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Emploi

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(20/04/2007 16:34:52)
Le manque de visibilité sur l'activité, un des freins à l'embauche dans l'informatique
Sur le thème « les freins à l'embauche et le contrat de travail », l'ANDCP (Association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel) et l'institut CSA ont demandé aux DRH français leur sentiment sur un marché du travail que l'on sent à la peine, en dépit du papy-boom annoncé et d'une diminution du nombre de chômeurs - si l'on s'en tient aux chiffres officiels. Le principal frein est le manque de visibilité sur l'activité économique de l'entreprise, pour 67% des DRH interrogés. Si l'on considère les freins juridiques, 68% des sondés considèrent qu'il est difficile de gérer la flexibilité en cas de rupture, quelle que soit la taille de l'entreprise. Enfin, du point de vue des freins techniques, pour 74% des DRH c'est la pénurie de certaines compétences sur le marché du travail qui suscite le plus grand frein à la création d'emploi. Ce chiffre rejoint les dernières enquêtes publiées au premier trimestre 2007 sur les difficultés à recruter certains profils. Dans l'informatique, 4 DRH sur 5 préconisent « plus de souplesse » dans la résiliation du contrat de travail Selon l'enquête, il apparaît que ce n'est pas la forme du contrat de travail (CDD, CDI) qui est la question de fond, mais bien la gestion de la flexibilité. Pour 76% des DRH, la solution est d'instaurer davantage de souplesse dans les conditions de rédaction et de résiliation d'un contrat de travail, quel qu'il soit. C'est dans le domaine des services que ce chiffre est le plus fort, puisqu'il atteint 80%. C'est également dans ce secteur que l'idée proposée de « supprimer les CDD et de généraliser les CDI avec davantage de souplesse dans le renouvellement de la période d'essai » reçoit le moins d'écho (8%, contre 23% en moyenne pour l'ensemble des DRH). Ceux qui préconisent un « contrat de travail unique » au motif qu'il pourrait résoudre les questions de chômage et permettre d'embaucher davantage ne sont donc pas suivis, puisqu'à l'instar des DRH dans le secteur des services en informatique, l'ensemble des DRH semble peu convaincu par l'argument présenté comme une alternative au droit du travail actuel et comme un nouveau dispositif de recrutement. L'incitation fiscale pour favoriser l'embauche ? Une réponse inadéquate pour les sociétés de services L'idée de « tenir compte des effets de seuil » comme frein juridique à l'embauche est également deux fois plus répandue chez les DRH des services informatiques qu'ailleurs. La crainte du syndicalisme et de la représentation légale du personnel serait-elle plus développée que dans d'autres structures ? Enfin, les DRH des SSII se distinguent des autres sur la création d'emploi : pour eux, l'incitation sociale ou fiscale n'entre pas en ligne de compte dans le cadre d'un recrutement, car ils sont prêts à modifier leur budget et à effectuer des embauches, si et seulement si l'activité le demande. Dernière surprise de l'enquête : la mise en équation embauche/retour sur investissement. Ainsi, 33% des DRH embaucheraient si le retour sur investissement leur était garanti. Mais dans un secteur où l'innovation et la prise de risques sont inhérentes à une activité technologique dynamique, s'il y a bien une dimension qui est difficilement quantifiable, c'est le retour sur investissement... (...)
