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Développement durable

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(12/06/2009 17:10:56)

Sondage flash : nos lecteurs plébiscitent les bonnes pratiques pour réduire la consommation en énergie

Les bonnes pratiques avant tout ! C'est, très massivement, la réponse que vous avez apportée à la question que nous vous posions dans notre dernier sondage en date. Nous vous demandions ce qui, selon vous, devait constituer la priorité pour une entreprise souhaitant réduire sa consommation d'énergie. Sur les 1345 lecteurs du MondeInformatique.fr qui ont participé, près de la moitié (48,8%) penche pour la mise en place de bonnes pratiques. Plutôt que d'entreprendre un coûteux renouvellement de parc ou d'envisager de couvrir de panneaux solaires les murs des bâtiments, vous plébiscitez des changements de comportement et la responsabilisation des utilisateurs. Cela peut passer par la virtualisation de certains serveurs, une gestion plus efficace de la température des datacenters, la limitation du nombre d'impressions, l'extinction systématique des postes de travail en fin de journée, etc. Pour 21,7% de nos lecteurs, la solution repose davantage sur le choix du matériel utilisé. Ils préconisent ainsi d'opter pour des appareils énergétiquement plus efficaces comme des imprimantes multifonctions plutôt qu'une somme de périphériques dédiés à un unique usage, des écrans ou postes de travail à basse consommation. Cela implique par conséquent un investissement que l'entreprise doit consentir à réaliser. A l'inverse, pour 8,5% des personnes ayant participé à notre sondage, il est plus sage de jouer la carte de l'économie en prolongeant la durée de vie du matériel déjà en place, voire, pour 6,2%, d'y greffer des logiciels de mesure de la consommation. Enfin, près d'un lecteur sur dix (9,7%) considère qu'il existe d'autres priorités pour les entreprises que de réduire la consommation d'énergie. (...)

(12/06/2009 16:43:45)

Bouygues Immobilier paiera son datacenter externalisé sur la base de la facture électrique

