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Développement durable

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(07/10/2009 16:36:56)

Les femmes ingénieurs ne sont que 13% dans le secteur des TIC

En France, la proportion de femmes formées dans les écoles d'ingénieur n'augmente plus depuis cinq ans, alors qu'elle était en constante progression depuis plusieurs décennies. C'est l'un des indicateurs, jugés préoccupants, que met en évidence l'étude 'Mutationnelles 09'. Cette radiographie de la situation des femmes ingénieurs et scientifiques en France, réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange, s'appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne. En 2007, les femmes ont représenté 24,4% du nombre de diplômés dans les écoles d'ingénieurs, contre 24,6% en 2003 (19,2% en 1991 et 4,2% en 1964). Cette légère baisse s'est poursuivie en 2008. Aux Etats-Unis, le recul est plus marqué encore : entre 2003 et 2007, la proportion de femmes ayant obtenu un « bachelor » (nécessaire à l'obtention d'un master) dans le domaine de l'ingénierie est passé de 20,4% à 18,1%. Moins de femmes dans les TIC... L'an dernier, les femmes représentaient 17,4% de l'ensemble des ingénieurs en France : 118 000 sur 681 400 diplômés (dans l'Europe des 27, leur part oscille entre 15 et 16%). 62% d'entre elles ont moins de 35 ans, les femmes constituant 37% de l'ensemble des ingénieurs de moins de 30 ans. Leur origine sociale est similaire à celles des hommes ingénieurs. Dans les deux cas, relève l'étude, plus de 50% d'entre eux ont un père cadre supérieur avec, chez les femmes, une part plus importante de mères actives. Lorsque les femmes ingénieurs sont mariées (72%), elles ont dans 74% des cas un conjoint également ingénieur ou cadre. L'agronomie et la chimie sont les filières de spécialisation où les femmes ingénieurs sont le mieux représentées : 43% pour la première filière, 33% pour la deuxième. En revanche, les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) figurent parmi les secteurs où les femmes ingénieurs sont les moins nombreuses en France : 13% seulement en 2007. On retrouve ces orientations dans différents pays développés. ... bien plus dans l'environnement L'étude de Global Contact note par ailleurs une percée des filières liées à l'environnement et au développement durable. Aux Etats-Unis, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41%. A l'inverse, toujours outre-Atlantique, elles sont moins de 18% dans le secteur de l'informatique. L'écart se creuse davantage encore pour les STIC en France si l'on zoome sur les femmes ingénieurs qui ont moins de trente ans : elles ne sont que 12,5% à être intéressées par les technologies de l'information dans cette classe d'âge, contre 17,4% en moyenne. La tendance se confirme sur les jeunes générations. Citant le baromètre étudiants Trendence 2009, l'étude 'Mutationnelles 09' montre que les jeunes gens en écoles d'ingénieurs sont 13,1% à être attirés par le secteur SSII & Logiciels, tandis que les jeunes filles ne le sont qu'à 5,7%. Elles sont à l'inverse 28% à s'intéresser à l'énergie et à l'environnement, contre 21,6% de leurs collègues masculins. Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi mais elles sont moins payées [[page]] Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi Les femmes ingénieurs dénichent plus vite un poste. Seules 4% d'entre elles étaient encore en recherche d'emploi au moment de l'enquête, contre 9,6% pour l'ensemble des ingénieurs. 32% des diplômées des promotions 2000 à 2008 ont été embauchées par l'entreprise où elles ont effectué leur stage ou leur apprentissage. Si les fonctions exercées apparaissent assez similaires entre hommes et femmes ingénieurs, ces dernières ne sont que 1,8% à se retrouver à la tête d'une direction générale (contre 8,4% des hommes) et elle sont moins représentées dans les systèmes d'information (16,2% contre 17,9%). Au contraire, elles sont plus fréquemment employées dans les services d'études, recherche et conception (37,6% contre 33% pour les hommes). Toujours moins payées que les hommes Dans le domaine des nouvelles technologies, l'étude constate « une diminution significative de l'écart femmes/ensemble des ingénieurs dans le domaine d'Internet et multimédia », qui passe de -3% à -0,9%, et dans l'informatique de gestion où l'écart passe de 6% à 3,4%. Plus de la moitié des femmes ingénieurs animent une équipe et sont reconnues pour leur expertise technique, mais seules 32% exercent des responsabilités hiérarchiques. 45% d'entre elles travaillent dans le secteur tertiaire et 45% dans l'industrie. Sans surprise, elles sont en moyenne moins payées que leurs homologues masculins. En 2008, en France, rappelle l'étude, le salaire médian des ingénieurs diplômés ayant un statut de cadre était de 55 000 euros pour les hommes et de 42 871 euros pour les femmes. Le salaire moyen, lui, s'élevait à 64 550 euros pour eux et à 48 915 euros pour elles. (...)

