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Développement durable
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(21/10/2008 18:11:14)
Women's Forum : La Commission européenne veut ramener les filles vers les études d'informatique
Le Women's Forum for the Economy and Society Global Meeting s'est tenu à Deauville du 16 au 18 octobre où il a réuni plus de 1200 leaders d'opinion issus de 85 pays différents. En très grande majorité des femmes. Aude de Thuin, présidente du Forum, a créé cette manifestation en 2005 pour « promouvoir la vision des femmes sur les sujets économiques et sociétaux ». Cette année, la science et les technologies, en particulier l'informatique et les télécoms, ont pris une place de choix. Certains fournisseurs comme Microsoft, Lenovo ou encore Orange ont fait le déplacement pour présenter de plus près ce secteur et ces métiers aux femmes présentes. De plus, la Commissaire européenne Viviane Reding, en charge de la société de l'information et des médias (lire l'entretien donné par Viviane Reding à la rédaction) ainsi que Claudie Haigneré ont mis tout particulièrement l'accent sur le nombre de plus en plus faible de jeunes filles dans les formations informatiques. Elles ont évoqué des actions à mener afin de leur redonner le goût des sciences et des technologies. Seuls 12% des ingénieurs en TIC en France sont des femmes [[page]]En France, on ne compte pas plus de 25% d'étudiantes dans les écoles d'ingénieurs et moins de 18% de femmes ingénieurs, selon une étude commandée par le Women's Forum au Conseil national des ingénieurs et des scientifiques en France (Cnisf). Seuls 12% des ingénieurs diplômés en TIC sont des femmes et environ 13% des femmes ingénieures travaillent dans le domaine de l'informatique et des télécoms. Pour ramener les jeunes filles dans le giron des études informatiques, Viviane Reding a souhaité agir au niveau européen. Elle lance un 'European Code of Best practices for Women in ICT', une initiative qui va consister à récolter dans le monde entier les bonnes pratiques mises en oeuvre pour que les jeunes filles se tournent de nouveau vers les formations en TIC. Elle a confié quelques éléments sur le sujet et sur d'autres projets à la rédaction (lire l'entretien avec Viviane Reding). Un répertoire de ces démarches sera accessible en ligne dès 2009. Des actions concrètes pour ramener les jeunes filles vers l'informatique Ingénieur, médecin, ministre et astronaute, Claudie Haigneré a, quant à elle, joué le rôle de marraine pour le programme SciTechGirls. Pour sa deuxième édition, qui s'est déroulée le 15 octobre, la veille du forum, celui-ci a rassemblé 130 lycéennes européennes. Elles ont rencontré à cette occasion des femmes d'importance dans le milieu des sciences et technologies, comme Frances O'sullivan, vice-présidente senior de Lenovo, ou Jehanne Savi, directrice du pilotage SI de France Telecom. (...)
