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(15/09/2010 15:00:25)
SAP livre dix solutions analytiques conçues avec ses clients
L'éditeur allemand SAP se fait fort de co-innover main dans la main avec ses clients et ses partenaires. C'est un sujet sur lequel le spécialiste des applications d'entreprise insiste beaucoup depuis quelques années. Et plus encore ces derniers mois. Touché l'an dernier par la crise économique, il lui faut mettre les bouchées doubles pour prouver sa capacité d'innovation. Bill McDermott, co-PDG du groupe, a rappelé cette volonté hier, lors d'une présentation retransmise en direct depuis la conférence DEMO Fall 2010 (Santa Clara, 13-15 septembre). L'éditeur y annonçait dix applications analytiques spécifiquement adaptées à six secteurs d'activité : la santé, la distribution de détail, les télécommunications, la banque, les produits de grande consommation et le secteur public. Chacune de ces solutions apporte quelques centaines d'indicateurs clés de performance (KPI), élaborés en collaboration avec les clients de SAP sur chaque secteur. Destiné aux chaînes de boutiques spécialisées, le produit porte par exemple sur l'analyse les ventes ; celui s'adressant aux banques couvre le suivi du risque client en entreprise.
Mesurer la qualité du service apporté aux patients
Lors de la présentation, l'éditeur a choisi de détailler les capacités de l'offre SAP BusinessObjects Quality Management for Healthcare (illustration ci-dessus). Destinée aux hôpitaux, celle-ci permet d'agréger et d'afficher les mesures recueillies sur les soins et services apportés aux patients. Les indicateurs proposés ont été mis au point avec l'aide de centaines d'établissements de santé, a expliqué Keith Costello, directeur général de l'activité Solutions analytiques chez SAP. Selon lui, les dix solutions métiers lancées hier par SAP ont été conçues pour se déployer en quelques semaines (à partir de huit semaines, avance l'éditeur) ou quelques mois (et pas en plusieurs années, a-t-il promis - sic). L'ensemble des éléments techniques nécessaires à leur mise en oeuvre sont inclus. « Tout ce dont le client a besoin est dans la boîte ! », selon Keith Costello. Il considère aussi que ces solutions s'abordent avec une formation réduite et s'exploitent facilement. Elles s'appuient par ailleurs sur une architecture qui permettra aux entreprises d'en étendre ultérieurement les fonctionnalités, avec l'aide des partenaires.
Enfin, ces solutions ne s'adressent pas uniquement à la base installée de SAP, a ajouté le responsable des offres analytiques. « Les entreprises entendent tirer le maximum de leurs investissements informatiques ; nos applications fonctionnent indépendamment des systèmes utilisés. »
L'iPad, nouveau sésame vers la mobilité
En préambule, armé de la tablette numérique d'Apple, Bill McDermott avait montré comment un dirigeant pouvait lui-même, en temps réel, explorer ses données gérées sur le terrain et, le cas échéant, transmettre des instructions à ses équipes dans la foulée. Et ce, sans se préoccuper du volume de données auquel il accède ainsi depuis son iPad. « 100 millions d'enregistrements traités en quelques dixièmes de seconde, a souligné le co-PDG à Santa Clara. 
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Bill McDermott a rappelé qu'avec son co-PDG Jim Hagemann Snabe, ils étaient déterminés à doubler le marché ciblé par SAP en s'imposant sur l'un des segments qui se développe le plus vite : celui de l'analyse en mémoire en temps réel déclinée dans des offres décisionnelles « On Demand », accessibles depuis tout poste de travail, smartphone ou tablette. Rappelons que SAP prépare avec Sybase, racheté au printemps, une plateforme mobile ouverte qui doit permettre d'accéder à n'importe quelle application de gestion depuis la plupart des terminaux mobiles. Sa livraison est prévue pour 2011.
Illustration : SAP BusinessObjects Quality Management for Healthcare (...)
Les utilisateurs de l'ERP Sage X3 se réunissent
« Après le succès de la première rencontre de mars, nous avons concentré nos ressources sur le lancement administratif de l'association, indique Sébastien Levrot, président du club des utilisateurs de l'ERP Sage X3, sur son site. Nous allons maintenant pouvoir développer l'ensemble des outils qui nous permettrons de mieux maîtriser notre système d'information ».
Le 21 septembre, le club X3 abordera différents thèmes centrés principalement sur l'expérience métier. Des entreprises utilisatrices de l'ERP Sage X3 (acquis par le rachat d'Adonix en 2005) présenteront les méthodes de travail et leurs bonnes pratiques. Un expert de Sage présentera les apports de la V6 sur la problématique multi-dossier/multi-législation.
