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Haut débit mobile
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(07/01/2011 16:13:00)
Les Français consomment de la téléphonie mobile et délaissent un peu le fixe
Selon le régulateur français des télécoms, qui a arrêté ces chiffres au 30 septembre 2010, la France compte 62,6 millions de cartes SIM en service. Ce chiffre est en nette augmentation depuis fin 2008, de l'ordre de 5 à 6% par an. Sept lignes de téléphonie mobile sur dix sont de type forfait mensuel, et un quart correspondent à des forfaits bloqués. En moyenne, la facture d'une ligne de téléphonie mobile s'élève à 26,7 euros HT par mois au troisième trimestre 2010, soit sensiblement le même prix qu'à la même période en 2009. En matière de consommation, un client mobile génère en moyenne 2 heures 13 minutes de communication par mois, et envoie pas moins de 134 SMS.
Le fixe en retrait
Le parc de lignes fixes est quant à lui en diminution (-1,7% au troisième trimestre 2010) après plusieurs années de croissance continue liées au boom des offres triple play. Au 30 septembre dernier, l'Arcep recensait 35 millions de lignes hébergeant 40,3 millions d'abonnements. Un utilisateur de téléphone fixe dépense en moyenne 35,5 euros HT par mois, et consomme 3 heures 56 minutes de communication (4h32 en téléphonie par Internet (VoIP), contre 2h39 en téléphonie fixe classique).
Le régulateur souligne par ailleurs que les réseaux mobiles sont de plus en plus utilisés pour échanger des données plutôt que de la voix. En septembre 2010, la France comptait 26 millions d'utilisateurs actifs de services multimédia, et 21 millions d'utilisateurs actifs de la 3G. A noter enfin, un quart des cartes SIM activées au 3e trimestre sont des cartes « non voix », exclusivement réservées à un usage Internet (netbooks, tablettes).
L'Allemagne s'aligne sur l'Europe pour le coût des terminaison d'appel mobile
(Source EuroTMT) La commission européenne ayant décidé de lancer une procédure contre l'Allemagne pour contraindre l'autorité de régulation à appliquer la directive, le régulateur allemand des télécommunications a fini par adopter la recommandation européenne concernant le tarif de la terminaison d'appel (TA). Si les analystes s'attendaient donc à une annonce de baisse de la TA Mobile pour la période commençant à partir du 1er décembre, l'ampleur a toutefois surpris.
Les nouveaux tarifs sont en effet divisés par deux par rapport aux anciens prix ! Et pour certains des quatre opérateurs allemands, la décision va, certainement, provoquer des dégâts significatifs. Lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley fin novembre à Barcelone, l'opérateur KPN avait en effet expliqué que chaque diminution d'un centime d'euro de la TA Mobile induisait une réduction de 30 millions d'euros de l'Ebitda de sa filiale allemande.
Un tarif divisé par deux !
Le calcul devient facile à faire. Etant donné que pour E-Plus, le tarif passe de 0,0714 € à 0,0333 € par minute à partir du 1er décembre 2010, l'impact sur l'Ebitda sera de près de 60 millions d'euros en année pleine. Seul gagnant potentiel de cette baisse : l'opérateur historique Deutsche Telekom. Comme la plupart des opérateurs historiques européens, l'opérateur allemand peut en effet compenser la baisse de sa terminaison d'appel mobile par des coûts moindres pour les appels fixe vers mobile. Encore faut-il que les tarifs proposés par le régulateur allemand soient définitivement entérinés (ils sont soumis à consultation en Allemagne et au niveau européen), ce qui n'est pas forcément évident.
Si le gendarme des télécoms a mis quasiment fin à l'asymétrie tarifaire, comme le demande la Commission européenne, sa proposition tarifaire demeure néanmoins assez incompréhensible. T-Mobile et Vodafone, les deux opérateurs les plus gros du marché, se voient ainsi appliquer un tarif différent : 0,0336 € pour le premier et 0,033 € pour le second (contre 0,0659 € auparavant).
Même différence de traitement entre E-Plus et O2 qui bénéficiaient avant du même tarif (0,0714 €) : 0,033 € pour la filiale de KPN et 0,0337 € pour la filiale de Telefonica. Ces différences de traitements devront être justifiées par le régulateur allemand, notamment auprès de la commission européenne.
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Deuxième sujet de discussion à venir avec les pouvoirs publics européens : la volonté de l'autorité de régulation allemande d'appliquer ces tarifs pour une période de deux ans, jusqu'en novembre 2012. Si, comme l'ont remarqué la plupart des analystes, cette baisse surprise de 50 % permet à l'Allemagne de revenir dans la moyenne des tarifs européens pour 2011, leur maintien en 2012 va de nouveau éloigner Berlin du « benchmark » européen puisque le taux moyen de la TA Mobile est estimé autour de 1,8 centimes d'euro pour 2012.
Si la décision du régulateur allemand peut être contestable, elle confirme néanmoins que, de gré ou de force, les autorités de régulations européennes finissent par appliquer la recommandation de Bruxelles, comme le montrait la décision prise au printemps par l'Ofcom, autorité de régulation britannique, de s'y conformer alors qu'elle y était farouchement opposée.
Et dans cet environnement, le dernier grand pays à faire encore bande à part est l'Italie. La dernière décision en date table sur une terminaison d'appel mobile autour de 6 centimes d'euro en 2012 en Italie. Un niveau que le régulateur national va maintenant devoir corriger à la baisse.
Nokia Siemens Network et Huawei en tête pour les zones blanches 3G
(Source EuroTMT) Pression de la direction générale pour créer un mini-évènement à l'occasion du Broadband World Forum qui s'est tenu à Paris les 26 et 27 octobre, pression de la maison-mère pour satisfaire l'appétit de bonnes nouvelles des analystes financiers et des investisseurs ? Toujours est-il que l'équipementier Nokia Siemens Networks a décidé de rendre public le contrat gagné auprès de SFR pour déployer le réseau 3G de l'opérateur dans les zones blanches. Ces zones font l'objet d'un accord de RAN-sharing conclu cet été avec Orange et Bouygues Telecom sous le contrôle de l'Arcep. Selon nos informations, les acteurs s'étaient engagés à ne pas communiquer sur ce dossier, et SFR aurait manifesté son mécontentement en apprenant que NSN n'avait pas respecté la règle.
Bouygues Telecom choisit Huawei et France Télécom hésite encore.
Selon une source proche du dossier, si SFR, donc, a confié son contrat d'équipement à Nokia Siemens Networks, c'est l'équipementier chinois Huawei qui a été choisi par Bouygues Telecom pour déployer son réseau dans les zones blanches de la 3G.
Selon cette même source, France Télécom n'aurait pas finalisé ses discussions avec les équipementiers. Dans la 3G, l'opérateur historique se fournit auprès d'Alcatel-Lucent et de Nokia Siemens Networks. Selon les termes de l'accord de RAN-sharing conclu cet été, chaque opérateur doit équiper quelque 800 sites, ce qui correspondrait à des contrats de quelques dizaines de millions d'euros pour chacun des fournisseurs.
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