(30/09/2009 17:30:12)

Classement annuel Greenpeace : Nokia toujours en tête et Apple en progrès

Greenpeace dévoile son nouveau classement annuel des entreprises électroniques éco-responsables, le Le Guide 2009 to greener electronics de Greenpeace guide to greener electronics. En tête, on retrouve l'immuable Nokia avec une note de 7,5 sur 10, suivi de près par Samsung avec 6,9 et Sony Ericsson avec 6,5. Le Finlandais doit son rang entre autres à sa campagne de récupération des mobiles usagés qui s'étend sur 84 pays, avec près de 5.000 points de collecte. Samsung et Sony Ericsson ont tous deux fait de nombreux efforts pour diminuer la présence de produits toxiques dans leurs produits. La dernière place du palmarès revient, encore et toujours, au fabricant de consoles Nintendo qui laisse les questionnaires de l'organisation écologiste désespérément sans réponse. Le Japonais qui n'obtient que 1,4 sur 10, est pointé du doigt en particulier à cause de ses émissions de gaz à effets de serre qui ne cessent d'augmenter. Apple, lui, a grimpé de la onzième à la neuvième place se plaçant juste sous la moyenne avec 4,9. La firme à la pomme qui s'affiche désormais comme une entreprise verte a surtout mis l'accent sur le retrait des substances dangereuses pour la santé. Il reste cependant plutôt médiocre dans la gestion de son énergie et de ses émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace reconnait les efforts faits par HPpeint en lettres géantes « hazardous products » (produits dangereux) sur le toit du siège du géant californien, donnant ainsi un nouveau sens à ses initiales HP. Pour Iza Kruszewska, responsable de la campagne Greenpeace International's Toxics, les résultats globaux du classement sont désormais "encourageants". Elle considère néanmoins que "des géants de l'industrie comme Apple, Nokia et Microsoft doivent montrer la voie en terme de protection de l'environnement". Greenpeace publie ce Guide depuis août 2006 pour classer les plus grands fabricants d'électronique et d'informatique (18 en 2009) selon leur comportement vis à vis de l'environnement. Ce palmarès s'appuie sur trois grandes catégories de critères que les entreprises sont censées respecter : l' élimination des substances toxiques de leurs produits, la récupération et le recyclage de leurs machines en fin de vie, l'amélioration de leur politique d'entreprise et de leurs pratiques vis à vis du climat et de l'énergie. En 2009, Greenpeace a quelque peu renforcer sa grille de classement. Ainsi, le retrait des BFR et du plastique PVC sont réunis au sein d'un même critère mais de nouvelles substances toxiques à éliminer doivent être prises en compte (les phtalates, le beryllium et l'antimoine). Les constructeurs sont aussi notés sur l'utilisation de plastique recyclé dans leur gamme. Enfin, ils doivent afficher le décompte de leurs émissions de gaz à effet de serre et signaler leur niveau d'utilisation des énergies renouvelables. (...)