(mise à jour) Depuis quelques semaines, Bouygues Immobilier a externalisé son datacenter. Rien de très original de nos jours, si ce n'est le modèle économique de l'opération. Désormais l'entreprise sera facturée en fonction de la consommation électrique de son infrastructure. Ce datacenter est installé dans un container chez Prosodie, avec les containers d'autres entreprises. Bouygues Immobilier a gardé la maîtrise du choix du matériel (Dell), des systèmes d'exploitation et de la virtualisation (VMware), et de l'administration. Le prestataire de l'entreprise se charge du maintien de base de l'ensemble (réseau électrique, climatisation, surveillance des machines, maintenance de 1er niveau) et il se rémunère en prenant une marge sur le coût de l'électricité facturée. Le container est équipé d'un compteur qui surveille la consommation électrique ainsi que la température de l'ensemble, en temps réel. « Une relation vertueuse s'est instaurée avec Prosodie, » estime Christian Grellier, directeur des systèmes d'information et de l'organisation de Bouygues Immobilier pour qui, avec un tel modèle économique, toutes les parties prenantes ont intérêt à optimiser l'efficacité énergétique du système. Bouygues Immobilier et Prosodie se réunissent ainsi tous les mois pour étudier toutes les nouvelles solutions plus économes en énergie, comme des évolutions autour de la virtualisation, par exemple. Sur les mêmes sujets, l'entreprise rencontre aussi régulièrement Dell, VMware et Intel sur le même sujet. Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai Pour Bouygues Immobilier, il y avait plusieurs enjeux liés à l'évolution de son datacenter. Pour des raisons internes mais aussi de respect des réglementations, la sécurité devait en être améliorée. Même exigence pour la disponibilité de l'infrastructure. Tout en augmentant la performance de cette dernière, Christian Grellier souhaitait aussi, bien évidemment, l'intégrer dans la stratégie de green IT de l'entreprise et en réduire l'empreinte carbone. Or, monter en performance, augmenter le niveau de sécurité, accroître la disponibilité tout en réduisant l'impact environnemental aurait été trop difficile à réaliser en interne. L'entreprise a donc finalement décidé d'externaliser son datacenter tout en conservant la main sur sa configuration. « Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai », plaisante Christian Grellier. « Nous avons choisi Prosodie non seulement pour la qualité de ses équipements mais aussi, justement, pour sa démarche éco-responsable », précise le DSIO. Outre les dispositifs qu'il met en place pour augmenter l'efficacité énergétique des datacenters de ses clients, le prestataire est ainsi membre actif de l'initiative Global Compact des Nations Unies qui promeut des principes de bonne conduite dans l'entreprise. Il est certifié ISO 14001, pratique bien entendu le recyclage, mais est aussi partie prenante de la mission Detic (Développement éco-responsable et TIC) du gouvernement. Enfin, il encourage ses collaborateurs à des actions éco-responsables. Un degré de plus pour 5% d'économie d'énergie [[page]]Bouygues Immobilier dispose donc désormais chez Prosodie d'un container avec un ensemble de racks d'un total de 200 serveurs Dell (contre 300 précédemment). Environ 40% des machines sont virtualisées. Le choix du matériel s'est porté sur le constructeur texan qui est passé au crible des habituels contrats cadres des équipements de Bouygues. « Nous exigeons le respect des normes Epeat et Energy Star, précise Christian Grellier, et nous avons un accord avec la société Ecovadis qui réalise des audits de performance environnementale et sociale de tous les fournisseurs du groupe. » Les systèmes de Dell disposent de nombreux dispositifs économiques comme des alimentations et des ventilations optimisées pour une moindre consommation. Mais sur les conseils de son prestataire Prosodie, Bouygues Immobilier a aussi opté pour des « cool corridors » fabriqués par Minkels. Afin de délimiter un couloir d'air froid, un toit est installé au dessus de l'espace situé entre les rangées de serveurs. Ce couloir est fermé par des portes coulissantes à chaque extrémité du datacenter. Par ailleurs, l'air est très précisément dirigé sur les points chauds des systèmes. « Avec Dell, nous réfléchissons aussi à monter la température de quelques degrés, évoque Christian Grellier. Nous avons déjà gagné un degré en poussant à 19°C, ce qui devrait correspondre à 5% d'économies. » Prosodie a aussi entrepris une démarche de calcul de l'empreinte carbone des datacenters qu'il héberge, parmi lesquels celui de Bouygues Immobilier. Un container permet de faire évoluer facilement la configuration L'entreprise a aussi trouvé de nombreux intérêts dans l'installation en container. Ce type d'environnement physiquement fermé permet en effet d'isoler très simplement les configurations des différentes sociétés hébergées, les unes par rapport aux autres. Mais il permet aussi de faire croître facilement la configuration, en ajoutant un container par exemple. Enfin, comme l'explique Christian Grellier, si par exemple Prosodie lui proposait un site en free cooling (refroidissement à l'air ambiant) ailleurs qu'en région parisienne, il suffirait de déménager la configuration dans sa « boite » vers le nouvel emplacement. L'installation du datacenter de Bouygues Immobilier a démarré en mars et la bascule s'est faite en mai sans interruption de service. Toutes les applications métier ou bureautique de l'entreprise sont désormais hébergées sur cette infrastructure. L'accès se fait par Internet via Citrix. L'entreprise a même testé l'accès sur iPhone, toujours via Citrix, en 3G ou en ADSL. « Ça nous a coûté 30% moins cher que si on nous l'avions fait en interne », conclut Christian Grellier. Pour le DSIO, qui préside aussi l'atelier datacenter de la mission gouvernementale Detic, « toutes les entreprises n'ont pas les mêmes problématiques avec leurs datacenters. Avec un effectif d'une dizaine de personnes, par exemple, il ne s'agit même pas de datacenter et il faut plutôt se tourner le SaaS ou le cloud. » Les très grands groupes, par contre, comme le rappelle Christian Grellier, cherchent à concentrer leurs datacenters pour en réduire le nombre. Mais surtout, entre les deux, il y a quelque 31 500 entreprises dans l'Hexagone qui devraient envisager l'option de l'externalisation, comme Bouygues Immobilier. (...)