(19/04/2007 17:10:13)Les SRC revendiquent la création d'emplois pérennes entre recherche et R&D
Peu connu hors des milieux industriels bien connectés sur le monde de la recherche, le réseau des SRC, structures de recherche contractuelles de statut public ou privé (PME ou association), représente une force de R&D partenariale de plus de 2 300 ingénieurs et consultants répartis dans une trentaine de structures dûment labellisées. Selon une étude d'Oseo présentée le 17 avril, l'apport de fonds publics à ces structures, abondement partiel à des travaux de transfert d'innovation, se justifie d'autant plus qu'il se traduit non seulement par des retombées économiques (produits, brevets et autres composantes de propriété intellectuelle), mais aussi par la création d'emplois au sein des structures SRC elles-mêmes, dans des jeunes pousses ou dans les entreprises clientes. En effet, depuis la création du label, attribué pour trois ans par Oseo (ex-Anvar) et renouvelé après expertise des activités de recherche financées, la cible du financement public (137 M€ depuis 1984) ne se limite pas aux SRC, mais couvre également certaines activités des entreprises innovantes qui font appel à leurs compétences. Selon l'étude d'impact d'Oseo, en 2006, le double effet de levier (pour les SRC et pour les sociétés clientes) s'est notamment manifesté au travers du lancement ou du développement de 67 start-up en 22 ans et par l'accompagnement long d'industriels impliqués dans une coentreprise dans 21 cas. Comme le précise David Peltre, consultant de la société Bertin qui a contribué à l'étude d'Oseo, sur les sept dernières années, l'abondement public a ainsi été à la source d'une création de chiffre d'affaires de 680 M€ pour les SRC (65% attribuables à la création-préservation d'emplois, 35% à la création de valeur ajoutée) et de 727 M€ chez les industriels clients des SRC (dont 40% pour la création-préservation d'emplois, 60% pour la création de valeur ajoutée). Pourtant, une comparaison à l'échelle européenne des dispositifs de financement des structures de transfert technologique du même genre montre que le financement français, qui n'a cessé de baisser depuis 1999, figure parmi les plus faibles (10% de prise en charge, contre 40% en Allemagne, 34% aux Pays-Bas, 30% en Finlande, ou 24% en Belgique). (...)
(16/04/2007 17:52:07)E-commerce : une bonne opportunité pour les cadres
L'Apec (Association pour l'emploi des cadres) s'est intéressée à un secteur en forte expansion : le e-commerce. S'appuyant sur la Févad (Fédération des entreprises de vente à distance), l'Apec indique que les effectifs du e-commerce ont progressé de 60% depuis 2004 et représentent 15 500 emplois directs. « Et ce n'est qu'un début, puisqu'ils devraient encore grimper de près de 30% d'ici fin 2008. » Une autre indication : les sites cybermarchands sont, à plus d'un tiers, occupés par les cadres et si le recrutement bat son plein, l'Apec indique que « les demandes se concentrent sur deux fonctions. D'une part, l'informatique. Dans ce domaine, on recherche notamment des chefs de projets, des développeurs et des architectes Internet et intranet. D'autre part, dans le marketing. Les profils les plus recherchés sont ceux de responsables marketing on-line, de responsables affiliation, de responsables du recrutement client ou encore de chargés du référencement. Les business développeurs et les chefs de publicité online sont également très courtisés. » Cette multiplication de fonctions dans le domaine du e-commerce notamment grâce à l'avènement du Web 2.0, permet, dans un contexte euphorique, de conjuguer métiers traditionnels et nouvelles technologies : selon la Févad, plus de 12 milliards d'euros ont été dépensés sur le Net en 2006, représentant près de 18 millions de clients entre septembre et décembre 2006 et plus de 17 500 sites marchands actifs. Et selon toute vraisemblance, les prochains chiffres devraient continuer à tutoyer les sommets et ouvrir des opportunités à ce que l'on range sous un terme générique et parfois fourre-tout, ces « nouveaux métiers du Net. » (...)