(21/10/2008 10:43:27)Deux mesures « vertes » dans le plan France numérique 2012
Si le Grenelle de l'environnement a laissé de côté les TIC, le plan France numérique 2012, lui, n'oublie pas le développement durable. Bien sûr, il appuie sur l'angle sociétal avec une volonté évidente de réduire la fracture numérique et de désenclaver les territoires en généralisant l'accès au haut débit. Le télétravail est également évoqué. Une des conséquences d'une telle démarche serait évidemment une réduction des émissions de gaz à effet de serre liés aux déplacements des employés. Mais le rapport consacre aussi deux mesures sur 154 aux liens directs entre TIC et environnement. Les deux aspects du green IT y sont abordés : l'impact des technologies sur l'environnement d'une part, leur utilisation pour ralentir le réchauffement climatique, de l'autre. On pourra bien sûr regretter, mais comme pour le reste du rapport, que peu de mesures concrètes et aucun élément de budget n'apparaissent. Réduire la consommation des datacenters, à commencer par ceux de l'Etat [[page]]Ainsi, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) est-elle chargée de piloter un programme de recherche et d'expérimentation sur l'optimisation de la consommation énergétique des datacenters et de la réutilisation de l'énergie produite. Et en toute logique, l'Etat s'applique la démarche à lui-même en lançant une étude de ses propres centres serveurs pour en réduire l'impact. L'écoconception et le recyclage sont, quant à eux, au programme d'un groupe de travail réunissant, sur la base du volontariat, les « filières des secteurs producteurs de composants et de services [...] en collaboration avec l'Etat. » Le rapport Besson souhaite aussi sensibiliser les utilisateurs aux bons usages à travers des « campagnes de communication communes regroupant pouvoirs publics, secteur privé et associations environnementales de consommateurs. » Le rapport se préoccupe de ces mêmes utilisateurs souvent inquiets des effets possibles sur la santé des connexions sans fil, GSM ou WiFi par exemple. En effet, la protection de l'environnement et de la santé de la population devient désormais un objectif pour l'Arcep, dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Des prix décernés aux entreprises utilisant les TIC pour réduire la consommation énergétique et les émissions de CO2 [[page]]Enfin, le gouvernement crée deux prix. Un prix « green IT » pour le secteur des TIC, et le prix des « TIC au service des cleantech » dans le cadre du Comité d'orientation stratégique des éco-industries (Cosei), créé en juillet à la suite du Grenelle de l'environnement. Les deux prix récompenseront des entreprises utilisant les TIC pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2. Co-présidé par « le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, du secrétariat d'Etat de l'Industrie et de la Consommation, et du secrétariat d'Etat chargé de la Prospective de l'Evaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, le jury est composé de capitaux-risqueurs, chercheurs, entrepreneurs, dirigeants de grands groupes. » (...)
(20/10/2008 15:42:20)Les entreprises IT et le green, « peut mieux faire » selon Capgemini
Dans une étude intitulée le « Green IT rapport 2008 », Capgemini a enquêté sur les pratiques vertes de six de ses partenaires (EMC, HP, IBM, Intel, Sun et Google). Capgemini a évalué leur attachement au respect de l'environnement. Le rapport souligne que si ces entreprises ont adopté un large éventail de solutions vertes, comme le recyclage ou les énergies renouvelables, il reste beaucoup de choses à faire, notamment au niveau du contrôle du cycle de vie des produits. « Malgré leurs bonnes intentions, la plupart des partenaires interrogés ont souligné la difficulté d'étendre leur politique verte à l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, en raison de sa complexité », remarque Brian Doherty, consultant chez Capgemini. Dans les bonnes nouvelles, Capgemini salue des initiatives comme l'usine irlandaise d'HP, alimentée pour 90% en énergie éolienne, ce qui permet de réduire l'émission de CO2 dans l'air de 40 000 tonnes par an. Chez Google ce sont des milliers de panneaux solaires qui alimentent une partie de la société à Mountain View, et IBM a fait passer son taux d'utilisation des énergies renouvelables de 2,7% à 7,3% entre 2005 et 2008. Dans son rapport de 104 pages, Capgemini liste une série de recommandations et de points à optimiser, comme le recyclage de l'eau, de plus lourds investissements en R&D pour développer des technologies permettant de limiter les émissions de chaleur ou encore des améliorations concernant la chaîne logistique. (...)
(17/10/2008 12:52:08)Pour Gartner et le WWF, HP et IBM sont les plus 'verts'
En partenariat avec le WWF, l'analyste Simon Mingay, spécialiste du Green IT chez Gartner, a évalué les fournisseurs informatiques mondiaux les plus verts. Pour cela, il a envoyé un questionnaire en 82 points à 24 acteurs des TIC. Certains comme Microsoft, AT&T, Oracle ou Sun n'ont pas souhaité répondre. Parmi les autres, IBM s'est distingué dans presque toutes les catégories du questionnaire, particulièrement celle concernant ses initiatives « vertes » internes. HP a également eu une très bonne performance. En revanche, Cisco pourrait mieux faire selon Simon Mingay. « Il y a encore trop de paroles et pas assez d'actes », estime-t-il. Nortel, Dell et Lenovo se trouvent dans des situations similaires. En revanche, Google a été la mauvaise surprise de ce sondage. Avec plus d'un million de serveurs en place, la société est l'un des plus gros consommateurs d'énergie. Pourtant, elle n'a pas d'objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre, n'est pas très transparente sur sa stratégie écologique, et n'utilise que très peu d'énergie renouvelable. (...)
