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(10/12/2008 17:18:58)
Intel met la dernière main à son outil de production en 32 nm
Certes, il faudra encore attendre un an avant que les premiers processeurs gravés avec un pas de masque de 32 nm sortent des usines d'Intel, mais le fondeur vient d'annoncer qu'il avait achevé la phase de développement de cet outil de production. Par rapport à une gravure en 45 nm, celle en 32 nm permet de créer le même composant sur une surface de silicium presque deux fois plus petite. Celui-ci est censé aussi être 22% plus rapide. Il est prévu que ce soit les processeurs Core i7 qui sortent les premiers des chaînes de production 32 nm. Intel, qui table sur la production de composants en 22 nm vers 2013, semble, pour l'instant, avoir un an d'avance sur AMD. (...)
(10/12/2008 16:16:24)Sun fait entrer les processeurs Shanghai dans sa gamme de serveurs
Sun vient de renouveler sa gamme de serveurs x64 en intégrant les processeurs Opteron quadri-coeur Shanghai conçus par AMD. Ils seront installés sur quatre produits seulement : un serveur lame - le module X6440 à quatre sockets - et trois serveurs rack Sun Fire, le X4240 à deux sockets, le X4440 à quatre sockets et le X4600 qui peut accueillir de deux à huit socket. Avec ces quatre nouveaux modèles, Sun annonce une amélioration des performances de l'ordre de 35 % par rapport à la génération précédente. Tous sont livrés avec au choix Solaris 10, Windows, Linux ou WMware. Ils sont disponibles immédiatement à partir de 2300 €. Grâce à l'offre « Try and Buy »de Sun, il est possible de tester le serveur gratuitement pendant 60 jours avant de finaliser l'achat. (...)
(09/12/2008 11:27:13)Un guide pour devenir entrepreneur en recyclage dans le tiers-monde
L'Unesco et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) soutiennent la publication d'une série de guides pour les petits entrepreneurs des pays pauvres aux métiers du recyclage des déchets informatiques. Le premier opus, qui vient de paraître, décrit en quelques dizaines de pages les "principes directeurs" pour commencer une activité. Très théorique, pour ne pas dire scolaire, il fait une synthèse en quelques dizaines de pages de l'entreprise idéale de recyclage. Le deuxième guide, dont la parution est prévue d'ici la mi-2009 abordera le volet opérationnel. Avec un budget de 60 000€, le guide vise à former des dirigeants d'entreprises qui devront surtout s'attacher au démantèlement des équipements. Le recyclage complet des déchets TIC réclame en effet un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros qui doit, lui-même, s'insérer dans un tissu industriel et technique totalement inexistant pour l'instant en Afrique. Ce paradoxe est apparemment surmonté sans hésitation par l'Unesco, l'Ademe, et HP, qui appose aussi son logo sur l'ouvrage. Non seulement aucune filière légale n'existe en Afrique, mais comme l'a montré Greenpeace dans une enquête édifiante, les déchets occidentaux finissent là-bas dans des décharges où ils sont démantelés par des enfants avant de venir polluer le sol avec des substances toxiques. 1600 exemplaires du guide seront imprimés... Le premier guide, réalisé par la toute nouvelle société de conseil TIC Ethic, est consultable en anglais sur son site. Une traduction en français est en cours. Il est aussi prévu de diffuser gratuitement 1600 exemplaires de ces deux versions sous forme imprimée. C'est peu à l'échelle d'un continent comme l'Afrique. Il revient à la version en ligne de pallier cette faiblesse. Une version PDF est aussi prévue. Toutefois, n'est-il pas prématuré de donner un cours de management à de futurs entrepreneurs du recyclage dans une région où tout manque encore pour instaurer des filières dignes de ce nom ? "Il faut bien commencer par quelque chose" explique Alain Geldron, chef du Département Organisation des Filières et Recyclage à l'Ademe. (...)