Les changements induits par la norme SEPA
L'actualité des prochains mois a également conduit l'association à s'intéresser à la norme bancaire SEPA (Single Euro Payments Area) qui remplacera bientôt les normes actuelles. L'un des membres fera un point sur son utilisation, tandis qu'un intervenant extérieur exposera les changements induits par cette évolution. Sage doit fournir des correctifs pour les entreprises qui évoluent en version 150 et 160, mais rien n'est prévu pour les utilisateurs de versions antérieures pour le moment, rappelle Sébastien Levrot. Des solutions spécifiques seront donc proposées à cette occasion.
Egalement au programme de la journée, la présentation, par l'un des participants, de la fonction de workflow telle qu'il l'utilise dans son entreprise. Pour participer à cette journée, il suffit d'être membre du club ou d'y adhérer (www.clubx3.fr).
Selon le président du Club X3, le nombre des membres de l'association a régulièrement progressé, les demandes de renseignements affluent et le site internet compterait entre 4 000 et 5 000 visiteurs uniques par mois.
SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011
SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.
Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.
Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.
Comme prévu, Sybase reste indépendant
Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.
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A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.
Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase
Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.
L'apport des technologies in-memory
Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.
A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.
Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.
SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5
La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.
Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.
Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.
Trois tarifs pour démarrer
Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.
Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.
La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.
La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)
SAP aimerait mettre un terme au procès qui l'oppose à Oracle
SAP manifeste sa volonté de trouver une issue dans le procès pour violation de copyright que lui a intenté Oracle il y a plus de trois ans maintenant. Dans les documents remis hier 5 août au tribunal, l'éditeur allemand de solutions de gestion propose de ne pas contester la responsabilité de TomorrowNow concernant les téléchargements dénoncés dans la plainte d'Oracle. La société co-fondée par Hasso Plattner acceptera les conséquences financières pour tout jugement remporté contre son ancienne filiale, en dépit du fait que SAP n'était pas impliqué dans ses opérations et n'a pris part à aucun des téléchargements allégués dans la plainte d'Oracle.
En revanche, SAP persiste à estimer que les dommages qu'Oracle dit avoir subi dans le cadre de cette affaire sont très largement surestimés. Et il continuera à présenter des arguments en ce sens.
TomorrowNow a été fermé en octobre 2008
« Nous reconnaissons que TomorrowNow a commis des fautes il y a trois ans et nous avons pris des mesures directes pour répondre aux préoccupations d'Oracle, incluant la fermeture de la société il y a deux ans », a rappelé Werner Brandt, directeur financier de l'éditeur allemand. La société Tomorrownow a cessé ses activités le 31 octobre 2008. SAP s'engage à dédommager Oracle pour le tort causé par TomorrowNow. Mais le dirigeant estime à l'inverse que le montant des dommages et intérêts déraisonnables [NDLR : plusieurs milliards de dollars] réclamés par Oracle constituent un moyen improductif de détourner l'attention « alors que nous cherchons à trouver une issue juste et raisonnable à ce dossier ». Les dommages réels s'élèvent tout au plus à quelques dizaines de millions d'euros au maximum, évalue SAP dans le document adressé au tribunal. Le calcul de l'indemnité « doit se baser sur la réalité et sur la loi », y argumente son avocat.
En mars 2007, la société de Larry Ellison avait attaqué l'éditeur allemand au motif que Tomorrownow, une société de services rachetée en 2005 par SAP, avait téléchargé illégalement sur les serveurs d'Oracle des milliers d'informations et de logiciels relatifs à ses produits. L'activité de Tomorrownow consistait à fournir un support technique autour des applications JD Edwards et PeopleSoft pour un coût inférieur à celui facturé par l'éditeur. Dès l'origine du différend, SAP avait reconnu que TomorrowNow avait commis des erreurs.
Illustration : Werner Brandt, directeur financier de SAP (crédit photo : SAP)
Trimestriels SAP : L'éditeur surfe sur une reprise confirmée
L'éditeur allemand a annoncé des résultats trimestriels en forte hausse. Le chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre 2010 affiche près de 2,9 milliards d'euros en hausse de 12% sur un an. Les bénéfices opérationnels croissent de 21% à 774 millions d'euros. Les recettes issues de l'activité logicielle progressent de 17% sur un an à 637 millions d'euros et celles combinées logiciel plus services s'établissent à 2,26 milliards d'euros. La marge opérationnelle est aussi en progrès avec 1,8 point de mieux. Le résultat net est de 491 millions d'euros contre 426 millions d'euros un an auparavant.
