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(02/09/2010 16:44:22)
3Par : HP propose 33 dollars et Dell renonce (MAJ)
A quelques minutes de la fin de la période pour surenchérir sur l'offre d'HP, qui était de 30 dollars par action, Dell a proposé 32 dollars (soit 2,3 milliards de dollars). Mais HP entend bien ne pas lâcher l'affaire et offre à 33 dollars par action (soit 2,4 milliards de dollars). Le conseil d'administration de 3Par n'a pu que constater que l'offre d'HP était supérieure. Dell a annoncé qu'il renonçait. Certains analystes estimaient récemment que 33 dollars seraient le prix plafond pour une telle opération.
3Par poursuivit pour violation de brevet
Effet d'aubaine ou réalité, une entreprise du nom de Crossroads Systems a déposé une plainte pour violation de brevets contre plusieurs sociétés D-Link, Rorke Data, Chelsio Communications, DataCore Software, iStor Networks, American Megatrends et surtout 3Par. Pour ce dernier, l'infraction concerne 7 modèles de serveurs de la gamme InServ, ainsi que l'Inform OS de 3Par. Crossroads Systems produit des routeurs et des ponts de stockages, une appliance de sécurisation des bases de données, des solutions de chiffrement et de migration des données.
Aucun commentaire n'a été apporté par 3Par, qui on s'en doute, a d'autres préoccupations actuellement.
VMworld 2010, le salon des rivalités VMware/Microsoft, a fermé ses portes
Retour en 10 points sur le VMWorld 2010 qui clôture ses portes ce jeudi.
1. Cette année, le VMworld a attiré 17 021 participants inscrits, soit en nette progression par rapport aux 12 488 inscrits de l'année dernière. Parmi eux, 4 000 n'avaient jamais participé à la manifestation auparavant et 55 n'ont jamais raté un seul VMworld depuis sa création en 2004. Le salon les a distingués en leur offrant une place spéciale sur la scène pendant le keynote.
2. L'exposition a également attiré plus de 200 sponsors et exposants, dont des sponsors de premier plan comme Cisco, Dell, EMC et NetApp. 170 sessions ont été consacrées à expliquer le fonctionnement de la technologie de virtualisation à ceux qui le souhaitaient, et surtout à parler de VMware.
3. L'une des sessions intitulées "L'avantage de VMware sur Microsoft pour la mise en place d'un cloud privé : un comparatif point par point," visait, avant tout à éclairer les clients afin de leur permettre de "prendre des décisions fondées sur des faits pour savoir où investir." La séance, dirigée par des cadres de VMware, a permis d'exposer de manière "tout à fait impartiale" les technologies de VMware et de Microsoft.
4. Pendant ce temps, Microsoft faisait paraître un encart pleine page dans le journal USA Today pour déconseiller aux clients de signer des contrats de trois ans avec VMware. Paul Maritz, le PDG de VMware, et ancien dirigeant de Microsoft Windows, a qualifié la pub de "témoignage sincèrement flatteur," tout en faisant remarquer que " en parlant de verrouillage (lock-in), Microsoft s'affiche comme l'hôpital qui se moque de la charité." Au passage, Microsoft n'a pas manqué d'égratigner son concurrent, faisant valoir que VMworld limitait les règles de concurrence. Mais l'éditeur a finalement offert des démonstrations de sa plate-forme cloud Windows Azure aux participants.
5. La cérémonie d'ouverture a été animée par les grandes vedettes, tentées par quelques entrées en scène humoristiques : Herrod Stephen, CTO de VMware et d'autres ont enfourché des scooters pour se déplacer d'un côté à l'autre de la scène. Ou encore, cette vidéo inspirée du film Matrix, où Oracle explique que le cloud est partout et que nos esprits sont tout simplement devenus des «terminaux passifs». Elle compare également le cloud computing avec le déroulement d'une commande de pizzas, des gags à l'américaine plutôt bien accueillis par le public.
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6. EMC, le propriétaire de VMware, a figuré en bonne place en tant que sponsor, mais pour l'essentiel, sa participation majoritaire dans l'éditeur Palo Alto n'a pas été évoquée. EMC s'est simplement positionné comme un partenaire de Vmware - certes le plus important - apparaissant même sur un panneau comme "EMC : n° 1 du stockage pour VMware."
