Flux RSS

Infrastructure serveur

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2924 documents trouvés, affichage des résultats 891 à 900.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(09/09/2010 16:51:39)

Orange Business Services fixe ses priorités

Rentrée des classes pour l'homme fort d'Orange Business Services, Vivek Babrinath. Il a dressé la stratégie de l'activité Entreprises dans le cadre du plan conquêtes 2015 dévoilé récemment par Stéphane Richard. Un constat d'abord « la reprise économique existe, elle est mesurée et prudente, mais les dossiers télécoms et IT ressortent » souligne le dirigeant en constatant que « les pays émergents, la Chine, l'Inde, l'Amérique du Sud sont des foyers de croissance ». Vivek Babrinath estime par ailleurs que les revenus de la voix traditionnelle et les liaisons louées se réduisent progressivement alors que la montée en puissance dans la communication unifiée, l'informatique connectée sont une évolution naturelle pour un opérateur. D'ici 2015,OBS va donc mettre l'accent sur plusieurs axes. Sur le coeur de métier, l'activité entreprise va bénéficier des investissements du groupe dans la fibre optique, pour connecter les sites des clients. Le développement de la visioconférence est une priorité, Philippe Roger, Directeur des Grands Comptes à Orange Business Services explique « nous nous attendions à une vague de déploiement en 2008-2009, mais les processus décisionnels ont été plus complexes que prévus. Aujourd'hui, les dossiers reprennent ». Le MtoM suscite aussi de grandes ambitions, avec 10 millions de cartes SIM déployées en 2015 autour de secteurs prioritaires, l'énergie, l'automobile, la santé, les appareils électriques et la ville.

500 millions d'euros sur le cloud computing

Mis en avant par Stéphane Richard, le cloud computing est un enjeu majeur pour OBS. Il souhaite atteindre 500 millions d'euros de chiffre  d'affaires d'ici 2015. Vivek Babrinath ne donne pas d'indication sur ce que représente aujourd'hui cette activité, tout au plus, Laurent Kocher, directeur Entreprises France, parle de dizaine de clients à l'offre Flexible Computing. De son côté, Philippe Roger indique que pour les grands comptes « il y a deux approches pour l'arrivée du cloud dans l'entreprise soit lors d'un renouvellement de l'infrastructure, soit de manière verticale comme des outils collaboratifs. On constate que dans les appels d'offres des options sur le cloud arrivent pour anticiper une éventuelle migration. »

(...)

(09/09/2010 17:23:56)

HP lance un microserveur pour les petites entreprises

HP a annoncé la sortie prochaine d'un serveur d'entrée de gamme pour les petites entreprises et dont le package contiendra des fonctionnalités avancées malgré le bas prix. Le ProLiant MicroServer s'avèrera donc, pour ces sociétés, être une alternative moins onéreuse, ou même un complément des blades ou des serveurs en rack, selon McLeod Glass, directeur marketing de la section Servers and Software chez HP. Ce bundle comprendra donc une micro-tour de 26,7 x 26 x 21 cm, soit la moitié de la taille des serveurs d'entrée de gamme habituels, afin de pouvoir potentiellement le glisser sous un bureau. Il centralisera les opérations et données d'un petit réseau, les utilisateurs accédant alors à des fichiers partagés sécurisés par la machine. Il sera par ailleurs doté de moins de composants, réduisant la consommation électrique d'autant, et son prix de départ sera de 330 dollars, soit environ le même prix qu'un PC classique, précise McLeod Glass.

HP a positionné ce produit dans une catégorie appelée « microserveurs », inédite à leur catalogue, qui devrait, selon le directeur marketing, être une énorme opportunité économique pour le constructeur. Il affirme qu'environ 1,7 million d'entreprises achèteront leur premier serveur dans les cinq prochaines années, et que ce microserveur devrait répondre aux besoins des petites sociétés.

