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Gouvernance de la DSI

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(22/01/2010 14:37:46)
Tribune libre : analyser la valeur du SI grâce à une approche par les fonctions
Valoriser l'immatériel est une gageure à laquelle sont confrontés tous les décideurs de l'informatique. Comment établir le rapport entre les coûts et les apports d'un système d'information, afin de savoir quelle technologie abandonner, quel projet lancer, etc. ? Dans une tribune libre publiée dans le Blog Experts, Guy Boizard, consultant de Conix Consulting, propose une approche par les fonctions, « certainement l'élément le plus apte à établir le rapport coût/bénéfice ». Toutefois, cela implique un très important effort de réflexion, puisque « la mesure des coûts des fonctionnalités reste embryonnaire, et surtout, l'analyse de la valeur des fonctions est largement méconnue ». Le consultant reconnaît que l'exercice reste délicat, mais, écrit-il, « la fonction matérialise le bon niveau de maille pour affecter une valeur attendue du SI : elle permet au moins de se poser les bonnes questions ». La tribune de Guy Boizard : Analyse de la valeur du SI : l'approche par les fonctions (...)
(23/12/2009 09:42:52)L'Agence des SI partagés de santé poursuit sa restructuration
Le Journal Officiel vient de publier un arrêté continuant la réorganisation de l'ASIP Santé, l'Agence des systèmes d'information partagés de santé. Celle-ci a succédé au GIP-DMP (Groupement d'intérêt public Dossier médical personnel) et repris en novembre dernier les missions du GIP-CPS (carte de professionnel de santé) qui gère les cartes à puce permettant aux médecins de s'authentifier dans les systèmes de type Sesam-Vitale. La Caisse des Dépôts et Consignation se retire au profit d'un régime d'assurance sociale qui manquait jusqu'à présent, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Ce changement est significatif de la réorientation du projet DMP vers une gouvernance plus forte de la part des organismes d'assurances sociales. Dans le prolongement de l'information « froide » du futur DMP, l'ASIP Santé se voit confiée l'information « chaude » des alertes sanitaires et la communication plus ou moins temps réel de la télésanté. Les systèmes mis en oeuvre seront sans doute assez différents pour chacune de ces missions. (...)
(07/12/2009 09:41:49)Le Cigref et Capgemini Consulting publient une étude sur la création de valeur par les SI
Le Cigref vient de publier avec Capgemini Consulting un livre blanc intitulé « L'information : prochain défi pour les entreprises » sous-titré « pratiques de création de valeur par les SI et leur usage : cartographie 2009 ». Tirant un bilan des pratiques, ce livre blanc enfonce beaucoup de portes déjà ouvertes, notamment suite aux études précédentes menées depuis 2002 par le Cigref en collaboration avec le cabinet Mc Kinsey sur la « valeur d'usage » des SI. Mais tout est question de maturité : ce qui peut paraître évident dans une entreprise « mature » peut être une innovation des plus audacieuses ailleurs. L'exemple typique concerne la valeur des données : selon l'étude ayant servi de base au livre blanc, seulement 37% des entreprises pensent que l'usage qu'elles font des SI et de l'information représente un atout concurrentiel. Il reste donc 63% d'entreprises à convaincre d'une évidence... Pour le Cigref, il y a un lien évident entre la position du DSI dans l'organigramme (plus ou moins près de la tête de son organisation) et la maturité vis à vis de la valeur ajoutée du SI. Et si 82% des entreprises du secteur privé ont, selon l'étude, été concernées par un plan de réduction des SI, cette opération a souvent été l'occasion pour le DSI de démontrer son utilité et donc de défendre ses positions. Dans tous les cas, l'excellence technique est le minimum minimorum de ce que l'on attend de la DSI. Ce qui est en place doit fonctionner avec un niveau de service conforme aux attentes. La valeur d'usage ne vient qu'après. Ce livre blanc se décompose en cinq parties : modèles d'analyse de la valeur d'usage des SI et de l'information ; trois positionnements régissent la maturité des pratiques de la fonction SI ; l'usage de l'information, un terrain de progrès important pour les entreprises ; industrialisation, innovation et usage : des sujets dont les pratiques sont fortement différenciées ; perspectives de création de valeur pour les entreprises. De nombreux diagrammes et tableaux présentant les résultats de l'étude préalable enrichissent l'ouvrage. (...)