(28/09/2009 16:49:47)

Avob s'attaque à la consommation électrique des parcs informatiques

La jeune société Avob a décidé de s'attaquer à la consommation électrique des parcs informatiques avec un outil d'analyse, d'audit et d'optimisation de celle-ci. Des agents logiciels sont installés sur les postes de travail de l'entreprise pour en surveiller le comportement en matière de consommation électrique. De cette façon, chaque poste renvoie au logiciel serveur Energy Viewer ses paramètres de consommation électrique en mode actif et en mode veille, son état à l'instant où l'information est récoltée (en veille, en activité, taux d'utilisation de la puissance), etc. Cet outil s'appuie aussi sur les données Energy Star dans le cas où la machine est labellisée. Avob obtient ensuite une carte énergétique des postes avec un suivi quasiment en temps réel puisque, comme l'explique Pierre Duchesne, président-fondateur d'Avob, le logiciel scanne les machines toutes les 30 secondes. Une console permet aux administrateurs de surveiller les mesures et leur évolution en temps réel. Entre 10 et 15 jours sont nécessaires pour remonter une quantité d'informations suffisante à la réalisation d'un état des lieux énergétique actualisé du parc. L'analyse est faite sur plusieurs jours afin d'identifier d'éventuels pics ou chutes périodiques de la consommation. « En sortie d'audit, on peut définir des profils d'utilisateurs relatifs à la consommation énergétique, ajoute Pierre Duchesne. » Un audit du parc et des scénarios d'optimisation Avob propose ensuite l'intervention d'un de ses consultants durant deux à quatre semaines afin d'analyser l'ensemble des informations et de proposer plusieurs scénarios d'optimisation de la consommation énergétique (l'outil pourra agir directement, par exemple, sur la politique de mise en veille ou la gestion des processeurs, par exemple). Avob a ainsi promis une baisse de 75% de la consommation électrique de ses 2000 PC au Ministère de la culture. L'éditeur a mis en place ses outils sur ce parc qui engloutit sur une année quelque 1,1 GWh et 100 000 € de consommation électrique (et émet, de ce fait, 83 T de CO2). Résultat : il s'est aperçu que 70% des PC n'étaient pas éteints la nuit et la moitié le week-end. 90% des postes ont, par ailleurs, un temps de mise en veille d'écran supérieur à 20 minutes. Les contrats entre Avob et ses clients sont établis sur la base du ROI attendu et d'un taux de réduction de la consommation électrique sur lequel Avob s'engage financièrement. « Si nous promettons 70% de moins d'émissions de carbone à une entreprise et qu'elle n'atteint que 50%, nous subissons des pénalités », insiste Pierre Duchesne. Pour un parc de 1 000 à 5 000 PC, l'éditeur propose ses licences pour 25€ par PC et par an (avec un engagement sur un an) en garantissant un ROI inférieur à 6 mois. Créé au mois d'avril, Avob comptera bientôt 11 employés et dispose déjà d'un réseau d'une dizaine d'intégrateurs. Dès le départ, la jeune pousse a été accompagnée par trois professionnels présents sur le secteur IT depuis une vingtaine d'années. Les trois mentors ont également investi dans la société qui fait par ailleurs partie du programme BizSpark de Microsoft. (...)

(28/09/2009 16:35:01)

