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(12/06/2009 16:49:20)

AMD lève un peu le voile sur l'évolution de ses Opteron Istanbul

Si AMD a perdu un round face à Intel sur le ring des serveurs lorsque celui-ci a annoncé les Xeon 5500, il n'est pas pour autant K.O. La sortie en urgence des Istanbul, les premiers Opteron hexacoeurs, pour éviter que son concurrent ne pavane par trop, n'est qu'une partie de sa contre-attaque. D'ici à la rentrée, les Istanbul pourront s'enficher dans deux nouvelles cartes mères, dont une orientée vers la réduction de la consommation électrique. Cette génération de carte mère pour serveurs "Fiorano" sera la première qui utilisera un jeu de composants AMD. Jusque-là, le fondeur faisait appel au service de Broadcom et de nVidia. Sur le ton de la confidence (rien n'est encore là, mais il faut rassurer sur l'avenir), AMD promet des améliorations comme l'intégration d' IOMMU. Dans cet acronyme (I/O Memory Management Unit) réside une technologie gravée dans le silicium qui permettra d'abstraire les entrées/sorties en translatant les adresses mémoires entre le CPU et le périphérique d'entrées-sorties. IOMMU prend tout son intérêt lorsque plusieurs machines virtuelles ont besoin d'accéder aux ressources d'entrées-sorties sans perdre trop de temps. Baptisée "Kroner", la carte "économie d'énergie" serait composée de deux demi-cartes mères. Elle embarquera tout le savoir-faire d'AMD en matière de contrôle de la consommation. En particulier APML (Advanced platform management link) qui permet d'intervenir à distance sur le comportement des processeurs sans l'entremise du Bios. (...)

(12/06/2009 16:43:45)

Bouygues Immobilier paiera son datacenter externalisé sur la base de la facture électrique

