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Green IT
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(26/01/2009 17:37:47)
AMD livre la version à haute efficacité énergétique de son Opteron Shanghai
Fort du lancement réussi, en novembre dernier, de son Opteron Shanghai fondu en 45 nm, AMD livre, dans les délais promis, les versions HE (Highly Efficient) et SE (Special Edition). Avec une consommation moyenne (ACP, Average CPU Power) annoncée de 55 Watts, les cinq versions estampillées "Highly Efficient" sont dites 27% moins gourmandes que les versions précédentes par AMD. Ces puces quadricoeurs pour serveurs adaptent en effet leur consommation en fonction de leur charge de travail. Et en mode inactif (idle), elles consommeraient « jusqu'à 20% de moins que des systèmes comparables de la concurrence », dit AMD, qui cite un test réalisé par ses soins comparant son Opteron HE avec les Xeon quadricoeurs d'Intel. Les puces HE sont proposées à des cadences allant de 2,1 à 2,3 GHz. Les versions SE, dont la fréquence monte à 2,8 GHz, affichent un ACP de 105 Watts. Elles sont destinées aux serveurs orientés hautes performances. (...)
(26/01/2009 16:31:33)La SNIA propose une spécification pour la consommation énergétique du stockage
La plupart des études estiment que le stockage contribue pour près d'un tiers à la consommation électrique d'un datacenter. Une bonne raison pour les acteurs de ce marché de s'attaquer à la question. Ainsi, la Storage networking industry association (SNIA), qui regroupe la plupart d'entre eux, vient de rendre publique la première version de sa spécification pour une mesure de la consommation énergétique des infrastructures de stockage du marché. Publiée dans le cadre de sa Green storage initiative (GSI), la première mouture de la Green storage power measurement specification (Spécification pour la mesure de la consommation électrique du stockage vert) propose, entre autres, une taxonomie pour classer les offres de stockage en fonction de la cible qu'elles visent et un guide de mesure des périphériques en mode veille. La taxonomie de la Green storage power measurement specification a pour objectif de comparer la consommation électrique d'offres de stockage qui soient effectivement comparables. Ainsi, sont-elles organisées en fonction des caractéristiques de leur consommation énergétique, mais pour un certain type d'applications aux besoins desquelles elles sont censées répondre. Les cinq catégories d'utilisation identifiées par la SNIA vont du stockage à la maison ou dans une petite entreprise jusqu'aux environnements complexes des très grands comptes. Chacune de ces catégories d'applications est identifiée par les niveaux requis pour la protection des données, la redondance, le service, le temps d'accès aux données ainsi que par la consommation énergétique. Les systèmes sont eux aussi répartis dans cinq classes: le stockage en ligne, les bibliothèques média amovibles, les bibliothèques média non amovibles, les appliances et les switches. La spécification de la SNIA, qui peut être téléchargée, consultée et commentée, reste néanmoins un document de travail, comme tient à le préciser l'association. En 2009, la GSI compte élargir sa spécification à la consommation des matériels en mode actif, à l'efficacité énergétique des alimentations des systèmes de stockage et surtout à la promotion et la publication complète des mesures de chaque fournisseur du marché. (...)
(22/01/2009 17:37:19)Les TIC peuvent réduire l'empreinte carbone des autres secteurs de 7,8 milliards de tonnes
C'est presque en catimini que le monde des réseaux et des télécoms se réunit cette semaine à Paris autour de la thématique du développement durable. La conférence Green Telco World Congress a ouvert ses portes mercredi 21 janvier non loin du cour Saint-Emilion, à Paris. Luis Neves, vice-président 'corporate responsibility' de Deutsche Telekom, mais aussi président de la Global e-sustainability initiative, a ouvert le bal avec un constat qui bouscule les idées reçues. Les TIC polluent, certes, mais elles représentent aussi le meilleur moyen pour tous les autres secteurs d'activité de réduire leurs émissions de CO2. Le Gartner a estimé à 2% la contribution du secteur des TIC aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Selon la Gesi, elle pourrait monter jusqu'à 3% en 2020. Mais voilà le credo de Luis Neves et de son association : pourquoi ne pas agir sur les 98% restant, et ce, en utilisant les TIC à meilleur escient ? Pour appuyer son point de vue, la Gesi a rendu public l'an dernier, avec le Climate group, un rapport intitulé 'Smart 2020 : enabling the low carbon economy in the information age'. Celui-ci fait le point sur la pollution engendrée par l'industrie des TIC. Mais il établit également la façon de réduire l'empreinte carbone mondiale grâce aux TIC, en se projetant jusqu'en 2020. Résultat : Les TIC peuvent faciliter les réductions d'émissions de CO2 dans tous les secteurs, dans le monde entier, à hauteur de 15%, soit près de 8 milliards de tonnes. Des bâtiments intelligents et une chaîne logistique optimisée [[page]] Le contrôle de la déforestation et de la reforestation serait le premier bénéficiaire de l'utilisation d'outils numériques avec une diminution de 5,86 Md de tonnes de gaz à effet de serre. Mais la Gesi a identifié quatre cibles qui réunissent trois critères essentiels pour son industrie : la réduction potentielle de l'empreinte carbone, une opportunité de marché et, enfin la faisabilité. Ces cibles sont les bâtiments intelligents, des moteurs industriels optimisés, des réseaux électriques intelligents et une chaîne logistique optimisée. « Nous ne sommes ni un lobby, ni un groupe de travail technologique, rappelle Luis Neves à propos de la Gesi. Notre rôle est de faire comprendre comment les TIC peuvent accompagner toutes les autres industries à progresser en matière de développement durable. » L'association s'intéresse d'ailleurs à ce dernier au travers de ses trois volets : environnemental, bien sûr, mais aussi social et économique. La Gesi compte 26 membres parmi lesquels Alcatel-Lucent, AT&T, BT, France Telecom, HP, Microsoft, Motorola, Nokia, Sun, mais aussi le WWF et le Carbon disclosure project. Elle est par ailleurs partenaire avec plusieurs émanations de l'ONU, le World business initiatives for sustainable development, World Resources. « Au départ, nous étions très centrés sur l'Europe, raconte Luis Neves, mais aujourd'hui nous nous ouvrons au reste du monde. Nous préparons un document pour une politique globale en la matière et dès qu'il sera prêt, en mars, nous commencerons une tournée auprès des gouvernements américain et européen. Puis, j'irai en Chine en février. Aujourd'hui, personne ne met les TIC au programme de l'environnement. Or, il faut que les politiques prennent conscience qu'il faut le faire. Et vite. » (...)
(21/01/2009 16:26:48)L'intégrateur NLE garantit contractuellement des économies d'énergie à ses clients
A son arrivée chez l'intégrateur NLE en tant que directeur général associé, Raphaël Ducasse avait d'emblée fait savoir que le Green IT deviendrait un axe de croissance à part entière pour le prestataire. Son discours se concrétise aujourd'hui avec le lancement d'une offre de conseil destinée à mettre les systèmes d'information (SI) des entreprises en conformité avec les principes du développement durable. Telle qu'elle a été pensée, cette prestation modulaire se compose de quatre grandes briques. On trouve en amont un service de formation et d'information destiné à sensibiliser les entreprises aux enjeux et aux apports d'une politique « verte ». De quoi susciter chez elles le besoin de faire ensuite auditer par NLE l'impact environnemental de leurs propres SI à travers un bilan carbone et un bilan énergétique. Cette seconde étape prépare elle-même le terrain à une optimisation de l'infrastructures informatique des clients. L'intégrateur se propose d'y procéder en s'engageant contractuellement à faire réaliser des économies d'énergie à ses clients. De part leur bilan environnemental souvent médiocre, les data center des entreprises sont un des éléments du SI tout particulièrement ciblés par l'offre de conseil de NLE. La démarche de l'intégrateur n'en reste pas moins globale avec la prise en compte d'autres éléments comme les systèmes d'impression et les postes de travail. Réaliser 20% du CA dans le Green IT en 2009 Pour accompagner le lancement de sa nouvelle offre, NLE a mis sur pied un équipe dédiée de trois consultants. Le prestataire s'entoure également de partenaires auxquels il va faire appel pour délivrer une partie des services qui composent son offre de consulting Green. Un accord a déjà été passé avec le fabricant d'onduleurs APC en vertu duquel ce dernier procédera aux bilans énergétiques des data center et des installations qui assurent leur climatisation. Un autre accord devrait être prochainement signé avec un partenaire capable d'auditer les systèmes d'impression. A la fin de l'année 2009, la démarche Green IT de NLE devrait générer 20% de son chiffre d'affaires global. Des revenus qui seront issus en grande partie de sa nouvelle offre de services et, dans une moindre mesure à court terme, de la commercialisation de plate-formes matérielles « vertes ». Et pour mieux montrer son implication dans le développement durable, l'intégrateur a décidé de changer de nom pour adopter celui d'Evea Group (nouveau logo en illustration). Cette dénomination tire son origine de l'hévéa, l'arbre à caoutchouc. Selon Raphaël Ducasse, elle véhicule bien les valeurs de l'entreprise que sont le développement durable et la force en même temps que la souplesse. (...)
