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(21/02/2005 18:23:50)
Microsoft, antitrust et Europe : rebelote ?
L'intégration d'outils comptables dans la prochaine édition de Microsoft Office inquiète Sage. L'éditeur britannique de PGI envisage ainsi d'attirer l'attention de la Commission européenne, si cette dernière ne se saisit pas elle-même de l'affaire, afin qu'une nouvelle enquête antitrust soit ouverte contre Microsoft.
Selon Sage, l'inclusion d'un programme de comptabilité dans Microsoft Office for Small Business illustre la volonté du géant du logiciel d'imposer sa domination sur le marché des progiciels de gestion pour PME et d'évincer ses concurrents.
L'instance européenne de régulation se dit consciente du problème mais n'a encore reçu aucune plainte.
Rappelons que Microsoft avait été condamné en décembre 2004 à payer 497 M¤ d'amende pour abus de position dominante et à fournir un OS épuré de Media Player. Si l'éditeur a renoncé à faire appel de ces sanctions, il entend néanmoins défendre ses chances dans le cadre de la procédure de jugement sur le fond.
Cette nouvelle mise en cause pourrait donc relancer le débat autour de « l'hégémonie » de Microsoft. (...)
Informatica se réaffirme comme un acteur de l'intégration de données
Reconnu pour son outil de transformation de données, l'ETL PowerCenter, Informatica souhaite repositionner son offre sur le marché plus large de l'intégration de données, qui inclut des fonctions comme la synchronisation, la migration, l'agrégation ou encore la gestion des méta-données. Par le passé, la société avait mis en avant son outil analytique PowerAnalyzer, laissant présager des ambitions sur le créneau décisionnel. L'éditeur clarifie aujourd'hui sa stratégie, annonçant une édition avancée de PowerCenter et deux autres versions majeures pour les automnes 2005 et 2006. Sont notamment prévus un système de gestion des versions, le support des services Web et des modèles de données virtuels pour accéder dynamiquement aux sources. La société réalise par ailleurs un chiffre d'affaires de 219,5 M$ pour 2004, affichant malgré tout une perte nette de 111,5 M$ due selon ses responsables à des provisions pour risques et charges. (...)
(28/01/2005 18:21:38)Siebel revient dans le vert en 2004
Siebel a réalisé un chiffre d'affaires de 1,34 Md$ en 2004, contre 1,35 Md$ un an plus tôt, pour un bénéfice net de 110,7 M$. L'éditeur avait enregistré des pertes au cours des deux années précédentes.
Au cours du seul quatrième trimestre, Siebel a réalisé un chiffre d'affaires de 392,4 M$ pour un bénéfice net de 53,8 M$, soit des progressions de 7 % et 32 % respectivement par rapport à la même période de 2003. Dans un communiqué, le PDG de Siebel, Mike Lawrie, souligne le fait que c'est la première fois en plus de trois ans que les résultats trimestriels de Siebel progressent par rapport à l'année précédente.
Lors d'une conférence téléphonique avec des analystes, Siebel a en outre indiqué le nombre d'utilisateurs de son offre de CRM hébergée. Un an après son lancement, Siebel CRM OnDemand n'a conquis que 28 000 utilisateurs, un chiffre bien inférieur à celui de son concurrent Salesforce.com - 214 000 utilisateurs pour plus de 13 000 entreprises clientes. Ce résultat n'inquiète toutefois pas Siebel dont le PDG assure qu'il est « satisfait du rythme de croissance actuel » de son offre. (...)
Plein d'optimisme, le PDG d'Oracle attaque ouvertement SAP
Dans un entretien avec des analystes financiers, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, a déclaré s'attendre à un bénéfice net par action compris entre 0,76 et 0,80 $ pour son exercice fiscal 2006 : une croissance de 22 à 28 %, hors charges exceptionnelles liées à l'acquisition de PeopleSoft. Le chiffre d'affaires de la période serait compris entre 14,1 et 14,5 Md$. Ces prévisions dépassent sensiblement celles des analystes. L'exercice fiscal 2006 d'Oracle commencera au mois de juin prochain, son exercice 2005 s'achevant le 31 mai.