(09/06/2009 15:52:06)

Microsoft, le CNRS et Polytechnique créent une chaire «optimisation et développement durable»

Microsoft Research, l'Institut des sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (INST2I) du CNRS et l'Ecole Polytechnique viennent d'inaugurer ensemble une chaire intitulée « optimisation et développement durable » (OSD pour Optimisation and sustainable development). Cette initiative découle de deux constats communs aux parties prenantes. D'une part, le développement durable regorge de problématiques complexes pour lesquelles des outils de modélisation et d'optimisation deviennent indispensables. D'autre part, de tels systèmes existent déjà depuis longtemps dans d'autres disciplines et ne demandent qu'à être adaptés aux questions environnementales, économiques ou industrielles associées au développement durable. Cette nouvelle chaire s'attachera à « développer, intégrer et unifier des techniques provenant de la recherche opérationnelle, de la programmation stochastique, de la programmation mathématique et de l'informatique. » Comme le rappelle Youssef Hamadi, responsable du groupe raisonnement par contraintes chez Microsoft Research et co-animateur de la chaire OSD, « l'optimisation est une discipline employée depuis la seconde guerre mondiale avec la recherche opérationnelle. Et depuis les années 60, elle sert aussi à optimiser l'utilisation des ressources dans l'industrie. » La programmation stochastique relève quant à elle du calcul aléatoire et des probabilités. Les mathématiques et l'informatique viennent en soutien évident des deux disciplines. « Bien que des modèles stochastiques du management de ressources naturelles existent déjà pour le développement durable, ils restent souvent trop simples, constate de son côté Philippe Baptiste, chercheur au CNRS, directeur du laboratoire de recherche informatique de l'Ecole Polytechnique et co-animateur de la chaire OSD. C'est une des raisons pour lesquelles nous créons cette chaire. » Pourquoi pas une évaluation quantitative de l'impact de certaines activités sur la biodiversité Parmi les thématiques auxquelles la chaire compte s'atteler on trouve bien sûr la gestion de l'énergie. L'optimisation pourrait ainsi améliorer le fonctionnement des réseaux énergétiques existants ou des nouveaux (énergies renouvelables), mais aussi la gestion thermique de grands bâtiments. Philippe Baptiste rappelle que, dans ce dernier cas, par exemple, on pratique beaucoup la gestion thermique (mesure, surveillance, contrôle à distance) mais plus rarement l'optimisation. « On parle là d'un contrôle très basique, précise le chercheur, et ce que nous voulons, c'est un contrôle plus intelligent, des modèles plus intelligents. » Les travaux de la chaire OSD pourraient cependant servir également des recherches sur un plus long terme, comme l'évaluation quantitative de l'impact de certaines activités sur la biodiversité, par exemple. L'équipe en charge d'OSD réunira à la fois des spécialistes du développement durable et des chercheurs en optimisation. Polytechnique compte déjà cinq chaires en développement durable autour par exemple des sciences des matériaux pour la construction durable ou des énergies durables, dans lesquelles elle pourra puiser. A l'instar de la façon dont ces dernières s'organisent, Polytechnique, le CNRS et Microsoft Research souhaitent aussi établir rapidement des partenariats avec de grands industriels qui font face à des problématiques de développement durable à grande échelle. Ainsi, à l'occasion de l'inauguration de la chaire, outre des universitaires, des représentants de Schneider et d'Alstom sont venus exposer des questions sur l'optimisation dans le domaine de l'énergie. Dans leur communiqué commun, les trois partenaires précisent que « durant les deux premières années, une équipe de recherche sera constituée, des liens seront tissés internationalement avec des équipes de recherche académiques et industrielles, la thématique de recherche sera affinée et les premiers prototypes d'outils seront élaborés et évalués. » (...)

