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(04/06/2009 16:19:17)
Intel acquiert Wind River et son expertise sur les systèmes embarqués
Intel va racheter Wind River Systems pour renforcer sa position sur le marché des systèmes embarqués et des équipements mobiles. Le fabricant de processeurs débourse 884 M$ en numéraire, soit 11,50 dollars par action pour s'offrir ce compatriote californien (basé à Alameda) qui développe des systèmes d'exploitation, des solutions middleware et des outils de conception de logiciels pour différents types de plateformes embarquées. Parmi les produits ainsi récupérés figure VxWorks, système d'exploitation temps réel utilisé tout particulièrement dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et de la défense. Les calculateurs du démonstrateur européen de drone de combat nEUROn (maître d'oeuvre Dassault Aviation) exploitent par exemple le système d'exploitation VxWorks 653 de Wind River. L'éditeur a également développé une plateforme Linux. Dans ses projets se trouve en particulier un environnement Linux pour les MID (mobile Internet devices) basés sur Moblin, distribution Linux pour processeurs Atom originellement soutenue par Intel et désormais confiée aux bons soins de la Linux Foundation. L'acquisition de Wind River, approuvée à l'unanimité par le conseil d'administration de l'éditeur d'OS embarqués, devrait être finalisée dans le courant de l'été. Elle est préalablement soumise à l'approbation des autorités de régulation anticoncurrentielles. Créée en 1981, Wind River emploie 1 600 personnes dans une quinzaine de pays. La société a réalisé un chiffre d'affaires de 359,7 M$ sur son exercice fiscal 2009, clos le 31 janvier dernier. Devenue filiale d'Intel, Wind River dépendra de la division Software et Services d'Intel, dirigée par Renee James. (...)
(04/06/2009 16:01:11)Le cloud de Verizon Business s'appelle CaaS
Verizon Business, la division de services aux entreprises de l'opérateur telco américain, annonce CaaS (Computing as a service), son offre de cloud computing. Il la commercialise dès aujourd'hui aux Etats-Unis et en Europe. L'infrastructure sous-jacente à CaaS repose sur l'hyperviseur ESX de VMware installé sur des serveurs HP et des VM soit sous Linux RHEL, soit sous Windows Server 2003. Verizon Business met en avant l'interface Web d'administration qu'il met à disposition de ses clients. Elle se présente comme une interface graphique d'administration complète (ressource CPU, stockage et réseau) et comporte une fonction de refacturation interne. La facturation se fait, bien sûr, à l'usage et les clients peuvent piloter eux-mêmes la gestion des ressources dont ils ont besoin. Bien que CaaS soit supposé s'adresser à un vaste marché, composé à la fois de PME et de grands comptes, Verizon ne publie pas ses tarifs. (...)
(03/06/2009 16:27:33)AMD commence à livrer Istanbul, son Opteron hexacoeur
AMD commence à livrer ses processeurs Istanbul, les premiers Opteron hexacoeurs pour serveurs bi, quadri et octo processeurs. Contrairement à Intel qui utilise une nouvelle architecture pour ses quadricoeurs Xeon 5500 (Nehalem), ils s'inscrivent dans la ligne Opteron sans rupture technologique. Il est donc possible de les enficher dans les sockets de la génération précédente d'Opteron. L'architecture des Istanbul évolue toutefois avec la présence d'HT-Assist, qui optimise les échanges via Hypertransport dans des serveurs qui accueillent plus de deux processeurs. Les 904 millions de transistors gravés en 45 nm des Istanbul