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Green IT

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(15/01/2009 13:24:38)

Nathalie Kosciusko-Morizet succède à Eric Besson contre toute attente

Nombreuses étaient les rumeurs sur le nom du successeur d'Eric Besson au secrétariat d'Etat à l'Economie numérique. Finalement, Nicolas Sarkozy joue la carte de la surprise en nommant Nathalie Kosciusko-Morizet, que personne n'avait pressentie à ce poste. Jusqu'à présent secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, maire de Longjumeau et secrétaire générale adjointe de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet ne s'est jamais fait remarquer par ses prises de position sur quelque sujet concernant l'IT. De fait, son engagement politique s'est invariablement concentré sur les questions environnementales, auxquelles elle affirme s'être intéressée très tôt. Après être passée par Polytechnique, elle intègre en 1999 la direction des relations économiques extérieures, pour travailler sur l'environnement. Le même thème lui permettra de rejoindre le cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin en 2002, au poste de conseillère technique, puis d'intégrer le secrétariat national de l'UMP l'année suivante, et enfin de seconder Jean-Louis Borloo au ministère de l'Ecologie en 2007. En choisissant de placer NKM au secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, le chef de l'Etat pourrait logiquement vouloir diriger l'action de ce maroquin vers davantage de Green IT. La soeur de Pierre Kosciusko-Morizet, patron de Priceminister, devra néanmoins se pencher sur les dossiers laissés ouverts par son prédécesseur, Eric Besson. A commencer par la traduction en actions concrètes des mesures contenues dans le plan France numérique 2012. (...)

(13/01/2009 12:43:32)

Greenpeace : les fabricants IT en grand progrès depuis l'an dernier

En dehors de son baromètre, « guide to greener electronics », l'association Greenpeace produit depuis 2007 un rapport complet sur les produits qui lui sont soumis par une vingtaine de constructeurs comme étant les plus 'verts' de leur offre. L'association a profité du salon CES qui s'est tenu à Las Vegas du 8 au 11 janvier pour annoncer la deuxième mouture de son étude Green Electronics. La grand messe de l'électronique grand public s'y prêtait tout particulièrement. De son étude, Greenpeace a sorti un champion. Et étonnamment, il s'agit d'un moniteur. Cette catégorie de matériel est plutôt réputée pour sa difficulté à être recyclée et son fort impact sur l'environnement. Le L2440x Wide de Lenovo ne contient - et c'est le seul - quasiment plus de bromure ni de chlore. Il est exempt de phtalates, d'antimoine et de beryllium. Et les plastiques qui le composent proviennent à 30% de plastique recyclé après consommation. Enfin, il ne contient plus de mercure et a une efficacité énergétique améliorée. Le bulletin de notes de Lenovo affiche ainsi un joli 6,90 sur 10. Le constructeur chinois se distingue aussi en passant de la dernière à la première place dans la catégorie des desktops, suivi de près par Fujitsu Siemens, alors que Dell et HP ne passent pas la moyenne. Reste qu'aucun PC n'a éliminé le PVC ni les retardateurs de flamme bromés (substances qui empêchent la machine de brûler, mais sont hautement toxiques). Apple absent de la catégorie des portables verts Du coté des ordinateurs portables, c'est le Portege R600 de Toshiba qui l'emporte grâce à l'élimination des substances toxiques. Juste derrière, l'Elitebook 2530p de HP obtient sa deuxième place grâce à sa note sur le cycle de vie (recyclage, utilisation de matière recyclée, etc.). Greenpeace regrette l'absence d'Apple dans cette catégorie. Selon l'association, le constructeur à la pomme aurait augmenté l'efficacité énergétique de ses Macbook et nettement réduit la quantité de PVC et de retardateurs de flammes qu'ils contiennent. Greenpeace signale par ailleurs qu'aucune des machines étudiées n'a totalement éliminé ces produits dangereux. Blackberry, bon dernier des téléphones mobiles Nokia, habitué à dominer le guide semestriel de Greenpeace, laisse la première place des téléphones mobiles au SGH-F268 de Samsung. Mais le Finlandais est en tête des smartphones grâce à l'absence de PVC, à une bonne efficacité énergétique et à son cycle de vie. Le Blackberry de Rim, modèle Pearl 8130, est dernier avec un très faible 3,50 sur 10. Le futur président américain Barack Obama, adepte de la marque mais également chantre du green IT, va devoir pousser Rim à suivre les traces de Nokia... Enfin, Greenpeace a placé le Sharp LC52GX5 en tête des téléviseurs qui a quasiment éliminé toute trace de substance dangereuse. Pas encore assez de matières recyclées dans les ordinateurs [[page]] En comparaison de son premier rapport paru début 2008, Greenpeace a constaté que davantage de produits n'utilisent plus de PVC et qu'ils limitent dans leur composition le nombre de substances dangereuses listées dans RoHS (Reduction of hazardous substances). Les moniteurs et les télévisions sont plus souvent conçues à partir de plastiques recyclés, ce qui n'est cependant encore que rarement le cas pour les mobiles, les PC et les ordinateurs portables. Beaucoup de machines ont suivi la norme américaine de consommation électrique Energy Star. Par ailleurs, les constructeurs mesurent aussi l'énergie avalée lors du cycle de production (en particulier pour les PC), mais Greenpeace déplore qu'aucun standard ne permette d'exploiter de telles données pour classer les fournisseurs. Si les efforts restent importants à faire dans les industries électronique et informatique, Greenpeace se félicite néanmoins d'importants progrès chez tous ceux qui ont répondu à l'étude. L'association estime par ailleurs qu'étant donné ces efforts, il faut repousser les exigences de certaines normes ou directives comme EnergyStar ou RoHS et en définir d'autres pour le cycle de vie ou le recyclage, par exemple. Une méthodologie qui repose uniquement sur le bon vouloir Parmi les entreprises sollicitées par Greenpeace, quinze fabricants de PC, de téléphones mobiles, de télévisions et de consoles de jeu se sont prêtés au jeu avec un total de 50 produits : Acer, Dell, Fujitsu Siemens, HP, Lenovo, LG, Motorola, Nokia, Panasonic, Rim, Sharp, Samsung, Sony, Sony Ericsson et Toshiba. Par contre, Apple, Asus, Microsoft, Nintendo, Palm et Philips n'ont pas souhaité participer. A noter que Nintendo, avec ses toutes puissantes consoles de jeu Wii et DS, ne répond pas non plus aux sollicitations de Greenpeace pour son baromètre trimestriel. L'étude Greenpeace s'intéresse aux produits que chaque entreprise considère comme ses offres les plus 'vertes'. Sur un total de 100 point, la non utilisation de substances dangereuses contribue pour environ un tiers de la note, tout comme l'efficacité énergétique et le cycle de vie. L'innovation et le marketing de l'aspect green des produits compte pour 10 points. (...)