(08/06/2009 18:24:17)

Syntec Informatique prépare son grand livre vert

La Commission développement durable de Syntec Informatique s'apprête à restituer, sous la forme d'un « livre vert » en dix volets, le fruit de ses réflexions dans le domaine du Green IT. L'objectif de ces publications, qui s'effectueront sur un rythme trimestriel, est de fournir des recommandations concrètes articulées autour de trois axes. La réflexion de la Commission, créée en 2007 et présidée par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, porte d'abord sur les effets de levier positifs que peuvent avoir les TIC sur l'environnement et sur la société. Ce premier axe donnera naissance à trois volumes. L'un sera consacré à la dématérialisation des supports et des processus, l'autre portera sur le télétravail et ses dérivés (vidéo-conférence, communications unifiées...), et le troisième couvrira l'optimisation des processus métier par le biais des outils informatiques, tant dans les domaines du transport (gestion du trafic automobile) que de la gestion des réseaux physiques (eau, gaz, électricité), des bâtiments intelligents et des solutions utilisant des dispositifs mobiles. Le deuxième axe du Livre vert prévoit d'aborder, encore une fois en trois volumes, les meilleures façons de gérer l'évolution du cadre réglementaire lié à l'environnement. Le premier document détaillera l'éco-conception, la collecte et le recyclage des déchets. Le deuxième volume portera sur l'intégration d'une comptabilité carbone et des dimensions RSE (responsabilité sociale des entreprises) au sein du système d'information. Enfin, le troisième texte présentera les logiciels et méthodologies liées à la gestion de la conformité réglementaire, notamment sur les questions de sécurité au travail. L'architecture logicielle au service de l'approche Green Dans la troisième partie de son Livre vert, la Commission développement durable de Syntec Informatique prévoit de décomposer l'ensemble des actions à mener pour améliorer directement l'empreinte environnementale du secteur IT. Il s'agit d'une part de diminuer la consommation électrique des processus informatiques, d'autre part de réduire les pollutions chimiques et les dégradations des écosystèmes produites lors de la fabrication des matériels et, à la fin du cycle d'utilisation, par les équipements en fin de vie. Sur ces sujets, trois volumes seront respectivement consacrés au poste de travail, à l'impression et aux centres informatiques (optimisation énergétique, virtualisation...). Toujours dans le même esprit, un quatrième volume abordera cette fois l'urbanisation des systèmes d'information et la construction d'architecture logicielle (conception, parallélisation des traitements, prédictibilité...), notamment au service de l'approche Green IT. Ce document traitera aussi du modèle SaaS et du cloud computing. Un tour d'horizon ambitieux donc pour ce Livre vert qui, sur le papier, semble aborder de façon assez complète le sujet des technologies de green IT, depuis l'amélioration de l'empreinte environnementale de l'IT, des apports sociétaux des TIC et des réductions de coûts possibles. On peut regretter qu'il faille attendre plusieurs mois la livraison de l'ensemble de ces recommandations. D'autant que si l'ensemble des projets concernés sont de nature différente, la Commission développement durable de Syntec Informatique rappelle que tous auront un impact important sur les entreprises et qu'ils doivent par conséquent être menés en parallèle. Pour la Commission, la dynamique trimestrielle de publication de son Livre vert permettra d'intégrer des retours d'expérience et de tenir compte des évolutions intervenues entre temps, notamment des changements réglementaires. (...)