7. Comme toujours, l'exposition a étalé quelques présentations délirantes. Le vendeur Kingston Technology a accueilli un concours Guitar Hero; le stand de CA Technologies a mis des femmes sur des échasses, et le stand géant de VMware arborait une page du playbook d'Apple affublé d'un Genius Bar.
8. Le réseau qui a alimenté les sessions de travail était composé d'une infrastructure à 10 Gigabits, agrémenté de liaisons directes avec Terremark et les installations de Verizon en Floride et en Virginie; il offrait une capacité de stockage de 244 To; sans compter les 352 serveurs, les 736 sockets CPU et les 3072 coeurs de processeur. Globalement, 125 000 machines virtuelles ont été déployées au cours de la conférence pour satisfaire 12 500 sessions de travail.
9. 3Par, un vendeur de solutions de stockage, qui fait actuellement l'objet d'une guerre aux enchères à coup de milliards de dollars entre HP et Dell, avait beaucoup d'argent à dépenser au VMworld pour faire la promotion du stockage virtualisé dans son immense stand. Il a même offert une télévision 3D.
10. VMware s'est vanté d'avoir 190 000 clients, de "AstraZeneca à Zappos" et a fait remarqué que 2009 a été la première année où le nombre de serveurs d'applications déployés sur des infrastructures virtualisées dépassait le nombre d'applications déployées sur des machines physiques. «Le nombre de systèmes d'exploitation tournant sur des machines virtuelles dépasse désormais celui des systèmes tournant sur des machines physiques," a déclaré Paul Maritz.
(...)(02/09/2010 16:27:56)WMworld 2010 : Les annonces produits du salon
VMware vCloud Director
Anciennement connu sous le nom de Projet Redwood, vCloud Director de VMware étend les capacités de mise en commun des ressources dans la plate-forme de virtualisation vSphere avec pour objectif de construire des réseaux cloud. VMware mentionne que cela permet aux équipes informatiques de créer "des groupes logiques de calcul, une mise en réseau, des ressources de stockage avec des politiques de gestion, des niveaux de service SLA et des prix définis". La solution vCloud Director délivre des services informatiques aux utilisateurs dans un système en libre-service totalement automatisé.
Prix : à partir de 3 750 dollars pour 25 VM
Citrix XenDesktop 4 Feature Pack 2
Citrix cible la sécurité des PC portables dans la dernière version de son logiciel de virtualisation du poste de travail. XenVault sauvegarde automatiquement les données créées par les applications professionnelles dans un dossier chiffré. XenClient est quant à lui un hyperviseur installé directement sur le matériel de la machine, qui isole les postes de travail de l'entreprise des applications personnelles de l'utilisateur.
Prix : de 75 dollars à 350 dollars par utilisateur
RSA Solution for Cloud Security and Compliance
L'offre de RSA (filiale de EMC, tout comme VMware) est un service gérant la sécurité, le risque et la conformité réglementaire dans les infrastructures de cloud computing. Ce service fournit des tableaux de bord de la sécurité et de la conformité à travers l'infrastructure physique et virtualisée. La solution propose également une bibliothèque de contrôles de sécurité dans le logiciel RSAArcher, qui comprend plus de 100 contrôles spécifiques pour VMware, ainsi qu'un workflow et des processus de notification automatisés afin de simplifier la réponse aux problèmes de sécurité.
Prix : à partir de 110 000 dollars
HP CloudStart
Cette solution proposée par HP est une combinaison de matériel, de logiciels et de services dédiée à la construction de clouds privés. La solution comprend des services d'intégration et de conseil ainsi que la plate-forme de convergence BladeSystem Matrix de HP qui réunit un serveur, du logiciel, du stockage et du réseau. Avec cet outil, un cloud privé peut être monter en 30 jours selon HP.
Prix : à partir de 250 000 dollars
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VMware vShield
La ligne de produits de sécurité vShield de VMware s'élargit avec de nouveaux outils dont vShield App. Ce dernier protège les applications des menaces internes en s'assurant qu'elles sont correctement segmentées et en faisant respecter les règles définies par l'entreprise en matière de groupes de sécurité. Un autre outil, vShield Edge, crée des services analogues aux périmètres d'une DMZ (zone de sécurité démilitarisée, entre l'entreprise et internet) et fournit des services réseau tels que DHCP (Dynamic Host Protocol Network), des VPN (Virtual Private Network), du NAT (Network Adress Translation) ainsi que de l'équilibrage de charges.
