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Développement
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(13/11/2007 17:09:55)
Integration World 2007 : quelques évolutions stratégiques de la plateforme SOA de WebMethods
A l'occasion d'Integration World 2007, Subbash Ramachadran, directeur de la ligne ESB et intégration de Software AG, et Jignesh Shah, directeur marketing de l'Allemand, ont levé le voile sur les évolutions possibles de la plateforme SOA WebMethods. La valeur d'usage et facilité d'utilisation ("usability" en VO) sera ainsi une des priorités. "Il ne s'agit pas uniquement de rassembler les composants pour les faire fonctionner, mais également du degré de facilité que je possède pour construire quelque chose en production", commente Subbash Ramachadran. Un des leviers peut alors venir d'une meilleure "collaboration entre architecte et développeurs pour construire des services efficaces à valeur ajoutée", ajoute Jignesh Shah. Subbash Ramachadran a ensuite expliqué que d'un point de vue technologique, la plateforme était en ligne notamment en termes de standards, mais l'un des enjeux est "de la faire évoluer vers tout ce dont les utilisateurs ont besoin". Parmi les demandes des utilisateurs, Jignesh Shah pointe notamment la possibilité de rendre les choses plus faciles à déployer et plus de visibilité sur la méthodologie de management, comme la gouvernance SOA. "La véritable raison de ce besoin est qu'ils veulent de mieux en mieux collaborer". Une des requêtes d'utilisateurs est également un désir d'ouverture des composants de la suite à d'autres environnements applicatifs. Et Subbash Ramachadran de citer notamment l'exemple de composants de SAP. Une idée que reprend Jignesh Shah en expliquant prévoir d'ici deux à trois ans une demande quant à la capacité à mieux fédérer. Un point actuellement étudié par le groupe. Les deux spécialistes ont enfin mis en avant les éléments qui différencient l'approche WebMethods de ses concurrents : tandis que Jignesh Shah mise quant à lui sur une "synergie et une complémentarité au sein du portefeuille", de la qualité de l'ESB et de Centrasite (gouvernance SOA), Subbash Ramachadran souligne le côté "standalone" de la plateforme et l'architecture globale qui restera - après le rachat de Software AG - un exemple de stabilité et de fiabilité, notamment dans les secteurs critiques (comme la banque). (...)
(13/11/2007 11:55:38)Integration World 2007 : Software AG se dit à l'abri d'une OPA
A l'occasion de l'édition 2007 d'Integration World, Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, a souhaité mettre l'accent sur la robustesse de son groupe en rappelant que dans un contexte de concentration acerbe - avec Oracle qui s'est porté acquéreur de BEA -, Software AG était à l'abri d'une OPA hostile. « 30% de Software AG appartient à une fondation financée par Software AG. Nous sommes protégés contre un rachat hostile. C'est très important pour nous car nous sommes en voie de consolidation. » Et d'ajouter, un brin fanfaron : « Nous avons le potentiel de devenir aussi gros que SAP », en se basant sur l'évolution de son compatriote allemand. Qui réalise deux fois et demi le CA annuel de Software AG et WebMethods en un seul trimestre. Si Karl-Heinz Streibich n'exclut pas de petits rachats notamment pour compléter le portefeuille technologique, il prétend ne pas pouvoir prédire une importante opération de croissance extérieure. A l'image du rachat de WebMethods. « Software AG est animé par quatre leviers de croissance : optimisation des ventes, expansion géographique, son réseau de partenaires et enfin les acquisitions. Mais ce dernier point n'est que le quatrième levier. WebMethods a été un gros rachat. Mais vous ne pouvez pas les prévoir. Cela s'est présenté, nous l'avons fait et réalisons une intégration réussie [...]. Oui nous pourrions réaliser de grosses acquisitions, mais cela ne peut pas être prévu. Une chose est claire. La fusion avec WebMethods est idéale pour Software AG en termes de stratégie, de portefeuille technologique et de savoir-faire. Il sera très difficile de trouver une acquisition importante aussi idéale. » Tout en confirmant que Tibco, un des ses principaux concurrents sur le marché avec IBM, n'est pas une cible pour le groupe. (...)