Apple affiche en détail son empreinte carbone

Apple monte le son autour de sa stratégie de développement durable. Le fabricant du MacBook et de l'iPhone vient de rénover l'espace qu'il consacre à ces questions sur son site Web. Il y livre notamment un rapport qui détaille les émissions de carbone de sa société, évaluées à 10,2 millions de tonnes. Les calculs d'Apple incluent les émissions provenant de la production de ses produits, de leur transport, de leur utilisation et de leur recyclage. Ils comprennent également les émissions produites par les implantations d'Apple (bureaux, boutiques, datacenters...) et les déplacements de ses collaborateurs. C'est l'utilisation des produits qui pèse le plus lourd : 53% des émissions de carbone. Derrière, 38% des émissions sont imputables à la production, 5% au transport, 3% aux implantations et 1% au recyclage. Apple fait remarquer que des constructeurs comme Dell et HP insistent beaucoup, dans leur communication, sur les actions qu'ils mènent dans leurs implantations (pour réduire l'éclairage ou mener des actions de recyclage dans les bureaux) et sur la production, alors que c'est l'utilisation des produits qui représentent l'impact le plus important (plus de 95%). Steve Jobs a écouté Al Gore qui siège au conseil d'administration d'Apple Epinglé à de nombreuses reprises par Greenpeace dans le passé (même s'il a aussi récolté quelques bons points, par exemple pour son MacBook Air), Apple souhaite grimper dans le classement publié chaque semestre par l'organisation dans son guide pour une électronique plus verte. Dans une interview à BusinessWeek, Steve Jobs, co-fondateur et patron d'Apple, reconnaît que les critiques de Greenpeace ont joué un rôle dans sa décision d'afficher davantage les actions de développement durable menées par sa société. Quand l'organisation a pointé l'utilisation de composantes toxiques dans ses produits, il s'est tourné vers Al Gore, prix Nobel de la paix pour son action de sensibilisation sur les changements climatiques. L'ancien vice-président des Etats-Unis, qui siège en effet au conseil d'administration d'Apple, lui aurait alors indiqué différents axes de communication. Egalement interrogé par BusinessWeek, Tim Cook, directeur général d'Apple, estime lui aussi que les entreprises se focalisent sur de faux problèmes. Pour réduire l'empreinte carbone, il faut se concentrer sur les produits. Or, concevoir et fabriquer des produits plus propres requiert de considérables efforts d'innovation. (...)

(22/09/2009 16:36:31)

IBM et Microsoft restent les marques les mieux valorisées du monde des TIC

IBM et Microsoft sont les deux marques du secteur IT les mieux valorisées au monde avec respectivement 59,9 Mds de dollars et 53,4 Mds de dollars. Elles apparaissent 2ème et 3ème du top 100 mondial, établi en 2009 par le cabinet Interbrand, juste derrière l'indétrônable Coca-Cola et ses 67,5 Mds de dollars de valorisation. Nokia, Google et Intel s'offrent les 5ème, 7ème et 9ème places. Sans boutique ni produit physique, Google a cette année encore connu la plus forte croissance de sa marque (estimée à 31,98 milliards de dollars) d'une année sur l'autre. Yahoo, la seule autre entreprise purement en ligne du classement, s'affiche bien loin sur la 64ème marche. Amazon et eBay sont respectivement 43ème et 46ème. HP, Cisco, Samsung et Apple se retrouvent dans les 20 premiers alors que le premier Européen du secteur n'émarge qu'en 27ème position. Sans surprise, il s'agit de l'Allemand SAP. Interbrand a par ailleurs relevé les noms de plusieurs entreprises des pays émergents qui pourraient s'imposer au niveau mondial. Et les TIC sont représentées par Lenovo en Chine et l'éditeur de sécurité Kaspersky Labs en Russie. Le poids croissant du développement n'apparaît pas encore dans l'IT Pour réaliser son classement de 100 entreprises, Interbrand chjoisit parmi les entreprises de ses bases marketing, celles qui ont un minimum de données financières publiques, qui réalisent au moins un tiers de leur CA en dehors de leur pays d'origine, qui jouent un rôle direct dans la décision d'achat des consommateurs, etc. Et ce sont finalement la santé financière de l'entreprise, le rôle que joue la marque dans la création de demande et le poids de celle-ci dans la valeur de l'entreprise (la part du CA global qui provient selon le cabinet de la marque, du logo, de l'image) qui lui valent sa position dans le palmarès. A noter qu'Interbrand insiste sur le poids croissant du développement durable dans la valeur des marques. La conscience grandissante des consommateurs et les réglementations sociales et environnementales pousseront les entreprises à intégrer ces dimensions dans leur stratégie. Et ce même si aujourd'hui, le rapport du cabinet n'en fait mention pour aucune marque du secteur IT, à l'exception de Xerox. (...)