(16/04/2007 17:51:46)Tendance à la baisse des offres d'emploi « cadres »
« Après l'emballement de février, mars paraît bien terne. Nous sommes sur un marché atone. Rien à signaler. Aucun mouvement significatif, ni sur des métiers particuliers, ni sur des secteurs d'activité», indique Wilhelm Laligant, directeur général d'Advancers Executive. Pourtant, selon le baromètre mensuel du cabinet de recrutement Advancers Executive, les offres d'emploi dans le secteur informatique ont augmenté de 6% par rapport à février 2007 - et de 30% par rapport à mars 2006. Pourquoi donc une analyse aussi sévère ? « La faiblesse du mois de mars, les vacances de Pâques en avril, les élections, les ponts de mai, et les congés payés à solder avant le 31 mai risquent de ralentir fortement l'activité du recrutement pour les mois à venir. Il n'y a qu'à regarder un calendrier pour voir les jours réellement travaillés », répond W. Laligant qui anticipe la situation à venir. Cette analyse est partagée par un autre grand acteur du recrutement. Le Monster Index de l'emploi indique en effet : « après la forte hausse de février, l'activité de recrutement en ligne a sensiblement diminué en mars, mais continue d'afficher une croissance soutenue sur les douze derniers mois. » Selon Monster, la baisse affecte la R&D et les cadres « Au cours du mois de mars, la majorité des secteurs d'activité suivis par l'Index ont enregistré une baisse du nombre d'offres d'emploi en ligne. Cette tendance affecte plus particulièrement le secteur de la recherche et du développement qui affiche la baisse la plus marquée. Le secteur de la fabrication, de la production, de la maintenance et de la réparation a également enregistré une baisse sensible », poursuit Monster, dont l'Index fait état de 111 offres dans l'informatique en mars 2007 (115 en mars 2006) et 115 en février 2007 (contre 123 en février 2006). Mais ces résultats à la baisse sont à nuancer par catégorie socio-professionnelle. Selon Monster, si la demande en cadres supérieurs a reculé dans de multiples secteurs d'activité, « on notera toutefois la progression de la demande en techniciens qualifiés dans le secteur de l'informatique et des télécommunications. Au global, l'Index de cette catégorie professionnelle ressort en hausse de 30 points sur les douze derniers mois. » Un clivage entre les pays d'Europe selon l'axe Est/Ouest Une autre inquiétude cependant : alors que les offres en France montrent un net repli, le Monster Index de l'Emploi en Europe affiche une tendance globalement positive. En mars, l'Index a gagné un point pour s'établir à 130 (il est en hausse de 13 points sur un an), enregistrant ainsi son deuxième mois consécutif de hausse après la baisse saisonnière du mois de janvier. Les performances sont contrastées d'un pays à l'autre, avec une progression aux Pays-Bas, en Suède et au Royaume-Uni. DRH Europe du Sud chez Monster, Claude Monnier souligne le clivage entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est. « Si l'on note une légère déflation sur les profils d'ingénieurs et d'informaticiens en Europe de l'Ouest, tous ces métiers sont recherchés en Europe de l'Est, de Roumanie jusqu'en Russie. Cette tendance, visible depuis plusieurs mois, tend à s'accentuer. L'élément clé est la géo-localisation. En effet, les investissements vont se poursuivre, mais la R&D peut se faire en dehors de l'Europe de l'Ouest. La croissance mondiale est assez forte, il est donc utile de réfléchir aux opportunités qui existent. » Inutile donc de s'affoler, même si la tendance du marché est à surveiller, en tenant compte des disparités entre les métiers et en étudiant les fluctuations des marchés de l'emploi qui tendent à complexifier les recherches et orientent les analyses conjoncturelles. « Pour les personnes en process de recrutement, il faut continuer normalement les entretiens. Pour celles en recherche active, les mois à venir vont malheureusement être assez calmes », conclut Wilhelm Laligant. (...)
(13/04/2007 16:46:45)L'âge et le clonage : deux critères majeurs d'embauche