(02/12/2009 16:47:55)La psychologie, secret de la réussite des méthodes agiles
Il n'y a pas de recette miracle garantissant le succès des projets informatiques. Et si les méthodes agiles proposent une approche innovante et stimulante, en privilégiant des équipes réduites et autonomes ainsi que des itérations courtes capables de produire rapidement des exécutables, elles ne représentent pas par elles-mêmes une assurance suffisante. Il faut porter une attention soutenue aux aspects humains, a expliqué Véronique Messager-Rota, lors d'une session très suivie - et largement applaudie - aux Valtech Days (conférence organisée par la SSII à Paris le 17 novembre dernier). « Dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça » Consultante, formatrice et coach, et désormais à la tête de son propre cabinet Ici & Demain, Véronique Messager-Rota a contribué à l'essor des méthodes agiles en France, notamment au sein de Valtech Training (l'entité formation de la SSII). Elle est également l'auteur de l'ouvrage de référence 'Gestion de projets: vers les méthodes agiles'. Pour lequel elle a émis un mea culpa : « La littérature agile décrit souvent un monde idéal - j'y ai participé avec la première édition de mon livre. Les équipes y sont auto-responsabilisées, elles ont le sens du collectif, sont capables d'assumer collectivement l'échec, ont comme valeurs le courage, l'honnêteté, la simplicité et sont donc capables de reconnaître des difficultés... Le 'pair programming' [NDLR : méthode consistant à faire travailler les développeurs en duo] fonctionne, le changement est source de motivation, le client est toujours totalement disponible, tout le monde effectue son reporting quotidien sans avoir l'impression d'être contrôlé... Mais dans la vraie vie, ce n'est pas tout à fait comme ça. » « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe » Au cours des projets suivis lors de sa collaboration avec Valtech, la consultante a pu identifier plusieurs points bloquants pouvant conduire à l'échec. « Mettre des individus ensemble, cela ne fait pas forcément une équipe, constate Véronique Messager-Rota. On observe des résistances. Tout le monde n'aborde pas le changement de la même façon. Il n'y a pas nécessairement d'esprit d'entraide, d'ailleurs on n'ose pas toujours demander de l'aide. Les rétrospectives peuvent se transformer en recherche de coupable. Il y a ceux qui ne parlent pas pendant les rétrospectives, ceux qui sont toujours en retard aux 'daily scrums' [NDLR : réunions quotidiennes rapides de mise au point prévues par la méthode Scrum], voire qui les boudent. Des chefs de projet qui s'accrochent à leur diagramme de Gantt pour ne pas avoir l'impression de perdre le contrôle... » Depuis sa formation en coaching chez HEC en 2007-2008, la consultante sait désormais mettre un nom sur ces attitudes, et comment les aborder et désamorcer les risques de conflits. Le tout, dit-elle, est de comprendre la dimension psychologique qu'implique pour beaucoup le passage à une nouvelle méthode de travail. « Les gens perdent leurs repères, certains se trouvent trop exposés, ont peur de l'erreur, d'autres ont peur de ne plus voir leur expertise reconnue... » Savoir écouter et accompagner les développeurs dans une sorte de « processus de deuil » Pour gérer au mieux cette situation, le premier conseil de Véronique Messager-Rota est de « bien se connaître : il faut à la fois s'accepter et accepter les autres ». Autrement dit, avoir une attitude ouverte, positive, afin de pouvoir adapter son mode de communication à chacun. Osant le néologisme, la formatrice explique qu'on a tous des attitudes « écoutricides » (tendance au monologue, aux jugements péremptoires, ou simplement manque d'attention) qu'il faut identifier et écarter, au profit de « styles d'écoute » adaptés aux différents interlocuteurs. Quoi qu'il en soit, dit-elle encore, les développeurs amenés à participer à une équipe agile devront en passer par ce que les psychologues appellent le processus de deuil : déni (c'est une mode, ça passera), colère (pas à moi, avec mon expérience !), marchandage (oui mais...), dépression (bon, puisqu'il le faut), rebond (il y a des choses bien), projection (ce que je pourrais apporter) et construction (l'importance de mon rôle). « Tout le monde suite ces étapes, même si on ne franchit pas tous le gué au même rythme. Il est important de respecter cette évolution, de l'accompagner. » Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » [[page]] Le chef de projet doit instaurer un « cadre de confiance » Le rôle du chef de projet est probablement celui qui change le plus, puisque c'est à lui que revient le rôle de constituer « le cadre de la confiance qui doit régner au sein de l'équipe ». Véronique Messager-Rota conseille pour cela « d'avoir un style moins directif, d'être exemplaire, de partager la prise de décision, d'accorder un droit à l'erreur puisque les méthodes agiles stipulent qu'on est en apprentissage continu, de protéger son équipe par rapport à la hiérarchie et au client ». Protéger son équipe ne veut pas dire qu'on ne peut pas procéder à certains ajustements, ou rappels à l'ordre. Le tout étant de le faire avec doigté - comme tout bon manager, méthodes agiles ou non, devrait savoir le faire. « Il faut savoir donner des signes de reconnaissance, bannir les jugements de valeur négatifs sur les personnes, se rapporter aux faits, aux actes. » « Il y a aussi des étapes invariables dans la constitution de l'équipe, prévient encore Véronique Messager-Rota : création et structuration (phase de socialisation), tension et besoin de reconnaissance (émergence des personnalités), régulation et connaissance (chacun donne un sens à sa contribution personnelle), synergie et stimulation (travail en synergie, efficace), séparation (il faut anticiper la fin d'un projet et la façon dont chacun vivra cela). » Ce cycle peut bien sûr être remis en cause lors du départ d'un membre ou de l'arrivée d'un nouvel équipier. « Un changement peut amener à régresser et à repasser par ces étapes. » Pour atteindre au plus vite la phase de travail efficace, le chef d'équipe devra identifier au mieux les aspirations de chacun pour distribuer les rôles. En dépit de tous les efforts de communication, certains seront toujours réfractaires Même avec ces conseils et ces pratiques en tête, Véronique Messager-Rota reconnaît que le succès n'est pas garanti à 100%. A une participante qui expliquait que dans son équipe, un développeur vétéran restait bloqué à l'étape de la colère, la consultante a admis que « il y a parfois des projets où il faut laisser les gens sur le côté ». Autre écueil : hormis cette session, et un chapitre plus étoffé sur le sujet dans la seconde édition du livre de Véronique Messager-Rota, l'aspect humain - autrement dit l'accompagnement au changement - des méthodes agiles est rarement pris en compte. Et vendre à sa hiérarchie une prestation de ce type, alors même qu'on cherche à bousculer « le bon vieux cycle en V », n'est pas chose aisée, reconnaît la consultante. « Il est vrai qu'obtenir un financement est la problématique numéro un, je ne le cache pas. Mais comme j'ai une double casquette, je profite de mes missions d'accompagnement des projets pour intervenir sur les aspects humains. Et j'espère qu'à l'avenir, Valtech inclura cela dans ses propositions commerciales. » (...)
(01/12/2009 16:43:45)SAP diffère l'augmentation de tarif de son contrat de maintenance
SAP reporte pour l'instant l'augmentation de tarif de son contrat de maintenance avancée « Enterprise Support » qui devait entrer en vigueur début 2010. Le programme d'évaluation de ce service, engagé en avril dernier et auquel participent 43 entreprises européennes, n'a en effet pas encore livré ses résultats, ceux-ci devant attester de l'amélioration du support délivré. Or, il a été convenu entre l'éditeur allemand et ses utilisateurs que la hausse du tarif de maintenance, étalée sur sept ans, serait conditionnée à ces mesures qui s'appuient sur onze indicateurs clés de performances. Dans un communiqué publié aujourd'hui, SAP remercie pour leur contribution active à ce programme d'évaluation le Sugen (SAP User Group Executive Network, qui regroupe douze de ses clubs d'utilisateurs dans le monde), ainsi que tous ses clients qui y participent, parmi lesquels sept entreprises françaises. L'éditeur estime que le programme a avancé de façon significative dans un délai réduit et prévoit de communiquer les résultats du groupe de travail au début de l'année prochaine. Mais d'ici là, il n'y aura donc pas d'augmentation de tarif. SAP souligne que cette décision atteste du sérieux avec lequel il prend en compte les préoccupations de ses clients dans un environnement économique dégradé. Depuis l'annonce, début 2008, de la mise en place de ce nouveau contrat de maintenance, l'éditeur affirme que ce service contribuera à réduire le coût total des opérations pour ses clients, grâce à une efficacité renforcée. Alan Bowling, président du club des utilisateurs britanniques et irlandais de SAP, également membre important du Sugen, n'est pas mécontent de la décision. Il apprécie, d'une part, que SAP reconnaisse le travail accompli sur le programme d'évaluation d'Enterprise Support, et d'autre part, que l'éditeur affirme se soucier des difficultés économiques rencontrées par ses clients. « Nous avons toujours dit que ce programme de benchmarking serait difficile à mettre en oeuvre, en particulier dans les délais impartis ». La prochaine réunion programmée entre SAP et le Sugen doit se tenir à Boston la semaine prochaine. En France, en octobre dernier, l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones, qui fêtait son 20e anniversaire, s'est posé en outil de dialogue constructif entre l'éditeur et ses clients. Jean Leroux, son président, prend part aux réunions du Sugen. (...)
(26/11/2009 12:57:55)Tribune : Les réseaux sociaux, piliers des écosystèmes d'entreprise !
Le renouvellement naturel des employés d'une entreprise s'accompagne d'une profonde modification d'attitude envers la technologie, dont les entreprises feraient bien de tirer parti. Les jeunes, de la génération Y (ou « digital natives ») entrent en effet dans le monde du travail, en apportant avec eux ce que Luc Bretones nomme « un monde de conversations ». Représentant de l'Institut G9+ et co-animateur Essec Business & Technologie et Centrale Marseille IT, Luc Bretones organise une conférence sur le sujet le 8 décembre prochain, dans le cadre des rencontres de l'Institut G9+, association qui réunit les anciens diplômés en TIC de grandes écoles françaises. En préambule de cette conférence, il enfourche avec David Fayon, auteur de « Web 2.0 et au-delà », Économica, et co-auteur de « Facebook, Twitter et les autres... », Pearson (à paraître), un de ses chevaux de bataille favoris, dans une tribune présentée sur notre blog Experts : « Les réseaux sociaux constituent un terreau de nouveaux usages pour les entreprises qui sauront efficacement les intégrer pour créer de la valeur. Les opportunités sont nombreuses : partage du savoir et plus grande réactivité par rapport aux clients, meilleure fluidité de l'information entre les métiers de l'entreprise, identification de communautés d'experts, adoption plus facile d'une culture et d'un langage communs. » LeMondeInformatique.fr avait rappelé l'importance de cette transition dans le dossier « Digital natives : ils vont bouleverser l'entreprise », ainsi que dans un débat télévisé intitulé : L'entreprise 2.0, mythe ou réalité. (...)
(20/11/2009 14:20:01)Bercy rappelle l'échéance de la dématérialisation des marchés publics au 1er janvier
Le texte étant publié depuis 2006, certains l'ont peut-être oublié. Le Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique vient donc de rappeler au travers d'une note sur son site qu'acheteurs publics et vendeurs allaient avoir des obligations nouvelles au 1er janvier 2010, dans un peu plus d'un mois, pour tous les marchés de plus de 90 000 euros. En matière de marchés publics, à cette date, les acheteurs pourront imposer aux fournisseurs de répondre aux marchés publics de manière dématérialisée. Pour les marchés informatiques, cette obligation ne sera même pas une option : la réponse dématérialisée sera imposée à l'acheteur. Les appels d'offres devront d'ailleurs obligatoirement être publiés sur un portail Internet à cette date. Les acheteurs auront donc dans tous les cas la possibilité de consulter de manière dématérialisée les documents constituant cet appel d'offres. Depuis l'origine du texte, en 2006, le fournisseur pouvait imposer à l'acheteur une réponse dématérialisée. Dans la pratique, cependant, si beaucoup de fournisseurs consultent les appels d'offres sur Internet, la très grande majorité des réponses se faisait jusqu'à présent en format papier. (...)
(18/11/2009 16:59:03)Participer à notre conférence sur l'amélioration de la performance de son SI
Le 26 novembre prochain, LeMondeInformatique.fr, CIO et Réseaux-Télécom.net vous proposent de réfléchir à l'amélioration des performances de votre SI. Aujourd'hui, comme hier d'ailleurs, chaque euro investi dans le système d'information doit contribuer à atteindre les objectifs que l'entreprise s'est fixée. Pour vous aider à améliorer la performance de votre SI nous vous invitons à découvrir les pratiques et les outils mis en place par des responsables IT et des consultants pour connaître les vrais coûts des services informatiques, gérer l'achat de prestations et recourir la sous-traitance dans les meilleures conditions ou bien mesurer les apports réels aux métiers ? Parmi les participants aux tables rondes seront notamment présents François Blanc, DSI de Valeo, Pascal Buffard, Directeur des opérations de Axa France, Patrick Hereng, DSI du groupe Total, Didier Lambert, ancien président du Cigref et ancien DSI d'Essilor ou encore Alain Moustard, DSI de Bouygues Telecom. Réservée aux DSI, Directeurs informatiques, Responsables d'infrastructure, Architectes de SI, Managers IT et Chefs de projet, cette conférence gratuite se tiendra le jeudi 26 novembre 2009 de 8h30 à 13h à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris 8ème. Pour plus d'informations rendez-vous à cette adresse et pour vous inscrire suivez ce lien. (...)
(13/11/2009 11:26:48)Le Référentiel général d'interopérabilité enfin publié, au grand dam de l'April
Le feuilleton du Référentiel général d'interopérabilité (RGI) vient de recevoir une conclusion provisoire avec la publication de l'arrêté d'approbation publié au Journal Officiel du 9 novembre 2009. Ce référentiel de bonnes pratiques est donc d'application obligatoire pour les administrations d'Etat. Il peut également inspirer utilement les collectivités et établissements publics mais aussi les entreprises privées, les pratiques de l'Etat ayant de fait un poids considérable sur le marché informatique. De plus, le RGI est d'accès public et libre, ainsi que d'une application simple, ce qui le rend plus accessible que des référentiels plus complexes. Le RGI dans sa forme actuelle a été publié le 12 mai 2009 par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat). Il est le fruit d'une vaste bataille qui dure depuis plusieurs années visant à promouvoir les standards ouverts et l'interopérabilité dans les systèmes d'information publics avec un objectif de rationalisation des dépenses publiques. L'un des enjeux centraux de la bataille a été un « détail » du RGI : le format bureautique imposé aux administrations. Dans sa forme originelle, le RGI imposait OpenDocument, seul format à l'époque normalisé ISO. Désormais, le format soutenu par Microsoft Office OpenXML (OOXML) est traité sur un pied d'égalité alors même que sa version ISO ne sera implémentée que dans la prochaine version de Microsoft Office, qui est attendue en 2010. Pour l'April, il s'agit d'un cadeau fait à Microsoft, qui « condamne [les données des administrations publiques] à demeurer prisonnières de formats propriétaires ». L'association de défense des logiciels libres estime que « loin de favoriser l'interopérabilité, cela engendrera des discriminations entre les citoyens pour l'accès à l'administration électronique ». A côté de ce détail, c'est l'ensemble des normes de construction des SI publics, tant en termes techniques que méthodologiques, qui est désormais fixé. Ces normes peuvent être ou non d'usage impératif selon leur niveau estimé de maturité. Les formats bureautiques sont ainsi, aussi bien PDF qu'OOXML ou OpenDocument, considérés comme immatures et « en observation ». (...)
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