Répondant à SAP qui lors de la présentation de ses résultats a mis en avant la croissance de ses ventes de licences outre-Atlantique, Larry Ellison a indiqué qu'il « adorerait entrer en guerre technologique contre SAP ». Selon lui, la plate-forme NetWeaver de SAP n'est « pas du même niveau » que les SGBDR et serveurs d'applications d'Oracle : « Le combat est inégal ». (...)
SAP lance deux programmes de certification sécurité
SAP vient de lancer deux initiatives visant à aider ses clients à sécuriser leurs applications utilisant sa plate-forme logicielle.
La première, baptisée SAP Consultant Certification Program, vise à apporter aux consultants SAP une certification de leurs connaissances des outils et mesures de sécurité applicables à la plate-forme SAP. Ce programme comporte une batterie de pas moins de 80 tests couvrant l'intégralité de la plate-forme d'intégration NetWeaver, les applications de l'éditeur, ses systèmes spécifiques à certaines industries et ses logiciels pour PME. Jusqu'ici, une vingtaine de cabinets de conseil ont reçu la certification dont Atos Origin France, Deloitte & Touche Singapour, et EDS Enterprise Solutions.
La seconde initiative de l'éditeur porte sur la protection contre les virus. Face à la menace grandissante qu'ils représentent, SAP a élargi son programme de certification aux antivirus. Les éditeurs de ces logiciels peuvent ainsi les soumettre à SAP afin que leurs interfaces soient testées et validées. Le premier éditeur à s'être soumis avec succès à ces tests est l'Allemand H+BEDV Datentechnik. SAP a en outre certifié une cinquantaine d'outils dans les domaines des signatures, du chiffrement, des services d'annuaires, des audits de systèmes et des connexions réseau sécurisées.
Parallèlement, SAP a indiqué avoir réalisé un chiffre d'affaires de 7,5 Md¤ en 2004, en progression de 7 % par rapport à l'année précédente, pour un bénéfice net de 1,3 Md¤ contre 1,1 Md¤ un an plus tôt. En 2004, le chiffre d'affaires de SAP sur les licences logicielles a enregistré une progression de 10 % à 2,4 Md¤. Outre-Atlantique, la croissance sur cette activité a progressé de 27 % à 625 M$. En 2005, l'éditeur prévoit une croissance de 12 % de son chiffre d'affaires sur les licences logicielles. Résolument optimiste, SAP estime que 2005 sera une "année d'investissements" et s'apprête à recruter 3 000 personnes. L'éditeur emploie actuellement 32 205 personnes à travers le monde. Fin 2004, ses effectifs étaient de 29 610 salariés. (...)
Oracle réfléchit à une évolution du modèle de prix de PeopleSoft
Oracle réfléchit à un nouveau modèle tarifaire pour les applications PeopleSoft qui pourrait se traduire par une baisse des prix pour les clients de l'éditeur. C'est en tout cas ce qu'explique Jacqueline Woods, la vice-présidente en charge des stratégies tarifaires et de licences d'Oracle.
Le nouveau modèle tarifaire, inspiré de celui d'Oracle E-business Suite, pourrait être proposé aux clients qui le souhaitent en alternative au modèle actuel.
Oracle vend ses logiciels en facturant un prix par utilisateur, tandis que PeopleSoft fabrique un prix personnalisé par client basé sur des variables comme le chiffre d'affaires, le nombre d'employés et le type d'activité, ce que PeopleSoft appelle "value-based pricing".
Pour Woods, il s'agit d'une "boîte noire". Aucune date n'a toutefois été fixée pour l'ajout du nouveau modèle tarifaire. Oracle n'a en effet entamé que très récemment l'analyse du calculateur de licence de PeopleSoft. L'un des bénéfices du nouveau modèle serait qu'il avantagerait les entreprises en croissance, en n'étant plus indexé sur la hausse du CA.
Finalement toutefois, les modèles tarifaires de PeopleSoft et d'Oracle ne feront plus qu'un. La suite d'applications convergées de l'éditeur, pour l'instant connue sous le nom de code "Fusion", sera en effet vendue avec un seul schéma de licence. (...)
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