Dans un exercice louable d'autocritique et de transparence, les chasseurs de tête et autres consultants en recrutement reconnaissent l'impact qu'a le conformisme des employeurs sur leurs pratiques de détection et de sélection des candidats. Peu de sexisme, certes, parmi la soixantaine de cabinets spécialisés (représentant 1200 consultants) interrogés au troisième trimestre 2006 par Oasys Consultants. Pour 15% d'entre eux, le critère «homme ou femme» leur paraît important. En revanche, au delà des critères déterminants de l'expérience, de la personnalité et des prétentions salariales, l'âge est un facteur rédhibitoire sur lequel, estiment 60% d'entre eux, les employeurs se montrent des plus exigeants. «Un facteur aggravant dans le cas des informaticiens, dont on sait que l'espérance de vie professionnelle, sauf expertise particulière ou talent commercial reconnu, est relativement courte », remarque Bertrand Riedenger, consultant senior d'Oasys. De fait, pour l'embauche aux postes de cadres justifiant le passage par un cabinet ou une chasse de tête, soit un quart du marché du recrutement de cadres, seuls 31% des consultants disent présenter un candidat de plus de 45 ans dans plus de cinq missions sur dix. Et seuls 19% d'entre eux arrivent à placer un candidat senior (45 ans et plus) dans plus de cinq missions sur dix. « La question des seniors va être beaucoup plus compliquée à résoudre que les autres parce qu'elle est assumée par les entreprises », soulignait Sylvain Come, président du groupement Ethique et Recrutement, lors de la présentation, le 14 mars, des données de l'enquête Oasys. Peu de chance pour les outsiders Internet et bases de données aidant, la facilité accrue du « sourcing » (repérage de candidats potentiels) n'élimine pas, loin s'en faut, le penchant naturel des recruteurs - et des employeurs - à pratiquer le clonage. A savoir, la recherche de candidat au profil identique à celui qui occupait le poste jusque là. Ainsi, 40% des consultants-recruteurs reconnaissent recourir au clonage dans une mission sur deux. « Histoire de rassurer le client, avec un candidat a priori opérationnel immédiatement », commente l'analyse de Oasys. Et s'il arrive aux chasseurs de tête de présenter des profils plus exotiques (correspondant à moins de 80% des critères demandés), une fois sur quatre, la candidature d'un tel « outsider » est retenue. De plus, le passage par la case chômage est marqué comme un handicap d'autant plus flagrant qu'il a duré. Pour huit recruteurs sur dix, les chômeurs depuis plus d'un an font l'objet d'un préjugé défavorable. Un préjugé qui concerne également les sans emploi depuis moins d'un an, selon quatre consultants sur dix. Dans tous les cas, la justification d'un « trou » dans le parcours professionnel doit être convaincante et argumentée. Sourcing attentif et facilité par Internet Finalement, pour les chargés de recrutement qui estiment n'avoir que trop peu de marge de manoeuvre face aux exigences des employeurs donneurs d'ordre, la seule rupture possible dans l'exercice de leur métier est bel et bien technique, liée à internet. L'enquête semble, en effet, confirmer l'évolution des pratiques de «sourcing», en amont de l'approche directe et de la recherche sur annonces (un tiers du sourcing leur vient des candidatures spontanées), ainsi qu'au niveau du contrôle des références (pratiqué neuf fois sur dix). Tri automatique proposé par les sites, par les bases de CV et autres moteurs spécialisés, repérage des blogs, des écrits et autres contributions sur la toile ou dans des interventions publiques reprises sur le net... tout est bon pour mieux affiner sa sélection par le « tracing » des carrières. «A tel point qu'il est recommandé aux candidats de veiller à ce que la présentation de leur CV ne s'écarte pas de la réalité des faits, et de faire attention, s'ils prennent publiquement position sur un sujet donné, qu'ils ne puissent pas le regretter ultérieurement », constate Bertrand Riedenger. (...)
(13/04/2007 12:27:58)Dans les PME, plus de syndicats, mais pas plus de syndiqués
Effet collatéral de la RTT et de sa mise en place, la présence syndicale dans les entreprises de plus de vingt salariés s'est intensifiée durant la dernière décennie. Toutes proportions gardées, puisque selon l'étude de la Dares (direction des études statistiques du ministère de l'emploi) publiée début avril, en l'espace de quinze ans, le taux des établissements ayant des délégués syndicaux est passé de 33% (en 1999) à 38% en 2004-2005. Au dessus de cinquante salariés, le taux est de 49%. Pour les entreprises multi-établissements, le taux d'implantation syndicale est de 74% ; de 30% pour celle qui n'ont qu'un seul site. Sans surprise, la présence de délégués syndicaux progresse surtout là où l'ancrage syndical est ancien : le secteur bancaire (63%), l'industrie (40%), l'éducation/santé/social (49%), devancent nettement le secteur des services aux entreprises (36%) dont relèvent les SSII. Pour autant, le taux de syndicalisation des salariés reste faible : 7% (pour les 3000 établissements ayant répondu à l'enquête). Et ce, alors qu'ils en reconnaissent l'utilité (quatre salariés sur dix pensent être en mesure de défendre directement leurs intérêts) et qu'ils disent avoir une opinion d'autant plus positive des organisations syndicales lorsqu'elles sont effectivement présentes sur leur lieu de travail. (...)