Arrêtés au 30 juin 2010, SAP a également présenté ses comptes semestriels. Le chiffre d'affaires est en hausse de 9% à 5,4 milliards d'euros et le bénéfice opérationnel progresse de 40% à 1,33 milliards d'euros.
Pour autant les résultats de SAP ne sont pas homogènes selon les territoires, la plus forte croissance réside aux Etats-Unis, +64% et en Asie +11%. Par contre l'Europe, marché historique de l'éditeur, marque un recul de 9% sur les revenus issus des logiciels. La reprise se confirme donc, même si sur certaines zones géographiques, elle est plus lente à se mettre en place. Autre indice de cette bonne santé retrouvée, SAP est payé plus vite, le délai était de 79 jours au 31 décembre 2009, il est maintenant de 73 jours.
Sybase, Business ByDesign et verticalisation
L'activité de Sybase n'est pas incluse dans les résultats de l'éditeur allemand. La Commission européenne a donné son feu vert à l'acquisition la semaine dernière et le groupe a annoncé lors de la présentation des résultats la fin de l'offre publique d'achat de Sybase, en disposant de 92% du capital. Ce dernier a présenté de bons résultats trimestriels avec un chiffre d'affaires de 302 millions de dollars en hausse de 9% sur un an. Jim Hagemann Snabe, co-PDG de SAP a rappelé que Sybase était un axe important de la stratégie de SAP « qui repose sur 3 piliers : fournir des solutions, sur site, à la demande et sur n'importe quel terminal ». L'aspect mobilité est clairement l'atout de Sybase, mais il faudra attendre la mi-août pour connaître les détails de l'après-fusion et le calendrier des produits.
Un autre axe majeur est le développement des solutions auprès du marché des PME. Pour cela et comme annoncé lors de Sapphire now 2010 (lien), la suite intégrée Business by design évolue en version 2.5 « multitenant » à partir de vendredi prochain, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, en mode Saas, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un abonnement mensuel, par utilisateur.
Prévisions en hausse
En complément, les partenaires de SAP vont pouvoir ajouter des compétences à la suite de l'éditeur pour verticaliser la solution. Ainsi Hybris propose la gestion du multicanal, des promotions et du merchandising pour les PME, spécialisé dans le e-commerce. Il a en effet annoncé avoir été retenu par SAP pour adresser ce marché.
Conforté par les résultats solides, SAP révise ses prévisions à la hausse comprise entre 9 et 11% (8,2 milliards d'euros en 2009). En excluant l'acquisition de Sybase, la croissance du chiffre d'affaires de SAP est estimée entre 6 et 8%. Le groupe prévoit aussi une marge opérationnelle de 30 à 31% pour 2010.
Crédit Photo: SAP
SAP et CA technologies combinent leurs efforts de GRC
CA Technologies et SAP vont faire cause commune pour accompagner les entreprises dans la gestion de la Gouvernance des Risques et de la Conformité. Les applications de GRC d'entreprise de SAP s'appliquent à l'entreprise, c'est-à-dire au niveau de la gestion du personnel, des processus métier et des commandes entre autres, tandis que CA Technologies fournit des produits de GRC IT, capables d'évaluer et de s'occuper des risques relatifs aux systèmes d'informations du client.
Une solution centralisée optimisant le monitoring
Or, les deux sont en général séparés, alors qu'un risque de l'un peut potentiellement en devenir un pour l'autre parti. D'où la mise en place de cet effort conjoint, à destination, en premier lieu, des clients de l'une ou de l'autre des solutions, ce qui pourrait augmenter le marché des deux éditeurs, et fournir une cohérence à leur clientèle. Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies, et Katia Thomas, directrice des ventes GRC pour la zone France ont tout deux affirmé ne pas savoir à l'heure actuelle si des tarifs préférentiels étaient mis en place pour les entreprises déjà clientes de l'une des solutions. Mais ils espèrent toutefois l'ajout de ce type de procédés pour inciter au passage à la solution commune. Celle-ci offre au final la possibilité d'un monitoring centralisé. Le tout sera disponible par licence, et les cibles se comptent par centaines, soit la base installée des clientèles respectives, pour lesquelles l'intégration de la seconde solution sera facilitée. Elle ne nécessiterait que la mise en place de paramètres spécifiques par les DSI pour être opérationnelle en tant que solution centralisée.
Le support technique sera assuré par l'entreprise implémentant la solution, mais Tom McHale affirme que les deux supports seront transparents, et en mesure de répondre à toute interrogation concernant les soucis de l'outil de gestion.
Illustration : Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies
Crédit Photo : D.R.
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