Prix : à partir de 1 250 dollars pour 25 VM
FalconStor Network Storage Server SAN Accelerator pour VMware View
Ce système de stockage sur disques SSD est conçu pour accroître la performance des postes de travail virtuels créés avec VMware View, tout en fournissant une protection des données à plusieurs rangs (multi-tiers) pour tous les réservoirs de données des utilisateurs, ainsi que la sauvegarde et la restauration pour chaque poste de travail virtuel. La restauration de fichiers en mode libre-service est aussi fournie aux utilisateurs individuels de postes de travail virtualisés.
Prix : 35 dollars en moyenne par poste de travail virtuel
Gluster VMStor
Ce logiciel réduit les frais de stockage de machines virtuelles en supprimant le besoin d'utiliser des systèmes basés sur un SAN (réseau de stockage) qui s'avèrent toujours très coûteux. La solution, qui fonctionne sur des baies x86 très répandues, offre des copies instantanées (snapshots) des répertoires de VM, une sauvegarde sur un cloud ainsi que l'intégration avec une interface utilisateur VMware.
Prix : à partir de 1 500 dollars par noeud de stockage par année
MokaFive Suite avec BareMetal Player
Ce logiciel de virtualisation du poste de travail "bare-metal" de MokaFive s'installe directement sur le matériel d'un PC, plutôt qu'au dessus d'un système d'exploitation, fournissant potentiellement une meilleure isolation entre les machines virtuelles. MokaFive revendique le fait que BareMetal Player va simplifier la gestion des postes de travail tout en permettant aux employés d'amener leur propre PC portable au travail.
Prix : 150 dollars par utilisateur par an
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Cloud.com CloudStack
Ce logiciel Open Source de création de cloud supporte désormais le logiciel de virtualisation vSphere 4.1 de VMware ainsi que les outils de gestion vCenter Server.
Prix : gratuit en tant qu'Open Source et 10 000 dollars par an pour l'enterprise edition
SolarWinds VM Console
Cet outil de gestion de la virtualisation crée un tableau de bord qui suit les machines virtuelles et permet de les éteindre et de les redémarrer sans avoir besoin d'un professionnel de l'informatique pour se connecter au superviseur de VMware. L'outil est conçu pour accélérer le processus de réanimation des machines virtuelles, présentes dans des environnements VMware, qui ne répondent plus.
Prix : gratuit
Akorri BalancePoint
Cette version de BalancePoint de Akorri utilise des analyses prédictives pour détecter automatiquement des problèmes de performance des centres informatiques. D'autres caractéristiques comprennent l'analyse de l'utilisation du disque, le support pour Hyper-V de Microsoft et un support étendu du stockage multi-fournisseurs.
Prix : à partir de 8 750 dollars pour 5 To.
Isilon Systems OneFS
Le protocole iSCSI est désormais intégré au système d'exploitation OneFS d'Isilon. Ce dernier permet aux utilisateurs de "consolider les applications basées sur le mode fichier ou sur le mode bloc dans un stockage unique et partagé", ce qui améliore les performances de stockage pour les machines virtuelles. Le support du iSCSI, basé sur le mode bloc, a été ajouté au support existant pour les protocoles basés sur le mode fichier tels que CIFS, NFS, HTTP ou FTP.
Prix : à partir de 50 000 dollars
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Integrien Corporation AliveVM
Les outils de gestion de la performance en temps réel AliveVM d'Integrien Corporation pour les administrateurs VMware fournissent davantage de visibilité sur des performances grâce à de l'analytique et à des visualisations conçues pour accélérer la résolution de problème. "Ce nouveau logiciel effectue une analyse comportementale continue et détaillée de l'ensemble de l'environnement virtuel et affiche ses résultats dans une interface en fournissant des données critiques de la performance sur la santé, la charge de travail et la capacité de chaque élément virtuel" annonce le fournisseur.
Prix : 2 500 dollars pour 100 VM
Aspera faspex Server 2.0
Le logiciel de livraison de fichiers faspex Server d'Aspera crée une interface e-mail simple pour les utilisateurs et utilise le logiciel de transfert de fichiers de l'éditeur en arrière-plan pour permettre un transfert rapide de fichiers volumineux. "Les utilisateurs ont accès à faspex Server via une interface web ou un logiciel client sur un PC de bureau, et envoient des données de la même manière qu'ils envoient un e-mail" selon l'éditeur. "Les destinataires sont informés par e-mail et peut rapidement télécharger les fichiers via Aspera".