embarquent 128 Ko de cache L1 (2 x 64 Ko), 512 Ko de cache L2 par coeur ainsi qu'un cache partagée L3 de 6 Mo. AMD en profite pour baisser nettement les prix des Opteron Shanghai, annoncés au mois d'avril. Sur les versions pour serveurs biprocesseurs (23xx), les baisses dépassent nettement les 20% en moyenne et peuvent atteindre 40%. Sur les versions pour quadriprocesseurs (82xx et 83xx), elles se situent entre 19% et 30%. Face à des Xeon 5500, certes très performants mais handicapés à la fois par leur difficulté à gérer à plein rendement leur mémoire DDR3 et par le prix élevé de ces composants, AMD joue à fond la carte du rapport prix/performances. Sans oublier que ses processeurs affichent une consommation électrique toujours inférieure à celle des puces d'Intel. Le processus de développement des Istanbul a été modifié à la lumière des enseignements tirés du bug qui avait affecté le Barcelona. Les premiers modèles de cette génération d'Opteron qui devaient arriver fin 2007 souffraient d'un défaut qu'il a fallu modifier une fois les processeurs mis sur le marché. Du coup, AMD fait le pari de raccourcir le processus de certification des Istanbul. AMD annonce que les six coeurs des Opteron Istanbul sont 20% à 40% plus performants que les quatre coeurs des Opteron Shanghai. Pour l'instant, aucun banc test ne permet de vérifier cette affirmation. Les Opteron Istanbul arrivent alors que les cabinets d'étude créditent AMD de bons résultats au premier trimestre 2009. Par rapport au dernier trimestre 2008, selon IDC, la part de marché d'AMD progresse de 4,6% alors que celle d'Intel baisse dans des proportions quasi identiques. Toutefois, les Opteron ont perdu 1,2% sur le créneau des serveurs. AMD livre cinq modèles : trois pour serveurs biprocesseurs (série 24xx, de 2,2 à 2,6 GHz - 455 à 990 $) et deux pour serveurs quadri et octoprocesseurs (série 84xx, 2,4 et 2,6 GHz, 2150 à 2650 $). (...)
(02/06/2009 18:10:40)L'Etat français met un pied dans le capital de Gemalto
Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) créé en automne dernier par Nicolas Sarkozy entre dans le capital de Gemalto, le fabricant de cartes à puces issu de la fusion entre Axalto et Gemplus. Détenu à 49% par l'Etat français et à 51% par la Caisse des Dépôts, le FSI a été créé dans le but de soutenir des sociétés hexagonales jugées « stratégiques ». Gemalto est la sixième entreprise à en bénéficier, après plusieurs équipementiers du secteur automobile et aéronautique. Le FSI a déclaré qu'une soixantaine de dossiers étaient en attente, crise économique oblige. Le FSI a investi 160 M€ dans Gemalto, soit 8% du capital, et réclame un siège au sein du conseil d'administration. Grâce à cette prise de participation, le Fonds devient actionnaire principal de Gemalto et devance TPG Capital et ses 6,5% (contre 14,5% auparavant). Cet investisseur américain a longtemps été soupçonné de vouloir détourner la technologie de biométrie mise au point par Gemplus, voire même de délocaliser la société. Les autorités françaises ont toujours suivi le dossier de près, inquiètes de leur voir filer entre les doigts une technologie qu'elles estiment précieuse. L'annonce du FSI est donc un soulagement pour Gemalto qui a dû affronter la grogne de ses salariés à plusieurs reprises. Ils manifestaient notamment contre la fermeture de certains sites. Plus récemment, le fabricant français a essuyé une autre défaite en voyant Wavecom, spécialiste des technologies sans fil, lui échapper au profit de Sierra Wireless. (...)
(29/05/2009 17:12:31)Les ventes mondiales de serveurs chutent de 24,5% au 1er trimestre selon IDC
Les livraisons mondiales de serveurs ont chuté de 26,5% sur les trois premiers mois de l'année, à 1,49 million de systèmes, par rapport au premier trimestre 2008, selon IDC. Le chiffre d'affaires résultant des ventes faites aux distributeurs recule quant à lui de 24,5%, à 9,9 milliards de dollars. Il s'agit du troisième trimestre consécutif enregistrant une baisse de ce marché (-12% sur les livraisons et -14% sur les revenus au dernier trimestre 2008). En tête des ventes, HP et IBM s'octroient chacun 29,3% des parts (2,9 Md$). Derrière eux arrivent Dell, avec 11% (1,09 Md$), Sun Microsystems, avec 10,3% (1 Md$), et Fujitsu/Fujitsu Siemens, avec 6,7% (667 M$). La compression des budgets IT a conduit les entreprises à ralentir le remplacement de leurs serveurs, constate IDC. Le marché s'est détérioré sur toutes les zones géographiques, note Matt Eastwood, vice président d'IDC, chargé des plateformes d'entreprise. La diminution du chiffre d'affaires s'explique aussi par le passage à la virtualisation et la consolidation de serveurs qui en découle, les entreprises cherchant à améliorer l'utilisation des machines déjà installées. Le cabinet d'études estime que la demande commencera à reprendre des couleurs au second semestre en prévision d'une reprise économique en 2010. Selon lui, la majorité des achats réalisés au premier trimestre ont été surtout le fait d'entreprises de taille moyenne, en quête de capacités serveurs plus importantes. Les ventes de serveurs x86 marquent davantage le pas Sur la période, la baisse des revenus est plus forte sur les plateformes x86, en recul de 28,8% (à 5,1 Md$, pour 1,4 million de systèmes livrés) que sur les systèmes à base d'autres processeurs dont les ventes s'établissent à 4,8 Md$ (-19,4%) pour quelque 64 450 machines vendues. Sur cette deuxième catégorie, IBM détient 42,8% de parts de marché, devant HP (21,8%) et Sun (18,2%). Le marché des serveurs Unix enregistre une baisse de 17,5% en valeur par rapport au premier trimestre 2008. Il pèse un tiers du marché (3,3 Md$). IBM détient 31% de ce segment, suivi de Sun et de HP, chacun d'eux en possédant 27,7%. Les ventes de systèmes sous z/OS d'IBM s'établissent à 889 M$ (9% du marché, en baisse de 18,9%). Celles des serveurs sous Windows baissent davantage. Elles se situent à 3,7 Md$ (-28,9%) et pèsent 37,3% du marché. Enfin, les livraisons de serveurs sous Linux (13,8% du marché) diminuent de 24,8% à 1,4 Md$, ce qui constituent leur niveau le plus bas depuis cinq ans. A noter que, pour la première fois, le segment des serveurs lames a également enregistré un repli : -14,4% en valeur (à 1,1 Md$, 11% du marché), -18,1% en volume par rapport au premier trimestre 2008. Un segment sur lequel HP dépasse les 52% de parts sur le trimestre. (...)
(28/05/2009 18:25:31)HP va externaliser sa production européenne de serveurs
Pour réduire les coûts, HP envisage d'externaliser sa production européenne de systèmes de stockage et de serveurs d'entreprise. Le constructeur compte transférer sa production actuellement située en Allemagne et en Ecosse vers un partenaire tchèque pour optimiser ses coûts de structure. HP avance par ailleurs dans ses plans de réduction d'effectifs sur le Vieux-Continent. Après des mois de discussions avec ses représentants du personnel, il vient de proposer un plan de restructuration à son 'European Works Council'. Ce plan concerne 5 700 des 80 000 employés par le groupe en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Annette Nachbar, porte-parole d'HP, a précisé que ces suppressions de postes, étalées sur deux ans, affecteraient toutes les activités, toutes les fonctions et tous les pays. Elle a ajouté que, pour l'instant, la répartition par pays et par division n'était pas encore faite. HP doit encore discuter avec les représentants du personnel pour se conformer aux législations en vigueur dans certains pays. Ces discussions devraient démarrer fin juin et le détail des suppressions de postes sera communiqué au cours des semaines suivantes. Dans le courant de l'année prochaine, HP supprimera quelque 6 000 postes, soit 2% de ses effectifs dans le monde. Malgré une chute de son chiffre d'affaires de 3% au deuxième trimestre 2009 (clôture 30 avril), à 27,4 Md$, l'entreprise reste rentable (avec un bénéfice de 1,7Md$). (...)
(27/05/2009 18:02:06)Un supercalculateur européen devient le 3e plus puissant du monde
Le haut du Top 500 des plus puissants super calculateurs est traditionnellement occupé par des monstres américains. Pourtant, Jugene, installé au centre de recherche allemand Forschungszentrum Jülich devrait se hisser de la 11e place jusque sur la 3e marche du podium à l'occasion du prochain classement fin juin. La machine vient d'être mise à jour par IBM et est désormais animée par un total de près de 295 000 processeurs PowerPC 450 à 850 MHz installés par quatre sur des Blue Gene/P. Il devient ainsi également le troisième supercalculateur au monde à atteindre le Petaflop (un million de milliards d'opérations en virgule flottante à la seconde). Le centre de recherche de Jülich spécialisé dans la physique et le supercalcul s'appuie sur cette ressource de taille pour ces travaux dans les domaines de la santé, de l'énergie et de l'environnement. Ce beau bébé nécessite d'ailleurs qu'on l'alimente avec une puissance électrique de 2,2 Mwatts. Jugene est installé aux côtés de deux autres supercalculateurs, dont JuRoPa (Jülich Research on Petaflops Architectures) constitué de serveurs Bull et Sun à base de Xeon 5570. (...)
(27/05/2009 17:29:11)Intel dévoile un peu plus ses Nehalem EX, pour 2010
Deux jours avant l'annonce de l'hexacoeur Opteron (Istanbul) de son concurrent AMD, Intel a tenu à occuper le terrain. Bien qu'il ait confirmé que la déclinaison octocoeurs de son architecture Nehalem EX ne sera pas disponible avant l'an prochain, le numéro un du silicium a tenu à en divulguer opportunément quelques détails. Avec six à huit coeurs par puce et la possibilité de s'insérer dans des serveurs avec quatre à trente-deux processeurs, les Nehalem EX repoussent les limites d'une architecture déjà présente dans les Core i7 (machine de bureau) et dans les Xeon 5500 (quadricoeurs pour serveur biprocesseur). Intel positionne ses Nehalem EX par rapport à ses Xeon 7400, des quadri et hexacoeurs pour serveurs acceptant 16 processeurs qui ont été annoncés en septembre dernier. Les premiers Nehalem EX, connus sous le nom de code Beckton, seront gravés en 45 nm et embarqueront, parmi leurs 2,3 milliards de transistors, 24 Mo de mémoire cache de niveau 3, contre seulement 8 Mo sur les Xeon 5500 et 16 Mo sur les Xeon 7400. Ils supporteront l'Hyperthreading et le TurboBoost. Ils gèreront quatre QPI (QuickPath Interconnect, l'équivalent de l'Hypertransport d'AMD). Par rapport aux Xeon 7400, les Nehalem EX devraient avoir 9 fois plus de bande passante mémoire. La possibilité d'utiliser des barrettes DDR3 moins chères Bien sûr, les Nehalem EX exploiteront de la mémoire DDR3. Mais il semble qu'Intel s'oriente vers des barrettes "unbuffered", ce qui sous-entend que l'on trouvera sur les cartes-mères des tampons mémoires séparés et que le prix des barrettes DDR3 nécessaires sera moins élevé que celles requises pour les Xeon 5500. Un élément important quand on sait qu'un quadri-Nehalem EX pourra accepter jusqu'à 512 Go de mémoire en barrettes de 8 Go. Le fondeur insiste aussi beaucoup sur l'intégration de MCA Recovery (Machine Check Architecture), une technologie de correction des erreurs internes propre jusque-là à ses processeurs Itanium. Si tout se passe comme Intel l'indique, le Nehalem EX arrivera sur le marché en même temps que son Itanium quadricoeur (Tukwila), dont la sortie vient d'être encore différée. Ce dernier n'aura plus beaucoup d'atouts face à ces Nehalem EX survitaminés, sauf sa capacité à s'intégrer dans des systèmes très haut de gamme comptant jusqu'à 128 processeurs. Seul HP commercialise ce type de systèmes dans sa gamme Integrity. Itanium, présenté en son temps (en 2001) comme la voie d'évolution royale des processeurs Pentium vers le 64 bits, s'oriente irréversiblement vers une fin de carrière comme processeur propriétaire. (...)
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