(05/06/2009 12:25:10)

L'Aden expose à NKM les priorités d'un New Deal numérique

Plaidant pour un « new deal numérique à la française » qui marquerait le « retour de l'Etat stratège », l'Aden, association d'acteurs IT et d'institutionnels, a déroulé quatre priorités nationales pour la mise en oeuvre de programmes stratégiques, dans une lettre ouverte remise mercredi 3 juin à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique. La première de ces priorités confirme la nécessité de mettre en place les « piliers » d'une économie numérique performante par le déploiement d'infrastructures très haut débit fixes et mobiles, et par le développement des outils permettant de dématérialiser les échanges en confiance entre individus, entreprises et administrations. L'Aden propose aussi d'élaborer une charte du numérique durable avec l'ensemble des acteurs industriels, associatifs et institutionnels concernés et de favoriser l'interopérabilité des réseaux d'interconnexion au niveau européen sur la base de standards ouverts. La seconde priorité énoncée par l'Aden reprend l'un des thèmes phares de l'association puisqu'elle concerne l'accélération de la diffusion des TIC dans les PME par une intervention de l'Etat. Cette volonté n'est pas neuve et plusieurs rapports, missions (comme celle du député Jean-Paul Charié) ou plans gouvernementaux (Plan TIC & PME 2010, Passeport pour l'économie numérique) n'ont eu que des effets pratiques assez négligeables, alors même que cette diffusion est au coeur de la compétitivité des entreprises. La lettre de l'Aden est muette sur les moyens concrets à mettre en oeuvre en dehors de nouvelles incitations fiscales dont la pertinence budgétaire est discutable en ces temps de déficit, comme l'a rappelé ensuite la secrétaire d'Etat, pendant le dîner du cercle de l'économie numérique organisé par l'Aden mercredi soir. Une vision industrielle pour le développement numérique [[page]] Au troisième rang des priorités, l'association place les mesures destinées à favoriser la croissance des entreprises du secteur des TIC. Encore une fois, l'Aden se fait le relai de demandes d'incitations fiscales diverses, issues de nombre d'organisations sectorielles (Syntec Informatique, Afdel, Fieec, Fien, Alliance Rics, Afnet, Medef...). Lors du dîner, Jean Mounet, président du Syntec, a réclamé la déduction fiscale des développements informatiques dit « innovants » sur le modèle du Crédit Impôt Recherche. La secrétaire d'Etat lui a rappelé que c'était la troisième fois qu'elle lui disait publiquement non. Enfin, en quatrième priorité, l'Aden a placé le développement d'une politique industrielle nationale pour le développement numérique. Olivier Midière, président de l'association, a publiquement regretté la disparition et le discrédit du concept même de stratégie politique industrielle d'Etat depuis les années 1970. Dans la foulée des travaux des économistes Kondratieff et Schumpeter, qui n'ont toutefois pas été mentionnés, l'Aden souhaite identifier les opportunités de marchés liés aux nouveaux besoins, identifier les forces et faiblesses de l'industrie TIC nationale, sélectionner les marchés sur lesquels les firmes françaises sont les plus pertinentes et, enfin, favoriser l'émergence de champions français en s'appuyant sur une capacité reconnue de formation. Si la démarche a rencontré un succès certain à l'époque de Jean-Baptiste Colbert, l'expérience Bull devrait refroidir les ardeurs pour ce qui concerne les TIC : le constructeur français a dû son salut et son développement à la fin de toute implication de l'Etat dans son capital et sa stratégie. En réponse à la lettre ouverte de l'Aden, Nathalie Kosciusko-Morizet a vu dans cette démarche un encouragement à sa politique, notamment le plan France Numérique. Après avoir répondu sans détour à certaines questions, elle a dû se rendre rapidement à l'Assemblée Nationale qui étudiait une évolution de la législation sur le télétravail. Elle n'a ainsi pas pu répondre de la cohérence de ces belles paroles avec la mise en oeuvre actuelle d'une législation interneticide (Hadopi, Loppsi...). (...)