Prix : 11 000 dollars pour une licence 10 Mbit/s et 20 comptes
Embotics V-Commander 3.6
Cette version du système de gestion de la virtualisation V-Commander supporte désormaise jusqu'à 15 000 machines virtuelles. Elle fournit une gestion de la capacité, de la configuration et de la performance, ainsi qu'un portail en libre-service, des rapports automatisés, une gestion des VM en temps réel, une gestion du cycle de vie des VM avec une automatisation déterminée par la politique définie par l'administrateur, ainsi que la gestion des changements et leur audit, et un support pour VMware et Hyper-V de Microsoft.
Prix : 400 dollars par socket par an
Wanova Mirage 1.5
Cette mouture de la plate-forme de virtualisation du poste de travail Mirage 1.5 de Wanova pour la gestion des ordinateurs distants et des PC portables travaille désormais avec Windows 7, et intègre un assistant pour migrer les PC de XP vers Seven via un réseau longue distance WAN. Elle offre également un usage plus efficient du stockage.
Prix : à partir de 200 dollars
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System Generation 4 Recerunner Operating
La quatrième génération de l'OS de WhiTail Tech sera disponible sur la solution de virtualisation Virtual Dektop XLR8r du même fournisseur et le Datacenter XLR8r pour du SAN. Cette version du système d'exploitation accélère les entrées/sorties, réduit le délai de latence et améliore les performance de duplication.
Prix : à partir de 49 000 dollars pour 1,5Tb
HyTrust Appliance
La mise à jour de l'appliance HyTrust apporte l'adoption de modèles de service de Cloud privé, fournit un contrôle d'accès et ajoute des capacités pour une infrastructure plus flexible et une segmentation de réseau virtuel, un mode libre-service contrôlé ainsi que des journaux d'historique détaillés.
Prix : 750 dollars par processeur
Zetta Data Protection
Ce service de protection des données hors-site "comprend l'agent ZettaMirror, qui protège instantanément les données en répliquant de manière sécurisée des sources des données disparates issues de l'entreprise vers le service Zetta Storage, en créant une copie en ligne, disponible, et vérifiée des données des clients" explique le fournisseur. Parmi les caractéristiques il y a également le chiffrement hors site et un historique sur 7 ans.
Prix : à partir de 256 dollars par To par mois
NetApp/Syncsort Integrated Backup
Ce package de sauvegarde associe le matériel NetApp et le logiciel de protection des données de Syncsort pour offrir aux distributeurs de matériel informatique "une solution complète et intégrée afin d'aider des PME à résoudre un large éventail de problèmes de protection des données pour des environnements virtualisés".
Prix : à partir de 70 000 dollars pour 8 To
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Virtensys VIO-4004
Le système de virtualisation I/O VIO-4004 de Virtensys "consolide et virtualise la connectivité au réseau pour un rack de serveurs et fournit jusqu'à 80 Gbit/s de débit soutenu sur Ethernet par serveur" déclare Virtensys. La solution permet une reconfiguration dynamique des serveurs, en complément des déploiements de la virtualisation de serveurs.
Prix : à partir de 25 000 dollars
Wyse PocketCloud for Android
L'application pour poste de travail distant PocketCloud de Wyse est maintenant disponible pour les smartphones Android. Elle donne aux utilisateurs un accès aux fichiers, aux postes de travail et aux applications "sur n'importe quelle infrastructure physique ou virtualisée via un choix de plusieurs protocoles".
Prix : 15 dollars
F5 Networks BIG-IP Management Plug-in for VMware vSphere
Le module complémentaire pour la solution BIG-IP Local Traffic Manager de F5 Networks simplifie les tâches administratives communes pour les clients utilisant la plate-forme de virtualisation vSphere de VMware. Il réduit le risque d'erreur et permet une automatisation basique.
Prix : à partir de 18 000 dollars
Aria Systems Cloud Revenue Adapter for vCloud Director
La plate-forme de paiement d'Aria Systems intégrée au logiciel vCloud Director de VMware facilite l'implémentation de paiement à l'usage pour les fournisseurs de services en délivrant "une information sur l'usage, dont le nombre d'instances virtualisées, la mémoire, le stockage, la bande-passante du réseau utilisés ainsi que les processeurs".