(mise à jour) Depuis quelques semaines, Bouygues Immobilier a externalisé son datacenter. Rien de très original de nos jours, si ce n'est le modèle économique de l'opération. Désormais l'entreprise sera facturée en fonction de la consommation électrique de son infrastructure. Ce datacenter est installé dans un container chez Prosodie, avec les containers d'autres entreprises. Bouygues Immobilier a gardé la maîtrise du choix du matériel (Dell), des systèmes d'exploitation et de la virtualisation (VMware), et de l'administration. Le prestataire de l'entreprise se charge du maintien de base de l'ensemble (réseau électrique, climatisation, surveillance des machines, maintenance de 1er niveau) et il se rémunère en prenant une marge sur le coût de l'électricité facturée. Le container est équipé d'un compteur qui surveille la consommation électrique ainsi que la température de l'ensemble, en temps réel. « Une relation vertueuse s'est instaurée avec Prosodie, » estime Christian Grellier, directeur des systèmes d'information et de l'organisation de Bouygues Immobilier pour qui, avec un tel modèle économique, toutes les parties prenantes ont intérêt à optimiser l'efficacité énergétique du système. Bouygues Immobilier et Prosodie se réunissent ainsi tous les mois pour étudier toutes les nouvelles solutions plus économes en énergie, comme des évolutions autour de la virtualisation, par exemple. Sur les mêmes sujets, l'entreprise rencontre aussi régulièrement Dell, VMware et Intel sur le même sujet. Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai Pour Bouygues Immobilier, il y avait plusieurs enjeux liés à l'évolution de son datacenter. Pour des raisons internes mais aussi de respect des réglementations, la sécurité devait en être améliorée. Même exigence pour la disponibilité de l'infrastructure. Tout en augmentant la performance de cette dernière, Christian Grellier souhaitait aussi, bien évidemment, l'intégrer dans la stratégie de green IT de l'entreprise et en réduire l'empreinte carbone. Or, monter en performance, augmenter le niveau de sécurité, accroître la disponibilité tout en réduisant l'impact environnemental aurait été trop difficile à réaliser en interne. L'entreprise a donc finalement décidé d'externaliser son datacenter tout en conservant la main sur sa configuration. « Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai », plaisante Christian Grellier. « Nous avons choisi Prosodie non seulement pour la qualité de ses équipements mais aussi, justement, pour sa démarche éco-responsable », précise le DSIO. Outre les dispositifs qu'il met en place pour augmenter l'efficacité énergétique des datacenters de ses clients, le prestataire est ainsi membre actif de l'initiative Global Compact des Nations Unies qui promeut des principes de bonne conduite dans l'entreprise. Il est certifié ISO 14001, pratique bien entendu le recyclage, mais est aussi partie prenante de la mission Detic (Développement éco-responsable et TIC) du gouvernement. Enfin, il encourage ses collaborateurs à des actions éco-responsables. Un degré de plus pour 5% d'économie d'énergie [[page]]Bouygues Immobilier dispose donc désormais chez Prosodie d'un container avec un ensemble de racks d'un total de 200 serveurs Dell (contre 300 précédemment). Environ 40% des machines sont virtualisées. Le choix du matériel s'est porté sur le constructeur texan qui est passé au crible des habituels contrats cadres des équipements de Bouygues. « Nous exigeons le respect des normes Epeat et Energy Star, précise Christian Grellier, et nous avons un accord avec la société Ecovadis qui réalise des audits de performance environnementale et sociale de tous les fournisseurs du groupe. » Les systèmes de Dell disposent de nombreux dispositifs économiques comme des alimentations et des ventilations optimisées pour une moindre consommation. Mais sur les conseils de son prestataire Prosodie, Bouygues Immobilier a aussi opté pour des « cool corridors » fabriqués par Minkels. Afin de délimiter un couloir d'air froid, un toit est installé au dessus de l'espace situé entre les rangées de serveurs. Ce couloir est fermé par des portes coulissantes à chaque extrémité du datacenter. Par ailleurs, l'air est très précisément dirigé sur les points chauds des systèmes. « Avec Dell, nous réfléchissons aussi à monter la température de quelques degrés, évoque Christian Grellier. Nous avons déjà gagné un degré en poussant à 19°C, ce qui devrait correspondre à 5% d'économies. » Prosodie a aussi entrepris une démarche de calcul de l'empreinte carbone des datacenters qu'il héberge, parmi lesquels celui de Bouygues Immobilier. Un container permet de faire évoluer facilement la configuration L'entreprise a aussi trouvé de nombreux intérêts dans l'installation en container. Ce type d'environnement physiquement fermé permet en effet d'isoler très simplement les configurations des différentes sociétés hébergées, les unes par rapport aux autres. Mais il permet aussi de faire croître facilement la configuration, en ajoutant un container par exemple. Enfin, comme l'explique Christian Grellier, si par exemple Prosodie lui proposait un site en free cooling (refroidissement à l'air ambiant) ailleurs qu'en région parisienne, il suffirait de déménager la configuration dans sa « boite » vers le nouvel emplacement. L'installation du datacenter de Bouygues Immobilier a démarré en mars et la bascule s'est faite en mai sans interruption de service. Toutes les applications métier ou bureautique de l'entreprise sont désormais hébergées sur cette infrastructure. L'accès se fait par Internet via Citrix. L'entreprise a même testé l'accès sur iPhone, toujours via Citrix, en 3G ou en ADSL. « Ça nous a coûté 30% moins cher que si on nous l'avions fait en interne », conclut Christian Grellier. Pour le DSIO, qui préside aussi l'atelier datacenter de la mission gouvernementale Detic, « toutes les entreprises n'ont pas les mêmes problématiques avec leurs datacenters. Avec un effectif d'une dizaine de personnes, par exemple, il ne s'agit même pas de datacenter et il faut plutôt se tourner le SaaS ou le cloud. » Les très grands groupes, par contre, comme le rappelle Christian Grellier, cherchent à concentrer leurs datacenters pour en réduire le nombre. Mais surtout, entre les deux, il y a quelque 31 500 entreprises dans l'Hexagone qui devraient envisager l'option de l'externalisation, comme Bouygues Immobilier. (...)

