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Fusions/Acquisitions
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(16/10/2009 17:07:09)
OpenWorld : « Nous sommes très brillants, ou alors idiots », assène Larry Ellison
Alors que tout le monde s'est mis à acheter des sociétés de service, pourquoi Oracle a-t-il décidé d'acquérir un constructeur de serveurs ? A l'occasion d'Openworld, la conférence utilisateurs Oracle à San Francisco, son patron et fondateur Larry Ellison a accordé une heure et demie de questions/réponses aux analystes financiers. L'essentiel de la discussion a tourné autour du rachat de Sun, qui semble décidément inquiéter les gens de la finance. « De deux choses l'une, a répondu Larry Ellison, soit on est vraiment brillant, soit on est complètement idiot. » Pour lui, Oracle avait besoin de se différencier des Dell, IBM, HP et consorts. « Nous devions trouver une stratégie où nous ne serions pas des suiveurs. On ne peut pas être le 7e à venir sur un marché et en prendre la tête. » Larry Ellison a donc voulu suivre la maxime de Steve Jobs, a-t-il expliqué : penser différemment. « Nous voulons stocker vos données, dans nos bases de données, sur nos serveurs, et rester un fournisseur de technologies. » Le fait que nombre de grands acteurs privilégient le marché des services à celui du matériel ne trouble pas le patron d'Oracle. « Apple est dans le hardware, et ça ne va pas trop mal pour eux. Mon ami John Chambers [patron de Cisco, NDLR] ne va pas mal non plus. » Au contraire, Larry Ellison estime que le marché du matériel est le seul qui permettra à Oracle de croître : « On avait besoin d'un marché de plusieurs milliards de dollars pour continuer notre croissance. » Et dans la mesure où il s'agit d'un « marché adjacent » à celui que fréquentait déjà Oracle, Larry Ellison pense pouvoir y réussir en très peu de temps : « Vous découvrirez très vite que nous pouvons piloter cette activité de façon très, très profitable. » [[page]] Un mot est revenu très souvent dans la bouche de Larry Ellison durant toute cette discussion : Exadata. Le patron d'Oracle voit dans cette « database machine » l'alpha et l'oméga de toute sa stratégie pour les quelques années à venir. Exadata est, rappelons-le, un rack de serveurs de bases de données et de stockage, existant selon plusieurs dimensionnements. D'abord conçue avec du matériel HP, elle repose bien évidemment désormais sur du matériel Sun. « D'une certaine façon, nous avons conçu Exadata par frustration », a indiqué Larry Ellison, en racontant la genèse du produit. Agacés de voir des bancs d'essais remportés par des solutions Teradata, les gens d'Oracle ont multiplié les interventions pour optimiser les systèmes testés par les prospects. « Et nous avons gagné les benchmarks, mais c'était impossible de configurer toutes les machines à chaque fois. » Oracle a donc établi des listes de certifications... « que les clients ne lisaient pas ». « Nous en sommes venus à la conclusion que les clients seraient mieux servis si nous concevions l'ensemble des éléments. » Selon Larry Ellison, cette façon de faire résout le même problème auquel IBM et les autres s'attaquent en rachetant des sociétés de service. « Sauf que là où les autres achètent des intégrateurs, nous faisons de l'intégration au niveau de l'ingénierie. » Exadata a donc vocation à faire des petits, suivant les marchés ciblés par Oracle - et où Sun dispose d'une forte présence. « Vous verrez des Exadata pour les applications Fusion, pour la facturation des télécoms, pour la gestion des points de vente... » Dans tous les cas, l'intégration doit être faite par le fournisseur, insiste Larry Ellison. « Nous pensons avoir raison, nous verrons. » Ellison : MySQL et OpenOffice devront contribuer aux bénéfices Le patron d'Oracle en a profité pour réitérer son soutien aux diverses technologies de Sun, à commencer par les processeurs Sparc. A un analyste qui lui faisait remarquer que naguère, il prônait la standardisation du matériel (sur x86/x64), Larry Ellison a répondu sans se démonter que le marché de la conception de processeurs ne devrait pas se résumer au seul Intel, et que les clients aimaient avoir le choix pour des besoins différents. Il compte donc proposer, pour au moins les 5 ans à venir, « deux avenues », le couple Sparc/Solaris d'un côté, le couple x86/Linux de l'autre. Côté MySQL, Larry Ellison juge que la base Open Source est « complémentaire, et pas du tout concurrente » de la base Oracle, et qu'il s'agit d'une activité qui doit être profitable. Idem pour OpenOffice : « Chez Oracle, nous aimons que tout soit profitable, et ajoute quelque chose au résultat final. Les contributions de MySQL ou d'OpenOffice ne seront pas énormes, mais stratégiquement elles sont très importantes. » Et d'ajouter qu'il croit aussi dans les technologies de virtualisation ou de client léger de Sun. L'important pour Larry Ellison semble en effet de garder un pied dans des marchés de ce type, même s'il y est un petit acteur. Le patron d'Oracle a ainsi évoqué la progression fulgurante d'Oracle dans le middleware : « On était en septième position il y a peu de temps, et devinez qui est numéro un aujourd'hui ? » (...)