Garder de la place pour les disques durs

Ce produit est configuré de sorte à avoir les attributs à la fois d'un serveur mais aussi d'un ordinateur de bureau traditionnel. Il est équipé d'un processeur AMD Athlon II double coeur cadencé à 1,3 GHz que l'on trouve en général sur les PC, mais inclut aussi plus d'unité de stockage et des capacités de gestion à distance qui en font un véritable serveur. La carte mère est conçue par HP, et le boitier peut accueillir quatre disques durs SATA, pour un total potentiel de 8 To de stockage. La mémoire vive peut quant à elle atteindre 8 Go, tandis que les capacités de gestion à distance sont activables via une carte insérée dans le port PCI Express. Il comprend aussi une fonctionnalité qui détecte et corrige les erreurs durant les transmissions de données. Ce microserveur tombe du coup plus dans la gamme des serveurs que dans celle des PC, explique Richard Fichera, analyste chez Forrester. « Il semblerait qu'ils intègrent toutes les extensions de la gamme de serveurs ProLiant de HP, et ils devraient donc s'insérer sans encombre dans un environnement serveur ProLiant préexistant ».

Une catégorie encore en pleine définition

Les fournisseurs de matériels avaient déjà mentionné le concept de microserveur par le passé. Intel avait présenté un prototype capable de concentrer un maximum de capacités dans un petit package peu gourmand en énergie durant son Developper Forum de l'an dernier. La catégorie des microserveurs a jusqu'alors été difficile à définir d'après Reuben Miller, analyste chez IDC. Les concepteurs se focalisaient en effet sur la puissance plus que sur les capacités de stockage. L'analyste indique que le SeaMicro SM10000 pourrait tomber dans la même catégorie que le micro serveur de HP, puisqu'il est composé de 512 processeurs Intel Atom à faible consommation sur des cartes mères de la taille d'une carte de crédit. Il est conçu pour inclure le moins de composants possibles afin de gagner de la place et de réduire, ici aussi, l'électricité utilisée, tout comme le serveur Mini d'Apple équipé de deux disques durs.

Le produit de HP n'est peut-être pas classable sous la définition classique des microserveurs, mais il pourrait amener une autre définition à la catégorie, selon Reuben Miller. « Il a tout de même quelques fonctionnalités serveur, suffisantes pour les petites entreprises ». Il explique que ce pourrait être une première étape pour ces sociétés, les aidant à construire un environnement serveur jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à investir dans des blades ou des racks d'entrée de gamme.

McLeod Glass n'a pas souhaité préciser si de prochains modèles de ce microserveur seront fournis avec des processeurs Intel. Le ProLiant MicroServer disposera, dans tous les cas, soit de Windows Server 2008 soit de Linux 5 Red Hat Enterprise lors de sa mise sur le marché.

Crédit Photo : HP

(...)

(09/09/2010 11:56:46)

Dassault Aviation bascule sa production informatique dans l'infogérance

La production informatique de Dassault Aviation concerne 600 serveurs Unix, 17 partitions réparties sur deux mainframes, 1100 applications dont 300 en mainframe et 150 000 chaines de traitement. Pour engager cette production dans une démarche continue d'amélioration de qualité et accroître le niveau de service délivré, tout en permettant à la DSI de se concentrer sur les nouveaux projets, Dassault Aviation a décidé d'infogérer sa production informatique.

Prestataire habituel de l'entreprise depuis vingt ans, Sogeti France a remporté ce contrat d'une durée de trois ans. Son montant n'a pas été communiqué. L'infogérant va progressivement mettre en place un pilotage de la production sur un mode industriel, une démarche d'amélioration continue sur la base du référentiel ITIL, la mise en oeuvre de la continuité d'activité, la maintenance des infrastructures et la maîtrise d'oeuvre de ses évolutions.

Le groupe Dassault Aviation est présent dans 70 pays avec 12 000 collaborateurs et génère un chiffre d'affaires de 3,42 milliards d'euros.

Crédit Photo: Dassault Aviation, P.Boewen

(...)

(08/09/2010 17:00:50)

Que va apporter Mark Hurd à Oracle ?

