Sans tarder, l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet, pour succéder à Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a été accueillie favorablement par différents acteurs professionnels de la IT. L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) apprécie en premier lieu de voir pérennisé un secrétariat d'Etat créé il y a moins d'un an et, de surcroît, confié à une personne qui « dispose de toutes les compétences requises par le sujet » et qui « a fait preuve lors de ses précédentes responsabilités de dynamisme et de volontarisme ». L'association espère y voir le signe que le gouvernement place, à l'instar de l'administration Obama, « l'économie high-tech et l'innovation au coeur de son programme de relance ». Au passage, l'Afdel salue le bilan « très positif » d'Eric Besson, avec lequel elle a collaboré à l'occasion des Assises du numérique. Un nouvel élan pour le plan France numérique 2012 De son côté, Syntec Informatique, la fédération des SSII et des éditeurs de logiciels, souhaite que cette nomination marque « un nouvel élan » dans la mise en oeuvre du plan France numérique 2012, une étape qui « doit être transformée aujourd'hui ». Jean Mounet, président du syndicat patronal, soulignait la semaine passée, à l'occasion de ses voeux, qu'une gouvernance devait être mise en place, avec un ministère spécifique en citant lui aussi en exemple la démarche engagée aux Etats-Unis par Barak Obama. Réaction très positive aussi de la part du club Renaissance numérique qui cherche à développer les nouvelles technologies en France et qui compte parmi ses membres Pierre Kosciusko-Morizet, PDG du site d'achat/vente PriceMinister et frère de la nouvelle secrétaire d'Etat à l'économie numérique. Parallèlement au remaniement ministériel, le patron de PriceMinister a reçu dans ses locaux Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux PME, pour faire un premier bilan du statut de l'auto-entrepreneur, quinze jours après son entrée en vigueur, le 1er janvier dernier. Nathalie Kosciusko-Morizet a balayé le risque de conflit d'intérêt avec son frère