(11/06/2009 17:02:42)

AMD a grappillé des parts de marché à Intel au premier trimestre

Au premier trimestre 2009, AMD a grappillé quelques pour cent de part de marché à Intel par rapport au dernier trimestre 2008. Selon iSuppli, le David des processeurs a vu sa part de marché augmenté de 2,3% à 12,8%, soit un CA de 883 M$. Dans le même temps, le Goliath Intel perdait 2,5% à 79,1% (5,5 Md$). Tous les autres fournisseurs de processeurs se partagent 8,1% du marché, soit un CA de 559 M$. Ce regain de forme d'AMD fait suite à trois trimestres au cours desquels il a cédé du terrain à Intel. Il doit son retour en grâce à ses processeurs pour ordinateurs portables. Si l'on compare les résultats d'iSuppli pour le premier trimestre 2009 à deux de la même période en 2008, tous les acteurs restent sur des positions quasi identiques. En revanche, le marché a connu sur un an une chute de 20,6% à 6,9 Md$. ISuppli anticipe un deuxième trimestre dans cette ligne avec une baisse de 16% à 28,6 Md$. En 2008, Intel (37,6 Md$ de CA en 2008) a fourni à lui seul plus de 80% des processeurs et AMD (5,8 Md$ de CA) 12%. (...)

(09/06/2009 18:01:18)

La R2 de Windows Server 2008, une version mineure qui a tout d'une majeure

Les équipes de Microsoft confirment la disponibilité de la R2 de Windows Server 2008 pour le mois d'octobre, et même à partir de juillet-août pour les constructeurs et pour les clients grands comptes. Même s'il s'agit d'une version intermédiaire dans le cycle général de quatre ans au rythme duquel Microsoft fait évoluer son OS serveur, 2008 R2 apportera un important lot d'améliorations autour d'un noyau qui sera pour la première fois 100% 64 bit. Les synergies avec Windows 7 seront peut-être celles qui auront le plus d'impact sur le quotidien des DSI et de leurs utilisateurs. Deux fonctions supplémentaires, DirectAccess et Branch Cache, visent à optimiser les relations entre Server 2008 R2 et son client Windows 7. DirectAccess assurera une communication sécurisée entre clients distants et serveur sans avoir à ajouter un VPN et ses complications. Jouant sur les fonctions d'IPV6, DirectAccess permet à un administrateur d'admettre de façon transparente un client distant dans le réseau de l'entreprise. Cela permet, entre autres, à ce client d'être mis à jour et d'accéder aux ressources de l'entreprise comme s'il était physiquement sur un de ses sites. Quant à Branche Cache, cette fonction optimise l'utilisation de la bande passante entre sites en permettant de créer automatiquement des copies locales à partir d'un cache automatisé. Microsoft donne l'exemple d'une formation multimédia à télécharger sur chaque poste. Dès qu'elle a été récupérée sur l'un d'entre eux, il peut en faire profiter ceux qui se trouvent autour de lui. Côté serveur, c'est, bien sûr, l'arrivée de la version 2 d'Hyper-V, l'hyperviseur maison, qui fera le plus sensation. Mais Microsoft apporte aussi de notables améliorations au Terminal Services qu'il rebaptise pour l'occasion RDS (Remote Desktop Services). Ce nouvel acronyme traduit l'évolution et l'ajout de fonctions qui rendent cette R2 mieux adaptée aux environnements VDI (Virtual desktop architecture) pris dans leur acception la plus large. La tarification de cette R2 est identique à celle de la version précédente de Windows Server 2008. Pour ceux qui ont déjà installé la première mouture de 2008, Microsoft ne facturera que la mise à jour du serveur vers R2. Les CAL (Client Access Licences) de 2008 "R1" restant valables pour la R2. Alain Le Hegarat, chef de Marché Windows Server, en profite pour rappeler que la fin ultime du support de Windows 2000 et prévue pour dans un an. Il estime que cette version anime encore 15% d'un parc serveur x86 qu'il estime à 1,1 million en France. Sachant que l'on trouve toujours 4% d'adeptes de NT4. Sur ce parc, Windows Server 2003 se taille la part du lion mais, toujours selon Alain Le Hegarat, le rythme d'adoption de la version 2008 est deux fois supérieur à celui de 2003 en son temps. Sur l'année 2009, la crise a conduit IDC France à ramener ses prévisions d'installation d'OS serveur x86 de 300 000 à 250 000 unités. Comparatif Server 2008 R2 / versions précédentes
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(...)