(12/01/2009 12:35:58)

Forrester : Plus de 80% des professionnels IT jugent les questions environnementales importantes

2008 a sans aucun doute représenté une année charnière pour le green IT. Et surtout, elle aura été l'année d'une prise de conscience généralisée du sujet par les responsables informatiques. C'est ce que confirme très nettement l'enquête menée par le cabinet d'analystes Forrester Research et publiée fin 2008. En zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), 83% des répondants européens et 84% de leurs homologues nord-américains ont jugé importants ou très importants les sujets environnementaux dans l'évolution des opérations IT. Mieux encore, 21% des premiers mettent déjà en oeuvre des technologies ou des pratiques green IT, 27% en créent et 36% envisagent de le faire. Cependant, seules 10% des sociétés font appel à un prestataire spécialisé pour la planification ou le lancement de ces projets. Une proportion sans doute due autant à la maturité récente du sujet et au peu de fournisseurs de services identifiés dans le domaine qu'à une volonté de conserver de tels projets en interne. Le green IT peut aussi être considéré comme un moyen de redorer le blason des équipes informatiques, à l'image souvent malmenée. Sans surprise, les motivations pour le développement durable sont tout aussi (voire plus) financières, qu'écologiques. La réduction des dépenses énergétiques vient ainsi en tête, avec 71% de réponses pour l'Amérique du Nord et 65% pour la zone EMEA. « Faire ce qu'il faut pour l'environnement » ne vient qu'en deuxième position, respectivement 45% et 37%. Ensuite, les responsables IT disent vouloir améliorer l'image de leur société, aligner l'IT avec la politique de développement durable de l'entreprise, améliorer la fiabilité de l'infrastructure, éviter les coûts de construction d'un nouveau datacenter. Plus étonnant, la conformité aux réglementations, pourtant de plus en plus nombreuses et complexes, ne vient qu'en 7e position avec 18% des réponses de la zone EMEA. La vidéoconférence et le télétravail plébiscités Les entreprises assurent, on ne s'en étonnera pas -à plus de 90%, être plus ou moins au courant des démarches green IT menées par les fournisseurs du marché. Ce sondage ne précise évidemment pas si ces mêmes entreprises ne se trouvent pas saturées par de telles informations et si elles leur permettent de se repérer dans la réalité de l'offre. [[page]]Parmi les pratiques les plus souvent mises en oeuvre, la vidéoconférence est plébiscitée par 73% des entreprises nord-américaines et par 77% de celles de la zone EMEA. Le télétravail, qui évite les déplacements et le stress, mais augmente aussi, souvent, la productivité, réunit près de la moitié des répondants. Ensuite viennent la réduction des besoins en climatisation et l'utilisation d'énergies alternatives pour les infrastructures informatiques. Le recyclage est lui-aussi entré dans les moeurs puisque seuls 18% des répondants en EMEA et 11% des nord-américains ne le pratiquent pas encore. Il faut noter que Forrester Research n'a interrogé les responsables IT que sur l'impact de l'informatique sur l'environnement, et non sur l'utilisation du système d'information pour mener à bien une politique d'entreprise durable. L'arrivée de critères 'verts' dans les procédures d'achats informatiques L'étude confirme une autre tendance forte de 2008 au coeur de l'adoption du green IT : l'introduction de critères environnementaux dans les achats informatiques. 60% des responsables IT les prennent en compte. Parmi ces critères, l'étude de Forrester identifie la fabrication verte (sans évoquer précisément l'éco-conception), l'efficacité énergétique et le recyclage des matériels. Enfin, le green IT semble presque indifférent à la crise financière qui secoue la planète. Seuls 4% des responsables IT ont déjà décidé de réduire leurs investissements en la matière du fait de ces bouleversements économiques. Un bémol cependant, ils sont 44% en EMEA et 51% en Amérique du Nord à répondre qu'il est trop tôt pour prendre une décision, dans un sens ou dans l'autre. Pour son enquête, Forrester a interrogé 1 022 professionnels IT d'entreprises différentes en Amérique du Nord et en zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). (...)