(19/01/2009 17:02:13)Bull distribuera les logiciels de gestion énergétique des datacenters de Cassatt
Bull vient de passer un accord européen de coopération commerciale et technologique avec l'éditeur californien Cassatt. Ce dernier possède à son catalogue une suite de logiciels d'amélioration de l'efficacité énergétique des data centers. Le Français distribuera la suite logicielle de Cassatt en particulier sur ses serveurs Novascale et Escala. Cet accord s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie menée depuis plusieurs mois par Bull, avec son Bio Datacenter en particulier, pour aider ses clients à faire de leurs datacenters des infrastructures moins consommatrices d'énergie tout en leur gardant leur efficacité. La suite Active Response de Cassatt, objet de ce partenariat, se décline en trois versions. L'édition standard éteint les serveurs inutilisés, physiques ou virtuels, et les remet en route en fonction de divers paramètres prédéfinis : heure, événement extérieur, capacité de calcul requise, etc. Elle répertorie par ailleurs les interdépendances applicatives qui mettent en jeu plusieurs serveurs. C'est un des autres critères qui engendrera un arrêt ou un redémarrage de machines. Active Response Premium s'appuie sur le même type de politique d'administration d'infrastructure mais elle propose, en sus, de regrouper les ressources dans des pools de disponibilité. Les nouvelles applications mises en place dans le centre serveurs trouvent ainsi plus facilement le support dont elles ont besoin. Jusqu'à 50% d'économies d'énergie pour les environnements de développement Enfin, l'édition Datacenter du logiciel s'intéresse à des infrastructures plus complexes, comprenant plusieurs milliers de serveurs, réparties sur différents sites géographiques. Selon le Californien, de telles méthodes réduiraient d'au moins 30% la consommation électrique pour des applications d'entreprise, et de près de moitié pour des environnements de développement. Outre le support des logiciels Cassatt, Bull continuera de proposer dans le cadre de ce partenariat ses services d'audit de datacenters, de définition de stratégies d'optimisation et de mise en oeuvre de ses propres solutions de gestion de la consommation électrique. Avec cette offre commune, les deux sociétés ciblent principalement l'administration, les télécommunications, la finance, la distribution, l'énergie et l'industrie, autant de secteurs où l'on trouve de nombreux centres serveurs. (...)