(09/06/2009 16:05:21)

Cisco ajoute des serveurs en rack à ses lames UCS

Cisco ajoute des serveurs en rack aux lames avec lesquelles il a annoncé son arrivée sur le marché des serveurs en mars dernier. Cette ligne "C-Serie" de machines UCS (Unified Computing System) utilise aussi des processeurs Xeon 5500 (Nehalem), tout comme les lames de la ligne B-Serie. Cisco différencie son offre UCS de celle de ses concurrents en intégrant les connexions SAN et de stockage via des adaptateurs FCoE (Fiber Channel over Ethernet). Cisco proposera trois modèles rack biprocesseur. Cette version de la lame B200-M1, le C200-M1, au format 1U, accepte jusqu'à 96 Go et compte deux slots PCI-Express 2.0 ainsi que 4 emplacements pour disques au format 3,5 pouces. Le C210-M1, au format 2U, peut accueillir 96 Go de RAM mais dispose de 5 slots PCI 2.0 et compte jusqu'à 16 disques 3,5 pouces. En haut de gamme, le C250-M1, alter ego de la lame B250-M1, reçoit un composant ASIC conçu à l'origine par Nuova Systems pour étendre la mémoire jusqu'à 384 Go. Avec les chipsets standard d'Intel, la capacité mémoire maximale d'un bi-Xeon 5500 culmine à 144 Go. L'annonce de ces racks permet à Cisco de prendre une posture d'ouverture. Son système UCS à base de lames lui ayant valu les foudres de concurrents qui l'accusent de vouloir enfermer les utilisateurs dans son architecture. A regarder ce qui se passe chez eux, on ose suggérer que c'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité. Alors que Cisco assure que ses lames B-Serie commenceront à être livrées d'ici la fin du mois, les racks C-Serie seront disponibles au quatrième trimestre. Le constructeur cultive la mauvaise habitude ne pas communiquer le prix de ses serveurs. Une pratique qui ne peut que placer les acheteurs potentiels en position de faiblesse lors de leur démarche auprès de lui. (...)

(08/06/2009 18:06:22)

L'industrie électronique repartira très lentement en 2010

Selon le cabinet Decision Etudes & Conseil, l'industrie électronique mondiale devrait renouer avec la croissance en 2010, mais à un rythme moins soutenu que celui qu'elle connaissait avant la crise économique. En 2009, le secteur générera un chiffre d'affaires de 1 060 Md€ contre 1 140 Md€ un an plus tôt, soit une baisse de 7%. En 2010, le marché devrait repartir à la hausse avec une progression de 1,6% au niveau mondial. Le cabinet d'études, optimiste, prévoit déjà une progression de 5,9% en 2011 et de 6,8% en 2013. En Europe, la situation est moins réjouissante. Cette année, le ralentissement se fera davantage sentir (-11,7%) et la reprise en 2010 sera beaucoup plus fragile (0,3%). Aux Etats-Unis, la situation est encore pire puisque Decision Etudes & Conseil prévoit que le secteur sera toujours en perte de vitesse en 2010 (-4,5%). Ces chiffres sont toutefois moins catastrophiques que ceux publiés par iSupply et la SIA (Semiconductor industry association) au sujet des seuls semi-conducteurs, en avril dernier. Selon eux , les ventes de composants sont en chute libre (-30%). En 2013, la Chine pèsera 32% du marché de l'industrie électronique Sur la période 2008-2013, Decision Etudes & Conseil a revu ses prévisions à la baisse. La croissance moyenne annuelle ne devrait pas dépasser les 2,7%, alors que le cabinet misait sur 6% en octobre dernier. A cette allure, le marché de l'industrie électronique générera un chiffre d'affaires de 1 298 Md€ en 2013, alors qu'il aurait dû largement dépasser les 1 300 Md$. Le cabinet note en outre que la Chine devrait prendre de plus en plus d'ampleur sur un secteur qu'elle domine déjà. Sa part de marché passera de 27% à 32% d'ici à 2013, alors que celle de l'Europe perdra trois points (19% contre 22% aujourd'hui) et celle des Etats-Unis quatre points (24% contre 27%). L'Asie doit sa supériorité à son positionnement dans l'électronique de masse, comme les PC portables, les DVD, les lecteurs MP3... Trois autres pays sont solidement campés sur ce territoire, l'Inde, la Chine et le Brésil. Par secteurs, l'informatique et les télécoms sont les deux marchés qui souffrent le plus de la crise de l'industrie électronique, alors que la santé, l'environnement, l'aéronautique et la sécurité parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est d'ailleurs grâce à son positionnement dans l'électronique professionnelle que l'Europe parviendra à limiter la casse et à affronter les délocalisations. (...)