(04/06/2009 16:57:18)

Forum Green IT : des acteurs plus engagés dans l'investissement vert

Retrouvez aussi, dans notre rubrique vidéo, l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet au Forum Green IT organisé par LeMondeInformatique.fr et assistez à la table ronde sur le thème de la mise en place d'une stratégie green IT en entreprise. « L'économie numérique, qui représente près d'un quart de l'économie mondiale, ne peut rester à côté de l'investissement vert », a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet à l'occasion du Forum Green IT (organisé par LeMondeInformatique.fr). Le ton était donné pour cette deuxième édition qui a eu lieu à Paris le 26 mai. La secrétaire d'Etat à l'Economie numérique a insisté sur la nécessité de l'engagement du secteur IT dans la sauvegarde de l'environnement. A commencer par une baisse de la consommation électrique. « Il faut avoir un secteur plus sobre en énergie », prévient-elle. Plus question donc d'acheter un forfait de téléphone sans se poser la question de l'énergie. NKM a salué les initiatives des acteurs tels que Dell (avec une baisse des coûts d'énergie de 40%) ou encore Microsoft avec son programme d'applications vertes. Une conscience écologique qui peut prendre aujourd'hui diverses formes chez ces acteurs. Témoin, le géant Google a décidé de louer 200 chèvres pour tondre les pelouses de son siège social en Californie, au lieu d'utiliser des tondeuses électriques polluantes ! De leur côté, les entreprises utilisatrices prouvent leur « green attitude » avec des plans de progrès plus ou moins aboutis. Réductions d'énergie, baisse des coûts de maintenance, optimisation des achats et démarche de communication sur le Green IT sont leurs principaux objectifs. A commencer par Sanofi Aventis qui se soucie de l'allongement de la durée de vie de ses équipements. Le groupe a déjà livré 2 000 ordinateurs amortis à la Mairie de Longjumeau, dans le cadre du programme gouvernemental Ordi 2.0. Avec toutefois un bémol : « Comment mener à bien ce type de démarche avec la pression des fournisseurs », s'interroge Philippe Balin, chargé de mission chez Sanofi Aventis (à l'extrême gauche sur la photo). A cela, la ministre répond que l'analyse du cycle de vie est aujourd'hui mieux accepté par les fournisseurs ainsi que dans les appels d'offres. Mais elle reconnaît que « l'environnement durable reste une démarche militante » dans le secteur high tech. Pourquoi pas une norme Afnor sur l'environnement durable ? Des progrès sont encore à faire dans la sphère Green IT. La mise en place d'une labellisation et/ou d'un référentiel qui permettrait notamment de classer les entreprises ne serait-elle pas judicieuse ? Didier Bernard, directeur des achats informatiques à la RATP, préconise la solution d'une norme française, de type Afnor, dédiée à l'environnement durable. Une piste que la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique explore actuellement : « Il faudra comparer l'énergie en fonction d'un service rendu significatif, pour qu'une norme soit juste. Nos travaux sur cette question ne sont pas encore aboutis. » En attendant, les stratégies Green IT se mettent en place dans les entreprises. Pour preuve, la chaîne Dolce Hotels & Resorts a mis en oeuvre son projet de convergence de réseaux IP et de gestion intelligente d'énergie dans les chambres d'hôtel. « L'impact de ce plan d'action est économique et social, nos économies pourront par exemple générer des recrutements », explique Gerald Lampaert, VP Global Information Technology du groupe Dolce Hotels & Resorts. Une facture d'électricité réduite de 10% à la mairie de Chelles [[page]] Dans le secteur public, les initiatives Green IT commencent à porter leurs fruits. « Nos investissements doivent être durables, au meilleur coût, indique René-Yves Labranche, DSI de la Mairie de Chelles. Nous avons consolidé nos plateformes, optimisé la gestion de l'énergie de nos postes de travail et changé les batteries de nos serveurs. Tous les ans, nous évaluons notre stratégie Green IT pour la ville de Chelles et son agglomération. » Résultats de ce plan d'action initié en 2005 : une réduction des coûts de maintenance et une baisse de la consommation électrique de 10%. Dans le secteur du BTP, on optimise la consommation des bâtiments et on veut gagner en performance. Pour ce faire, Christian Grellier, DSIO de Bouygues Immobilier, met en avant l'intérêt du travail nomade et de la visioconférence : « Les économies en matière de transport sont importantes et les gains de temps non négligeables. » Une politique que partage Christophe Girardet, directeur marketing de Genedis. « Réduire les déplacements implique la diminution de l'empreinte carbone. En un an, l'un de nos clients anglais a pu réduire de 22% ses coûts de déplacements. » Voilà des plans d'actions Green IT bien déployés, à une condition... que la direction générale soit pleinement impliquée. Retrouvez, dans notre rubrique vidéo, l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet au Forum Green IT organisé par LeMondeInformatique.fr et assistez à la table ronde sur le thème de la mise en place d'une stratégie green IT en entreprise. (...)

