périmètre donné, n'a pas d'intérêt » admet Xavier Müller. En effet, selon lui, « le TRS donne une vision d'efficience globale dans un but de comparaison, sur le même périmètre, avec d'autres solutions ou d'autres entreprises. Le TRS doit être standardisé, périmètre par périmètre, avec une méthode de calcul commune et transparente pour être intéressant. »
Le responsable interne ou l'opérateur externalisé peut être responsabilisé en ayant un objectif à atteindre en termes de TRS, libre à lui de bouger les indicateurs unitaires selon ses propres contraintes. Cependant, Xavier Müller admet que le TRS n'est pas la panacée et, dans le cadre d'une externalisation, des indicateurs plus précis doivent être mis en place auxquels le TRS ne peut pas se substituer. (...)
Secteur public : l'Open Data progresse lentement en France
Cela fait des années que le débat a été lancé sur la mise à disposition des données publiques en France (l'Open Data), et on sent désormais que le mouvement est bien lancé même si les usages et l'écosystème restent à définir, et qu'il demeure des scénarios pessimistes.
Lors de la table ronde organisée lors des rencontres des acteurs publics, lundi 4 juillet, Séverin Naudet, directeur d'Etalab, l'entité en charge de la création du portail de données publiques data.gouv.fr est catégorique en ce qui concerne la mise à disposition des données publiques : « c'est un choix sans retour. Il faut le faire car ça se fera. Organisé ou pas, animé ou pas, ça se fera. » Selon lui cette démarche s'inscrit dans un changement plus global de l'État et révèle une volonté d'ouverture.
Bientôt un enjeu électoral
Quant à Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation Internet nouvelle génération, il souligne que ces données numériques collectées par les services publiques représentent un vrai « gisement de croissance, de productivité et répondent à une demande de transparence de la part des contribuables français. » Pour autant, il faut continuer à communiquer, Daniel Kaplan précise que « ça n'est pas encore un sujet majeur, ce n'est pas un argument électoral, mais ça devient de plus en plus présent [au sein des collectivités et organismes publics]. Le pionner est la ville de Rennes qui a mis à disposition 130 jeux de données ouvertes » sous différents formats et en provenance de différents services. La communauté urbaine de Bordeaux à aussi mis en place un portail d'accès aux données publiques comme des données de cartographie ou d'assainissement de l'eau.
La mise à disposition de données collectées par des organismes publics dans le cadre de leurs missions pourrait permettre à des acteurs, privés ou publics, de créer de nouveaux services et donc de contribuer à générer de la valeur. Par exemple à Rennes, cela a permis de développer une application pour faciliter la mobilité des handicapés ou des personnes à mobilité réduite.
Illustration principale : table ronde lors des rencontres des acteurs publics, lundi 4 juillet à la Maison de la Chimie de Paris. De gauche à droite : Daniel Kaplan délégué général de la Fondation Internet - Séverin Naudet, directeur d'Etalab - Stéphane Batiot associé secteur public chez Logica Business Consulting.
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Daniel Kaplan souligne à ce propos que « l'Open Data » doit s'inscrire dans une démarche plus globale : « ce sujet va au delà de la mise à disposition, il faut réussir à créer des cercles vertueux ». Ce qui n'est pas forcement gagné au regard des scénarios pessimistes qu'il a développés et qui pourraient mettre fin à cette démarche. Ainsi, la mise à disposition des données ne va-t-elle pas amener une concurrence entre les acteurs publics? Quels vont être les usages de ces données publiques ? Comment assurer une transparence de l'ensemble des données ? Comment être sûr que finalement ces données soient réellement utilisées alors que cela aura coûté cher de les rendre disponibles ?
Autant de questions sans réponse pour l'instant. Quoiqu'il en soit, Daniel Kaplan semble plutôt parier sur le succès de l'Open Data et extrapole en espérant que cette initiative public fera écho dans la sphère privée. (...)
L'iPad assure 1% du trafic Internet mondial
L'ensemble des données émises ou reçues par tous les iPad connectés dans le monde représente désormais 1,03% du trafic mondial en juin, selon Net Applications. Rien qu'aux Etats-Unis, ce pourcentage monte à 2,1%. Cette statistique témoigne du succès fulgurant de l'iPad, qui en quinze mois à peine a su conquérir le public et les développeurs. Les 100 000 applications dédiées participent grandement à cette progression régulière.
Au total, l'ensemble des données globalement échangées liées aux tablettes et aux smartphones représente 5% du trafic (8,2% aux Etats-Unis), toujours selon Net Applications.
Crédit photo D.R. (...)< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |