Flux RSS

Emploi

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1541 documents trouvés, affichage des résultats 1071 à 1080.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(06/04/2007 16:41:13)

Le « contre-bilan social » du Munci

Le bilan du Syntec Informatique vient à peine de paraître que déjà des voix s'élèvent pour dénoncer un panorama trop optimiste dans le secteur des logiciels et services. Parmi les contestataires, le Munci qui revient sur quatre points principaux : taux de chômage de 2,5% dans la branche logiciels et services ; 42% des personnes ont plus de 40 ans ; 95% des personnes employées dans ce secteur sont en CDI et deux tiers des entreprises connaissent des difficultés pour recruter. Sur le premier point, la réaction est virulente : « Le Syntec triche ! Ce chiffre farfelu est calculé à partir du nombre d'informaticiens demandeurs d'emplois dont le dernier employeur était une SSII ou un éditeur (environ 8000) rapporté aux effectifs de la branche (environ 300 000 salariés) », indique le Munci. 6,4% étant, selon le Munci, « le vrai taux de chômage moyen des informaticiens fin 2006. » Et de le démontrer : « selon les chiffres de la Dares, on dénombre fin décembre 2006 entre 25 598 demandeurs d'emplois en informatique (catégorie 1) et 38 400 (toutes catégories), soit un taux de chômage de la profession compris entre 5,1% et 7,7%, l'estimation la plus objective (catégories 1+4+6) étant d'environ 32 000 demandeurs d'emplois en informatique, soit 6,4% des informaticiens en France, si l'on s'appuie sur une base de 500 000 informaticiens que donne l'Anpe. Ce taux reste encore supérieur au taux de chômage moyen des cadres en France qui se situe vers 4,5% puisque 75% des informaticiens sont cadres, le taux d'emploi cadre le plus élevé parmi tous les groupes de métiers. » Une inadéquation entre les chiffres du Syntec Informatique et le vécu de l'emploi sur les forums Autres sujet de discorde : l'emploi des seniors. Régis Granarolo, représentant du Munci indique : « je suis extrêmement méfiant. Je serais curieux de connaître la méthode de calcul du Syntec pour arriver à un taux de 42% ayant plus de 40 ans et étant en poste, car dans un document sur le site du ministère de l'Emploi intitulé « L'évolution des sorties d'emploi vers la retraite et la préretraite, une approche par métiers », le secteur informatique est celui où le taux d'activité des plus de 50 ans est de 10%. C'est même le plus faible de tous les secteurs étudiés. De plus, sur notre forum spécial demandeurs d'emploi, on peut lire des témoignages qui viennent du terrain et relativisent le bel optimisme du Syntec. Je vous cite l'un d'entre eux : « J'ai 45 ans. Bac+4 Cnam, anciennement développeur Delphi et SGBD (Oracle/SQL-Server). J'ai suivi une formation de 3 mois en 2005 à l'Afcepf sur J2EE. Très bonne formation avec les technologies satellites. La meilleure du marché et la plus longue. Mais les employeurs (SSII principalement) n'ont pas suivi (...) ». » « Le Syntec Informatique devrait se poser les vraies questions sur le manque d'attractivité dans notre secteur » Quant aux 95% de CDI dans le secteur, le Munci estime que ce chiffre est en légère baisse (il était de 97% précédemment) et qu'il serait utile de s'interroger sur la progression des contrats précaires dans la branche : selon le Munci, désormais 26% des recrutements se font en en intérim ou CDD, pour 74% de recrutements en CDI. Enfin, pour ce qui est du taux de 66% des entreprises « ayant eu des difficultés à recruter », là encore le Munci n'y croit pas dans de telles proportions et souligne la « bulle médiatique » qui accompagne ces chiffres. Et Régis Granarolo d'asséner un dernier coup en guise de conclusion : « Le Syntec mène des campagnes pour sensibiliser les jeunes aux métiers de l'informatique. C'est très bien, mais il faudrait peut-être se poser les vraies questions. Pourquoi les SSII ont-elles des problèmes de recrutement ? Pourquoi n'ont-elles pas une bonne image ? Et surtout, pourquoi les utilisateurs n'ont pas de problème de recrutement, en tous cas pas dans les mêmes proportions ? » Sur le même sujet : -Le Syntec Informatique table sur une croissance de 6% à 8% pour 2007 -Le Syntec Informatique propose un pacte au futur Président de la République -Les SSII proposent aux 15-24 ans de changer le monde (...)