(09/01/2009 16:01:09)

Le plan de relance d'Obama s'appuie sur les technologies

Barack Obama, qui prêtera serment comme président des Etats-Unis le 20 janvier, a dévoilé un ambitieux plan de relance pour son pays qui devrait coûter près de 1 000 milliards de dollars. Comme évoqué par le candidat démocrate durant sa campagne électorale, ce programme s'appuie pour une bonne part sur le renforcement des TIC dans la société : dossier médical informatisé, écoles high-tech, réseau électrique intelligent. La santé et l'école sont deux domaines auxquels la prochaine administration américaine a en effet décidé de donner une orientation résolument high-tech. « Pour améliorer la qualité de notre système de santé tout en réduisant ses coûts, a déclaré Barack Obama, nous allons faire des investissements immédiats pour s'assurer que, dans les cinq ans à venir, l'ensemble des dossiers médicaux d'Amérique soient informatisés. Cela réduira le gâchis, éliminera la paperasserie et diminuera le besoin de refaire certains tests médicaux coûteux. » Après avoir évoqué ses projets pour la santé, Barack Obama a évoqué ceux qu'il destine à l'enseignement. « Pour donner à nos enfants la chance de vivre leurs rêves dans un monde qui n'a jamais été plus compétitif, nous équiperons des dizaines de milliers d'écoles, d'universités publiques et privées avec des classes, des laboratoires et des bibliothèques du 21e siècle. Nous fournirons de nouveaux ordinateurs et de nouvelles technologies, et nous donnerons de nouvelles formations aux enseignants pour que les étudiants de Chicago et de Boston puissent rivaliser avec les enfants de Pékin dans les métiers high-tech et bien payés du futur. » Un réseau électrique intelligent pour économiser l'énergie [[page]] Mais Barack Obama a aussi demandé au Congrès américain d'approuver le financement du déploiement du haut-débit dans les zones non desservies, sans donner davantage de détails. Plusieurs entreprises du secteur ont ainsi réclamé des mesures complémentaires telles que des crédits d'impôt et des prêts pour les fournisseurs qui amèneront le haut débit jusque dans ces régions. Cette démarche a aussi pour but de mettre en oeuvre une politique énergétique plus efficace. Le futur président n'oublie pas, en effet, que la technologie peut aussi aider à économiser l'énergie. Il préconise ainsi un réseau électrique intelligent. Nous allons « faire évoluer notre façon de produire de l'électricité en commençant par construire une 'grille' intelligente pour économiser de l'argent, protéger nos sources d'énergie des black-out et des attaques, et fournir des formes alternatives et propres d'électricité dans tout le pays. Cela veut dire qu'il va falloir étendre les lignes à haut-débit partout en Amérique de façon à ce qu'une petite commune rurale puisse se connecter et concurrencer ses homologues partout dans le monde.» Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit du plan Obama Le réseau électrique intelligent permettrait de surveiller en temps réel la consommation électrique de chacun via Internet. Cela devrait aussi réduire cette consommation, si l'on en croit les partisans de la mesure. Cela permettrait aux fournisseurs d'énergie de la distribuer plus efficacement et d'encourager les propriétaires à installer chez eux des générateurs d'énergies alternatives comme les panneaux solaires puis de revendre l'énergie excédentaire pour la réintégrer dans le réseau. Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit de ces annonces. L'Information Technology Industry Council (ITI), qui regroupe des grands du secteur, s'est félicité du plan Obama. C'est un "excellent point de départ" a déclaré son président, Dean Garfield. "Nos entreprises savent que les investissements technologiques constituent le moyen le plus rapide de remettre l'économie sur la bonne voie. » Toutes les propositions du plan de relance qui y font appel sont « des moyens intelligents de garder une Amérique compétitive tout en créant de l'emploi et de la dépense. » (...)