(07/11/2007 10:50:00)MS TechEd 07 : un Popfly pour entreprise n'est pas impossible
Popfly est résolument un outil destiné aux non-programmeurs. Mais non-programmeur ne signifie pas forcément utilisateur individuel : cet atelier en ligne de création de mashups (combinaisons de services applicatifs) pourrait bien faire son entrée dans les entreprises à destination des utilisateurs « avancés ». S'exprimant en marge du TechEd, la conférence développeurs européenne de Microsoft, qui se tient toute la semaine à Barcelone, Prashant Sridharan, manager au sein de la division développeurs de Microsoft, nous a confirmé que les entreprises avaient exprimé beaucoup d'intérêt pour une utilisation en interne de Popfly. Des éditeurs comme Tibco ou BEA ont commencé à introduire dans leurs offres des modules laissant une certaine latitude aux utilisateurs avancés. Chez BEA, les développeurs peuvent exposer des services et réglementer leur utilisation, à l'intention des utilisateurs métier qui pourront combiner ces services de façon graphique pour répondre au mieux à leurs besoins. Tibco propose le même type de fonctionnalité pour personnaliser un workflow : des « utilisateurs avec privilèges », typiquement des chefs d'équipe, peuvent ainsi altérer ou créer des processus. Microsoft ne propose rien de tel jusqu'à présent. Entre les macros et les scripts d'Office et ce que propose Visual Studio, il y a un vide, reconnaît Prashant Sridharan. Et à la question « Microsoft propose-t-il un outil du même type que ceux de Tibco et BEA », la réponse est : « pas encore ». Un Popfly pour entreprises n'est donc pas impossible, mais Prashant Sridharan exprime une certaine prudence sur le sujet : « Les outils de mashup sont formidables, c'est vraiment par là que va le Web, il n'y a rien à redire à cela. En revanche, je me demande quelle valeur cela pourra vraiment avoir pour les entreprises. Les mashups ne sont pas la panacée, or il y a toujours un risque que ce soit perçu comme tel. Il faut à mon avis plusieurs types d'outils de développement pour résoudre les différentes problématiques d'une entreprise. » (...)
(06/11/2007 15:37:15)MS TechEd 07 : Microsoft veut synchroniser toutes les données
Ce sont les développeurs, éditeurs indépendants, et les partenaires de Microsoft qui décideront du sort de Sync Framework. Lancé hier en version CTP (Community technology preview), Microsoft Sync Framework (MSF) fournit un ensemble d'outils facilitant la mise en oeuvre de solutions de synchronisation des données entre diverses sources. Toutefois, MSF ne sera vraiment alléchant que lorsque le Sync Framework Runtime, le moteur d'exécution, aura été porté sur d'autres plateformes que celles de Microsoft, en particulier sur les smartphones. Microsoft encourage donc son écosystème présent toute cette semaine au TechEd de Barcelone à s'emparer de son offre. « Le Sync Framework est la glu pour le logiciel plus services », explique Philip Vaughn, responsable du groupe réplication et synchronisation de données chez Microsoft, faisant allusion à la stratégie S+S de l'éditeur. L'idée de MSF est en effet de pouvoir accéder à ses données partout, depuis n'importe quel appareil ou service. Pour parvenir à ce résultat, il faut des connecteurs spécifiques à chaque source de données (Microsoft les appelle des « providers ») et au moins un agent effectuant les opérations de synchronisation. Parmi ces opérations, il y a la prise en charge du réseau et de ses topologies, l'évaluation des données à synchroniser, ou encore la détection et éventuellement la résolution de conflits. Microsoft promet une faible empreinte réseau En revanche, MSF ne se préoccupe pas de sécuriser les échanges. En la matière, Philip Vaughn recourt à une image très utilisée outre-Atlantique : « Nous nous tenons sur les épaules des géants ». En d'autres termes, il appartient à d'autres équipes de mettre en place des protocoles sécurisés ou des outils d'authentification auxquels les 'providers' se conformeront. De même, aucune compression spécifique n'est utilisée, car Microsoft souhaite que sa solution puisse être utilisée quelque soit le protocole employé. Mais Philip Vaughn explique que le recours à des métadonnées sur les données à synchroniser permet de ne faire transiter par le réseau que ce qui est strictement nécessaire. Microsoft cite deux grands scénarios d'utilisation de MSF. D'abord les applications occasionnellement connectées : le Sync Framework fournit alors des outils permettant aux développeurs de recréer simplement le lien qui peut exister entre Outlook et Exchange (en l'occurrence pour les emails) pour tout autre duo d'applicatifs. Ensuite, la collaboration pair à pair, lorsque deux appareils vont échanger des données sans qu'une application serveur, centralisée, ne soit impliquée. Il faut alors que le runtime soit embarqué sur au moins un des clients. Les développeurs appelés à multiplier le nombre de connecteurs Le Sync Framework devrait ainsi remplacer à terme tous les mécanismes de réplication qui existent aujourd'hui, sur les smartphones Windows, par exemple, ou dans Vista. Au cours d'une session technique, Philip Vaughn a montré avec quelle simplicité on pouvait synchroniser deux répertoires. La réplication de fichiers et de dossiers, ainsi que le support des partitions FAT et NTFS, et celui des mémoires flash font en effet partie des capacités initiales du Sync Framework. MSF supporte deux autres modes de connexion aux données : ADO.Net, le mode d'exposition des données par une base SQL Server, et SSE (Simple sharing extensions), qui permet d'utiliser le protocole RSS pour diffuser des données depuis un site Web. D'autres 'providers' devraient être réalisés par les équipes de Microsoft et placés sur MSDN à la disposition des développeurs, mais Philip Vaughn espère que ces derniers multiplieront les connecteurs. Côté produits, le runtime tourne sur la majorité des plateformes Windows, via .Net... en attendant que des partenaires annoncent l'avoir porté sur d'autres plateformes. (...)