(05/04/2007 17:46:51)

Diverses propositions des chercheurs pour alimenter le débat électoral

« En cette saison de promesses, celle d'augmenter les moyens de la recherche publique semble bien acceptée ». Pour les responsables de FutuRIS (réflexion prospective sur la Recherche, l'Innovation et la Société, au sein de l'ANRT, association nationale de la recherche technique) qui entament ainsi leur « lettre ouverte aux candidats à la Présidence », l'amélioration de la situation de la recherche publique et privée en France passe par l'analyse d'une dizaine de propositions. De son côté, l'association nationale des docteurs es sciences (Andès), enfonce le clou de la remise en cause de la voie unique à l'accession à la responsabilité publique (via l'ENA) en proposant d'inscrire dans le débat pré-électoral sa contribution aux « questions liées à la formation et à la diversification des cadres de la haute fonction publique ». « Les dix commandements » soumis à la réflexion des états-majors politiques par le comité de prospective FutuRIS, piloté par Jacques Lesourne, vont des conditions du renforcement du pilotage stratégique par l'Etat, jusqu'à l'évaluation des résultats de la recherche, en passant par la concertation européenne, la gouvernance des universités, l'organisation modulée des activités des enseignants-chercheurs, l'orientation et l'insertion professionnelle des étudiants, l'utilisation de la commande publique pour le développement des sociétés innovantes, et la résorption de certains déséquilibres des dépenses (trop de chercheurs à certains endroits, pas assez ailleurs), faute de priorités clairement définies. Une des propositions de FutuRIS s'intéresse plus particulièrement au flux amont qui alimente les équipes de recherche, en proposant de développer plus avant la formation des cadres par la recherche, « en faisant en sorte que les programmes de master comportent (systématiquement) des stages recherche et que les doctorants soient traités et rémunérés comme de véritables salariés ». « La recherche est une excellente école de cadres, quels que soient les métiers ultérieurs. Encore faut-il qu'elle attire ces cadres, qu'ils l'aient un peu pratiquée, qu'ils ne l'estiment pas réservée à des savants, mal payés ». De même, aux yeux de l'Andès, la perspective d'une «école des services publics ouverte à des personnes riches d'expériences différentes » à laquelle il est fait allusion durant cette campagne renvoie à la réflexion engagée depuis deux ans avec la confédération des jeunes chercheurs et le collectif « Sauvons la recherche-Jeunes chercheurs » (SLC-JC) au sujet de la diversification des débouchés ouverts aux jeunes chercheurs. Et de proposer, notamment, une accession facilitée à l'ENA par des mesures appropriées au cas des chercheurs. « Habitués à travailler sur des problèmes complexes, à mobiliser des réseaux de collaborateurs par delà les frontières géographiques et disciplinaires, les professionnels de la recherche ont potentiellement les qualités nécessaires pour traiter des grands problèmes de nos sociétés ». Des qualités « indispensables », selon l'Andès, pour la modernisation de l'Etat. Sur le même sujet : Retrouvez notre dossier Présidentielles : le Web entre en campagne (...)

(05/04/2007 14:15:11)

Un livre vert de l'Union européenne prône un marché du travail unique pour les chercheurs européens

Sept ans après l'engagement de Lisbonne, l'Union européenne est encore loin de l'objectif fixé pour l'investissement en recherche, à 3% du PIB. Dont deux-tiers devraient être attribuables à la R&D privée. Le taux actuel est de 1,9% du PIB (1,3% pour la France). Fragmentation et dispersion des efforts et des financements, entraves à la mobilité inter-sectorielle et transnationale des chercheurs, difficultés à développer les partenariats entre recherche publique et privée... Le livre vert publié par la Commission le 4 avril propose, en 25 pages et sur six axes, une base de réflexion pour dépasser à moyen terme ces obstacles. A commencer par la libre circulation organisée des chercheurs au sein d'un marché du travail unique (pour une mobilité sans rupture, avec notamment une harmonisation des conditions sociales). Au programme de cette réflexion figure aussi le nécessaire renforcement de l'infrastructure paneuropéenne de la recherche : un investissement estimé à 14 Md€ que le budget européen aura du mal à pourvoir. La fragmentation de la recherche publique est, de plus, un des facteurs contribuant au manque d'attractivité du Vieux continent pour les investissements en R&D privés. Certes, les dépenses R&D des entreprises basées dans l'Union européenne ont progressé de 5% en 2006. Mais il est aussi rappelé que « les entreprises de l'UE investissent plus dans la R&D aux Etats-Unis que les entreprises américaines n'investissent dans l'UE » et que « le déséquilibre transatlantique des flux R&D continue de s'amplifier ». Un processus de consultation est ouvert sur l'ensemble des questions traitées dans le livre vert, à partir du 1er mai et jusqu'à fin août, afin d'élaborer des actions concrètes pour le renforcement de l'Espace européen de recherche dès 2008. (...)

(04/04/2007 18:11:48)

La France fait sienne l'Année européenne de l'égalité des chances

La discrimination est désormais traquée à tous les niveaux de la société par les pouvoirs publics. Dans le domaine professionnel, une convention récemment signée entre la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) et l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi) comprend quatre axes majeurs : échanges réguliers d'informations entre les deux institutions ; participation à des groupes de travail ; mutualisation des bonnes pratiques identifiées ; actions de sensibilisation conjointes. Cette convention est d'une durée d'un an à l'issue de laquelle, elle fera l'objet d'une évaluation commune dans le but de mesurer l'impact et procéder aux mesures correctives en fonction des résultats. Autre innovation : un guide téléchargeable destiné aux professionnels du recrutement : « Prévention des discriminations à l'embauche : les actions menées par les intermédiaires de l'emploi, ANPE/Apec, entreprises de travail temporaire, cabinets de recrutement.» Ce guide recense les principales actions menées par les intermédiaires de l'emploi afin de prévenir les discriminations et de promouvoir l'égalité. 44% des réclamations reçues par la Halde concerne le domaine professionnel Malgré des avancées sur le sujet, la situation demeure préoccupante, d'où la nécessité pour le marché du travail de se doter d'outils comme ce guide : parmi les 5 478 réclamations reçues par la Halde, 44 % concerne le domaine de l'emploi, et un tiers d'entre elles est directement lié à des discriminations rencontrées lors de la phase d'embauche. L'enquête nationale par testing conduite en France entre la fin 2005 et la mi-2006 sous l'égide du BIT (Bureau International du Travail) sur les bassins d'emploi de Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris et Strasbourg et sur des offres d'emploi peu qualifiées, est même plus inquiétante. Elle révèle des « discriminations à l'embauche dans quatre cas sur cinq en France ». Un passage de cette enquête montre des réalités sur le terrain : « Lorsque les employeurs ont fait un choix entre les deux candidates strasbourgeoises, ce choix s'est porté 2 fois sur 3 sur celle qui évoquait une « origine hexagonale ancienne » plutôt que sur la candidate d'«origine maghrébine ». En terme de discrimination, un tel résultat ne peut être jugé satisfaisant. C'est de loin, pourtant, le meilleur de toute l'enquête. » L'enquête montre enfin que seuls 11 % des employeurs offrent une égalité de chances aux candidats tout au long du processus de recrutement. Pour tenter de remédier à ce problème, la Halde a également ouvert il y a quelques jours, une formation en ligne destinée aux employeurs et aux recruteurs. La formation passe en revue les questions du recruteur et donne des conseils pour mener un entretien de recrutement, comme pour gérer les évolutions de la carrière. Cet outil offre par un jeu de questions/ réponses, la possibilité d'aborder concrètement la lutte contre les discriminations et les mesures pour promouvoir l'égalité. Grâce au travail en commun réalisé entre des institutionnels et des professionnels, cette formation répond concrètement aux difficultés rencontrées sur le terrain. Pourquoi autant d'actions sur le terrain ? « Faire changer les regards, les mentalités, les comportements : voilà l'objectif de la lutte contre les discriminations », avait déclaré le Premier ministre en donnant, le 27 février, le coup d'envoi en France de l'Année européenne de l'égalité des chances pour tous. Et c'est à la Halde qu'est revenue sa mise en oeuvre, qui donnera lieu à de nombreux colloques et manifestations visant à sensibiliser le public aux enjeux de la lutte contre les discriminations, et à mieux intégrer l'objectif d'égalité des chances pour tous dans les politiques et programmes publics. (...)