A son poste, l'ancien PDG d'HP assumera la responsabilité des ventes, du marketing et du support opérationnel, considéré comme un point d'appui de la stratégie des systèmes intégrés. Mike Hurd a l'expérience pour apporter une valeur ajoutée dans ce domaine, selon Ray Wang, analyste chez Altimeter Group. «Il comprend les grands systèmes, les cycles de vente et les contrats dédiés » souligne-t-il.

Au coeur de cette stratégie, on trouve Exadata, des systèmes qui reposaient sur du matériel HP, avant d'intégrer les éléments Sun avec le rachat de ce dernier. Les serveurs Exadata  s'appuie sur des logiciels de « stockage intelligent », au sein des serveurs de stockages en déplaçant  le traitement des requêtes au plus proche des données invoquées et en réduisant la quantité d'information transitant sur l'ensemble du système pour en améliorer la performance. Ces systèmes sont capables de gérer aussi bien l'entreposage de données et le traitement des transactions en ligne. Oracle a indiqué qu'il prévoit la sortie de solutions Exadata comprenant une grande variété de logiciels, y compris du middleware et les applications commerciales. Des annonces devraient être faites en ce sens lors de la conférence OpenWorld et peut-être par Mark Hurd lui-même.

Ce dernier a une grande expérience dans le stockage de données, pour avoir  présidé Teradata, division de NCR. Cependant la plate-forme de data warehouse d'HP, Neoview, a été « un échec cuisant » souligne Curt Monash analyste chez Monash Research. Bien que Neoview était connue pour son évolutivité, HP n'a pas structuré complétement sa stratégie d'entreposage de données, alors que Oracle dispose d'un portefeuille complet sur ces technologies » constate James Kobielus analyste chez Forrester Research.

Prosélytisme et consolidation stratégique


Une partie du travail de Mark Hurd sera de sensibiliser les entreprises sur Exadata, a déclaré Frank Scavo, directeur associé auprès du cabinet de conseil IT Strativa. « De nombreux clients des applications Oracle n'ont pas de grande connaissance sur Exadata ce qui représente un important marché inexploré. Et pourtant, ce concept de système intégré est essentiel pour Oracle, car c'est la seule manière de valoriser et d'améliorer les marges sur du matériel Sun » complète Frank Scavo. L'arrivée de Mark Hurd est un signal au marché qu'Oracle prend très au sérieux l'intégration matériel / logiciel, » explique Curt Monash.

Les analystes s'interrogent aussi pour savoir si cette nomination implique pour Oracle l'acquisition d'un intégrateur de systèmes pour l'aider à étoffer sa stratégie. L'ancien dirigeant d'HP avait réalisé de gros investissements dans EDS et Knightsbridge. Aujourd'hui, Oracle a noué des partenariats avec des acteurs comme Infosys. L'analyste Ray Wang est sceptique sur une éventuelle acquisition, alors que l'embauche de compétences suffirait dans l'optique d'une informatique à la demande.

(...)

(08/09/2010 15:55:47)

Un partenaire SAP lance une plate-forme d'applications mobiles en mode cloud

Baptisé Mobile Enterprise Platform, le service proposé par Leapfactor coûte 9,99 dollars par utilisateur et par mois pour développer, élaborer et déployer des applications fonctionnant sur Android, BlackBerry et iOS.  Le mode cloud sera utilisé pour stocker en toute sécurité et transférer du contenu vers les terminaux mobiles. « Cela permet de déployer des applications de productivité auprès de milliers d'utilisateurs sans avoir les coûts liés à une implémentation traditionnelle » a déclaré Lionel Carrasco PDG de Leapfactor et d'ajouter «nous fournissons la bande passante, l'administration et des ressources, sans vous préoccuper du reste. La plate-forme Leapfactor est dans le cloud pour éviter de faire appel à du middleware de développement d'applications mobiles. Les entreprises que nous adressons ont déjà des architectures SOA (architecture orientée service) et dialoguent en XML, il suffit alors simplement de pousser l'application dans notre cloud. » L'éditeur complète ce service avec une bibliothèque d'interfaces utilisateur gratuites pour aider les clients à construire et déployer leurs applications mobiles.