(15/09/2009 17:19:03)

Web 2.0 et 'serious gaming' : 92 dossiers sélectionnés dans l'appel à projets

La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, a présenté ce matin les résultats de l'appel à projets sur le Web 2.0 et le 'serious gaming' lancé le 27 mai dernier dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS (*). Sur 166 dossiers déposés pour le 'serious gaming', 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. La majorité des dossiers proposés pour le 'serious gaming' concernait à part égale la conception d'outils et les logiciels de serious games proprement dits. 15% étaient consacrés à la réalisation de plateformes d'étude des usages. En toute logique, les sujets de l'enseignement et de la formation se sont taillé la part la plus importante (19%) juste devant la santé et la médecine (14%). Les 48 projets retenus représentent un budget total de 48 M€. Les demandes d'aides proviennent essentiellement de PME et vont de 184 k€ à 577 k€. Pour le Web 2.0, une quarantaine de projets concerne le développement de services Web innovants dans les systèmes d'information des entreprises et des administrations, et une dizaine d'autres s'intéresse à l'utilisation astucieuse des données publiques. Les candidats ont utilisé une imposante palette de sujets parmi lesquels les réseaux sociaux grand public, le Web sémantique, l'identité numérique, les mondes virtuels, la vie citoyenne, la musique ou le recrutement. Les aides demandées vont de 75 k€ à 800 k€. Un Donjons & Dragons pour enseigner les sciences Parmi les projets sélectionnés, Donjon et Radon, du studio Ad-Invaders, s'inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences. Dans ce jeu, un élève qui veut se débarrasser d'un monstre en cuivre qui le menace, devra par exemple trouver l'acide susceptible de détruire son attaquant. Des codes-barres ou des puces RFID permettent aux objets physiques et aux objets du jeu d'interagir pour construire un univers virtuel en réalité augmentée. Outre Ad-Invaders, le laboratoire LIP6 de Paris 6, le rectorat de Créteil, un Think Tank de l'ENS et Microsoft participent à cette aventure. Autre sélectionné, Medi:kids de CCCP va chercher du côté des Pokémons pour accompagner les enfants hospitalisés lors de leur séjour dans l'établissement ou d'un parcours de soin traumatisant. Cet univers facilite par ailleurs la communication entre les enfants, leurs parents et les soignants. Deux PME valenciennoises et trois entités médicales participent au projet. Côté Web 2,0, Citypulse, proposé par la FING (Fédération Internet Nouvelle Génération), élargit le concept de la montre verte présentée avant l'été. La plateforme glane, pour les fédérer, les informations issues de différents capteurs de qualité de l'air, du niveau de bruit, d'émissions électromagnétiques ou autre, quelle que soit leur origine. Ces données, mises à disposition sur un mode libre et rendues anonymes, serviront à des cartographies de la pollution, par exemple, ou à la création de nouveaux services. Sur le sujet, la FING travaille entre autres avec le laboratoire Paragraphe/Situ de Paris 8, les entreprises FaberNovel et Xilabs, et l'opérateur SFR. NKM a rappelé qu'elle considérait ces deux appels à projet comme un point de départ, et non un point final. Ainsi, d'autres appels sont en cours ou ont eu lieu dans le domaine du numérique : Proxima Mobile, pour l'Internet mobile, clos le 14 septembre, et une commande publique autour du 'serious gaming' pour la formation des auto-entrepreneurs. « Et je compte bien utiliser l'ensemble de la liste des dossiers qui ont été déposés, a par ailleurs ajouté la ministre. Nous avons un vrai réservoir d'idées et de contacts. » Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ces appels aident aussi à mieux mettre en avant le monde du numérique et ses particularités. Elle s'est ainsi réjouie d'avoir pu parler 'serious gaming' en conseil des Ministres... (*) Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services (...)