(04/04/2007 18:11:02)

Le Syntec Informatique table sur une croissance de 6% à 8% pour 2007

La réalité d'une faible croissance du PIB en France (2% en 2006, attendue entre 1,5% et 2,3% en 2007) n'affecte pas le secteur des logiciels et services. Jean Mounet, Président de Syntec Informatique, affichait un bel optimisme lors de la présentation du bilan 2006 et des perspectives dans ce domaine. « En 2007, la croissance, toujours soutenue, devrait se situer entre 6% et 8%. Une nouvelle fois, la croissance du secteur représente trois à quatre fois celle du PIB. » Dans le détail, le Syntec Informatique et PAC prévoient que le conseil et le conseil en technologies /R&D externalisée seront les deux pôles qui augmenteront le plus par rapport à 2006 (+8%). C'est dans le secteur banque/assurance que l'augmentation devrait être la plus forte (+8%), puis dans celui du secteur public, des télécoms/médias, du commerce/distribution et des « utilities » (+6%). Est-ce vraiment une surprise ? L'industrie arrive en dernière position, avec une augmentation qui pourrait, malgré tout, être de 4%. Enfin, Jean Mounet souligne « une uniformisation au niveau européen, l'Allemagne s'est redressée et seule l'Italie reste en difficulté. » La France dépasse d'un demi-point la moyenne européenne en 2006 et devrait être dans une fourchette au moins identique sinon supérieure en 2007. 33% des salariés a moins de 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise, 50% est en poste depuis 6 ans La cartographie du secteur des logiciels et services détaillée par l'observatoire social de Syntec Informatique (mars 2007) montre que son dynamisme se répercute sur l'emploi : 80% de cadres, 34 ans en moyenne et en CDI à 95%. Par rapport au reste du secteur informatique qui a tendance à parfois malmener ses seniors, les logiciels et services montrent une différence : 42% des salariés ont plus de 40 ans (18% seulement de jeunes diplômés) et plus de la moitié des informaticiens est en poste depuis 6 ans ou plus, près d'un tiers seulement a moins de deux ans d'ancienneté dans l'entreprise. Alain Donzeaud, président de la commission sociale/emploi/formation de Syntec Informatique a lié ce chiffre à « un turn-over en croissance », 66% des entreprises ayant rencontré « des difficultés à recruter » en 2006 dans un secteur qui représente entre 40 000 et 50 000 recrutements, pour 10 000 à 15 000 créations nettes d'emplois. D'ailleurs, le taux de chômage dans le secteur logiciels et services a diminué de 43% entre décembre 2005 et décembre 2006, passant de 4,4% à 2,5%. A titre de comparaison, sur la même période, le chômage en France n'a baissé que de 10,4% (passant de 9,6% à 8,7%). Toutefois, cette bonne nouvelle est à relativiser : malgré des tensions annoncées sur le marché de l'emploi informatique, selon le Syntec Informatique et l'ANPE, il y avait encore 28 829 informaticiens au chômage en décembre 2006 (contre 37 323 un an avant) dont un quart venant du secteur logiciels et services. (...)

(03/04/2007 16:49:50)

Mulhouse et Lyon ont un même ami : Microsoft

Après le grand Lyon et le sénateur-maire Gérard Collomb, le 1er février dernier, c'est au tour du pays de Mulhouse et de son sénateur-maire Jean-Marie Bockel (également membre du groupe socialiste et de la commission des affaires culturelles du Sénat) de s'allier les bonnes intentions du numéro un du logiciel. Avec un même objectif : dynamiser la croissance des start-up locales qui peuvent, par ce biais, accéder au programme Idées de l'éditeur (Initiatives pour le développement économique des éditeurs de logiciels et des start-up). La convention de partenariat signée le 30 mars avec Microsoft France concerne également la communauté d'agglomération de Mulhouse Sud Alsace (Camsa) et le technopôle de Mulhouse, animateur du réseau d'entreprise Rhenatic (63 entreprises). Sur cette région frontalière (le réseau Rhenatic entretient des relations d'affaires avec des correspondants en Suisse et en Allemagne), comme autour de Lyon, la direction de Microsoft France s'engage ainsi à proposer aux entreprises « les plus prometteuses, recommandées par les acteurs locaux de l'innovation » , une assistance technologique, un support commercial et marketing, un support technique mutualisé et un soutien à l'internationalisation. Une palette d'aides dont bénéficie déjà, dans cette région, la start-up Airsoft, spécialiste des solutions de gestion de contenu. Pour la France, premier pays européen à instaurer ce programme de parrainage, depuis octobre 2005, parmi les 350 start-up qui se sont portées candidates, une cinquantaine est parrainée, 32 ont levé des fonds et 11 ont passé la barre du million d'euro de chiffre d'affaires. (...)

(02/04/2007 18:09:45)

Hummingbird France : le PSE est validé en appel

Vendredi 30 mars, la décision de l'appel est tombée : elle infirme l'ordonnance des référés (janvier 2007) et valide le PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) proposé par la direction de Hummingbird France à la fin de l'année 2006. Il s'agissait de supprimer 49 emplois sur 81, suite au rachat par OpenText. Ce jugement constitue une victoire pour la direction et le Comité d'entreprise, un échec pour la CFDT. « Cette décision est fort satisfaisante du point de vue du Comité d'entreprise que je représente », commente maître Christine Lussault. Selon l'avocat du CE, « la décision relève que le CE a, de manière éclairée, pris sa décision. Il n'appartient pas au juge d'apprécier le mérite de la décision du CE. » Pour mémoire, le CE avait soutenu la direction de Hummigbird et s'était opposé au syndicat CFDT qui avait demandé (et obtenu) l'annulation du PSE au juge des référés. Aujourd'hui donc, les demandes de la CFDT sont rejetées, le syndicat ayant en outre à payer 1 000E au CE et 1 000E à la direction de Hummingbird (article 700). La décision de l'Appel le condamne aux dépens. Selon la CFDT, « le juge n'était pas un spécialiste des plans sociaux, et a juste considéré le fait que la majorité des salariés souhaitait partir dans les conditions actuelles. Nous n'avons pas encore décidé de la suite à donner. » Le syndicat pourrait se pourvoir en cassation ? Mais même si c'était le cas, le PSE est exécutoire, ce qui signifie que la direction peut l'appliquer immédiatement. (...)

(30/03/2007 16:55:27)