(02/06/2009 16:24:17)

La SSII Phoceis investit 2% de son chiffre d'affaires dans le microcrédit

La SSII lilloise Phoceis, spécialisé dans l'intégration d'ERP et la création de site de e-commerce, a décidé d'investir 2% de son chiffre d'affaires (qui s'élève à 200 000 €) dans des projets de microcrédit. Phoceis passe par une plateforme en ligne, Kiva.org, qui sert d'intermédiaire entre les prêteurs et les associations sur le terrain. Kiva se charge également de contacter les porteurs de projets, d'établir un protocole de prêt et d'assurer le recouvrement, mais Phoceis reste libre de choisir les projets qu'elle souhaite soutenir. « La plupart des micro-entreprises que nous finançons sont situées en Afrique. Tous les projets ont pour vocation de développer l'économie locale, mais si nous pouvons participer à un projet informatique, nous n'hésitons pas à le sélectionner », explique Julien Saumande, fondateur et directeur de Phoceis. La SSII a par exemple participé à la création d'un cybercafé au Sénégal. La cinquième édition de la semaine du microcrédit se déroule justement dans toute la France en ce moment (du 2 au 6 juin). Organisée par l'Adie (association pour le droit à l'initiative économique, fondée par Maria Nowak en 1989), cette manifestation a pour vocation de faire connaître le principe du microcrédit auprès du grand public, notamment auprès des créateurs et développeurs d'entreprise n'ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel (RMIstes, chômeurs, travailleurs indépendants, salariés précaires...). En 2008, l'Adie a permis le micro-financement de 12 824 projets pour un montant de près de 40 M€. L'association est soutenue par les pouvoirs publics, des banques ainsi que des entreprises, notamment dans le secteur IT, par Microsoft, Logica ou encore HP. (...)

(29/05/2009 18:36:06)