Une solution polyvalente

Le service pourrait être utilisé pour des applications métiers, comme la vente de produits et le suivi de l'inventaire des stocks. Il pourrait également être utilisé dans le BtoC pour étoffer des catalogues de produits via des appareils mobiles.  Les micro applications gratuites dans l'App Store ont été téléchargées par plus de 3 000 utilisateurs depuis mai dernier. Trois de ces programmes portent sur des alertes, des indicateurs économiques et des propositions commerciales. Une autre de ces applis, baptisée SAP EcoHub, fournit une une place de marché de solutions certifiées SAP.

(...)

(07/09/2010 12:22:31)

Xavier Niel met 1,5 million d'euros dans la fibre optique

Sipartech, créée en 2008, dispose désormais d'un million et demi d'euros supplémentaires pour continuer à déployer son anneau de fibre optique noire de 200 kilomètres afin de connecter les entreprises de la région parisienne au très haut débit. Xavier Niel, le président d'Illiad (maison mère de Free), a en effet injecté la somme dans la société, via sa holding personnelle NJJ Capital, pour l'aider à terminer cette boucle. Il ne resterait que 10 kilomètres d'infrastructure à installer pour que celle-ci soit complète, et elle dispose déjà de 130 points d'accès. Sipartech compte déjà parmi ses clients les sociétés Pixmania, Publicis, TDF, Free ou encore SeLoger qui ont signé des contrats allant de 3 à 15 ans.

C'est parce que les datacenters se développent de plus en plus dans cette région que le besoin d'un réseau fibré se fait pressant. Or, en fournissant un réseau de fibre noire, c'est-à-dire sans les équipements proposés par les FAI en règle générale, l'entreprise se dote d'un avantage compétitif financier. Les sociétés auraient en effet réalisé qu'apposer leurs propres équipements sur un point d'accès de fibre noire était bien plus économique que de faire appel à des fibres actives où tout était compris. Sipartech a déjà investi près de 5 millions d'euros dans cette infrastructure, et une fois celle-ci complétée, le spécialiste de la fibre devrait se tourner vers la commercialisation de ce réseau auprès de potentiels futurs clients.

(...)

(07/09/2010 11:13:34)

3Par, Antemeta décrypte la bataille HP/Dell

33 dollars par action soit 2,4 milliards de dollars pour une entreprise, spécialisée dans le stockage virtualisé dont l'action cotée au début août, 9 dollars, la bataille entre HP et Dell pour s'approprier 3Par a été épique. Au-delà de la joute financière que se ont livrés les deux sociétés, cette opération apporte quelques éclairages sur l'avenir de l'informatique en entreprise. Pour Bernard Bombes de Villiers, directeur marketing et commercial d'Antemeta, revendeur exclusif de 3Par en France, "le premier enseignement est l'excellent positionnement de l'offre 3Par sur le marché du stockage, ensuite la firme représentait le seul acteur indépendant et coté sur ce marché". L'intégrateur insiste sur les récentes technologies mises en avant par la société de Fremont, optimisation à travers le partionnement sur une même baie, le thin provisionning et la gestion de classes de services (bascule d'un mode de stockage à un autre en fonction des besoins), bien adaptées à l'évolution vers le cloud computing. Ces fonctionnalités sont très demandées par les fournisseurs de services, comme les FAI, les opérateurs et Bernard Bombes de Villiers de citer que les baies 3Par sont présentes chez Verizon et AT&T.

Autre enseignement, la nécessité pour les deux protagonistes de se renforcer sur le marché du stockage. HP et Dell disposait d'accords OEM avec respectivement HDS et EMC. " HP avait pris du retard sur le stockage dans le moyen de gamme et l'arrivée de David Donatelli, ancien de chez EMC, chez HP a probablement poussé vers cette acquisition » souligne Bernard Bombes de Villiers. Pour Dell, après cet échec, il est probable que l'entreprise s'intéressera à des concurrents de 3Par, comme Egnyte ou Pillar Data, même si le rappelle Bernard Bombes de Villiers « ces sociétés ne travaillent pas sur le même marché que 3Par ».