(11/09/2009 12:39:27)

L'économie numérique française plaide sa cause devant les arbitres du Grand emprunt

Le Grand emprunt décidé par Nicolas Sarkozy suscite évidemment bien des convoitises dans les ministères et les différents secteurs de l'économie. A commencer par les acteurs du monde de l'informatique et du numérique, qui ont plaidé leur cause hier, jeudi 11 septembre, lors d'un séminaire organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, à la Maison de la Chimie. De nombreux responsable politiques et représentants de l'industrie se sont efforcés de démontrer quel intérêt supérieur cela serait de leur confier de l'argent public pour l'investir dans les projets de NTIC qu'ils défendent, sous le regard amusé de Michel Rocard et d'Alain Juppé, qui président la Commission de réflexion sur les priorités stratégiques d'investissement et l'emprunt national. Même le Premier ministre François Fillon, en clôture de cette journée, les a appelés à « regarder de près les modalités de mobilisation des ressources de cet emprunt pour accélérer le déploiement du très haut débit sur notre territoire » [nous vous proposons en téléchargement ci-dessous des résumés et discours fournis par les services du ministère]. François Fillon : « Le numérique compte pour 40% des gains de productivité » Tous les acteurs de ce séminaire étaient d'accord pour convenir que l'investissement dans les grands projets de NTIC représente à la fois une nécessité, pour éviter d'élargir la fracture numérique, et un levier énorme pour la croissance et la compétitivité de l'économie française. « En Europe, le numérique est la source d'un quart de la croissance, a ainsi rappelé François Fillon. Il compte pour 40% des gains de productivité. » De même, en introduction de cette journée, Paul Hermelin a concaténé des chiffres de diverses sources pour affirmer ce potentiel. Disposant étrangement d'un temps de parole d'un quart d'heure sitôt après le discours de bienvenue de NKM, le directeur général de Capgemini a ainsi rappelé que « les TIC ont 3 fois plus d'impact sur la productivité que les investissements hors TIC », et qu'elles génèrent une grande proportion d'emplois indirects : « 20 Md€ investis dans les TIC génèrent environ 800 000 emplois. » Autre exemple : « Entre 1995 et 2006, la croissance de la productivité aux Etats-Unis a été de 50% supérieure à celle de l'Europe, et on estime que deux tiers de cet écart sont imputables aux TIC ». Un facteur essentiel à ce gain en productivité venant de l'accroissement des possibilités de communication : « Une augmentation de 10 points du taux de couverture haut-débit d'un pays augmente sa croissance économique de 1,3 point. » Malheureusement, le reste de l'intervention du DG de Capgemini s'apparentait davantage à de la réclame pour son groupe ; ainsi cet appel à renforcer les initiatives TIC du secteur public, où Capgemini, a expliqué Paul Hermelin, dispose déjà de nombreux contrats et de fortes compétences... Plusieurs autres acteurs de l'industrie n'ont pas hésité non plus à prêcher pour leur paroisse, allant parfois jusqu'à, sinon la désinformation, du moins une présentation fortement subjective de la réalité. On aura ainsi appris que Mandriva est « à peu près » la seule distribution Linux qui tienne la route sur le poste de travail. Novell et Ubuntu, notamment, apprécieront. Malgré cet aspect quasiment inévitable dans un tel séminaire avec tant d'intervenants, la journée a permis de dégager des axes de travail et quelques consensus, notamment sur le déploiement du très haut débit, qui est apparu comme la pierre angulaire des efforts à fournir. Une loi pour couvrir 100% de la population en très haut débit [[page]] Pour Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, qui présidait la première table ronde de la journée, il s'agit d'un chantier obligatoire : « En France, seuls 25 000 foyers français sont équipés de la fibre, contre 1,5 million en Europe. [...] On ne peut pas laisser la population et les PME de 80% du territoire ne pas bénéficier d'accès au très haut débit. » D'autant, comme l'a souligné le président de l'Association des maires de France, que le développement des services en ligne permettrait de pallier « la disparition des services publics dans certaines communes ». Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et rapporteur de la proposition de loi relative à la lutte contre la fracture numérique, a abondé, expliquant que l'objectif à terme était de couvrir 100% de la population en très haut débit, que ce soit au travers de la fibre optique, du satellite, des technologies sans fil de 4e génération... Une facture de 40 Md€ pour couvrir la France en très haut débit Or, comme l'a honnêtement rappelé Yves Le Mouel, président de la Fédération française des télécommunications (et donc représentant des opérateurs sur cette table ronde), l'investissement demandé représente « un saut quantique » par rapport au déploiement de l'ADSL (selon Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations -CDC, la facture pour le déploiement du haut débit se montait à 2 Md€, alors que celle du très haut débit devrait avoisiner les 40 Md€). Les opérateurs sont des entreprises privées, a indiqué Yves Le Mouel : ils ne seront donc prêts à relever ce défi que dans les zones d'une certaine densité urbaine, gage d'une rentabilité future de leurs investissements. Voilà pour la zone 1 (les grandes agglomérations, soit 