(12/04/2007 17:37:46)BMO 2007 : 36 325 ingénieurs et cadres de l'informatique recherchés en France
L'enquête Besoins en Main-d'oeuvre (BMO) 2007 est une initiative de l'Unédic, réalisée avec l'ensemble des institutions de l'Assurance chômage (Assédic et Garp) et le concours du Crédoc. Cette 6ème vague d'enquêtes fait état de 1 223 300 projets de recrutement pour 2007 dans l'ensemble des 371 bassins d'emploi. Avec 11 500 projets d'embauche, le conseil et l'assistance aux entreprises est le premier pôle de recrutement. Les activités de conseil et d'assistance aux entreprises enregistrent ainsi une progression spectaculaire des intentions d'embauche, principalement concentrée dans les activités informatiques (+9 300 projets), d'ingénierie technique (+2 800), de conseil administratif et financier (+2 600). Selon le BMO 2007, il en résulte une progression importante de la demande en ingénieurs informaticiens (+7 000). Par rapport à 2006, les PME seraient davantage prêtes à recruter Selon l'enquête, orientée à la baisse depuis 4 ans, près de 22% des employeurs prévoient de réaliser au moins une embauche au cours de l'année 2007, soit 0,6 point de plus que l'an dernier. Cette hausse est davantage marquée dans les entreprises de 10 salariés ou plus, le ratio progressant de 4 points dans les établissements de 50 à 200 salariés. A noter encore des différences selon les secteurs industriels : l'augmentation des besoins en main d'oeuvre est majoritairement concentrée dans le BTP (+20% par rapport à 2006) et à l'inverse, la fabrication de matériel de transport présente un déficit de 5 400 projets d'embauche par rapport à 2006, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique. 56% d'ingénieurs et de cadres en informatique difficiles à recruter Parmi les métiers rassemblant le plus grand nombre de projets de recrutement figurent les ingénieurs et cadres de l'informatique (sauf technico-commerciaux), avec une estimation qui s'élève à 36 325 (dont 354 emplois déclarés comme « activité saisonnière »). Les difficultés de recrutement atteignent un niveau de 56%. L'enquête souligne encore que parmi les fonctions d'encadrement, les ingénieurs informaticiens et les cadres commerciaux constituent les deux professions les plus recherchées. Autres projets de recrutement : - 19 400 « ingénieurs et cadres d'études et de recherche » (38,4% seraient difficiles à recruter) - 7 433 « programmeurs et autres informaticiens (sauf ingénieurs et cadres) » (31,1% recrutements déclarés difficiles), - 2 840 opérateurs de saisie informatique (27,7% de recrutements avec difficulté) - 9 722 techniciens, agents de maîtrise de l'électricité, de l'électronique et des télécommunications (50% seraient recrutés avec difficulté) - 5 407 ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique (57,6% pourraient être recrutés avec difficulté) - 1 593 ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique (38,8% recrutements difficiles) A noter encore de fortes disparités régionales par type de métier : dans les intentions d'embauche dans le secteur «ingénieurs et cadres de l'informatique (sauf technico-commerciaux)», les Hauts de Seine arrivent en tête avec 6 465 projets de recrutement en 2007, 9 régions se disputant la lanterne rouge avec 2 embauches prévues. Enfin, si cette enquête est très précieuse pour évaluer les besoins en main d'oeuvre en 2007, il faut la considérer avec toutes les précautions d'usage : le conditionnel est de rigueur, car ce sont les intentions et non les réalisations qui y sont répertoriées. Sur le même sujet : - Enquête sur les besoins en main d'oeuvre en 2007: les cadres en informatique seront-ils davantage recherchés ? -Recrutement: embellie et difficultés confirmées par l'Unedic (...)