Un club utilisateurs bientôt formée et une distribution à redéfinir


Il y a quelques mois suite à un entretien avec David Scott, CEO de 3Parm, les responsables d'Antemeta réfléchissaient à la création d'un club des utilisateurs 3Par en France. Ce sera chose faite le 17 septembre prochain à Roland Garros. « Avec la couverture médiatique, les demandes de renseignements sur les technologies proposées par 3Par ont explosé et la naissance du club utilisateurs suscite beaucoup d'intérêt » explique le responsable commercial d'Antemeta.

Sur la suite de l'acquisition, il rappelle qu'elle ne sera effective qu'après approbation des autorités de la concurrence. « Pour l'instant, nous sommes revendeurs exclusifs, mais il est probable qu'HP élargira son partenariat » souligne Bernard Bombes de Villiers. Il se veut rassurant, car, pour la plupart, les personnes chez Antemeta ont travaillé avec HP. Pour mémoire, David Scott a été pendant quelques années, responsable de l'activité stockage chez HP. Le revendeur est donc confiant dans l'avenir de son activité.

Illustration : Bernard Bombes de Villiers, directeur marketing et commercial d'Antemeta

(...)

(06/09/2010 16:25:09)

Les trous noirs pour dynamiser les ordinateurs quantiques ?

Des scientifiques britanniques ont remarqué des similarités intrigantes entre les mathématiques de l'intrication quantique utilisés par les ordinateurs quantiques et ceux des trous noirs calculés via la théorie des cordes. L'équipe du London's Imperial College, dirigée par le professeur Mike Duff, décrit dans une publication comment il semble possible d'utiliser les théories relatives aux trous noirs (basées sur celle des cordes) afin d'effectuer des prédictions sur le comportement des particules intriquées « 4 qubits » (quantum bit). Tout cela peut paraître très abstrait, la publication en question étant destinée aux physiciens professionnels, mais les implications pourraient être importantes non seulement pour la physique, mais aussi pour l'informatique quantique.

Des calculs déjà difficiles à gérer

Ce serait la première fois que des mathématiques dérivés de la très controversée théorie des cordes pourraient être utilisés pour effectuer des prédictions à propos de n'importe quoi dans un univers vérifiable expérimentalement. Pour l'informatique quantique, cela ouvre potentiellement la voie vers des calculs de plus de 3 qubits en utilisant cette méthode. Un qubit est l'équivalent quantique d'un bit traditionnel mais constitué de particules intriquées, qu'Albert Einstein, en bon sceptique, avait qualifié de « sinistre action à distance ». Le principal problème est de travailler avec 2 ou 3 qubits impliquant des calculs tellement complexes qu'obtenir des résultats utiles par ce biais est difficilement réalisable.

« Cela ne prouvera pas que la théorie des cordes est la bonne « théorie du tout » recherchée par les astronomes et les physiciens des particules. Ce devrait néanmoins être très important pour les théoriciens puisque cela démontrera si oui ou non cette théorie est fonctionnelle, même si son application se trouve dans un domaine inattendu et complètement différent, l'informatique quantique », précise Mike Duff. Il affirme avoir été frappé pour la première fois par ce rapprochement lors d'une conférence de physique en Australie sur l'intrication quantique. De retour en Angleterre, il aurait réalisé que ces mathématiques étaient identiques à ceux qu'il avait développés quelques années auparavant pour expliquer les trous noirs. « Cela pourrait signifier quelque chose de très profond à propos du monde dans lequel nous vivons ou peut-être n'est-ce qu'une coïncidence. Dans tous les cas, c'est utile », conclut-il.



illustration: ordinateur quantique université d'Innsbruck

Crédit Photo: D.R

(...)