Futur en Seine passe Paris en numérique pendant toute une semaine

Urbadeus, Le Cube (Issy-les-Moulineaux) Spécialement conçu à l'occasion de la première de "Futur en Seine", Urbadeus entraînera les visiteurs dans une exploration du territoire d'Issy-les-Moulineaux axée sur les thèmes de l'urbanisme et du partage. Muni de leur téléphone mobile, les participants seront invités à enregistrer un parcours numérique via des photos, vidéos et autres sons, capturés au fil de leur cheminement. Toutes ces données seront alors intégrées en temps réel sur une maquette 3D de la ville qui sera diffusée sur écran géant au Cube. Une soirée "Rencontre" sera organisée pour l'occasion, mardi 2 juin. Parcours en accès libre du 30 mai au 6 juin. La Montre verte Futur en Seine n'a pas non plus oublié le green IT et les capacités des TIC à équiper la ville pour la rendre durable. Un des exemples phare est la montre verte dont l'objectif est d'équiper tout un chacun avec des capteurs pour multiplier les mesures environnementales (Paris ne compte par exemple qu'une dizaine de capteurs pour sa qualité de l'air !). Cette montre écolo est équipée d'un capteur pour l'ozone et d'un autre pour le bruit, d'une puce GPS et d'une puce Bluetooth. Elle embarque aussi une application java développée par SFR, pour visualiser les niveaux de bruit et d'ozone mesurés qu'elle transmet à intervalles réguliers via le téléphone mobile de son heureux propriétaire à la plateforme Citypulse. Pour Futur en Seine, des collégiens et lycéens de Montreuil, des chercheurs de la Cité des sciences et les visiteurs de la wikiplaza (place de la Bastille) pourront tester quelques prototypes. Les données qu'ils auront récoltées donneront naissance à des cartographies consultables en ligne sur le site LaMontreVerte.org. Imaginé dans le cadre du programme Villes 2.0 de la Fing (Fédération Internet nouvelle génération), la « montre verte » est l'un des 16 prototypes lauréats de l'appel à projet du pôle de compétitivité parisien Cap Digital et financé par la Région Île-de-France. Télescope de réalité augmentée, Arc de triomphe Planté sur les hauteurs de l'Arc de triomphe, le "Télescope de réalité augmentée" permettra à tous d'observer la capitale parisienne sous un nouveau jour. Le dispositif traîte en temps réel les images capturées via une caméra afin d'apporter différents niveaux de lecture et d'interprétation du paysage. Ainsi, tout objet observé sera immédiatement enrichi d'éléments graphiques et textuels. Les visiteurs seront donc invités à découvrir les monuments et rues de Paris dans leurs moindres détails avec des commentaires tels que la date de construction, le nom de l'architecte, la hauteur, ...). Avec le "Télescope de réalité augmentée", il permettra également de se déplacer dans le temps pour découvrir les éléments disparus d'un paysage ou les projets de construction futurs. Paris en 3D, Le pavillon de l'Arsenal Après le lancement officiel de son service "Vue du Ciel" sur la Toile début mai, PagesJaunes présentera ses dernières innovations en matière de modélisation 3D en compagnie du groupe Archivideos. Les deux sociétés dévoileront au grand public trois de leurs dernières créations au Pavillon de l'Arsenal, les 30 et 31 mai. Les visiteurs seront notamment invités (re)découvrir Paris en 3D au travers d'un grand écran tactile, un film HD en relief ou encore une borne interactive. Robot Touriste, La Cité des Sciences et de l'Industrie A l'occasion de la première édition de "Futur en Seine", le Groupe Gostai invitera tous les technophiles et autres curieux du monde entier à prendre les commandes d'un robot touriste afin de se livrer à une visite virtuelle de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Les internautes pourront ainsi diriger en temps réel ce robot mobile par le biais d'une interface Web. Tout au long de la visite, des informations additionnelles sur les éléments de l'environnement agrémenteront cette visite à distance. Transports Amoureux, Ligne 3 du Tramway Last but not least, entre le 27 mai et le 7 juin, la technologie prouvera qu'elle peut rimer avec amour et poésie. Chaque voyageur muni d'un iPhone et de l'application "Transports Amoureux" sera invité à contribuer gratuitement à la création d'un cadavre exquis virtuel en lisant et en déposant des messages tout au long de son parcours sur la ligne de tramway T3 reliant le pont du Garigliano à la porte d'Ivry. Déclarations d'amour, joutes de slam, énigmes, poèmes ... Chacun sera libre de créer et de participer à son propre fil. Seule et unique contrainte, les SMS envoyés ne pourront être consultés que sur leur lieu d'émission. Tous les messages seront rassemblés en vue de générer une oeuvre visuelle et sonore diffusée en temps réel sur des écrans situés sur le trajet, à la Cité des Sciences et de l'Industrie ainsi qu'au Musée du CNAM. Une présentation de l'application aura lieu le samedi 6 juin à 16h30 à la Cité des Science (...)

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