(12/04/2007 17:26:01)Près de la moitié des entreprises françaises peineraient à recruter des candidats qualifiés
Selon une étude de Manpower menée à l'échelle mondiale en janvier 2007 (27 pays et près de 37 000 entreprises interrogées), 41% des employeurs déclarent avoir des difficultés à recruter les bons candidats. Avec 40% de réponses allant dans le même sens, la France se trouve dans la moyenne mondiale, en nette augmentation par rapport à 2006 (+10 points). Les pays qui avouent avoir le plus de difficultés à recruter les employés adéquates sont le Costa Rica (93%), le Mexique (82%), la Nouvelle-Zélande (62%), ainsi que l'Australie et le Japon (61%). Sans surprise, les pays qui sont réputés comme les plus dynamiques ont moins de souci de recrutement, l'Inde étant en tête avec 9%, tandis que deux pays européens, l'Irlande et les Pays-Bas sont à égalité (17%) et précèdent de peu la Chine (19%). L'étude montre également que l'augmentation des difficultés de recrutements déclarée en France est proche des pays scandinaves, Suède et Norvège, une sorte d'exception dans la zone Emea (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Ailleurs en effet, on constate une baisse, comme en Allemagne (53% des entreprises avaient des difficultés à recruter en 2006 contre 27% cette année), au Royaume-Uni (42% en 2006, 34% en 2007), en Espagne (57% en 2006, 24% cette année) et en Italie (32% en 2006 contre 23% en 2007). Quant aux USA, 41% d'entreprises déclaraient avoir des difficultés à recruter les bons profils en janvier 2007 contre 44% l'an dernier. En France, les maçons sont plus difficiles à recruter que les ingénieurs L'étude de Manpower établit également un « Top 10 » des métiers les plus demandés. Contre une idée largement répandue, ce ne sont pas les ingénieurs (ils arrivent en dixième position) qui sont les plus demandés, mais les travailleurs manuels (surtout maçons, électriciens, menuisiers), suivis par les chauffeurs routiers et les techniciens. Cette enquête rejoint celle du BMO 2007 (besoins en main d'oeuvre) où la proportion des recrutements jugés difficiles s'établit à 46% en 2007, en hausse de 1,8 point par rapport à 2006. L'analyse est conforme à celle faite par Manpower : pour certains métiers qualifiés du bâtiment (maçons, plombiers, plâtriers), cette proportion reste toujours aussi élevée. Les résultats publiés par Manpower confirment également l'inadéquation entre les profils recherchés par les employeurs et les qualifications effectives des candidats. Ils relativisent par ailleurs les annonces alarmistes de « pénurie » sur certains profils d'ingénieurs, même si des tensions existent sur un marché des SI en pleine expansion et dans lequel les bons candidats sont en poste. De plus, ils posent de façon aigüe la question de la qualification, du rapport entre les études en France et le débouché professionnel réel. Enfin, cette étude montre l'état des professions dites à fort potentiel intellectuel, leur avenir dans un monde mondialisé et, corrélée à cette mondialisation, leur répartition géographique. Il y aurait suffisamment de chercheurs en R&D en France, mais pas assez en Asie En guise de comparaison, ce sont les ingénieurs qui sont les plus « pénuriques » en Inde (suivis d'« IT staff » et techniciens). Plus proche de la France, « IT Staff » arrive au troisième rang des métiers pour lesquels les entrepreneurs allemands peinent le plus à recruter, et au cinquième en Irlande (les ingénieurs occupant la deuxième position des métiers les plus recherchés). Quant aux chercheurs, les entreprises n'ont aucune peine à les recruter en France puisqu'ils n'apparaissent même pas dans le Top 10. Peut-être les chercheurs français au chômage devraient-ils se tourner vers l'Asie (!) : à Taiwan et en Chine, la difficulté de recruter dans la R&D arrive respectivement en troisième et septième position. (...)
(11/04/2007 13:00:07)Le ministère de l'Intérieur recrute des informaticiens via huit centres de concours
Ouverts aux bacheliers et aux professionnels d'origines diverses qui justifient de quatre années d'expérience, les concours préludant à l'accession à un poste d'informaticien fonctionnaire régi par le ministère de l'Intérieur sont annoncés pour juin prochain. Le nombre d'embauches de techniciens des systèmes d'information et de communication prévu, pour 2007, pour l'administration centrale du ministère et pour les préfectures, n'est pas encore divulgué. Mais la date des épreuves écrites du concours, elle, est fixée au 28 juin. Et les inscriptions pour candidature sont attendues jusqu'au 7 mai par les huit centres d'examen ouverts pour les épreuves écrites d'admissibilité : à Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Toulouse, Tours et Arcueil. Au vu du programme qui détaille les thèmes abordés lors des trois épreuves écrites du concours, à savoir une étude de cas, un rapport technique, une note de synthèse, (auxquelles s'ajoute une épreuve d'anglais consistant à traduire un texte technique), le niveau des aptitudes à démontrer par les candidats est relativement exigeant. De l'installation et la maintenance des équipements (matériels, logiciels, câblages, interconnexion et supervision de réseaux) jusqu'à la bonne tenue de la documentation technique, de l'accès aux données et la sécurisation des systèmes jusqu'à l'adaptation des applications, l'éventail des compétences à couvrir -individuellement et/ou en équipe - est vaste. Trois formules de concours sont ouvertes à candidature, destinées aux fonctionnaires (concours interne), aux techniciens non fonctionnaires (concours externe) et aux professionnels ou élus expérimentés (3e concours). Pour rappel, la direction des transmissions et de l'informatique au service du ministère et des préfectures emploie 3 000 personnes, agents, techniciens, personnels administratifs, cadres, ingénieurs des télécommunications et ingénieurs contractuels, dont 2 000 du corps des transmissions. Pour les postes d'ingénieurs des systèmes d'information et de communication (concours interne, externe et 3e concours), les épreuves sont annoncées pour octobre 2007, avec clôture au 3 septembre 2007. (...)