(06/09/2010 16:22:08)

Les clients de VMware restent méfiants vis à vis de Hyper-V

Les clients de VMware venus assister au salon VMworld 2010, ont finalement pu voir de près la plate-forme de virtualisation Hyper-V de Microsoft. Comparée avec la solution du leader, ils estiment que la technologie de l'éditeur de Redmond manque un peu d'ampleur et qu'il leur serait difficile de reprendre tout à zéro après avoir investi massivement dans la solution de VMware. Cet investissement implique non seulement de l'argent, mais aussi le temps et les formations qu'il leur a fallu pour améliorer leurs connaissances du système de virtualisation sur x86 le plus répandu au monde. "En quelque sorte, c'est comme si nous dirigions une boutique VMware. Nous tenons à l'expérience que nous possédons dans ce domaine, à ce que nous savons faire le mieux," a, par exemple, déclaré Chris Bennett, administrateur VMware ESX pour le cabinet d'avocats londoniens Linklaters.

Le cabinet, qui a virtualisé 80% de ses serveurs avec VMware, avait récemment envisagé d'adopter la technologie Hyper-V - l'utilisation de l'add-on gratuit pour Windows Server, aurait notamment permis d'économiser un peu d'argent - pour virtualiser les serveurs de ses petites succursales à travers le monde. Mais Linklaters est finalement resté fidèle à VMware afin d'éviter des complications de gestion informatique. Ainsi, le cabinet peut utiliser les mêmes modèles de machine virtuelle dans ses antennes régionales que celles de son datacenter principal. "C'est essentiellement la connaissance que nous possédions de VMware en interne qui a motivé notre choix de ne pas nous orienter vers Hyper-V," a déclaré Chris Bennett. "Mise à part la connaissance que les clients ont de la technologie VMware, les accords de licence entreprise (ELA) passés sur le long terme pour l'utilisation du logiciel de virtualisation rend la transition difficile," explique Nik Gibson, consultant pour les usages bureautique chez Forsythe, un cabinet de conseil en technologie et par ailleurs ancien de VMware et de Citrix.  "VMware a fait une belle opération en liant ses clients par des accords de licence de ce type. Il est clair que, lorsque l'on a investi lourdement, on est moins tenté d'introduire un autre hyperviseur," explique-t-il. "VMware a fait un excellent travail de verrouillage qui engage de nombreux gros clients."

Hyper-V, un bon produit pour le test

Pour Chris Bennett, Hyper-V est un bon produit dans l'ensemble et certains membres de son équipe l'utilisent même de manière informelle, notamment pour le test et le développement. Le seul problème majeur tient, selon lui, à la manière dont le logiciel de virtualisation de Microsoft organise le stockage, qui, estime-t-il, est plus compliquée et plus difficile à gérer qu'avec VMware. Josh Gray, ingénieur système à la banque Aurora de Denver, qui a installé VMware pour le déploiement de ses serveurs virtualisés, fait la même remarque: «Je me suis brièvement amusé avec Hyper-V lors d'une session Microsoft, et je me suis rendu compte qu'il fallait plus d'étapes pour connecter des unités de stockage à des machines virtuelles dans Hyper-V que dans VMware." Du coup, il juge le processus de gestion un peu plus compliqué. "Microsoft a un long chemin à parcourir dans la virtualisation, un peu comme pour leurs téléphones mobiles", a-t-il estimé. "Il faudra vraiment qu'il apporte quelque chose de plus révolutionnaire pour prendre des parts de marché."

Raci Dearmas, ingénieur principal à l'Overlake Hospital de Bellevue (Washington), a également testé la technologie Hyper-V: "Elle est beaucoup plus complexe à gérer. Mais ce n'est pas tout. Nous avons déjà une équipe très habituée à VMware. Aller vers quelque chose de totalement différent et avoir deux systèmes distincts à gérer n'était pas idéal pour nous." D'autant que pour lui, la configuration des réseaux locaux virtuels s'avérait problématique avec Hyper-V. "C'est juste un produit moins mature,» a commenté son collègue, Joseph Wolfgram, directeur informatique de l'hôpital. Jason Morris administrateur systèmes chez Fermilab, un autre client VMware basé dans la banlieue de Chicago, affirme qu'il n'a pas encore essayé Hyper-V, mais considère que le prix élevé de VMware fait de Microsoft une alternative. L'ajout récent de la migration en direct rend aussi le produit plus viable. "Le coût de VMware rend sans aucun doute Hyper-V un peu plus intéressant et je vais le considérer de plus prêt,» a-t-il déclaré.