(14/10/2009 09:32:58)Pour étoffer son offre LTE, Cisco fait main basse sur Starent Networks
Après le spécialiste de la vidéoconférence Tandberg, Cisco vient d'annoncer l'acquisition prochaine de Starent Networks, un fournisseur d'infrastructure pour les réseaux mobiles en IP pour les opérateurs. Valorisé à 2,9 milliards de dollars avec ce rachat, Starent conçoit des produits qui gèrent des accès aux réseaux sans fil 2,5 G, 3G et 4G pour des coeurs de réseaux d'opérateurs mobiles. Les produits de Starent sont déployés dans des réseaux CDMA2000 (1X, EV-DO), UMTS/HSPA, LTE, WiFi, et WiMAX. Cisco a déjà réalisé un investissement significatif en Wimax avec le rachat de Navini Networks en 2007 pour 330 millions de dollars, et a remporté un contrat avec l'opérateur Clearwire en début de cete année. Mais Verizon et AT&T vont partir sur le standard LTE. Le rachat de Starent par Cisco pourrait viser à ne pas rater ce virage. La compagnie affirme que ses manoeuvres sont «indépendantes des réseaux d'accès ». Les produits de Starent sont déployés dans les réseaux de 100 opérateurs mobiles dans 45 pays. Selon l'accord signé, Cisco donnera 35 $ par action en cash pour chaque action de Starent. Starent a été créé en 2000 et côté en 2007. La société emploie 1000 personnes dans le monde. Au 31 décembre 2008, Starent Networks avait un chiffre d'affaires de 254 millions de dollars, en croissance de 74% par rapport à 2007. (...)
(05/10/2009 16:47:56)Brocade serait en vente et intéresserait HP et Oracle
Selon le Wall Street Journal, Brocade Communications Systems, spécialiste des réseaux de stockage en Fibre Channel, est à vendre. Et deux géants du marché des TIC, Oracle et Hewlett-Packard, seraient déjà sur les rangs. Le numéro un des SGBD représente une hypothèse surprenante puisqu'il est déjà en passe d'acquérir Sun Microsystems pour 7,4 Md$. Il n'attend plus que l'aval des autorités européennes pour concrétiser l'opération et décider de la sauce à laquelle il accommodera Java, MySQL, les serveurs Sparc, et autres technologies de Sun. En ce qui concerne HP, le rachat d'EDS date de mai 2008, mais la digestion de ce morceau à près de 14Md$ est encore en cours. Néanmoins, l'acquisition de Brocade permettrait à HP d'ajouter une brique à ses équipements serveurs et de stockage pour les datacenters, voire pour s'imposer. En juillet 2008, Brocade avait lui-aussi procédé à une acquisition de poids en avalant le constructeur de commutateurs Ethernet Foundry Networks afin de se positionner face à Cisco en particulier dans le FCoE (Fiber Channel over Ethernet). La capitalisation de Brocade est d'environ 3,2 Md$. L'an dernier, la société avait affiché un chiffre d'affaires de 1,5 Md$ et un bénéfice net de 167 M$. Ce matin, après 'annonce de la mise en vente, l'action du constructeur avait déjà grimpé de 11% à 8,46$. Reste néanmoins que selon le Wall Street Journal, Brocade aurait précisé qu'aucun accord ne serait imminent et qu'il pourrait même décider de ne plus être racheté... (...)
(01/10/2009 09:24:49)Cisco achète le spécialiste de la vidéoconférence Tandberg
L'équipementier télécoms Cisco a annoncé son intention d'acquérir le spécialiste norvégien de la vidéo-conférence Tandberg pour 3 Mds de dollars. Le géant américain dispose déjà d'une offre très haut de gamme de téléprésence qui nécessite des installations de salles spécifiques. Avec ce rachat, il récupère des produits plus adaptés à des entreprises de taille moyenne en taille et en prix. (...)
(30/09/2009 11:20:20)Oracle achète les logiciels de reporting financier de HyperRoll
Oracle a décidé d'acheter les actifs logiciels de l'éditeur HyperRoll pour renforcer l'offre de gestion financière de sa suite Enterprise Performance Management. La société acquise par le Californien propose des outils d'accélération du reporting financier utilisés par les grands comptes pour agréger les différentes données nécessaires à la clôture de leurs comptes en fin d'exercice. Parmi les outils du catalogue, Data Performance Management System sert à optimiser les performances des requêtes vers les datawarehouses et Livelink produit le reporting pour le logiciel de gestion financière Hyperion d'Oracle. L'offre d'HyperRoll fonctionne bien sûr avec la base de données d'Oracle mais aussi avec DB2 d'IBM, SQL Server de Microsoft, Teradata et Sybase ASE. Son acquéreur n'a cependant pas précisé si il continuerait d'assurer le support pour les SGBD concurrents du sien. Pas plus de commentaire en ce qui concerne certains des logiciels d'HyperRoll destinés aux clients SAP, concurrent d'Oracle dans le monde des ERP. (...)
(23/09/2009 12:12:15)Microsoft s'offre des outils de portage de calcul haute performance pour le bureau
Décidément, le calcul haute performance (HPC) sur poste de travail est en vogue depuis quelques jours. Après l'annonce du supercalculateur de SGI hier et celle de Cray quelques mois plus tôt, c'est au tour de Microsoft de s'intéresser au sujet. Il vient en effet d'acquérir les technologies de portage sur cluster scientifique ou supercalculateur depuis un poste de travail d'Interactive Supercomputing (ISC). Sur le blog officiel de la division Windows Server, Kyril Faenov, directeur général de la division des technologies de calcul parallèle et haute performance de l'éditeur, explique que les outils d'ISC « accélèrent le prototypage, l'itération et le déploiement de solutions parallèles à grande échelle [...] ce qui correspond à notre vision d'un HPC et d'un calcul parallèle simplifié, à la fois sur le poste de travail et sur des clusters. » Les équipes d'ISC, menées par Bill Blake, CEO de l'entreprise, rejoindront le centre de R&D de Microsoft à Cambridge dans le Massachusetts. L'offre Star-P d'ISC permet de porter de façon simple des algorithmes ou des modèles mis au point sur des postes de travail vers des clusters ou des environnements HPC. Star-P évite aux utilisateurs d'avoir recours pour de telles opérations aux langages C ou Fortran ou encore à l'interface de passage de messages MPI utilisée dans le monde du clustering, en particulier, pour passer en HPC. Ces outils s'adressent à des secteurs comme le bio-médical, la finance ou encore l'ingénierie. Microsoft a commencé à travailler sur l'intégration des technologies d'ISC dans ses produits, mais ne donne pas plus de détails pour l'instant. Windows HPC Server 2008 sur lequel Star-P a été porté fin 2008 semble néanmoins une cible toute trouvée. Microsoft a remplacé l'ensemble du site d'Interactive Supercomputing par ses propres pages d'information sur le déroulé de l'acquisition, destinées aux clients et aux partenaires d'ISC. Un bon moyen de réécrire l'histoire, en quelque sorte, puisqu'aucune des informations d'origine sur les produits ou les annonces faite par ISC n'apparait plus en ligne. Dans la foire aux questions, Microsoft précise qu'il arrête la vente de Star-P qui ne fera plus l'objet d'aucune nouvelle version après l'actuelle 2.8. S'il n'achète aucun des contrats clients, l'éditeur assurera néanmoins le support des logiciels jusqu'au 31 décembre 2010. Mais Microsoft ne fait aucune mention des utilisateurs des versions de Star-P destinées aux clusters Linux. (...)
(21/09/2009 15:38:34)Dell s'offre une branche services en rachetant Perot Systems 3,9 Md$
Dell et Perot Systems ont conclu un accord définitif : le constructeur texan va racheter la société de services fondée par Ross Perot pour 3,9 Md$. Au terme de l'opération, Perot Systems deviendra la branche services de Dell. L'actuel CEO de Perot Systems, Peter Altabef, continuera de diriger sa structure (Perot Systems a réalisé 2,8 Md$ de chiffre d'affaires en 2008) et prendra sous son aile l'actuelle activité de services de Dell (5,1 Md$ en 2008). Perot Systems compte 23 000 employés, et affiche une croissance annuelle moyenne de 13%. En revanche, sa marge brute n'est pas extraordinaire : 487 M$ en 2008, pour un bénéfice net de 117 M$. Pour Dell, il s'agit surtout de donner un coup d'accélérateur à sa stratégie de transformation : jadis à part dans le paysage informatique avec son modèle 100% direct, Dell rentre de plus en plus dans le rang, et souhaite pouvoir offrir des services globaux aux entreprises, comme IBM (qui avait racheté PWC Consulting en 2002 pour 3,5 Md$) ou HP (qui a racheté EDS - fondée aussi par Ross Perot - en 2008 pour 13,9 Md$). Président du conseil d'administration de Perot Systems, le fils de Ross Perot, Ross Perot Jr, pourrait intégrer le conseil d'administration de Dell à cette occasion. (...)
(18/09/2009 16:27:02)Google met la main sur ReCaptcha et sa technologie de numérisation
Google a racheté la start-up ReCaptcha, jusqu'ici filiale de l'université Carnegie Mellon, pour un montant non divulgué. Ce faisant, le géant de l'Internet ne met pas seulement la main sur l'inventeur de la technologie Captcha (Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart) permettant de distinguer les utilisateurs humains d'un site des robots logiciels. Il s'arroge également une technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR) particulièrement intéressante pour son projet Google Books. En effet, pour ses images Captcha de lettres que l'internaute doit recopier pour prouver qu'il est bien un humain et non un robot spammeur, ReCaptcha scanne des journaux et des livres anciens, car les robots ont du mal à déchiffrer des lettres mal encrées ou usées par le passage du temps. C'est donc un outil idéal pour une société qui ambitionne de numériser l'ensemble des ouvrages tombés dans le domaine public, d'autant que ReCaptcha a déjà fait ses preuves en aidant à l'indexation de l'ensemble des archives du New York Times. (...)
(16/09/2009 15:44:44)Adobe achète Omniture pour 1,8 Md de dollars
Adobe a annoncé son intention d'acheter le spécialiste des technologies d'analyse de sites Web, Omniture, pour 1,8 Md$ en cash, soit 21,50$ par action. Un montant qui dépasserait, selon Adobe, de près de 45% le prix moyen de clôture de la valeur ces 30 derniers jours. Avec cette opération, l'éditeur de Flash, Dreamweaver et Acrobat va intégrer un catalogue d'outils de mesure de la popularité des différents medias en ligne, applications Web et pages Web. Ce type de produit est de plus en plus prisé par les entreprises qui ont une activité de publicité, de communication ou de vente en ligne. Elles peuvent ainsi déterminer comment créer le contenu en ligne le plus pertinent possible en fonction de la cible. Les deux entreprises espèrent une validation de l'acquisition avant la fin 4e trimestre fiscal d'Adobe, le 27 novembre prochain. Omniture deviendra alors une nouvelle unité de l'éditeur et restera dirigée par son actuel CEO de l'entreprise, Josh James. (...)
(16/09/2009 11:54:46)Le Ministère américain de la justice s'intéresse à l'accord Yahoo/Microsoft
La saga Microsoft/Yahoo, quelque peu endormie depuis l'accord conclu en juillet entre les deux sociétés , connaît de nouveaux rebondissements. Cette fois-ci, le rôle principal revient au ministère américain de la Justice (DoJ, Department of Justice) qui, plutôt que de simplement entériner l'accord, réclame des informations complémentaires avant de se prononcer. L'administration s'interroge sur l'éventuelle nocivité du partenariat pour les publicitaires et sur une potentielle violation des lois anti-trust dans un domaine où seuls trois grands acteurs (Yahoo, Microsoft et Google) sont en compétition. En 2008, Google avait dû renoncer à son accord avec Yahoo L'enquête du DoJ pourrait bel et bien compromettre l'accord entre les deux entreprises. En novembre 2008, Google avait ainsi jeté l'éponge face aux investigations du DoJ alors qu'il envisageait un partenariat du même type avec Yahoo. S'ils réussissent néanmoins à convaincre le ministère, Microsoft et Yahoo ne seront pas au bout de leurs peines. La Commission européenne pourrait, elle-aussi, s'intéresser à l'affaire. (...)
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