5 millions de Français environ). Pour les zones 2 (villes de quelques milliers d'habitants) et 3 (le reste du territoire), il faudra, a-t-il expliqué, « faire preuve de beaucoup de lucidité ». Autrement dit, envisager « des investissements publics ou mixtes ». La CDC pourrait aider au financement d'opérateurs mutualisés dans les zones moyennement denses Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), a indiqué que cette dernière émettrait ses recommandations en la matière d'ici à la fin de l'année. Néanmoins, il appelle déjà les opérateurs à considérer les choses sous l'angle d'un déploiement sur l'ensemble du territoire, plutôt que d'une façon séquencée, en commençant par la zone 1 (et sous-entendu en repoussant les autres chantiers aux calendes grecques). Augustin de Romanet penche lui aussi pour une solution ne laissant aucune zone dans l'ombre. Fort de l'expérience de la CDC dans le financement du déploiement du haut débit, son DG estime qu'il faudrait « mener des opérations coup de poing » dans la zone 2, associant des opérateurs privés à la puissance publique. En effet, a-t-il expliqué, seule cette zone pose vraiment problème. La zone 1 est suffisamment dense pour laisser faire le marché et le jeu de la concurrence. Tandis que la zone 3 ne présentant qu'une « rentabilité socio-économique », il faudra obligatoirement une subvention des pouvoirs publics, voire un système de délégation comme celui mis en place pour l'ADSL, pour amener la fibre optique ou du très haut débit mobile. Michel Rocard : « Le Grand emprunt ne pourra pas l'être par son montant » [[page]] En zone 2 en revanche, les collectivités locales sont « trop riches pour recevoir des aides, mais trop pauvres pour investir elles-mêmes sur le long terme », a remarqué Augustin de Romanet. Il envisage donc, pour cette zone, une mutualisation entre opérateurs, « avec un éventuel concours de la puissance publique, afin d'éviter les doublons, et de favoriser la transparence financière ». Cela nécessiterait un petit sacrifice de la part des opérateurs, mais aurait le mérite, a-t-il dit, d'augmenter rapidement le nombre de clients potentiel pour des services en très haut débit : « la valeur d'un réseau est égale au carré du nombre de ses membres ». Un Plan Cloud computing pour remplacer le Plan Calcul ? Par comparaison, la deuxième table ronde, consacrée aux logiciels et services, a paru plus faiblarde. Même si Marc Simoncini, PDG de Meetic, a mis les pieds dans le plat dès le début en disant qu'il ne servait à rien de réfléchir à de nouvelles infrastructures si on n'y associait pas des services, de préférence offerts par des sociétés hexagonales. « Si le gouvernement aide le très haut débit pour que Google ait plus de trafic, qu'eBay vende plus d'armoires et Amazon de livres, cela a peu d'intérêt. » Pour lui, le Grand emprunt devrait venir renforcer les actions déjà en place pour favoriser la création d'entreprises et l'innovation. Mais sur quels sujets ? Didier Lamouche, PDG de Bull, qui se disait fier que son entreprise ne soit plus associée au Plan calcul (lancé par le Général de Gaulle pour assurer l'indépendance informatique de la France et de l'Europe) mais à des serveurs de pointe, a illico proposé un projet d'implantation de centraux informatiques en Europe... pour assurer son indépendance informatique dans le monde du cloud computing. Président du pôle de compétitivité Cap Digital, Henri Verdier a intelligemment complété cette table ronde, en expliquant que les acteurs français avaient tout intérêt à s'orienter vers des services et des technologies « où il n'y a pas encore de position inexpugnable », des domaines en devenir comme l'Internet mobile, l'Internet des objets, les technologies vertes, la e-santé, les transports intelligents... Le Grand emprunt favorisera les projets ayant une dimension développement durable Face à tous ces projets et ces velléités de recevoir des subsides publics, Alain Juppé et Michel Rocard se sont employés à rafraîchir les ardeurs et temporiser. « Le Grand emprunt ne pourra pas l'être par son montant, car les finances publiques ne le supporteraient pas », a ainsi expliqué l'ancien Premier ministre socialiste. En outre, il devra « être unique, non répétitif », car cela « créerait une dérive catastrophique ». Autrement dit, même si Michel Rocard reconnaît qu'il faut essayer de réparer les dégâts causés par « une gestion à l'économie depuis 15 ans » sur l'innovation, il a précisé qu'il y avait « une concurrence sérieuse » et donc pas d'argent pour tout le monde. Le système éducatif français, par exemple, pourrait bénéficier de subsides : « Il faut relancer le savoir en France, sortir les universités de leur médiocrité. » Autre concurrent important : tout ce qui a trait à la « croissance verte ». Comme l'a souligné Alain Juppé : « Il faut stimuler la croissance, mais une croissance différente. Faut-il l'appeler verte ? Durable ? Sobre ? » En tout cas, l'ancien Premier ministre a indiqué que pour être éligibles, les projets présentés à la Commission devraient prendre en compte cette dimension. Or, a-t-il ajouté, « le numérique est au coeur du débat : vous avez toutes vos chances ». Lui non plus n'a pas voulu donner d'indications sur le montant de l'Emprunt. Il a toutefois précisé que s'il devait consacrer 35 ou 40 Md€ à la couverture totale du territoire en très haut débit, il ne resterait plus grand-chose de l'Emprunt... (...)