Prix : 500 dollars par mois
HP et Hynix s'unissent autour des memristors pour remplacer la flash
Les deux sociétés ont déclaré que pendant les 3 prochaines années, elles vont développer le matériel et les process d'intégration nécessaires à la commercialisation de la ReRAM (Resistive Random Access Memory). Hynix sera en charge de la fabrication des memristors. Cette dernière comprend une résistance avec de la mémoire et sont considérées comme le quatrième composant électrique passif (après condensateur, bobine et résistance), selon le professeur Leon Chua, de l'Université de Californie à Berkeley en 1971. Les laboratoires d'HP ont démontré que ces « mémoires-résistances » pouvaient effectuer des calculs logiques. Avec cette capacité, les memristors peuvent travailler comme un processeur et du stockage. Ils pourront ainsi un jour remplacer ces deux éléments.
« Les memristors ont des capacités de stockage bien plus important que ce que proposent les technologies concurrentes. En adoptant la technologie HP, nous pourrons proposer plus rapidement des produits plus efficient énergétiquement à nos clients », a déclaré SW Park, responsable technologie chez Hynix. La ReRAM a le potentiel de remplacer les mémoires flash Nand embarquées dans les téléphones mobiles et lecteurs MP3. Elle pourrait également être utilisée comme un élément de stockage sous la forme de DRAM ou Solid State Drive (SSD). Par rapport à ce dernier, Selon HP, les memristors requièrent moins d'énergie pour fonctionner et sont plus rapides.
PAC : les logiciels et les services français revigorés
Sur le marché informatique, les indicateurs repassent au vert, les uns après les autres. Le 25 août dernier, le cabinet Gartner annonçait que le marché français des PC était le plus dynamique en Europe et qu'il devançait en volume - grâce à une croissance de 29% pour le 2ème trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009 - les ventes en Allemagne.
Aujourd'hui, c'est le cabinet Pierre Audoin Consultants qui apporte une note supplémentaire d'optimisme. Lui aussi estime que, dans le secteur des logiciels et des services informatiques cette fois, le marché reprend son souffle et se porte mieux que ses homologues européens. « Les petites et moyennes structures sont une nouvelle fois celles qui profitent les premières du regain des commandes, précise Simon Philibert, Responsable des Etudes chez PAC. Elles ont pu être plus réactives pour réduire leurs besoins en trésorerie et ont été les premières à embaucher à nouveau. La manoeuvre est logiquement plus complexes pour les grandes SSII, qui doivent gérer une inertie plus ample ne lancent qu'aujourd'hui de nouveaux programmes de recrutements ».
En ce qui concerne le nombre de défaillances d'entreprises, PAC note également une nette amélioration après une année 2009 particulièrement difficile. « Les moyennes et grandes SSII résistent cette année beaucoup mieux que nous ne l'imaginions, explique Simon Philibert. Quant à l'amélioration pour les petites structures, elle est évidente mais difficile à quantifier précisément, car elle concerne principalement les indépendants, free lances et auto-entrepreneurs qui se sont multipliés en 2009 et dont le suivi est très complexe ». En d'autres termes, les statistiques resteraient « plombées » par les résultats en demi-teintes des principales SSII, dont la communication vers les cabinets d'étude est évidemment la plus structurée.
Main d'oeuvre : une nouvelle pénurie ?
Dans ce contexte, PAC anticipe d'ailleurs une prochaine pénurie de main d'oeuvre sur le marché des logiciels et services IT, ce qui ne manque pas de surprendre après les discours pessimistes qui ont prévalu au cours des derniers trimestres. En fait, le mécanisme de cette raréfaction serait pourtant relativement logique : les recrutements ont essentiellement été le fait de petites et moyennes SSII et ont concerné les secteurs les plus dynamiques, tous liés à l'externalisation des systèmes d'information (SaaS, virtualisation, cloud computing, administration des grands datacenters, etc). Aujourd'hui que les grands noms des services IT lancent leurs propres campagnes de recrutement sur ces profils, les réserves de compétences dans ces domaines commencent déjà à se faire rares.
« Ces deux dernières années, le marché avait d'abord été porté par le secteur public et les acteurs des « utililities » (NDLR : c'est-à-dire principalement les filières de l'énergie). On observe aujourd'hui un rebond de la demande dans les secteurs banque-finance-assurance, y compris dans le domaine du conseil qui avait été le premier touché fin 2008. Il y a deux principales explications à cela : d'une part, les entreprises de ces filières constatent qu'elles ont moins souffert qu'elles ne le craignaient ; d'autre part, de nouveaux impératifs réglementaires, comme Bâle III, les obligent à engager de nouveaux dans les TIC. », conclut Simon Philibert.