(09/10/2008 12:42:58)Le WiFi reprend du service dans les bibliothèques parisiennes
Les bornes WiFi installées dans les bibliothèques parisiennes seront bientôt toutes de nouveau fonctionnelles. Le Comité Hygiène et Sécurité (CHS) de la Direction des affaires culturelles (DAC) de la capitale vient en effet de décider de rebrancher les points d'accès désactivés depuis novembre 2007. A l'époque, plusieurs agents municipaux s'étaient plaints de maux de tête et autres troubles liés, selon eux, aux ondes électromagnétiques liées au WiFi. Le mois dernier, la Mairie de Paris publiait pourtant les conclusions d'une expertise selon lesquelles « les niveaux [électromagnétiques relevés dans les bibliothèques sont] 80 à 400 fois inférieurs au seuil réglementaire ». Ces chiffres sont cependant loin de convaincre une partie du personnel municipal, réunis en intersyndicale. « Nous pensons que les normes autorisées sont mauvaises car trop élevées. De plus, les relevés effectués par les experts mandatés par la Ville ne sont pas fiables : ils reposent sur l'extrapolation d'un procédé utilisé pour la mesure des émissions des antennes téléphoniques », explique Marie-Paul Sémel, responsable Supap-FSU et membre du CHS de la DAC. « Mais, puisque les normes sont respectées, alors la Mairie va rebrancher les bornes. Le fait qu'il y ait des gens malades ne semble poser aucun problème ». Les syndicalistes opposés dénonçant la nocivité des bornes WiFi n'ont cependant pas d'étude scientifique sur laquelle appuyer leurs doléances : la Ville a refusé d'entendre les experts qu'ils avaient contactés et les plaignants regrettent « ne pas avoir les moyens de faire réaliser une étude. » Pour la mise en place de zones blanches Selon les agents municipaux opposés à la remise en service des points d'accès, plusieurs de leurs collègues souffriraient d'hyper électrosensibilité. Problème : « cette pathologie n'est pas reconnue par la médecine française, comme c'est le cas en Grande-Bretagne ou en Suède », souligne Marie-Paul Sémel. Le risque serait alors que les symptômes - dont la plupart ont disparu après le moratoire décidé en novembre 2007 - réapparaissent avec le rebranchement des bornes. « Des personnes risquent au final d'être exclues du monde du travail », poursuit la responsable syndicale, qui estime à quarante le nombre d'agents municipaux affectés. L'intersyndicale semble finalement bien démunie dans son opposition. Elle réclame une nouvelle réunion du CHS mais, n'y détenant pas la majorité, ne se berce pas d'illusions quant à son utilité. Tout au plus, les syndicalistes espèrent « que soient préservés certains lieux, qu'au nom du principe de précaution des zones blanches soient mises en place. » (...)