Les informaticiens ont meilleur moral que les autres salariés

Heureux informaticiens, particulièrement sensibles au retour à une conjoncture favorable. Satisfaits globalement de la façon dont leurs employeurs les considèrent, ils estiment (dans près de 80% des cas) que leur entreprise est performante, réactive, innovante. Et que celle-ci traite bien ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires et ses salariés - sauf pour un tiers d'entre eux qui se montrent plus critiques. Ainsi, selon l'enquête réalisée en février pour l'Association nationale des informaticiens de France (Anif) par OpinionWay auprès d'un échantillon représentatif de 1184 informaticiens (échantillon représentatif des diverses catégories d'employeurs - SSII, entreprises utilisatrices, éditeurs, distributeurs, opérateurs -, des tranches d'âge, de la répartition géographique), le camp des optimistes est nettement plus fourni chez les professionnels de l'informatique que parmi les salariés cadres et non cadres (échantillon comparable de 1012 personnes travaillant dans des grandes entreprises, baromètre HR Tracking d'OpinionWay). Un optimisme manifeste, tant pour la pérennité de leur emploi (75% des informaticiens se disent optimistes, contre 63% pour l'ensemble des salariés), que pour l'intérêt de leur travail (65% contre 51%), ou pour l'évolution de leur parcours professionnel (62% contre 38% pour les salariés). Tout juste se montrent-ils plus critiques concernant la charge de travail (alourdie pour 46% d'entre eux), l'évolution de leur rémunération (en dessous de leurs espérances pour 56%) et sceptiques quant au niveau de leur future retraite (pour 74%). Une certaine fierté Le fait le plus marquant de cette enquête : en large majorité, les informaticiens ne doutent guère de leur valeur sur le marché de l'emploi. Ils se sentent capables d'intéresser d'autres employeurs (81%) et d'échapper à la discrimination à l'embauche (76%). « Sans doute, la conjoncture actuelle joue-t-elle à plein, commente Michèle Avelka, vice-présidente de l'Anif, et la même enquête faite trois ans plus tôt n'aurait pas donné les mêmes résultats ». D'ailleurs, à 90%, ils estiment que l'état actuel du marché est clairement en leur faveur. A 88%, ils sont plutôt fiers d'exercer ce métier qui, pensent-ils, conserve une bonne image (86%). Néanmoins, ils doutent un peu plus de leur capacité à garder un emploi jusqu'à la retraite (46% en doutent). [[page]] Et c'est là tout le paradoxe relevé par cette enquête d'opinion. Car si, globalement, l'optimisme l'emporte au vu de leur situation actuelle (avec de bonnes relations avec les collègues de travail, un travail de qualité, de bonnes conditions et une bonne ambiance de travail, une sécurité de l'emploi supérieure à la moyenne des salariés, etc.), l'avenir est pour eux beaucoup plus flou. Des besoins de formation non assumés Ainsi, près de la moitié note l'insuffisance des possibilités de formations (49%) et des perspectives d'évolution dans leur entreprise (57%). Et 36% des informaticiens interrogés se disent prêts à changer d'entreprise (contre 31% pour l'ensemble des salariés). Voire, si nécessaire, à changer de région (52%) ou de pays (41%). Ils reconnaissent (pour 83%) qu'être capable de mobilité fonctionnelle est un atout incontestable pour leur évolution professionnelle, mais que leur entreprise ne le leur propose pas (63%) et qu'ils ne comptent pas trop non plus sur leur entreprise pour le leur permettre (45%). De fait, pour plus d'un informaticien sur deux, les besoins de formation ne sont pas suffisamment couverts par l'entreprise. Un comble à l'heure du DIF (droit individuel à la formation), pour une profession qui dépend de façon quasi-existentielle de l'actualisation des compétences. De même, si les informaticiens ont pris conscience des risques de perdre de leur valeur sur le marché du travail (la fameuse employabilité), ces risques sont pour eux liés à l'externalisation (pour 56%), à l'offshore (54%), à l'évolution accélérée des technologies (49%) plus qu'à leur âge (28%, probablement du fait de la constitution de l'échantillon de l'enquête). Si, globalement, les informaticiens ont une critique à formuler à l'égard de la gestion des ressources humaines, c'est majoritairement sur le volet de la gestion des carrières (pour 63% d'entre eux) et de la prise en compte de leurs besoins de formation (pour 55%), plus que sur le volet des relations sociales (56% se disent satisfaits). Mais en prennent-ils leur parti ? Indifférents car opportunistes ou résignés, ou encore naïfs ? Toute la question est là, selon l'état major de l'Anif. Pour cette association qui a pour vocation d'aider les informaticiens à prendre en mains l'évolution de leur parcours professionnel, sur la base d'une information actualisée et concrète, la suite de ce relevé barométrique de l'état d'esprit et du moral des informaticiens passe par la mise à disposition sur le site de l'Anif du questionnaire qui a servi de base à l'enquête, afin que chacun puisse librement se « benchmarker ». Avec un relais assuré - probablement - par le site de Microsoft France. Et avec l'espoir de pouvoir renouveler, l'an prochain, le constat d'une profession consciente de ses atouts, mais aussi de ses risques. (...)