(05/12/2008 15:07:46)Les mémoires plombent le secteur des semiconducteurs
Si la santé de l'industrie des semiconducteurs préfigure celle de l'informatique, les données préliminaires d'iSupply pour 2008 n'augurent rien de bon pour les mois à venir. Le secteur des semiconducteurs devrait finir l'année sur une baisse de son CA de 2%. La faute aux mémoires, dont le CA dégringole de près de 17%. Exception faite de ces composants qui pèsent près de 18% du CA du secteur, la croissance eût été de 2%. Autrement dit, le marasme sur le marché des mémoires, qui conjugue surproduction structurelle et retournement de conjoncture, n'est pas le seul responsable de la crise de cette industrie. Alors qu'ils ne sont pas tous producteurs de mémoire, le CA 2008 annuel de six des dix premiers acteurs du secteur est prédit en baisse. Texas Instruments, Renesas Technology et Sony figurent sur cette liste. Ce sont cependant les producteurs de mémoires qui subissent les baisses les plus fortes : le CA du Coréen Samsung, numéro un, est annoncé en baisse de plus de 9%, celui de Toshiba de près de 6%,. Derrière eux, c'est la débandade : Hynix et Nanya - 29%, Powerchip Semiconductor - 23,4%. La palme revient à Qimonda, filiale à 77% de l'Européen Infineon, avec un effondrement de plus de 40%. Deuxième année consécutive de baisse pour les mémoires [[page]]2008 va être la deuxième année de baisse (-17%) pour le secteur des mémoires, après les -4% de 2007. La nouveauté de cette année, c'est la première baisse de la demande dans l'histoire des mémoires Flash NAND. Ces -13% pèsent lourd dans le bilan général, aux côtés des -20% des DRAM, des -16% des SRAM et des -16% des Flash NOR. iSupply suggère de relativiser la crise actuelle sur les mémoires en se rappelant les - 48% subis en 2001. Au détail près que la dégringolade de l'époque faisait suite au bond de 43% enregistré en 2000... Dans le monde des microprocesseurs, une hausse de 5,7% est annoncée pour 2008, avec +0,4% pour Intel. Le marché des contrôleurs (+3,3%) et celui des Asic (+3%) évoluent aussi à contre-courant. Au maigre chapitre des bonnes nouvelles, iSupply distingue aussi deux sociétés, Qualcomm et Broadcom. Ces deux acteurs sur le marché des composants pour les technologies sans fil s'acheminent vers des croissances annuelles respectives de 19,6% et 26,4%. A leur positionnement sur un des rares secteurs en croissance s'ajoute le fait qu'elles sous-traitent la fabrication de leurs produits. (...)
(05/12/2008 12:37:35)Nvidia dope le calcul haute performance à coup de processeurs graphiques
Depuis quelques temps, Nvidia martèle l'idée que ses GPU ne riment plus avec Graphic Processor Unit mais davantage avec General purpose Processor Unit. Le principe ? Ses puces, capables de traitements graphiques puissants, sont aussi capables de mener à bien n'importe quel type de calcul haute performance. Le constructeur en veut pour preuve sa dernière famille de processeurs, la gamme Tesla qui, qui malgré une architecture similaire aux puces graphiques, est destinée à entrer dans des machines que le constructeur nomme « supercalculateur » de bureau. Ces systèmes s'appuient en fait sur un quadricoeur AMD ou Intel sous Windows XP, Suse ou RHEL avec jusqu'à quatre Tesla complémentaires pour le calcul. Des puces qui incluent 240 coeurs chacune. Selon Nvidia, une telle machine devrait atteindre une performance de 4 Teraflops. Cerise sur le gâteau, les machines dopées par Tesla sont également plus économes (jusqu'à 100 fois moins chères qu'un cluster de puissance équivalente selon Nvidia) et moins gourmandes en énergie (20 fois moins d'électricité que le même cluster, toujours selon Nvidia).Parmi les constructeurs qui construisent des systèmes à base de Tesla, on trouve le français Carri, mais aussi Lenovo, Asus, Dell. Le langage Cuda pour paralléliser les applications Tesla est particulièrement adapté au traitement d'applications massivement parallèles : sismographie, imagerie médicale, simulation financière, séquençage du génome, etc. Pour adapter de telles applications, Nvidia propose son propre langage Cuda qui s'appuie sur C++ et est intégré en standard sur toutes ses puces vendues depuis mai 2005. Les développeurs devront donc réécrire leurs applications dans ce langage. Avec 25 000 développeurs l'utilisant, la base d'applications va croissant, mais il s'agit principalement de logiciels ad-hoc développés par des scientifiques pour répondre à des besoins ponctuels. Cela n'empêche pas Nvidia de promouvoir les universités et les professeurs enseignant Cuda en leur remettant des prix d'excellences généreusement dotés aussi bien financièrement que matériellement. Ainsi, l'université anglaise de Cambridge vient d'être nommée Centre d'excellence Cuda pour l'Europe et s'est vu offrir un cluster rassemblant 32 unités Tesla S1070 (soit 128 GPU), pour une performance totale de 128 Tflops. (...)
(04/12/2008 17:50:53)Les fondeurs européens Infineon et STMicro sont à la peine
Infineon et STMicroelectronics, les deux derniers acteurs européens d'envergure planétaire du marché des semiconducteurs, affichent tous deux des pertes trimestrielles. Mais la situation est plus critique pour le premier que pour le second. Infinéon est tiré vers le bas par sa filiale Qimonda alors que STMicroelectronics compte sur ses composants télécoms pour être plus performant que le marché en 2009. Il faut dire que les deux industriels évoluent sur un secteur en crise profonde en raison de capacités de production d'autant plus surdimensionnée que la demande s'essouffle. L'organisme World Trade Semiconductor Trade Statitics prévoit, qu'après la faible hausse de 2,5% du marché en 2008, il devrait connaître une baisse de 2,2%. Infineon plus mal en point que son STMicroelectronics Infineon, qui compte 29 100 salariés, clôt son exercice sur des pertes abyssales en grande partie dues à sa filiale à 77% Qimonda (mémoires) pour laquelle elle ne parvient pas à trouver de repreneur. Même constat pour Altis, son usine de Corbeil-Essonnes. Les négociations pour la vendre à Advanced Electronic Systems AG (AES) traînent depuis août 2007. La vente de composants pour l'automobile, l'industrie et les marchés plus généralistes, qui représente près de 70% du CA total, dégage un résultat d'exploitation positif, mais celle des composants télécoms est dans le rouge. Chez STmicroelectronics, la situation déficitaire n'occulte pas autant l'avenir. Fin novembre, la publication des résultats trimestriels a fait baisser le titre de ce dernier de moins de 4% alors que chez Infineon, la publication a fait plonger le titre de 40%. STmicroelectronics tire 40% de son CA de la vente de composants pour les télécoms (avec une part notable pour les produits sans fil). 15% proviennent de l'informatique, 16% de l'électronique grand public et 13% de l'industrie automobile. (...)
(04/12/2008 17:01:35)AMD anticipe un quatrième trimestre en forte baisse
Dans un communiqué, AMD annonce que son chiffre d'affaires du quatrième trimestre (qui sera clos le 27 décembre) devrait être inférieur d'environ 25% aux résultats de son troisième trimestre qui s'élevait à 1,585 Md$ (sans inclure les licences de process technologiques). Entre les lignes, cette annonce traduit aussi une déception du fondeur quant à ses attentes pour la fin d'année. La période est en effet traditionnellement plus faste que le troisième trimestre. Sans surprise, le fabricant blâme une demande plus faible que prévue dans toutes les régions du monde où il exerce son activité, en particulier sur le marché du grand public. (...)
(04/12/2008 12:12:17)Antitrust : AMD fâché qu'Intel veuille jouer la montre face à Bruxelles
Sans surprise, AMD a fait part de son mécontentement à l'encontre d'Intel, qu'il accuse de vouloir jouer la montre dans le procès antitrust intenté à son encontre par la Commission européenne. Comme nous l'indiquions la semaine dernière, Intel a en effet entrepris de gagner du temps dans cette affaire en poursuivant la Commission devant la Cour de première instance. Selon le fondeur, l'exécutif européen mènerait une enquête « discriminatoire et partiale » en lui refusant la communication de documents jugés indispensables à sa défense. Des pièces piochées directement chez AMD. Et puisque ces documents ne lui ont pas été transmis, Intel estime nécessaire qu'un nouveau délai lui soit accordé pour faire valoir ses éléments de défense. Bruxelles pas refroidi par la contre-offensive d'Intel Cette manoeuvre « semble être une nouvelle tentative d'Intel pour retarder les travaux de la Commission, souligne-t-on chez AMD. La procédure a pourtant mis en évidence qu'Intel a illégalement profité de sa position dominante. » Selon une source proche de la Commission, les jérémiades d'Intel n'auraient cependant pas ému Bruxelles qui semble décidé à poursuivre l'instruction sans offrir au fondeur le délai supplémentaire qu'il réclame. Répondre favorablement aux doléances de l'accusé reviendrait, selon cette même source, « à lancer une invitation aux entreprises pour, qu'à l'avenir, elles appliquent la même tactique consistant à gagner du temps ». De son côté, Intel nie vouloir jouer la montre et ne fonde son récent recours que sur des questions de justice et de loyauté. Intel est poursuivi par la Commission pour abus de position dominante. Suite à une plainte d'AMD, il lui est reproché d'avoir mis en place des pratiques commerciales déloyales pour conforter son avance sur le marché des processeurs, en offrant des rabais à des constructeurs de PC pour qu'ils s'engagent à ne pas intégrer de puces AMD dans leurs machines. (...)
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