(05/01/2009 17:30:16)

Petit à petit, le green IT fait son chemin dans l'esprit des DSI

Le concept de green IT prend forme dans les esprits des DSI, mais il reste un sujet de doute et d'inquiétude. Pourtant, analystes et fournisseurs le chantent en choeur : il faut se lancer à petits pas. Pour eux, comme pour les défenseurs de l'environnement, les entreprises du secteur IT ont les moyens de rendre leur fonctionnement plus écologique en réduisant leurs besoins en énergie. Qui plus est, non seulement ils diminueront leur empreinte carbone mais ils économiseront de l'argent sonnant et trébuchant. Les responsables IT qui ont répondu à l'enquête annuelle de notre confrère ComputerWorld expriment leur réticence vis à vis du green IT. Près de la moitié (42%) affirment que leur département n'a aucun projet de réduction de la consommation d'énergie ni des émissions de CO2 de l'infrastructure. Et presque les trois quarts n'ont même aucune intention de mettre sur pied des comités pour piloter de telles initiatives. Les responsables IT n'ont aucune envie, pour le green IT, de repenser des processus qui fonctionnent Certains responsables IT pensent que le green IT n'est qu'une mode. Christopher Mines, analyste pour Forrester Research, explique que d'autres ne croient pas au réchauffement climatique et pensent qu'il n'est nul besoin d'agir en la matière, ou encore ne voient les comportements 'verts' que comme autant de sources d'augmentation des dépenses. Sans oublier ceux que la seule idée de repenser des systèmes et des processus établis de longue date rend nerveux. « La dernière chose qu'ils ont envie de faire, c'est de se saisir d'un tournevis pour démonter et remonter des processus IT qui fonctionnent afin de les rendre plus efficaces en matière de consommation énergétique. » Les observateurs du marché préviennent néanmoins : les entreprises qui ignorent le green computing aujourd'hui seront contraintes de rattraper leur retard à un moment ou un autre si elles veulent rester concurrentielles. « La thématique green ne va pas disparaître, rappelle Rakesh Kumar, analyste du Gartner. L'enjeu est trop important. » Et certains responsables IT l'ont bien compris. Quand IDC a interrogé 300 CEO pour son étude U.S. "Green IT Survey" en septembre dernier, 44% ont expliqué que l'IT jouerait un rôle essentiel dans les efforts de leur entreprise pour réduire son impact sur l'environnement. En 2007, ils n'étaient que 14% à penser ainsi. A noter que cette étude montrait toutefois que l'augmentation des coûts de l'énergie constituait l'explication majeure d'une telle attitude. On peut entamer de petites démarches pour commencer [[page]]« Peu d'entreprises rejettent vraiment l'idée de lancer des projets de green IT, affirme, quant à lui, Vernon Turner d'IDC. En fait, le plus effrayant, c'est de ne pas savoir par où commencer ! Et c'est peut-être bien ce qui donne à certains le sentiment d'être une âme errante... Il y a eu beaucoup de marketing autour du concept, et je crois que les CEO et le DSI sont complètement noyés dans le vert.» Sans nul doute, lancer une politique 'verte' à l'échelle de l'entreprise n'est pas une mince affaire. Mais les observateurs et ceux qui se sont lancés le rappellent : les DSI peuvent mettre en oeuvre des initiatives green IT sans pour autant revoir l'ensemble de leurs politiques, de leurs procédures et de leurs processus - et sans forcément dépenser beaucoup. De plus, ils peuvent vendre ce type de projets auprès de leur direction non seulement avec leurs mérites environnementaux mais aussi leurs retours financiers. « Beaucoup de démarches donneront lieu