(03/10/2008 16:14:24)Google a un plan pour sauver la planète, au moins aux Etats-Unis
Non content d'inciter les américains à voter aux élections présidentielles, Google veut aussi sortir les Etats-Unis de leur dépendance pétrolière et créer des millions d'emplois par la même occasion. Son plan s'appelle Clean Energy 2030. Comme son nom l'indique, il liste des propositions pour que l'Amérique se défasse de son addiction à l'or noir et passe aux énergies propres d'ici une vingtaine d'années. En toute logique, on trouve tous les détails de Clean Energy 2030 dans Knol, le concurrent made in Google de Wikipedia. Une compilation d'idées et de mesures transformées en conseils pour la prochaine administration américaine. Parmi les idées évoquées, l'amélioration de la mesure de la consommation énergétique en bout de prise, le remplacement des 20% d'énergie produite aux Etats-Unis grâce au charbon par de l'éolien, du solaire, de la géothermie... Attention, pour que ça marche, il ne faudra pas augmenter la consommation globale, prévient l'éditeur ! Les véhicules électriques ou hybrides sont aussi au programme. Le clou de l'opération : des millions de nouveaux emplois grâce aux nouvelles industries et aux nouveaux services créés par ce cercle vertueux de l'énergie propre. Une des activités de Google.org C'est dans le cadre de Google.org, la face philanthropique du géant, que le rapport Clean Energy 2030 a vu le jour. Il faut aussi rappeler que le patron de Google, Eric Schmidt, est un des conseillers économiques du candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, Barack Obama. Nul doute que celui-ci ait été ravi de trouver toutes les idées de Google sur son bureau. A moins qu'un certain Al Gore ou d'autres n'y aient déjà réfléchi sans attendre l'éditeur de moteur de recherche... Et sinon, on en est où avec Chrome ? (...)
(01/10/2008 12:43:23)Les PME aussi s'intéressent à l'informatique verte
Une étude réalisée par KRC Research pour le compte de Microsoft met en évidence l'intérêt, pour les entreprises, de mettre en place des procédures respectueuses de l'environnement. Et, dans ce cadre, d'avoir recours à l'IT. Réalisée auprès de 250 petites entreprises américaines, l'étude indique que les technologies sont un levier important pour tendre vers une activité respectueuse de l'environnement. La bonne conscience écolo des décideurs n'est bien évidemment pas le seul facteur déclenchant : pour 60% des responsables interrogés, le recours aux technologies vertes permet de réaliser des économies. Cet intérêt se traduit dans le nombre croissant d'entreprises visant à rendre leurs méthodes de travail plus vertes. Ainsi, 38% des structures sondées déclarent porter davantage d'importance au respect de l'environnement qu'il y a un an. Bureau sans papier, télétravail et technologies mobiles Parmi les pratiques mises en place pour tendre vers un comportement écolo-responsable, le bureau sans papier arrive en tête. Il est également cité comme l'instrument le plus susceptible de générer des économies. Suivent l'adoption de mesures visant à une meilleure gestion de la consommation énergétique du matériel informatique, le recours au télétravail, la mise à jour des infrastructures serveurs avec des technologies vertes, et l'utilisation de technologies mobiles. Sans surprise, Microsoft, en tant que commanditaire de l'étude, rappelle qu'il dispose de tous les outils permettant d'arriver à ces fins. (...)
(26/09/2008 12:13:20)Nicolas Sarkozy étendra progressivement le bonus-malus écologique
« Utiliser la fiscalité pour relever le défi écologique, c'est indispensable », a affirmé Nicolas Sarkozy hier soir, à l'occasion de son discours de Toulon sur la crise financière internationale. Il a sans nul doute rassuré ceux qui ont cru le bonus-malus écologique perdu pour toujours. Le président de la République a rappelé que 500 000 bonus sur l'automobile avaient déjà été distribués en 8 mois et qu'il croyait au dispositif. « Ce système extrêmement incitatif du bonus-malus, qui permet de gagner des années dans le changement des modes de consommation, sera étendu à d'autres produits, a confirmé Nicolas Sarkozy dans son discours. Cette extension se fera dans la concertation. Elle se fera progressivement. Mais elle se fera. J'en prends l'engagement. » Le président de la République a néanmoins exclu tout renchérissement des produits de grande consommation, dans une période où les Français sont particulièrement inquiets pour leur pouvoir d'achat. Le président demande un groupe de travail sur le sujet Vendredi 19 septembre, Nicolas Sarkozy avait convoqué le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, et sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, avec Eric Woerth, ministre du Budget, pour éteindre les querelles sur le sujet. Le président de la République avait alors réclamé un groupe de travail pour étudier une extension du bonus-malus. Parmi les produits qui pourraient être concernés, Jean-Louis Borloo s'était intéressé, entre autres, aux biens électroniques et informatiques. (...)
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