(06/04/2007 16:48:58)Présidentielle : les Français veulent des candidats plus convaincants sur le thème de l'emploi
Il y a cinq ans, le thème sécurité/insécurité s'était invité dans la campagne présidentielle. Aujourd'hui, le débat a évolué vers l'emploi : deux enquêtes (Appei et Cadremploi) sont concordantes sur une nette préoccupation (obsession ?) des Français envers l'emploi qu'ils ont ou qu'ils recherchent. Selon l'enquête de l'Appei, 30% des personnes interviewées font de l'emploi la priorité absolue de la campagne (40% pour celles sans emploi). Pour 57% d'entre elles, ce thème est « l'une des priorités », 13% seulement en font « un thème parmi d'autres. » Pour faire baisser le chômage : baisser les charges des entreprises et mieux former les étudiants Parmi les méthodes préconisées pour doper l'emploi, l'Appei indique que « l'exonération des charges sur deux emplois crées dans les TPE/PME pendant 5 ans influencerait positivement la création d'emploi pour 81% des répondants, et ce de manière très homogène pour les répondants sans emploi ou en poste. » Cette solution est en partie seulement (54%) partagée par les cadres interrogés par Cadremploi, idée davantage plébiscitée à droite qu'à gauche. Pour Cadremploi, d'autres solutions recueillent l'approbation des cadres, comme l'offre de formation continue (44%). Mais parmi les solutions proposées pour faire baisser le chômage, l'amélioration de la formation des étudiants remporte de manière très nette la préférence des cadres : 68% d'entre eux déclarent qu'il faudrait davantage adapter la formation des étudiants aux besoins des entreprises, une solution qui met d'accord les cadres sympathisants PS et UMP. Une grosse surprise néanmoins à prendre en compte dans l'analyse : selon l'Appei, 36% des chercheurs d'emploi estiment que la préférence nationale à l'embauche favoriserait la création d'emplois, même si 40% répondent que cela aurait un effet négatif pour l'emploi. Quant aux cadres interrogés par Cadremploi, ils ne sont que 27% à déclarer qu'il faudrait permettre aux employeurs d'embaucher et de licencier plus. Des divergences sur le meilleur profil du candidat pour répondre aux préoccupations du chômage Les sondages de l'Appei et de Cadremploi montrent cependant des réactions extrêmement contrastées sur la question du profil du candidat idoine. Parmi les personnes sondées par l'Appei, celles sans emploi placent Royal (29%) en tête, suivie par Sarkozy (27%) et Bayrou (26%). Celles en poste plébiscitent Sarkozy à près de 41%. Selon Cadremploi, 84% des cadres ont le sentiment que les principaux candidats à l'élection présidentielle ne proposent pas vraiment d'idées neuves et convaincantes pour lutter contre le chômage. Toutefois, François Bayrou est le plus convaincant pour améliorer la situation de l'emploi : pour 31% des cadres, il est celui qui leur inspire le plus confiance pour améliorer la situation de l'emploi en France et devance de cinq points Nicolas Sarkozy. Cette enquête rejoint les résultats du sondage flash fait sur notre site : avec 32,8% d'intentions de votes au premier tour de la présidentielle, François Bayrou tient la corde. (...)
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