(06/11/2007 13:03:04)MS TechEd 07 : Microsoft officialise l'ouverture de Visual Studio aux partenaires
Microsoft a fait un geste en direction de ses partenaires, en annonçant sur le TechEd de Barcelone un assouplissement des conditions d'utilisation de Visual Studio. Jusqu'à présent, les termes de la licence empêchaient les éditeurs utilisant le studio de développement de Microsoft de déployer sur d'autres plateformes que celles de Microsoft. Cette restriction est levée. De même, les éditeurs tiers auront désormais accès au code source. Présentée comme extrêmement importante pour les partenaires par Microsoft, cette annonce n'est en fait qu'une officialisation de pratiques jusqu'alors plus ou moins ouvertes. Un partenaire présent sur la conférence développeurs nous a ainsi confié : « Pour faire apparaître nos composants dans Visual Studio pratiquement comme des composants natifs, nous avions recours à la décompilation... Maintenant, ce sera plus propre, et surtout ce sera documenté. » L'ouverture à d'autres plateformes ne concerne pas ce partenaire (« ça me paraîtrait être une hérésie d'utiliser Visual Studio pour une application Java »), mais on sait que d'autres avaient déjà recours à Visual Studio pour développer sur des plateformes spécifiques. Ce sera donc pour eux désormais légal de le faire. Et cela peut, c'est vrai, ouvrir quelques opportunités. La démonstration faite pendant le discours d'ouverture - adapter Visual Studio pour scripter le jeu WoW - en est un bon exemple. Passer d'un simple éditeur de texte à un studio de développement est un gain appréciable en termes de confort d'utilisation. (...)
(05/11/2007 16:56:37)MS TechEd 07 : Visual Studio 2008 et .Net 3.5 bientôt disponibles
Sivaramakichenane Somasegar, vice-président de Microsoft responsable de la division Développeurs, a donné le coup d'envoi du TechEd, la conférence développeurs de l'éditeur, qui doit durer toute la semaine à Barcelone. Son discours d'ouverture, s'il manquait d'entrain, a tout de même réservé quelques - maigres - surprises à l'assistance, composée de quelques milliers de personnes. Tout d'abord, même si le lancement officiel de la version 2008 de l'atelier de développement vedette de Microsoft, Visual Studio, reste programmé pour le 27 février (en même temps que SQL Server 2008 et Windows Server 2008), l'outil sera disponible pour les abonnés à MSDN (Microsoft developer network) d'ici à la fin du mois. En même temps que la version 3.5 du framework .Net, le socle sur lequel Microsoft bâtit désormais toutes ses applications. Parmi les nouveautés de ces deux produits, on notera l'apparition officielle de Linq (Language integrated query), dont on peut ainsi résumer l'objectif : permettre au développeur d'effectuer une requête sur tout type de données dans la langage auquel il est habitué. Visual Studio 2008 entend de son côté faciliter le déploiement des applications : l'atelier prend désormais en compte la suite bureautique Office (dans sa version 2007), le socle Silverlight pour des applications Internet riches, ainsi que toutes les versions du framework .Net (auparavant, il fallait viser spécifiquement une version). Visual Studio 2008 a aussi fait des efforts sur l'intégration des feuilles de style (CSS) et des technologies Ajax. Un Popfly Explorer dans Visual Studio Visual Studio 2008 s'ouvre par ailleurs à Popfly, l'outil en ligne de Microsoft pour créer, rechercher et proposer des gadgets pour le Web. Encore en bêta aujourd'hui, Popfly, qui selon Sivaramakichenane Somasegar vise les hobbyistes non programmeurs, compterait environ 100 000 utilisateurs. Microsoft entend profiter de cet engouement en proposant un Popfly Explorer dans Visual Studio. Le but : récupérer