(05/06/2009 17:09:33)

La consommation des serveurs de RolandGarros.com en temps réel (vidéo)

Notre vidéo à voir ici. Partenaire comme chaque année de Roland Garros, IBM héberge l'infrastructure animant le site Web, rolandgarros.com. Cette année, une attention particulière est portée à la consommation énergétique des serveurs alimentant le site. De fait, comme l'indique un impressionnant compteur de pages vues en temps réel, le nombre de pages visitées par les internautes amateurs de tennis peut très vite évoluer (il était déjà de plus de 119 millions le jour de notre reportage, le 28 mai dernier). En milieu d'après-midi en France, par exemple, lorsque les Américains se réveillent, l'utilisation explose, le compteur s'emballe. Grâce à des outils de répartition de charge, capables d'utiliser les serveurs à la demande, explique Samir Mahir, d'IBM, la consommation électrique a été réduite de 40% par rapport à l'année dernière. C'est la même technologie, le même datacenter, rappelle-t-il, que pour le propre site Web d'IBM. Notre vidéo à voir ici. (...)

(05/06/2009 15:27:01)

CA Expo : coup de jeune sur les mainframes et cap sur le Lean IT

CA s'attelle à rajeunir l'image du mainframe pour attirer les jeunes talents vers ces environnements. La question est d'importance car une forte proportion des « mainframers » est sur le point de partir en retraite, alors que ces plateformes restent privilégiées pour les applications critiques. Sur CA Expo, qui a rassemblé hier, au Cnit de Paris-La Défense, les utilisateurs et partenaires de l'éditeur américain, celui-ci a déroulé sa stratégie Mainframe 2.0 annoncée fin 2008 à l'occasion de CA World. Son premier volet s'illustre par l'arrivée du logiciel Mainframe Software Management, dont l'interface graphique permet de s'affranchir des écrans noirs 3270. Cet outil va progressivement être intégré par CA à ses différents logiciels d'administration de systèmes. Il doit contribuer, en réduisant la complexité de gestion du mainframe, à faciliter le passage de témoin entre ancienne et nouvelle génération d'ingénieurs systèmes investis sur les environnements z/OS d'IBM. Dans les prochaines semaines, 45 applications mainframe de CA seront livrées avec le logiciel, sans surcoût. « L'objectif est d'arriver rapidement à 100 produits intégrant Mainframe Software Management », a précisé Patrick Bojko, directeur des ventes de solutions chez CA. De son côté, Réginald Harbeck, directeur produit pour la stratégie mainframe, a rappelé que CA supportait les nouvelles versions de z/OS le jour même de leur livraison par IBM, en égrenant au passage les qualités toujours d'actualité des mainframes : fiabilité, encombrement réduit comparé au service apporté, disponibilité maximale, optimisation de la consommation électrique, capacité d'héberger des centaines, voire des milliers de serveurs virtuels. Il a précisé que CA était prêt à supporter les plus récentes évolutions : processeurs zIIP, zAAP et IFL, Linux sur systèmes z, fonction HiperDispatch... et protocole IPv6, déjà utilisé par le gouvernement américain, l'un des clients de CA. « Lorsque vous y passerez, nous serons là. » Lean IT : supprimer l'inutile... [[page]] Sur CA Expo, le fournisseur a aussi mis l'accent sur le Lean IT, l'un des mots-clés de sa journée. Cette démarche vise à optimiser les processus de production de produits ou de services en les épurant de ce qui leur est inutile avec, en ligne de mire, un objectif d'une plus grande efficacité et donc de réduction des coûts. Pour l'éditeur, qui a lancé une offensive sur ce terrain en avril dernier, c'est l'occasion de rappeler à ses clients qu'il dispose au bas mot d'une dizaine d'applications oeuvrant dans le sens du 'Lean'. On les trouve réparties dans différentes gammes, tant gestion de la performance applicative que gestion des services, suivi des projets, gestion d'infrastructures et solutions de sécurité. La dernière version de CA Wily APM, par exemple, contribue à réduire les temps d'indisponibilité des applications critiques. L'éditeur cite aussi les nouvelles fonctions de CA Service Catalog qui permettent de rationaliser les transformations de processus. Toutefois, devoir acheter plusieurs produits pour atteindre la simplicité promise par la stratégie 'Lean' paraît antinomique : il y a encore du travail à faire de ce point de vue. Outre l'espace d'exposition et les sessions consacrées aux mainframes, une trentaine d'ateliers et conférences ont permis aux participants de CA Expo de faire un point sur les thèmes phares de l'éditeur, en particulier la gestion des identités et la gestion des infrastructures avec, cette année, un éclairage datacenter. Dans ce domaine, CA a annoncé hier l'acquisition d'une partie des logiciels de l'éditeur Cassatt Corporation. L'éditeur récupère ainsi une offre consacrée à l'automatisation et l'optimisation à base de règles des datacenters. (...)

(05/06/2009 12:34:20)

Forrester IT Forum : « Les DSI doivent nager dans les mêmes eaux que la génération Y »

Comment les directions informatiques des grandes entreprises peuvent-elles économiser de l'argent et minimiser les risques ? C'est à cette question que se sont efforcés de répondre cette semaine les analystes de Forrester Research pendant trois jours, à Berlin, en abordant les grands thèmes du moment, comme les technologies de 'cloud', la stratégie 'lean', le Green IT... ou les réseaux sociaux et le Web 2.0. En ouverture de cet IT Forum européen, et même si cela commence à faire un peu tarte à la crème, le PDG de Forrester n'a pas manqué de rappeler que la crise actuelle constitue aussi l'opportunité de prendre des décisions radicales. Des décisions censées propulser les entreprises à des kilomètres devant leurs concurrents dès que la récession aura pris fin. Mais des décisions qui demandent de rajeunir considérablement les points de vue sur le métier des entreprises, sur les nouvelles générations de clients et les nouvelles générations de collaborateurs. Pour George Colony, CEO de Forrester Research, les DSI et autres décideurs IT doivent considérer et agir sur six points clés. 1) Quelle que soit l'activité de l'entreprise, tout va désormais passer par l'informatique ; autrement dit, il faut que les DSI ne considèrent plus seulement l'IT, mais les BT (« business technologies »), ou comment les nouvelles technologies s'articulent dans une vision orientée business. 2) Le temps où les clients étaient fidèles à une marque est révolu. Aujourd'hui, l'attachement à une marque ou un produit passe par les outils sociaux ; il faut donc que les BT prennent en compte les réseaux sociaux et autres outils de type Web 2.0. 3) « Les nouvelles générations de clients vous paraîtront étrangères », a aussi prévenu George Colony, en faisant référence aux habitudes de la génération Y (les 'digital natives', âgés de 18 à 27 ans), née avec le numérique. Son conseil : nager dans les mêmes eaux. 4) La bataille pour les talents va faire rage, et pour attirer les jeunes, justement issus de cette génération Y, il faudra que les systèmes d'information et les nouveaux projets soient attractifs. 5) La façon de vendre à cette nouvelle génération va changer ; là encore, c'est au département informatique de prendre les devants, et de proposer des solutions adaptées au département marketing. 6) Enfin, la façon dont les entreprises innovaient jusqu'à présent change également. Aujourd'hui, l'innovation provient de la collaboration avec les partenaires et les clients (plus tard pendant la conférence, un analyste a cité le cas de Starbucks, qui fait plancher ses clients sur leurs boissons préférées au travers d'un site Web communautaire. L'industrie automobile américaine a souffert de ne pas avoir compris cela, a expliqué George Colony. Permettre cette collaboration avec l'extérieur est un impératif pour les DSI, a conclu le fondateur de Forrester Research. (...)

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