Crédit Photo: D.R
(...)(01/09/2010 17:32:09)Le watercooling fait son retour sur les mainframes IBM
Dans quelques semaines, IBM pourra livrer ses prochains zEnterprise 196 avec un système de refroidissement à eau que les clients avaient vu disparaître en 1995. Le nouveau mainframe maison fonctionne avec un maximum de 96 processeurs contre 64 dans le System z10 et, ce, avec la même quantité d'électricité. Si IBM a amélioré l'efficience générale de sa série z196, l'utilisation optionnelle d'un système de refroidissement à eau contribue à l'optimisation globale du datacenter.
En standard, le zEnterprise 196 n'est pas livré avec un système de refroidissement à l'eau, explique Jim Porell, un ingénieur d'IBM qui travaille sur la série z. Big Blue propose en option un échangeur de chaleur externe refroidi à l'eau. « Il s'agit en fait d'un genre de retour vers le futur», souligne Jim Porell, au sujet de cette option. La dernière ligne de mainframes IBM qui intégraient un système de refroidissement était la famille ES/9000. L'ingénieur explique encore que ce watercoooling peut diminuer de 12 % la consommation énergétique nécessaire au refroidissement ce qui pourrait aider de nombreux responsables de datacenter à reculer la construction d'une nouvelle salle informatique. L'eau est plus efficace que l'air dans l'élimination de la chaleur, précise-t-il.
Des plaques de cuivre pour refroidir les puces
Animé par des puces quatre coeurs à 5,2 GHz, qu'IBM présente comme le processeur le plus rapide au monde, le z196 dégage un peu plus de chaleur qu'un modèle équipé des précédents CPU quatre coeurs à 4,4 GHz, déclare l'ingénieur. Le retour d'IBM au refroidissement liquide a commencé en 2005 avec la sortie de l'eServer Rear Door heat eXchanger qui un système destiné aux serveurs lames haute densité. Or, cette technologie était également une simple option pour les clients. En avril 2008, IBM a ensuite présenté un supercalculateur refroidi par eau, le Power575, animé par des puces Power6. Ces dernières sont rafraichies par des dissipateurs thermiques - des plaques de cuivre en fait - en contact avec de l'eau réfrigérée.
Si IBM poursuit le développement de ses puces pour mainframe en augmentant la fréquence d'horloge, Jim Porell refuse de spéculer sur leurs limites. Et avec le watercooling, Big Blue pourra certainement pousser ses circuits dans leurs derniers retranchements
Crédit photo IBM
(...)(01/09/2010 14:46:57)VMworld 2010 : Dell repense ses datacenters modulaires
Les premiers datacenters modulaires, y compris celui présenté par Dell il y a deux ans, utilisaient des conteneurs de transport standard pour abriter des serveurs et autres matériels informatiques. Les conteneurs sont certes robustes, relativement bon marché et très faciles à transporter, mais certains vendeurs les trouvaient trop rigides. Le dernier modèle de Dell a abandonné le concept conteneur pour un squelette en acier supportant 12 racks serveurs standard répartis sur deux rangs, avec un espace central pour la maintenance. Dell a indiqué qu'il était possible d'assembler trois ou quatre structures de ce type selon les besoins en calcul. Les unités électriques et de refroidissement sont également modulaires. Les éléments de refroidissement par évaporation ou à base d'eau - le choix dépend du climat local - sont fixés au sommet de la structure et une alimentation redondante est accrochée en bout de ligne. «Ces unités sont produites pour un nombre limité de clients", a déclaré Steve Schuckenbrock, responsable du département Grands Comptes chez Dell, lors d'une conférence qu'il a tenu lors de la convention VMworld 2010 à San Francisco. Les systèmes sont vendus par le groupe Data Solutions Center de Dell, qui fournit également des serveurs personnalisés, et vise uniquement les très grandes entreprises. Mais Dell a vendu certains de ses serveurs DCS à de petites entreprises et pourrait éventuellement faire de même avec ses datacenters modulaires si la demande est suffisante.