dans l'outil de développement un simple gadget, voire un mashup (combinaison de gadgets), créé et déposé dans Popfly, afin de l'intégrer à un développement en cours. Deux autres outils, gratuits, vont faire leur apparition. L'un sera un module complémentaire à Outlook 2007, permettant d'exposer les données de l'application de messagerie en tant que service. Il s'agit du premier d'une série d'efforts que Microsoft entend faire pour simplifier la compréhension et la mise en oeuvre de la vision de Microsoft sur les « logiciels + services ». Sivaramakichenane Somasegar prévoit plusieurs guides et modules logiciels de ce type. L'autre module offert est plus anecdotique, mais montre la façon dont on peut adapter Visual Studio pour des besoins particuliers : Dan Fernandez, chef produit chez Microsoft, a réalisé - et montré sur scène à la grande satisfaction de l'assistance - [[page]]un outil de développement pour personnaliser le jeu en ligne World of Warcraft. Ce module sera déposé sur Codeplex, la 'forge Open Source' de Microsoft. Le framework de synchronisation aujourd'hui en CTP Pour le reste, le vice-président de Microsoft a tenu un discours plutôt plat, rappelant le chemin parcouru depuis deux ans, évoquant le succès de Visual Studio 2005 (« plus d'un million de développeurs ») et de son édition express (« plus de 17 millions de téléchargements »), destinée aux développeurs non professionnels, ainsi que les incursions de Microsoft à la fois sur le front de la gestion du développement en équipe (« 25% des développeurs Visual Studio utilisent Visual Studio Team System ») et sur celui de la programmation par les non-développeurs (avec Popfly). Pour Soma, comme tout Microsoft et les développeurs le nomment, il ne s'agit pas de prendre des directions opposées, mais bien de proposer un continuum, « un modèle de programmation et un outillage cohérents ». Evoquant les développements en cours, Soma a insisté sur la CTP (Community technology preview, version précédant les versions prêtes à sortir) du Sync Framework, sortie aujourd'hui, dont le rôle est de faciliter la synchronisation des données entre appareils mobiles et PC, mais aussi entre appareils mobiles entre eux. La prochaine version de Visual Studio Team System a eu droit à un petit mot : la CTP de Rosario, son nom de code, est prévue pour le printemps 2008. (...)
(05/11/2007 15:14:54)L'avenir de JavaScript écartelé entre Mozilla et Microsoft
L'évolution d'ECMAScript, le standard qui fonde les langages de script JavaScript (Mozilla, Netscape) et Jscript (Microsoft) en maintenant une relative compatibilité entre eux, est l'occasion d'un bel affrontement entre les deux camps. Pour les tenants de JavaScript et de son évolution, avec à leur tête Brendan Eich, CTO (Chief technical officer) de Mozilla et créateur de ce langage, Microsoft réclame un nouveau langage pour imposer ses propres outils et parvenir, enfin, à contrôler un élément clé du web qui lui a toujours échappé. Ces partisans ont beau jeu de pointer du doigt l'état d'obsolescence dans laquelle Microsoft maintient son JScript. Chez Microsoft, on dénonce un procès d'intention et on justifie autrement la réticence à faire évoluer ECMAScript de la version 3 à 4. Pour que cette dernière version puisse intégrer des améliorations inspirées par Java et Python, le géant de Redmond affirme qu'elle va atteindre un dangereux niveau de complexité. Et ce, sans dépasser les limites intrinsèques de JavaScript qui génèrent de gros handicaps, en particulier en matière de sécurité. Une certitude, l'agressivité des deux camps montre bien que les divergences de point de vue et les objectifs stratégiques vont effectivement bien au-delà du débat technique. (...)