(16/01/2009 18:23:00)Nathalie Kosciusko-Morizet bien accueillie par les acteurs de l'IT
Sans tarder, l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet, pour succéder à Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a été accueillie favorablement par différents acteurs professionnels de la IT. L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) apprécie en premier lieu de voir pérennisé un secrétariat d'Etat créé il y a moins d'un an et, de surcroît, confié à une personne qui « dispose de toutes les compétences requises par le sujet » et qui « a fait preuve lors de ses précédentes responsabilités de dynamisme et de volontarisme ». L'association espère y voir le signe que le gouvernement place, à l'instar de l'administration Obama, « l'économie high-tech et l'innovation au coeur de son programme de relance ». Au passage, l'Afdel salue le bilan « très positif » d'Eric Besson, avec lequel elle a collaboré à l'occasion des Assises du numérique. Un nouvel élan pour le plan France numérique 2012 De son côté, Syntec Informatique, la fédération des SSII et des éditeurs de logiciels, souhaite que cette nomination marque « un nouvel élan » dans la mise en oeuvre du plan France numérique 2012, une étape qui « doit être transformée aujourd'hui ». Jean Mounet, président du syndicat patronal, soulignait la semaine passée, à l'occasion de ses voeux, qu'une gouvernance devait être mise en place, avec un ministère spécifique en citant lui aussi en exemple la démarche engagée aux Etats-Unis par Barak Obama. Réaction très positive aussi de la part du club Renaissance numérique qui cherche à développer les nouvelles technologies en France et qui compte parmi ses membres Pierre Kosciusko-Morizet, PDG du site d'achat/vente PriceMinister et frère de la nouvelle secrétaire d'Etat à l'économie numérique. Parallèlement au remaniement ministériel, le patron de PriceMinister a reçu dans ses locaux Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux PME, pour faire un premier bilan du statut de l'auto-entrepreneur, quinze jours après son entrée en vigueur, le 1er janvier dernier. Nathalie Kosciusko-Morizet a balayé le risque de conflit d'intérêt avec son frère [[page]]Pierre Kosciusko-Morizet est une figure connue du monde Internet et ses liens de parenté avec la secrétaire d'Etat ont immédiatement été rappelés. Interrogée ce matin sur France-Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet a balayé le risque d'un conflit d'intérêt : « Nous avons une culture Internet commune qui nous a amenés à nous intéresser aux mêmes sujets, mais de manière complètement différente, a-t-elle répondu au journaliste Nicolas Demorand. C'est comme si vous me disiez : vous ne pouvez pas devenir ministre des PME parce que vous avez des PME dans votre famille. » Pierre Kosciusko-Morizet est également président de l'Acsel, association de l'économie numérique et vice-président de l'IE-Club, qui s'est donné pour mission de rapprocher les PME high-tech des autres acteurs de l'innovation. La passation de pouvoirs a eu lieu hier soir, jeudi 15 janvier, à 17 heures, à l'hôtel de Broglie, entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson. Ce dernier a reconnu que son plan, France numérique 2012, ne constituait qu'une étape et que tout restait à faire : « la fibre optique, la télévision numérique terrestre, l'utilisation généralisée d'Internet. Ce ne sont que des bases, des principes ». S'appuyer sur le numérique pour créer de l'emploi La secrétaire d'Etat a pris ses fonctions en rappelant d'emblée qu'elle avait fait « beaucoup de prospective depuis 10 ans, en particulier dans l'écologie » alors que ce n'était pas un thème privilégié dans sa famille politique. Sur l'économie numérique, elle a rappelé qu'elle appartenait à la culture Internet : « j'ai beaucoup cherché à développer cela dans mes activités ; je sais tous les espoirs que cela porte pour les territoires, sur les plans culturel, personnel, économique... ». Interrogée sur les projets, elle a indiqué vouloir s'appuyer sur le numérique pour créer de l'emploi. Ce matin, sur France-Inter, elle n'a pas souhaité commenter « à chaud » l'amendement voté par le Sénat sur l'assujettissement des possesseurs d'ordinateurs à la redevance audiovisuelle. « J'aime faire les choses de manière très sérieuse. Sur l'écologie, j'ai tout étudié à fond avant de mettre en place les projets du Grenelle de l'environnement. Donc, je ne vais pas réagir, nommée hier, sur un événement de cette nuit ». Enfin, questionnée sur la nécessité de montrer plus de fermeté sur la question du téléchargement illégal, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé que le projet en discussion allait à la fois dans le sens de la fermeté et de la lisibilité. « Ce qu'il y a de formidable dans l'outil numérique et dans Internet, c'est qu'il y a beaucoup plus de convivialité, c'est beaucoup plus participatif, de nouvelles communautés émergent mais, en même temps, l'outil peut nous couper de certaines réalités. C'est l'un des problèmes du téléchargement illégal : c'est indolore, il y a le sentiment que cela ne fait pas de mal. Il faut réussir à faire passer aussi le message, quitte à trouver de nouveaux vecteurs, des incitations, que, si, (...) ça déstructure, ça déconstruit, ça appauvrit et donc, finalement, cela peut tuer la création. » (...)
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