Une offre qui s'étoffe
Des fabricants de serveurs comme Hewlett-Packard, IBM et SGI, mais aussi des fournisseurs d'équipements électriques comme APC et Active Power, vendent également des centres de calcul modulaires. Le fournisseur de services de colocation i/o Anywhere, qui s'est aussi placé sur ce marché, a de la même façon laissé de côté les conteneurs standard pour leur manque de souplesse. Les datacenters modulaires ont trouvé leur créneau, car ils permettent d'apporter de la capacité de calcul sans que l'entreprise ait à construire un centre de données coûteux avec plancher surélevé. "Un des clients de Dell les stocke dans un entrepôt," a même indiqué Steve Schuckenbrock. Ces unités, capables de concentrer beaucoup de puissance de calcul dans un petit espace, ont également un haut rendement énergétique. Elles attestent aussi d'un changement, au moment où les entreprises veulent construire des clouds privés et publics tout en cherchant à maintenir leur capital et à réduire leurs coûts opérationnels. HP a franchi une étape supplémentaire, proposant un datacenter modulaire de 24 000 mètres carrés qui peut être assemblé sur place à partir d'éléments préfabriqués. «L'infrastructure va changer à mesure que nous construisons ces clouds publics et privés," a ajouté le responsable de Dell, annonçant que "les centres de calcul vont évoluer de façon spectaculaire."
Illustration : Steve Schuckenbrock, responsable du département Grands Comptes chez Dell, crédit D.R.
VMWorld 2010 : VMware place Java dans le cloud
La plateforme d'application cloud de VMware s'appuie sur le célèbre Framework de Spring pour le développement Java et sur le dernier produit de la société, vFabric. Ce dernier propose déjà des outils de SpringSoruce tels que la gestion des données, la messagerie et la répartition de charge dynamique. Les 2,5 millions d'utilisateurs de Spring seront les premiers à inaugurer cette plateforme. «In fine, nous pensons apporter une architecture de cloud computing propice à l'avenir de Java », a déclaré Shaun Connolly, vice-président produit d'EMC VMware et d'ajouter « jusqu'à présent, il n'y avait pas de vision claire pour le cloud à destination des développeurs Java ».
Les applications sur la plateforme de cloud de VMware peuvent partager des informations avec l'infrastructure sous-jacente pour dynamiser les performances des logiciels, la qualité de service et de l'utilisation des infrastructures. Les techniciens peuvent déployer vFabric l'intérieur d'un centre de calculs, dans les clouds publics tels que VMforce ou des fournisseurs de services vcloud.
Cette plateforme comprend :
- les logiciels de gestion des données GemFire
-RabbitMQ, serveur de messagerie, de communication entre les applications à l'intérieur et à l'extérieur du datacenter
-ERS (Enterprise Ready Server), qui est une version entreprise du serveur Web Apache capable de gérer dynamiquement la répartition des charges.
-Hyperic, pour la gestion des performances applicatives
« VFabric VMware peut fonctionner avec la solution vSphere, qui automatise le provisionning et la configuration, a dit Shaun Connolly. Spring et VMware Application Platform Services sont disponibles en téléchargement. VMware prévoit que le service basique vFabric débutera à 500 dollars par CPU. « Cette plateforme est destinée au marché des clouds privés », indique l'analyste Karin Kelley, du cabinet 451 Group et de compléter, « elle est la base de la couche middleware nécessaire à la création d'un cloud privé d'entreprises souhaitant faire des applications Java ».
(...)(31/08/2010 12:25:32)
Une solution EMC/Intel/VMware pour géolocaliser les VM
Suivre à la trace ses VM
« Aujourd'hui, il n'y a rien qui permette de vérifier où se trouvent les machines virtuelles », reconnaît Chad Sakac. « Il n'y a rien qui vous empêche de transférer une machine virtuelle d'un endroit à un autre dans le monde, et plus important, il n'y a aucun moyen de savoir ou vous l'avez déplacée quelle que soit l'échelle de ce déplacement », poursuit-il.
Lors du salon VMworld de San Francisco, EMC devrait montrer en avant-première une technologie qui combine ses propres outils de sécurité RSA avec des logiciels de virtualisation de VMware et des fonctionnalités de sécurité basées sur du matériel Intel« pour assurer l'isolation des charges de travail encadrées et du matériel de confiance ». La technologie, que EMC décrit comme étant de la « géolocalisation » puisqu'elle s'assure que les machines virtuelles restent dans un espace géographique prédéterminé, devrait arriver sur le marché au début de 2011.