(05/11/2007 11:14:06)MS TechEd 07 : premiers pas du Micro Framework en tant que produit
Microsoft donnera cet après-midi le coup d'envoi de deux semaines de conférences à Barcelone, la manifestation européenne regroupant le Tech'Ed et l'IT Forum. En seconde semaine, ce dernier s'intéressera aux problématiques de haut niveau. Le Tech'Ed met traditionnellement plus les mains dans le cambouis : les développeurs pourront y voir des démonstrations des nouveautés de Microsoft, SQL Server 2008, Visual Studio 2008, Linq, .Net Framework 3.5, Silverlight... En guise de prolégomènes, nous avons pu rencontrer Colin Miller, qui participe à son premier Tech'Ed en tant que directeur d'une unité produit, le .Net Micro Framework. Il s'agit d'une implémentation du socle applicatif de Microsoft conçue pour tenir dans 200 Ko de mémoire, et donc destinée à être embarquée dans des appareils industriels ou domestiques. « .Net Micro Framework a démarré en tant que projet de recherche, raconte Colin Miller. Voilà un an et demi que nous sommes entrés dans une sorte de phase d'incubation, et 8 mois que nous sommes devenus une unité produits - adossée toutefois à l'unité Windows Embedded. » Contrairement à Windows CE, le Micro Framework n'a pas vocation à fournir une interface Windows à toute sorte d'appareils. Le but est plutôt de proposer un socle compatible avec les différentes plateformes du marché (Cirrus Logic, Atmel, etc.) de façon à ce que des développeurs habitués à Visual Studio puissent aussi créer des applications pour l'embarqué. Colin Miller cite ainsi l'exemple d'un équipement domotique « dont il a fallu réécrire trois pilotes logiciels ; nous l'avons fait en C# ». Sécurité et communications en tête de liste des priorités Pour Colin Miller, il s'agit évidemment du principal avantage de Netmf (le petit nom de .Net Micro Framework, qui devrait probablement encore évoluer) : « accroître la productivité ». Reprenant l'exemple de l'appareil domotique, un boîtier à brancher sur le réseau électrique et qui permet de piloter les équipements de sa maison à distance, il explique : « il nous a fallu trois jours pour réaliser le prototype, et l'appareil était prêt à être lancé sur le marché en 3 mois. » Microsoft va tenter de bousculer sur ce marché de l'embarqué des acteurs établis, comme Wind River Systems. Il devra donc faire montre d'autres qualités que la simple productivité. La sécurité, par exemple, est un élément primordial. « Nous avons justement sorti un service pack qui permet de verrouiller l'accès à la mémoire flash », précise Colin Miller. Ainsi, hormis en cas de violation physique de l'appareil, aucune application ne peut s'installer si elle ne présente pas la signature appropriée. Les prochaines évolutions du Micro Framework peaufineront ses capacités de communication. Microsoft développera sa propre pile TCP/IP, et implémentera un protocole de services Web organisant les communications entre équipements. Colin Miller est en effet persuadé du décollage prochain de la domotique. Pour lui, cela pourrait arriver d'abord sous la forme d'équipements capables de gérer intelligemment la consommation d'énergie. « Il y aura un gestionnaire central, et chaque fois que vous connecterez un nouvel appareil, il communiquera directement avec le système central. » (...)
(02/11/2007 17:51:17)MySpace apporte son soutien à Google OpenSocial
L'initiative OpenSocial de Google vient de recevoir un soutien de poids : MySpace rejoint en effet le nombre des partenaires. OpenSocial n'est pas un nouveau réseau social, mais au contraire une technologie qui ne demande qu'à être implémentée par les réseaux sociaux existants. Son but est de fournir une plateforme de déploiement unique pour les applications de type Web 2.0, qui sont actuellement écrites spécifiquement sur telle ou telle plateforme, comme FaceBook ou MySpace. Dans le cas d'OpenSocial, l'application (ou gadget, ou widget) est écrite de façon à s'exécuter dans un container unique, Orkut. Didier Girard, directeur technique de la SSII Sfeir, a fait partie des bêta-testeurs de l'API (interface de programmation) OpenSocial : « C'est très simple d'écrire une application, et l'API fournit la garantie qu'elle fonctionnera dans tous les containers. On en revient un peu au principe du 'développer une fois et déployer partout' de Java, à ses débuts. » Pour l'instant en revanche, rien n'indique qu'il sera possible de faire discuter une application d'un container directement avec celle d'un autre container souligne-t-il. On peut imaginer une application écrite avec l'API, et déployée à la fois sur Viadeo, LinkedIn et MySpace. Il serait tentant de pouvoir échanger des informations d'un réseau social à l'autre. Mais il faudra probablement, pour ce faire, passer par un serveur intermédiaire. MySpace a annoncé il y a seulement quelques jours qu'il ouvrirait ses API ; le réseau social a pu constater combien FaceBook avait gagné en popularité suite à l'ouverture de ses propres API. Ironiquement, les développeurs devraient pouvoir utiliser les API OpenSocial avant celles de MySpace. (...)
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