à des retours sur investissement rapides, affirme ainsi Rakesh Kumar. Avec la crise économiques, les CIO devraient se concentrer sur des initiatives 'vertes' avec des retours inférieurs à 18 mois : cela peut aller de la mise en place de téléconférence jusqu'à la consolidation de datacenters. » « Une meilleure gestion de la consommation électrique est certainement l'un des moyens les plus simples et les moins chers de faire des économies colossales », ajoute de son côté Katharine Kaplan, responsable produit pour l'initiative 'Energy Star for Consumer Electronics and IT' de l'Agence de protection environnementale (EPA) des Etats-Unis. Elle rappelle que l'utilisation des fonctions de gestion de l'énergie sur un PC de bureau peut économiser 50 $ par machine et par an. Pour un écran, cela peut aller de 12 à 90 $ annuels. Et si l'on commençait par une gestion de parc plus pointue ? Autre conseil de pur bon sens, celui de Henry Wong, responsable senior pour le programme éco-technologie d'Intel : « Commencer par une meilleure gestion de parc est un moyen simple de réduire sa consommation. Il suffit d'identifier et d'éteindre toutes les machines et les périphériques qui ne sont pas utilisés ou dont on n'a pas besoin. » De façon évidente, des politiques d'achats et de renouvellement mieux pensées constituent aussi de bonnes pistes. Ainsi, chez Citigroup, à New York, on pense à installer des clients légers, qui ont moins besoin de puissance, coûtent moins cher et devraient réduire l'empreinte carbone de l'entreprise. On peut aussi exiger des nouveaux équipements acquis qu'ils respectent tous le standard Energy Star. D'autant qu'à partir de 2009, ce dernier s'appliquera aussi aux serveurs. Des stratégies similaires s'appliquent aux datacenters. Avec les précautions d'usage, la virtualisation et la consolidation permettent de réduire le nombre de machines sans diminuer l'efficacité de l'infrastructure. Henry Wong rappelle qu'Intel, comme la plupart des autres fournisseurs du marché, a procédé ainsi et a réduit ses coûts de 3 M$. Le fondeur a ainsi économisé la construction d'un nouveau bâtiment et sa maintenance. Pour l'aspect 'green', la demande en énergie et en équipement neuf a mécaniquement diminué. « Même les entreprises qui ne se sentent pas prêtes pour ce type de démarche peuvent tout simplement commencer par contrôler la température, continue Henry Wong. Ce faisant, il faudra contrôler l'humidité de près mais il est possible la plupart du temps d'augmenter sans dommage la température de l'infrastructure de quelques degrés et de réduire en conséquence le niveau de climatisation. » Sans oublier d'utiliser l'air naturel quand c'est possible... Ce ne sont peut-être pas les démarches les plus imposantes, mais c'est un début. (...)

(02/01/2009 16:01:29)

2008-2009 : bilan et perspectives

Netbooks qui relancent un marché de la micro morose, prise de conscience écologico-économique avec le Green IT, débuts du 'cloud' et affirmation du Saas, 2008 a encore été une année riche pour tous les décideurs du monde informatique. Une année pleine de conflits, aussi, au niveau économique (tarifs SAP, fusion-hésitation avortée entre Microsoft et Yahoo...) comme au niveau social, avec une avalanche de plans d'économies et de suppressions de postes. LeMondeInformatique.fr a fait le tri pour vous, et vous propose la synthèse de tout ce qu'il faut savoir pour aborder 2009 dans les meilleures conditions. Un dossier à imprimer et à conserver - avec tous nos voeux de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année. (...)

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