(10/09/2009 15:33:15)

Christine Lagarde veut associer TIC et développement durable

Sous l'inspiration d'un rapport remis par Pascal Faure, vice-président du CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies), Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a préconisé mardi dernier plusieurs axes d'action pour favoriser la prise en compte, par ses services, des technologies numériques dans le développement durable. Ces déclarations ont été faites deux jours avant la tenue, ce jeudi 10 septembre, du séminaire organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, sur le thème « Numérique : investir aujourd'hui pour la croissance de demain », au cours duquel intervient notamment Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie. Réalisé sous la présidence de Michel Petit, ingénieur général des Mines, le rapport remis au ministère de l'Economie et de l'Industrie insiste sur la nécessité de favoriser la R&D autour des systèmes électroniques à basse consommation et de renforcer les usages des TIC, par exemple dans les réseaux électriques 'intelligents'. En s'appuyant sur ces propositions, Christine Lagarde et Christian Estrosi demandent que l'apport du numérique au développement durable soit pris en compte dans la sélection des programmes d'aide à la R&D technologique de leur ministère (programmes Eureka ou suivis par les pôles de compétitivité). Un effort particulier sera mis sur la conception conjointe matériel/logiciel des systèmes embarqués. Insérer l'éco-conception dans la formation initiale L'utilisation des TIC pour le développement de solutions 'éco-responsables' sera aussi favorisée dans le cadre du programme Cap'Tronic. Rappelons que ce dernier vise à améliorer la compétitivité des PME par l'intégration de solutions électroniques dans leurs produits. Il est aussi question d'optimiser la chaîne logistique par le recours aux technologies RFID. Un volet 'formation initiale' prévoit par ailleurs que les futurs ingénieurs du numérique soient sensibilisés à ces thématiques d'éco-conception, telles que l'efficacité énergétique ou la co-conception matériel/logiciel. Les deux ministres demandent aux Ecoles des Mines et de l'Institut Télécom d'intégrer ces notions dès 2010. Le dernier point évoqué concerne les centres de calcul du futur, dans la perspective du développement du cloud computing. Les services du ministère de l'Economie devront présenter, d'ici fin janvier 2010, des propositions sur le développement de ces centres. (...)

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