(29/03/2007 16:50:02)

Informaticiens demandés au salon de l'emploi public

Le salon de l'emploi public se déroule jusqu'à samedi 31 mars au Palais des Congrès (Paris) mais d'ores et déjà se dégage une tendance nouvelle : les informaticiens et les nouveaux métiers liés à l'informatique sont les bienvenus ! Monster Public et Acteurs Publics ont réalisé une étude qui montre qu'en raison du papy boom, de la diminution prévue des cadres dans le secteur public, et de l'augmentation des nouveaux systèmes d'informations dans les administrations, les collectivités ne peuvent plus se permettre de faire l'impasse sur les compétences liées à tous les nouveaux métiers de l'informatique en se contentant d'avoir exclusivement recours à l'externalisation. La révolution du numérique touche l'administration Jusqu'à présent en effet, les pouvoirs publics avaient eu recours aux systèmes informatiques pour moderniser ministères et administrations et quelques-unes des plus grosses SSII de Paris ont joué le rôle de conseil et de prescripteur depuis quelques années. De nombreux informaticiens travaillent donc régulièrement pour le secteur public ou même en son sein mais avec un statut de salarié de leur entreprise. Il semble qu'aujourd'hui un nouveau cap soit franchi par l'administration avec le recrutement, pour ses propres besoins, d'un personnel du monde informatique, habitué aux sites d'emplois. L'étude Monster Public/Acteurs Public confirme cette évolution : « pour la première fois, un état comparatif chiffre les usages de l'Internet en matière de recrutement public parmi les 27 pays membres de l'union européenne. Les Pays Bas, le Royaume-Uni et l'Allemagne arrivent en tête de ce classement, la France est en septième position. » (...)

(28/03/2007 17:46:58)

Les représentants de 15 000 géomaticiens inquiets du manque de formation continue

Après l'enquête métier présentée en 2006 qui dressait le portrait de groupe des métiers associés à la géomatique, cette année, dans le cadre du salon Géo-Evénement, les secondes assises de cette profession en plein essor se pencheront sur la problématique de la formation. D'un côté, la sphère très active des géomaticiens pur sucre, concepteurs d'outils ou d'usages de la donnée géographique, producteurs de données, chez les éditeurs ou dans des sociétés spécialisées. De l'autre, le tissu de plus en plus fourni des utilisateurs, géomaticiens en titre ou qui intègrent dans l'exercice de leur métier un usage plus ou moins sophistiqué des SIG. Au total, ils seraient environ 15 000, selon l'Afigeo, Association française pour l'information géographique. Parmi lesquels un bon quart d'informaticiens de formation. Depuis l'enquête métier 2003-2005 qui révélait, de plus, que 30% de ces professionnels s'étaient formés sur le tas à la géomatique, c'est-à-dire à la collecte et à l'utilisation rationnelle de la donnée géographique, la situation n'a guère évolué. Certes le métier est référencé à l'ANPE dans une fiche spécifique. Mais l'émiettement de ce créneau professionnel, marqué par la large diversité de formations initiales dont sont issus les métiers utilisateurs (géographes, topographes, cartographes, urbanistes-aménageurs, spécialistes marketing, voire informaticiens), ne permet pas de cerner une filière à part entière. Une filière qui serait identifiable, notamment, par les organismes collecteurs des fonds de financement de la formation (OPCA). « Nous continuons de souffrir d'une erreur d'optique bien française, qui assimile la géomatique à la production de données, du haut - de l'IGN - vers le bas, alors que la filière s'est considérablement étoffée, du bas - collecte et usage des données - vers le haut », considère Yves Riallant, secrétaire général de l'Afigeo. Un côté « flashy » Pire, selon lui, le côté « flashy » (avec Google Earth et Géoportail, notamment) et la banalisation de l'usage des SIG et autre attirail technologique, ont tendance à aggraver cet émiettement. « Sur les chantiers de BTP, on voit des jeunes techniciens supérieurs, recevant et transmettant des données par GPS. Si leur positionnement était valorisé, en tant que géomaticien, ils pourraient s'assurer une évolution de carrière en or », ajoute ce dernier. D'où l'enquête menée cette année auprès des professionnels concernés afin de mieux cerner leurs attentes des métiers quant aux possibilité de formation, de validation des acquis de l'expérience (VAE) et de gestion des compétences. Avec pour premier constat, la difficulté à faire reconnaître un besoin spécifique de formation continue, compte tenu de l'absence totale de coordination, entre les filières de formation initiale, les organismes de formation, les dispositifs de financement et les représentants des pouvoirs publics, dont la fonction publique territoriale, grande consommatrice de géomaticiens. Les assises du 3 avril seront l'occasion d'en débattre, autour des résultats détaillés de cette enquête. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >