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Green IT

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(06/02/2009 11:08:44)

LMI invite ses lecteurs pour un petit-déjeuner

Afin de toujours mieux satisfaire ses lecteurs, LeMondeInformatique.fr vous invite une nouvelle fois à rencontrer la rédaction lors d'un petit-déjeuner informel, afin d'échanger sur vos besoins et votre appréciation sur le contenu et la présentation de votre site d'information. Le café et les croissants vous seront servis le 26 février, de 8h30 à 10h, dans nos locaux du 6/8 rue Jean Jaurès à Puteaux, à 5 minutes à pied du métro Esplanade de la Défense. En dehors de cette rencontre avec la rédaction, parce que vous participez aussi au monde de l'IT, nous vous invitons à vous exprimer au travers des commentaires d'articles sur le Forum, sur nos blogs Green IT et Ingénierie logicielle, ou encore sur le blog Experts. Pour plus de renseignements et pour vous inscrire, écrivez-nous : redac_weblmi@it-news-info.com (...)

(05/02/2009 13:05:13)

Tibco veut accélérer le middleware avec un serveur spécialisé

Le circuit intégré spécifique est l'avenir du middleware, du moins à en croire Tibco. L'éditeur de RendezVous, bus de communication entre applications, lance en effet sa première solution matérielle, un serveur spécifique ('appliance') dont le rôle est d'augmenter les performances de sa messagerie interapplicative en remplaçant l'exécution des fonctions de RendezVous sur un serveur généraliste par du code exécuté directement par des puces programmées à cet effet. Le middleware doit filtrer et router de plus en plus de messages, explique en substance Tibco. Or le volume de messages échangés explose, notamment dans le secteur financier (où il faut surveiller des flux de données gigantesques) et partout où vient s'insérer de la RFID, cette technologie radio qui attribue à chaque objet un identifiant unique - ce qui génère autant de flux de données. Tibco s'est d'ailleurs fait l'apôtre des solutions de gestion des événements complexes, qui consistent à surveiller tous ces échanges de données pour faciliter la prise de décision et le déclenchement de processus métier. L'argument Green IT de Tibco : remplacer 10 serveurs par 1 appliance Gérer tous ces flux de données avec des solutions logicielles et des serveurs classiques finirait par devenir très consommateur de ressources et anti-écologique, avance Tibco, qui explique que son 'appliance' multiplie par 10 les capacités de traitement en terme de volume de messages interapplicatifs échangés. D'où l'argument très Green IT : un seul serveur spécialisé de Tibco peut remplacer 10 serveurs généralistes. Ce gain de performances s'explique par l'exploitation de deux techniques, des circuits intégrés spécialisés (Asic, application-specific integrated circuit) et des puces reprogrammables (FPGA, field-programmable gate array). Le Tibco Messaging Appliance P-7500 sera disponible en trois versions, suivant le nombre de ports souhaités et leur débit. L'emploi de serveurs spécialisés dans le middleware s'est développé depuis une dizaine d'années, d'abord à cause de l'apparition du verbeux langage XML, qui a eu tendance à peser sur les performances, puis à cause de l'accumulation des protocoles WS-* liés aux services Web. Sont ainsi apparues des passerelles chargées de filtrer les messages et même des fournisseurs spécialisés dans ce type de produit, comme Layer 7. (...)

(04/02/2009 14:29:59)

Les services informatiques ne sont pas incompatibles avec le développement durable (interview D2-SI)

Quand Laurent Hinault a créé sa société de services en informatique D2-SI en 2006, il a souhaité le faire dans l'esprit du développement durable. Une alliance étonnante pour un milieu, les services informatiques, peu réputé pour son intérêt pour ce type démarche. Encore plus étonnant, la SSII décline le développement durable sous tous ses aspects : environnemental, social, économique et même sociétal. Dans un entretien qu'il a accordé au MondeInformatique.fr, Laurent Hinault raconte sa société d'un nouveau genre. Pour commencer, le jeune dirigeant rappelle que le métier de D2-SI est bel et bien le service informatique. Mais simplement, avec Marc Roudier, co-fondateur, ils ont souhaité lui donner du sens. D'abord en accompagnant les ingénieurs recrutés dans leurs projets professionnels. Comme les deux fondateurs, les employés de la SSII cherchent à la fois à exercer leur métier dans les meilleures conditions et à lui trouver un sens au-delà de la seule compétence technologique ou commerciale. Mais D2-SI réserve aussi une partie de ses revenus et du temps de ses employés pour des projets à vocation sociétale comme l'accompagnement des enfants malades, par exemple. Pour ce qui est de l'environnement, outre que D2-SI le respecte au quotidien, la SSII aide aussi ses employés à le préserver durant leur temps libre. (...)

(04/02/2009 11:58:43)

Les deux nouvelles baies Sun ne consomment pas plus que les anciens modèles

Sun vient de lancer deux nouvelles baies de stockage de milieu de gamme, les 6580 et 6780. Elles doublent les performances en terme de capacité, de mémoire et d'accès par rapport aux anciennes baies 6540. Pour autant, leur consommation énergétique reste identique aux anciens modèles. La première intègre jusqu'à 256 disques, soit 256 To de stockage, et dispose de huit ports Fibre Channel à 4 Gbit/s, de 8 Go de mémoire cache et de 16 extensions pour mixer disques Sata et Fibre Channel. La deuxième baie, la 6780, monte jusqu'à 448 To de stockage avec 448 disques. Elle peut avoir huit ou seize ports Fibre Channel à 4 Gbit/s, 16 Go de mémoire cache et 28 extensions Sata/Fibre Channel. Les deux baies sont modulaires et peuvent s'installer en rack ou en cabinet. Elles acceptent toutes deux le RAID 6. Elles sont disponibles immédiatement à partir de 53 200 euros pour le modèle 6580 et de 110 900 euros pour le 6780. (...)

(03/02/2009 16:15:38)

L'Afsset rend un avis peu tranché sur les dangers de la RFID

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) vient de publier son avis relatif à l'évaluation des impacts sanitaires de la RFID (Systèmes d´identification par radiofréquences). C'est l'association France Nature Environnement (FNE) qui avait saisi l'agence le 25 novembre 2005 sur le sujet. Les conclusions de l'Afsset restent très évasives : « l'étude de la littérature ainsi que les résultats de campagnes de mesure ne permettent pas, à ce jour, d'établir l'existence d'un risque sanitaire lié à l'exposition aux champs électromagnétiques émis par des systèmes RFID. » France Nature Environnement interprète donc sans surprise l'avis de l'agence comme un appel à la précaution vis à vis des technologies RFID. Sur le site de l'association, le responsable du réseau santé-environnement, José Cambou livre son point de vue : « la RFID est en passe de devenir un sujet majeur en matière de santé/environnement. L'avis de l'Afsset confirme notre position : en présence d'une nouvelle technologie comme la RFID, il vaut mieux prévenir que guérir ! Le rapport de l'Afsset met en évidence la nécessité d'expertise et de recherches sur les risques sanitaires, environnementaux et éthiques liés à la RFID. » L'Afsset explique avoir mesuré sur le terrain et en laboratoire les champs magnétiques émis par les puces RFID (de façon non exhaustive) et recueilli les informations idoines de la part des constructeurs. Dans les fréquences basses et intermédiaires (respectivement autour de 125 kHz et de 13,56 MHz), des niveaux de champs élevés peuvent être observés localement, au contact avec les dispositifs. Mais les valeurs moyennes ne dépassent pas les valeurs limites d'exposition définies en 1998 par l'Icnirp (International commission on non-ionizing radiation protection, Commission internationale de protection contre les rayonnements ionisants), censées garantir « la protection des personnes contre les effets connus et avérés de l'exposition aux champs électromagnétiques ». Surveiller plus particulièrement les utilisations professionnelles L'Afsset énonce aussi une série de recommandations. Pour commencer, elle conseille de poursuivre la veille. Mais elle suggère de se concentrer plus particulièrement sur la recherche concernant les utilisations professionnelles de systèmes RFID fonctionnant en continu, d'identifier d'éventuelles incompatibilités avec certains dispositifs médicaux et de s'intéresser aux effets psychologiques induits en particulier par l'implantation éventuelle de puces dans le corps humain (ce qui n'est pas encore une réalité en France). L'agence rappelle aussi que les fabricants doivent, à travers le marquage « CE », faire en sorte que les rayonnements électromagnétiques de leurs produits restent inférieurs aux limites en vigueur. Constructeurs, intégrateurs et entreprises utilisatrices doivent aussi vérifier que leur personnel n'est pas mis en danger (valeurs Icnirp), consigner les résultats de l'évaluation de l'exposition aux champs électromagnétiques qu'ils auront réalisée, et limiter les expositions inutiles. Pour l'Afsset, les normes devraient s'adapter davantage aux environnements de type RFID en ne mesurant pas une exposition du corps entier, mais de parties du corps plus localisés. L'agence n'oublie pas la question du recyclage des étiquettes et de leurs antennes qui n'est aujourd'hui pas réglée. L'Afsset a aussi rappelé qu'elle n'était pas compétente sur les questions de confidentialité des données et de respect de la vie privée qui lui ont aussi été soumises par France Nature Environnement. L'agence rappelle que la Cnil avait signalé le risque particulier que les dispositifs faisaient peser sur les individus « en raison notamment du maillage dense qu'elles constitueront autour des individus ». (...)

(29/01/2009 17:24:41)

EMC France nomme son Monsieur Green IT

De plus en plus, le green IT entre concrètement dans la stratégie des grands acteurs de l'IT. Pour preuve, la nomination de responsables du sujet dans leurs maisons mères. Et, bien que plus rarement, la fonction est même relayée dans les filiales françaises qui se voient alors dotées de leur propre M. ou Mme Green. Chez EMC France, c'est Jean-Paul Bembaron, directeur des services et des solutions techniques depuis octobre 2007, qui prend la charge de ce que le constructeur appelle « l'efficient IT », en plus de sa fonction actuelle. Si le constructeur mène à bien sa stratégie durable, c'est l'accompagnement des clients dans leur propre démarche green IT qu'EMC lui confie. « On m'a demandé de réfléchir à cette mission il y a déjà plusieurs mois, raconte Jean-Paul Bembaron, et j'ai commencé par consulter nos clients, nos partenaires, pour savoir ce que le green IT représentait pour eux. Ma conclusion ? La motivation est écologique mais la justification reste économique. » Et pour le nouveau responsable green IT, EMC doit aider ses clients à combiner les deux. Et les aider à s'orienter dans un concept où ils sont souvent perdus. Pour ce faire, Jean-Paul Bembaron va travailler sur de nouvelles offres de services. Au delà des solutions technologiques, déjà en marche si l'on en croit EMC, avec des matériels moins volumineux, moins gourmands, etc., ce sont des prestations de conseil auxquelles Jean-Paul Bembaron souhaite réfléchir. « Nous allons essayer de proposer aux entreprises de définir des règles et des processus et ainsi leur donner une meilleure visibilité sur le green IT. Mais nous devons aussi leur enseigner la façon d'intégrer ce type de changements. » De véritables missions de consulting. Les moyens de justifier économiquement les investissements 'green' « Je suis parti d'un postulat, détaille Jean-Paul Bembaron. Aujourd'hui, les utilisateurs se posent des questions sur les émissions de chaleur des infrastructures, la consommation électrique, l'augmentation du montant des factures, leurs datacenters installés dans des endroits inadaptés, trop petits et trop chers... Par ailleurs, pour ce qui est de notre activité [le stockage], la quantité de données est de plus en plus importante et bon nombre ne sont pas utilisées, beaucoup sont redondantes. Rien n'est optimisé... » EMC veut réfléchir avec ses clients sur une meilleure gestion des gros volumes avec, en sus, une consommation énergétique et un impact environnemental moindres. Par ailleurs, EMC a déjà des offres de service green IT au niveau international. Mais la France, comme les autres pays, présente certaines différences qui imposent un travail local. Alors que, par exemple, l'Ouest américain souffre de la pénurie et du prix élevé de son courant électrique, l'Hexagone reste préservé - pour l'instant. En France, réduire la consommation énergétique des infrastructures informatiques ne signifie pas encore systématiquement diminuer la facture d'électricité, en particulier dans l'esprit de responsables informatiques à qui ces frais n'incombent pas. (...)

(28/01/2009 17:54:12)

Les commutateurs Cisco réduiront la consommation des équipements informatiques et des bâtiments

Lorsqu'il s'agit de parler green IT chez Cisco, c'est le PDG en personne qui se déplace. Il faut dire que John Chambers avait sensibilisé l'entreprise à son impact environnemental dès son retour de Davos en 2006. Il avait alors constitué un 'éco-board' et lancé des actions idoines. A Barcelone, où se tient la conférence annuelle CiscoNetworkers, le 27 janvier, il a présenté Energywise, une des premières concrétisations de sa décision d'alors. Cette technologie sera intégrée à l'ensemble de la gamme de commutateurs Catalyst de Cisco pour mesurer, contrôler et diminuer la consommation électrique des matériels informatiques des entreprises et des bâtiments. C'est par activation logicielle que les commutateurs de la gamme Cisco actuelle surveilleront et optimiseront la consommation électrique des équipements. Il sera alors possible d'activer ou de désactiver ces derniers, de mesurer leur consommation bien sûr, mais aussi d'affecter des priorités à certains environnements ou de procéder à un délestage intelligent du système. Un morceau de code se greffera par ailleurs sur la plateforme centrale d'administration LMS (LAN management solution) du constructeur pour contrôler l'ensemble de la consommation électrique. C'est depuis LMS que seront mis en oeuvre les éléments d'une éventuelle politique globale de gestion de la consommation. Une réduction de 10% à 30% de la consommation des bâtiments EnergyWise sera disponible en trois étapes. Pour commencer, à partir de février, il permettra de gérer, depuis les commutateurs, les éléments alimentés par un réseau IP comme les téléphones, les caméras de surveillance ou les points d'accès Wifi. Ensuite, dès l'été prochain, ce sera au tour des périphériques connectés en IP mais alimentés par un autre moyen, comme les PC, les laptops ou les imprimantes. Dans ce cas, c'est un protocole spécifique qui se chargera de la mesure, du contrôle et de la réduction de la consommation. Enfin, début 2010, Cisco s'attaquera aux équipements de bâtiments comme le chauffage, la ventilation, l'air conditionné, les ascenseurs, l'éclairage, les systèmes de badge, les alarmes incendies et les systèmes de sécurité. Ce dernier cas impose de passer par une interface entre le réseau IP et le bus de terrain des équipements du bâtiment. Pour développer ce type d'interfaces, Cisco a déjà passé un accord avec Schneider Electric pour ses produits, par exemple. Mais il a aussi acquis la société Richards Zeta qui propose un middleware chargé d'exposer les standards du bâtiment au réseau IP en XML. Un moyen de convertir des technologies qui ne seraient pas ouvertes sur IP pour qu'elles fonctionnent avec EnergyWise. Selon Olivier Seznec, directeur de la stratégie technologique et en charge du comité green IT pour Cisco France, « avec de tels outils, il est possible de réduire de 10% à 30% la consommation d'un bâtiment. Bien sûr, on parle plutôt d'immeubles de bureau ou de bâtiments techniques comme les hôpitaux, par exemple.» « EnergyWise est à la fois une technologie et un programme, précise par ailleurs Olivier Seznec. Aujourd'hui, c'est notre première annonce d'une technologie avec un objectif purement green IT. Nous avions déjà la téléprésence et la Web collaboration, par exemple, mais ces outils n'avaient pas été conçus dans un but green IT dès le départ. » (...)

(27/01/2009 18:27:18)

Peut-être bientôt des .bzh et des .green

Les rencontres internationales des noms de domaine, qui se sont tenues à Paris les 26 et 27 janvier, ont permis d'attirer l'attention sur la valeur prise par certains noms de domaine au moment de leur revente. Elles ont aussi mis en lumière les enjeux des nouvelles extensions (TLD, top level domain) qui sont envisagées par l'Icann, le régulateur technique d'Internet. Ces deux journées ont été organisées et animées par MailClub (gestionnaire de noms de domaine) et Sedo (place de marché de noms de domaine), en partenariat avec l'Afnic (autorité de nommage pour les domaines de la zone .fr) et l'Eurid (association chargée de la gestion du .eu). La création de nouvelles extensions, au-delà des TLD génériques (.com, .org, .net, etc.) et géographiques (.fr, .de, etc.), a été abordée en juin dernier lors de la 32e réunion publique de l'Icann. L'ouverture des TLD est jugée plutôt séduisante lorsqu'il s'agit d'étendre les extensions aux noms de capitales (Paris, par exemple, est candidate pour le .paris), à certaines régions ou communautés (comme le .bzh pour la Bretagne, à l'instar du .cat créé pour la Catalogne), ou encore à des projets comme le .health pour garantir la sécurité des données médicales, ou le .green pour identifier les initiatives liées au développement durable. En revanche, la possibilité de créer des TLD personnalisés présente aussi le risque de voir se multiplier tous azimuts les noms de domaine, ce qui entraînerait une confusion très dommageable dans le paysage Internet. Certains spécialistes font remarquer que la perspective des revenus générés par le dépôt des dossiers de création de TLD personnalisés (l'Icann demande [mise à jour] 185 000 dollars par dossier) risque aussi d'entraîner une dérive. Le régulateur pourrait être tenté d'accepter un nombre de candidatures trop important. En tout état de cause, les premiers noms de domaine personnalisés ne verront pas le jour avant 2010. « Il y a de fortes tensions entre ceux qui veulent beaucoup d'extensions et ceux qui ne le souhaitent pas, ceux qui comptent en tirer profit et ceux qui veulent les employer à des fins utiles », a reconnu Sébastien Bachollet, vice-président de l'Alac (At Large Advisory Committee), qui participe aux travaux de l'Icann. « Je ne vois pas d'entrée dans la racine de nouvelles extensions avant 2011 », a-t-il estimé. 3 millions de noms de domaine enregistrés en .eu [[page]]Parmi les créations les plus récentes de noms de domaine de premier niveau figure le .eu, lancé en décembre 2005. Marc Van Wesemael, directeur général de l'Eurid, a présenté hier un premier bilan. La barre des trois millions de noms de domaine .eu a été franchie le 11 janvier dernier. Ce TLD a été créé avec l'ambition d'offrir « une seule identité européenne sur Internet aux 500 millions d'Européens répartis dans 27 pays ». A ce jour, c'est l'Allemagne qui en a enregistré le plus grand nombre (916 698), suivie par les Pays-Bas (408 897), le Royaume-Uni (370 517) et la France (243 910), selon les statistiques publiées par l'Eurid. L'intérêt de déposer un .eu réside surtout dans l'identification européenne du site, mais il est tout relatif du point de vue de la génération de trafic. L'utilisation d'un .eu ne renseigne pas, notamment, sur la langue utilisée par le site, alors qu'un .fr ne présente aucune ambiguïté. Ces deux journées parisiennes de décryptage et de discussions autour des noms de domaine ont donné l'occasion d'en savoir un peu plus sur les projets .bzh, .green, .health et .vla (pour la Flandre), respectivement portés par Matthieu Crédou, président de l'association www.bzh, Annalisa Roger, fondatrice de DotGreen Registry Corporation, et Rudy Van Snick, président d'Internet Society Belgium et coordinateur des projets .health et .vla. L'idée du .bzh remonte à 2005. Elle s'inspire de l'aventure du .cat, pour la Catalogne, cette extension ayant suscité l'enregistrement de 38 000 noms de domaine. Cette extension s'adressera tant aux particuliers qu'aux sociétés qui souhaitent associer une image bretonne à leur site et voudront acquérir un nom de domaine .bzh pour s'ancrer dans un marché. « Nous tablons sur un budget de 320 000 euros pour ce projet, dont 200 000 euros juste pour le dépôt du dossier auprès de l'Icann », a indiqué Matthieu Crédou en précisant qu'il leur fallait encore réunir un peu plus de 200 000 euros. Le .green servira à soutenir des causes écologiques ou humanitaires Ambitions philanthropiques pour Annalisa Roger qui porte haut le projet .green dans le cadre d'une association à but non lucratif. Son intention est en effet de reverser des fonds à des causes d'intérêt général, liées à l'environnement, bien sûr, mais aussi aux démarches humanitaires, à l'éducation, au développement durable, à la préservation du climat... « Le mot green est universellement associé aux enjeux environnementaux », rappelle Annalisa Roger. Ce nom de domaine s'adressera à tous ceux qui souhaitent faire progresser leur activité dans l'économie qui se développe autour des thèmes écologiques. « Il vous permettra de renforcer votre présence sur Internet si vous êtes impliqués dans le green et il ajoutera une connotation de responsabilité sociale au nom de votre société ». La fondatrice de DotGreen Registry Corporation ajoute, qu'en outre, le .green permettra à ceux qui le choisiront de s'impliquer dans une initiative philanthropique. « Nous ne ferons pas de profit sur les noms de domaine des organisations qui ont pour objectif le développement durable, précise Annalisa Roger. Nous leur réserverons le nom qui les intéresse et elles le paieront au prix réel. » Pour Rudy Van Snick, coordinateur du projet .health, l'objectif est de parvenir à sécuriser un environnement derrière ce nom de domaine auquel pourraient être associées des informations médicales personnelles, accessibles en cas de déplacement à l'étranger. Il aimerait convaincre le milieu médical et les universités de l'importance du projet. « L'idée est de créer un groupe de partenaires, chacun étant responsable sur son domaine ». (...)

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