Illustration : Chad Sakac, vice président de l'alliance VMware chez EMC, crédit photo D.R
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En théorie, la combinaison de technologies pourrait être utilisée automatiquement pour éviter les mouvements des machines virtuelles d'un endroit à un autre au cas où les règles du FISMA sont violées. Mais Chad Sakac affirme que les clients EMC ont émis un avis mitigé sur le fait qu'ils veulent un contrôle soit automatisé soit manuel. « En ce qui concerne la sécurité le plus important est de pouvoir vérifier et de laisser la décision à l'humain vue la complexité de la situation », poursuit Chad Sakac.
Cette annonce particulière s'est construite autour d'une démo à la RSA Conference qui a eu lieu plus tôt dans l'année, qui avait combiné de la technologie RSA avec celle d'Intel et de VMware pour créer des règles de confiance sur les serveurs virtualisés. La colonne vertébrale de la technologie est fournie par la technologie TXT, ou Trusted Execution Technologie, d'Intel qui crée un système dans lequel les applications peuvent fonctionner dans un espace protégé qui est isolé de tout autre logiciel.
Google travaille aussi sur une solution de ce type
Le triumvirat EMC/VMware/Intel n'est pas la seule association de fournisseurs à travailler sur le problème de la conformité FISMA dans le Cloud et les infrastructures virtualisées. Google a annoncé que ses application en Cloud Google Apps étaient certifiées FISMA mais seulement pour les clients gouvernementaux. EMC espère que son système permettra aux fournisseurs de Cloud public de promettre une conformité FISMA à un plus grand nombre de clients.
Le géant du stockage, qui possède VMware, va faire une autre annonce cette semaine au VMworld au sujet de la conformité au-delà de la régulation avec des standards tels que HIPAA ou PCI-DSS. « Le problème réside dans la création d'une attestation pour montrer que les fournisseurs de services vont passer un contrôle qui démontre leur conformité » relève Chad Sakac. EMC va lancer « La solution RSA pour la sécurité et la conformité du Cloud » qui utilise la technologie Archer de RSA pour fournir un tableau de bord permettant de contrôler la sécurité et la conformité des infrastructures physiques ou virtuelles, une bibliothèque de contrôle de sécurité spécifique aux environnements virtualisés ainsi que plusieurs outils d'automatisation et de notification.
(...)(31/08/2010 12:12:44)
Un 2ème datacenter modulaire en Virginie pour Microsoft
Microsoft poursuit son programme de développement de centres de calcul sur lesquelles s'appuieront ses offres de services SaaS et cloud. Après un premier datacenter géant dans l'Iowa qui a couté la bagatelle de 500 millions de dollars, la firme de Redmond va poser sur la table 499 millions de dollars pour construire un autre centre de ce type en Virginie, dans le comté de Mecklenburg. C'est le gouverneur de cet état du sud des Etats-Unis, Bob McDonnell, qui a annoncé ce projet dans un communiqué de presse. Cinquante personnes environ seront employées dans ce datacenter. À quelques mois des prochaines élections parlementaires, Bob McDonnell se félicite que la Virginie ait battu la Caroline du Nord et le Texas pour l'implantation de ce centre. Ce dernier sera un des 4 que Microsoft envisage de construire en utilisant des containers. La compagnie avait détaillé en 2008 son programme de mise en chantier de datacenters de nouvelle génération employant une architecture modulaire pour réduire les coûts de construction, accélérer la mise en service et améliorer l'efficience énergétique globale.
Si le fond fédéral de l'État de Virginie financera ce projet à hauteur de 2,1 millions de dollars, la clé de la décision de Microsoft de choisir la Virginie reposait sur la présence des réseaux de fibre optique de deux opérateurs locaux ( Mi-Atlantic Broadband Cooperative et Dominion Virginia), selon l'entourage du gouverneur. Microsoft n'a, pour l'instant, pas fourni de détails supplémentaires sur le projet.
En 2008, Microsoft avait dévoilé des plans pour un centre de données dans l'Iowa qui coûterait 500 millions de dollars et emploierait de 50 à 75 personnes. La firme a d'autres grands centres de calcul à Chicago, San Antonio (au Texas), Quincy (près de Washington) et Dublin (en Irlande). Une activité devenue indispensable pour accompagner la stratégie que Microsoft développe dans les services avec ses applications SaaS et sa plate-forme cloud Azure à destination des entreprises.
Illustration : crédit photo D.R.
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