Des clients mis en avant par Microsoft

Microsoft tente de faire valoir que Hyper-V peut même être adoptée par les plus gros clients, signalant que CH2M Hill, une entreprise classée 520 au Fortune 500, envisage de délaisser progressivement VMware pour Microsoft. Mais CH2M Hill précise qu'il faudra trois à cinq ans à l'entreprise pour réaliser cette mutation, notamment à cause des licences logicielles et des contrats de maintenance existant. Mike Neil, le patron de la virtualisation chez Microsoft, affirme que la part de marché d'Hyper-V croit plus rapidement que celle de VMware. "Je suis assez confiant, nous sommes sur la bonne voie,' a-t-il déclaré. "Nous avons réussi à convaincre certains clients à le déployer dans leurs environnements." Paul Maritz, le PDG de VMware, s'est empressé de tempérer l'argument des parts de marché, faisant valoir que VMware était encore le leader incontesté en matière de déploiements de systèmes de virtualisation à grande échelle. Pour lui que l'augmentation des parts de marché de Microsoft tient essentiellement au nombre de personnes qui font appel à la technologie Hyper-V pour de petits projets. «En termes d'utilisation, nous possédons, et de très loin, la plus grosse part du marché des hyperviseurs installés dans les grandes entreprises », a t-il déclare lors d'une session de questions/réponses avec les journalistes. "Cela étant dit, Microsoft est clairement une entreprise qui dispose d'énormes ressources." Rappelons que Paul Maritz a travaillé de 1986 à 2000 pour l'éditeur de Redmond. Il connaît très bien  la firme et son mode opérationnel...

Un public déjà conquis pas les outils VMware

Certes, il n'est pas étonnant que les participants du VMworld 2010, une manifestation destinée à la clientèle de VMware, disent se méfier d'Hyper-V de Microsoft. Mais presque toutes les sociétés du classement Fortune 1000 utilisent VMware, et toutes les entreprises du Fortune 100 sont aussi des clients VMware. Microsoft aura du mal à convaincre la majorité de ces clients à changer, mais la solution de Microsoft est certainement une option pour les petites entreprises qui commencent à aller vers la virtualisation. "La clientèle qui s'intéresse à Hyper-V est généralement motivée par l'avantage financier. Ce sont aussi de nouveaux clients qui mettent en oeuvre leur premier déploiement de virtualisation," explique Anoj Willy, chef de projet pour INX, un revendeur, partenaire de Microsoft et de VMware. Pour Chris Bennett, s'il devait aujourd'hui démarrer un projet de virtualisation, entre VMware, Microsoft et Citrix XenServer, il choisirait quand même VMware à cause de ses applications de production.

Selon Anoj Willy,"même si Microsoft a amélioré la technologie Hyper-V, celle-ci reste en deçà de VMware en termes de taux de disponibilité et de stabilité. Malgré la migration en direct qu'elle offre aujourd'hui, Hyper-V ne peut pas déplacer en même temps autant de machines virtuelles contrairement à VMware," a-t-il ajouté. "En terme de capacité de production, ce n'est tout simplement pas comparable," a déclaré Anoj Willy, qui note cependant que "Microsoft est un géant" qui dispose d'un gros budget marketing et R & D, et une «capacité à se faire une place sur des marchés» dominés par d'autres. Mais pour le moment, Nik Gibson constate que la demande pour la solution Microsoft reste faible, en tout cas quand il s'agit de la plate-forme de virtualisation serveur que les clients utilisent en back-end de leurs déploiements de bureaux virtuels. «Je n'ai pas vu beaucoup d'Hyper-V," a-t-il déclaré. Mais "c'est sans doute aussi parce que nous traitons principalement avec de grands comptes."

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >