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(17/08/2010 14:57:32)

Smooth-Stone, un acteur en devenir dans les puces serveurs à basse consommation

Smooth-Stone espère ainsi offrir une alternative aux puces serveur basées sur la technologie x86 comme celles d'Intel et d'Advanced Micro Devices (AMD), très gourmandes en énergie. L'ambition de Smooth-Stone a déjà value à la startup de gros titres du genre, "La startup qui veut terrasser le Goliath du processeur," ou encore, "Une bombe atomique contre Intel," laissant entendre que sa technologie serait bientôt disponible et facile à mettre en oeuvre. Mais la réalité pendra certainement un peu plus de temps. L'entreprise doit faire face à une concurrence féroce et à de redoutables défis technologiques pour transformer les coeurs de processeurs de téléphones mobiles en puces serveur compatibles. Marvell Technology et Agnilux, une entreprise récemment acquise par Google, travaillent déjà au développement de puces de ce type, et devraient être bientôt en mesure de proposer leurs produits. Sans compter le challenge qui consiste à s'opposer à Intel, dont l'histoire montre qu'elle a toujours su écraser ses rivaux.

Un soutien financier de poids


L'excitation autour de cette entreprise semble venir du fait que la société a obtenu des financements d'un groupe d'investisseurs auquel appartiennent les fabricants de processeurs Arm Holdings, Texas Instruments, et dont fait partie ATIC (Advanced Technology Investment Company), le plus important investisseur dans GlobalFoundries (structure commune avec AMD). "Ce type de participation, son montant, et la puissance du groupe qui nous soutient représentent un solide encouragement à l'innovation que nous apportons dans ce marché," a déclaré dans un communiqué Barry Evans, PDG de Smooth-Stone et lui-même ancien vice-président de Marvell où il occupait également le poste de directeur général du département des appareils mobiles et de poche, un secteur acheté à Intel par Marvell il y a quelques années. Dans sa déclaration, le PDG de Smooth-Stone précise que "le capital sera entièrement consacré au développement et à la commercialisation de processeurs haute performance et de faible puissance qui vont transformer le marché des serveurs et modifier l'architecture des centres de calcul."

Le problème que Smooth-Stone tente de résoudre est de taille, surtout dans le secteur du cloud computing dont l'expansion réclame toujours plus de datacenters. D'une part, les puissants processeurs qui font tourner les serveurs des centres de calcul ont besoin d'une grosse quantité d'électricité pour fonctionner. D'autre part, ils dégagent beaucoup de chaleur et pour empêcher les serveurs de surchauffer et de s'arrêter, il faut utiliser encore plus d'énergie pour alimenter des climatiseurs ou d'autres systèmes de refroidissement.

Des défis à surmonter

Les processeurs que Smooth-Stone et d'autres envisagent de mettre dans les serveurs sont des processeurs Arm, couramment utilisés dans les téléphones mobiles. Le fabricant de puces s'est focalisé à produire des processeurs basse consommation pour des appareils dont le fonctionnement repose sur une batterie. Mais ce choix implique aussi des limites à surmonter, principalement en matière de logiciels et de vitesse de calcul. La question des logiciels est la plus difficile à résoudre, car la plupart des programmes tournant sur les serveurs ont été écrits pour être exécutés par des processeurs x86 et devraient être réécrits pour les puces Arm de type RISC (Reduced Instruction Set Computing). Ce n'est pas un défi majeur, mais cela suppose des coûts et du temps pour y parvenir.

Par ailleurs, les coeurs des processeurs ARM sont compatibles uniquement avec des machines 32 bits, alors que l'industrie informatique évolue rapidement vers le 64 bits. Lors d'une interview donnée en juin, Mike Inglis, directeur général de la division processing chez Arm a déclaré que "pour s'adapter à la tendance de l'industrie, le fabricant travaillait à améliorer les performances de ses puces de façon à ce qu'elles puissent être intégrées à des serveurs." Mais il a également précisé que l'utilisation de processeurs Arm dans des puces serveur était à l'état de recherche et que leur mise au point pourrait encore prendre quelques années. "La presse s'est enthousiasmée trop vite sur le sujet," a t-il déclaré.

Des annonces à la fin de l'année

Pourtant, selon un responsable, Marvell envisage de lancer ses premières puces serveurs à base de coeurs ARM au plus tard cette année. Celui-ci a indiqué que le fabricant avait intégré plusieurs coeurs Arm à l'intérieur de ses puces serveurs afin de rivaliser avec ceux fabriqués par Intel. Une stratégie que Smooth-Stone et d'autres entreprises qui cherchent à entrer dans la mêlée pourraient adopter. Marvell va donc intégrer une puce quad-core basée sur des processeurs Cortex-A9 Arm pour notamment améliorer la vitesse du processeur. "Le marché des serveurs, actuellement dominé par les processeurs x86, suscite de plus en plus de préoccupations, notamment à cause de ses besoins croissant en énergie. Marvell, en exploitant la technologie des puces à faible puissance, espère faire une percée sur le secteur du serveur avec une offre qui promet de réduire par 5 la consommation en électricité pour une performance nominale équivalente à celle d'un processeur x86," écrit dans un rapport Ganesh Ramamoorthy, analyste chez Gartner.

(...)

(17/08/2010 13:06:19)

Serveurs : Oracle trace ses plans pour Sparc jusqu'en 2015

Oracle a esquissé la semaine dernière ses projets sur cinq ans pour les serveurs Sun à base de processeurs Sparc. Il espère ainsi rassurer ses clients sur l'avenir de la plateforme et faire remonter les ventes, en déclin. John Fowler, ancien responsable de Sun qui gère maintenant l'activité systèmes d'Oracle, a présenté ces plans dans une conférence web tenue depuis le siège social de la société. Préalablement, il avait confirmé lors d'une interview que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD étaient arrêtées et que les gammes étaient standardisées sur les puces Intel.

Des mises à jour régulières chaque année

Oracle va livrer des mises à jour régulières sur les processeurs Sparc de Sun pendant les cinq prochaines années. Et, au  moins, doubler la performance applicative chaque année sur les systèmes à base de Sparc, a affirmé John Fowler. Les serveurs Sparc, qui hébergent aujourd'hui 32 coeurs et 4 To de mémoire, atteindront 128 coeurs et 64 To de mémoire en 2015, a-t-il ajouté.


Sparc road map 2010 2015
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Le responsable de l'activité systèmes a indiqué que Solaris 11, la prochaine mise à jour majeure du système d'exploitation de Sun serait livrée l'an prochain (on a appris en revanche l'arrêt d'OpenSolaris). Elle comportera « des améliorations importantes à pratiquement tous les niveaux de la pile », en incluant des éléments du Projet Crossbow de Sun, portant sur une technologie de virtualisation de la couche réseau. La version 11 de Solaris supportera « jusqu'à des dizaines de To de mémoire et des milliers de threads ».

Pour Oracle, il était important de présenter une feuille de route pour ces systèmes à base de processeurs Sparc dont les ventes ont chuté sérieusement en raison du climat d'incertitude généré par l'acquisition de Sun. Dès le départ, il avait effectivement dit qu'il continuerait à développer Sparc mais il avait donné peu de détails.

Quid des Ultrasparc et Sparc64 ?

Même après cette conférence web, il reste quelques questions en suspens. Il y a deux familles de processeurs Sparc : d'une part, les puces multithreaded Ultrasparc développées en interne pour les serveurs T series, et d'autre part, les Sparc64 qui sont fabriquées par Fujitsu et vendues dans les serveurs haut de gamme, les M series.

John Fowler n'a pas parlé de ces deux lignes de puces, se contentant d'évoquer le futur de Sparc de façon générale. Cela amène Nathan Brookwook, analyste chez Insight64, à se demander si, finalement, Oracle n'aurait pas l'intention d'utiliser son Ultrasparc sur les deux gammes de serveurs. Une telle évolution permettrait de réduire les coûts de développement et de contrôler entièrement la conception des serveurs. Le repreneur de Sun pourrait produire des variantes de l'Ultrasparc, utilisant différentes interconnexions et tailles de cache, par exemple, pour les adapter aux serveurs M series, avance Nathan Brookwook.

Interrogé sur ce point, John Fowler a précisé qu'il parlait de Sparc de façon générique. « Les deux plateformes sont basées sur la même architecture sous-jacente et peuvent faire tourner exactement les mêmes logiciels. Les clients ne sont donc pas focalisés sur ce point », estime-t-il.

L'Ultrasparc T3 sortira-t-il cette année ?

Il n'a pas non plus été dit très clairement si le processeur Ultrasparc T3, qui doublera le nombre de coeurs de l'actuel T2 Plus, sera livré d'ici la fin de l'année comme prévu. Lors de l'interview, John Fowler a dit qu'il ne pouvait plus confirmer que la livraison aurait lieu cette année. Malgré cela, les analystes qui sont au courant des projets d'Oracle sur son offre matérielle se déclarent confiants dans l'avenir de Sparc. La société dispose à peu près du même nombre d'ingénieurs travaillant sur ces processeurs que Sun avant son acquisition. Et, en outre, la société de Larry Ellison est davantage axée sur les résultats, souligne Nathan Brookwood, d'Insight64.
[[page]]Jean Bozman, analyste pour IDC, considère qu'Oracle investit clairement dans le futur de Sparc et Solaris. Elle s'attend à une mise à jour d'étape sur Solaris 10 avant la fin de l'année et pense qu'Oracle va fournir une feuille de route plus détaillée lors de sa conférence annuelle OpenWorld qui se tiendra du 19 au 23 septembre prochain à San Francisco.

Solaris roadmap 2010 2015
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Associer étroitement les technologies Sun et Oracle

Au sujet de l'arrêt des serveurs x86 sur processeurs AMD, John Fowler a expliqué que la stratégie de la société ne visait pas à offrir les produits dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Des serveurs x86 double socket que les clients pourront acheter à l'unité seront toujours disponibles, mais l'objectif principal est de construire des systèmes destinés à des environnements plus importants, capables de supporter des applications sensibles comme celles qu'exploite la technologie de clustering d'Oracle.

« Quand vous considérez notre stratégie qui consiste à disposer d'une plateforme d'entreprise au-dessus de laquelle intégrer et apporter notre valeur ajoutée, vous admettrez qu'il n'est pas essentiel de proposer toute une variété de processeurs et de systèmes », a recadré John Fowler en ajoutant qu'il était possible que les processeurs AMD soient de nouveau utilisés plus tard.

La vision d'Oracle concernant Sun n'a pas été modifiée. Le groupe continuera à vendre des serveurs de façon indépendante, de même que des systèmes de stockage qui pourront faire tourner les applications d'autres fournisseurs. Mais son but principal est de construire des systèmes qui vont intégrer étroitement les technologies de Sun et d'Oracle.

Le marché de la virtualisation en ligne de mire

En étant capable de produire les serveurs et toutes les couches logicielles, Oracle soutient qu'il pourra construire des systèmes qui fonctionneront mieux et qui seront plus faciles à administrer que ceux de ses concurrents. La concrétisation ultime de cette volonté, rappelle John Fowler, s'illustre par exemple dans le système Exadata pour OLTP et applications de datawarehouse, annoncé l'an dernier. Ce produit est basé sur des processeurs x86 et exploite Linux et, pour l'instant, Oracle n'a toujours pas parlé d'un matériel équivalent basé sur des processeurs Sparc et sur Solaris.

La société de Larry Ellison concourt aussi pour emporter un morceau plus important du marché de la virtualisation. Elle dispose de produits pour virtualiser à la fois les serveurs x86 et Sparc. Et elle prévoit de rationnaliser les outils de gestion afin que les clients puissent gérer les deux environnements à la fois à partir d'un seul outil, a indiqué John Fowler.

Sur ce terrain, IDC s'attend à ce qu'Oracle fasse fusionner le logiciel d'administration de système Ops Center de Sun avec son propre Enterprise Manager au sein d'un seul produit d'ici à 2012. (...)

(17/08/2010 12:43:06)

IBM dévoile un serveur Power7 Unix à 256 coeurs

Le Power 795 est le fleuron de la gamme de serveur Unix d'IBM. Il est destiné aux entreprises qui travaillent sur d'importantes bases de données ou qui veulent consolider plusieurs charges de travail Unix ou Linux sur un système unique en utilisant le logiciel de virtualisation d'IBM PowerVM. LA société a aussi lancé plusieurs serveurs d'entrée de gamme à base de Power7, chacun avec un ou deux processeurs. Ceux-ci complètent les systèmes de milieu de gamme, lancés plus tôt cette année. L'ensemble de ces équipements fonctionne avec l'Aix d'IBM et Linux. Ils seront en concurrence directe avec les serveurs Unix de HP et d'Oracle/Sun.

Peu de sociétés auront besoin d'un serveur aussi important que le 795 pour une seule application, même très gourmande. « Les clients l'utiliseront pour des projets de consolidation, qui devront aider à réduire la consommation d'énergie et économiser de l'espace au sein du datacenter » souligne Steve Sibley, responsable marketing mondial de l'activité Power System. Ce serveur peut être divisé actuellement en 254 partitions, mais ce nombre pourra atteindre 1 000 l'année prochaine après la validation de certains tests. « Cette évolution nécessitera peut-être une mise à jour du firmware, mais nous travaillons pour éviter cela à nos clients » déclare Steve Sibley.

Jusqu'à 256 coeurs disponibles


Le 795 dispose de 8 To de mémoire principale et utilise 8 processeurs « books », comme IBM les appelle (qui contient processeurs, mémoires et connections entrée/sortie), chacun avec 4 puces Power 7. Ces dernières comprennent 8 coeurs (par rapport à 2 sur le Power6) et sont compatibles avec les serveurs équipés de Power6. Cela implique que les entreprises peuvent installer des Power7 dans un châssis de Power 695.

Ce serveur est toutefois lancé dans un marché atone. En effet, les ventes de serveurs Unix sont en déclin selon IDC avec des revenus en baisse de 22% entre 2008 et 2009 à 13,1 milliards de dollars. Le cabinet d'études du marché prévoit un regain cette année et la suivante sur ce marché. IBM espère faire donc mieux que ses rivaux dans ces conditions et consolider sa part de marché sur les serveurs Unix, 40,3% en 2009, 26,2% pour HP et 25,3% pour Sun. L'offre présentée pourrait renforcer encore davantage la position d'IBM. « Sur une base matérielle, il est assez clair qu'elle arrive est en tête des performances brutes » constate Dan Olds, analyste principal chez Gabriel Consulting.

Un environnement favorable


Big Blue bénéficie aussi d'un environnement concurrentiel en pleine mutation. HP a mis du temps pour sortir ses équipements à base d'Itanium2. Quant à Sun, la fusion avec Oracle, a entraîné une réflexion sur les futurs projets des activités hardware. Si IBM ne sait pas comment va être perçu son serveur à 256 coeurs, « il va être intéressant de voir la demande car c'est la première fois que nous passons de 64 à 256 coeurs » explique Steve Sibley

Sur la partie tarifaire, la société offre une capacité « à la demande » comme modèle de paiement, afin que les clients puissent commander un système complet et ne payer que pour les processeurs activés. Si le prix n'est pas annoncé, le 795 devrait débuter à 500 000 dollars. Pour les serveurs d'entrée de gamme, le constructeur désactivera certains coeurs du Power 7 pour proposer des puces à 4 et 6 coeurs. Ils seront disponibles sur les Power 710, 720, 730 et 740 en format tour ou en rack. Le prix de départ est de 6 385 dollars. Pour compléter, la firme a également lancé un système Smart Analytics, le 7600, qui est préinstallé avec le logiciel de gestion de base de données DB2. Il s'agit de la mise à niveau Power7 d'un système Power6, lancé en avril.

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(16/08/2010 16:23:14)

Le calcul haute performance accessible aux PME

« Il y a un vrai travail de pédagogie et d'évangélisation à faire sur les bénéfices du calcul haute performance auprès des PME » souligne Stéphane Requena, responsable technique au GENCI. Répondant à une recommandation du plan « France Numérique 2012 », présenté à l'époque par Eric Besson, le programme « HPC-PME » a été lancé conjointement par le GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif), l'INRIA, OSEO et 4 pôles de compétitivité. Le premier partenaire sera en charge de l'accès aux ressources de calcul intensif. Il dispose en effet de 3 centres nationaux de calculs dotés d'une capacité de traitement estimé à 600 Teraflops. De son côté, le laboratoire de recherche apportera son expertise technique et sa méthodologie sur le HPC. OSEO sera, quant à lui, en charge des outils de soutien et de financement de l'innovation.

Le relais d'information et de recherche d'entreprises candidates se fera par les pôles de compétitivité : Aerospace Valley (aéronautique, espace, systèmes embarqués), Axelera (chimie et environnement), Minalogic (solutions miniaturisées intelligentes pour l'industrie) et System@tic (systèmes complexes). Ces pôles ont été choisis pour leur implantation régionale couvrant ainsi tout le territoire. Pour autant, Stéphane Requena indique que « cette liste sera amenée à évoluer avec l'intégration de pôles concernant d'autres secteurs d'activités intéressés par la simulation numérique » et d'ajouter « les mésocentres ou centres régionaux seront également mis à contribution pour identifier les candidats ».

Une prise en charge complète


Ces derniers pourront être à la fois de jeunes sociétés qui disposent d'une idée de produit ou de process où l'accompagnement sera complet (puissance de calcul, expertise et financement) et de bout en bout, le « Saint Graal » selon Stéphane Requena. Ce programme s'adresse aussi aux sociétés qui ont une première expérience de la simulation numérique, mais souhaitent passer à un niveau supérieur (d'un simple PC à plusieurs milliers de coeurs). Il s'agit dans les deux cas « de mettre le pied à l'étrier avec un interlocuteur unique sur l'ensemble de l'accompagnement du projet » selon le responsable opérationnel du GENCI.

Cette initiative sera lancée au début du mois de septembre où un site sera spécialement mis en place http://www.initiative-hpc-pme.org. Les PME françaises qui s'intéressent au calcul haute performance pourront alors se porter candidates. En réalisant des gains de temps dans la modélisation de leurs solutions, ces entreprises vont réduire les coûts à chaque étape du cycle de vie d'un produit ou d'un process. Les domaines d'activités sont multiples de la résistance des matériaux à la génomique en passant par l'optimisation du traitement des données financières et multimédias. Un premier bilan sera réalisé au printemps 2011.

 

Illustration: Jade du Cines

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(16/08/2010 12:20:47)

Novell va supporter Suse Linux ES sur Amazon EC2

A la suite d'un accord conclu avec Novell, Amazon va proposer un tarif horaire pour faire tourner sur son service cloud EC2 des versions virtualisées de Suse Linux Enterprise Server 10 et 11. Les utilisateurs qui choisiront de les exploiter pourront effectuer des mises à jour de sécurité, appliquer les correctifs et profiter de certaines fonctionnalités offertes par Novell. « Même si Amazon propose déjà des versions d'Open Suse, celles-ci ne bénéficient d'aucun support commercial », a rappelé Michael Applebaum, directeur marketing Linux et appliances chez Novell. Amazon offre ces versions par le biais du Programme Cloud SUSE de Novell, un service destiné aux entreprises qui souhaitent offrir Suse à la demande.

« Les utilisateurs n'auront pas besoin de passer de contrat avec Novell. Nous offrons aux clients d'Amazon la possibilité d'acheter à la demande une version de Suse Enterprise Server et le support correspondant », a expliqué Michael Applebaum. Ils bénéficient des mêmes avantages que dans le cas d'une souscription complète.

« Ces clients peuvent également ajouter leurs propres applications à l'OS, en interne, avec l'aide de Suse Studio, puis le transférer vers le service d'Amazon, ou continuer à le faire fonctionner en interne. Amazon commencera à proposer les nouveaux systèmes d'exploitation d'ici à la fin de l'année. Le prix du service n'a pas encore été déterminé.

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(16/08/2010 12:04:18)

L'iPad et les PC portables dynamisent les processeurs à puce graphique intégrée

" Dans quatre ans, 82,9% des PC portables, contre 39% aujourd'hui, utiliseront ce type de processeur," indique l'étude. L'évolution du marché des technologies vers des appareils plus petits favorise ce changement dans lequel la configuration traditionnelle avec cartes graphiques séparées laisse la place à celle de module intégré. " La popularité et le succès des ultraportables ou de l'iPad d'Apple ont mis en avant des produits conçus selon des facteurs de forme plus petits et innovants ", déclare Matthew Wilkins, analyste chez iSuppli. " Pour développer de tels produits, les fabricants de PC se sont tournés vers des solutions impliquant des semi-conducteurs hautement intégrés qui utilisent moins d'énergie et produisent moins de chaleur, de manière à obtenir des appareils à taille réduite."

Une équation économique optimale en temps de crise


Matthew Wilkins souligne que le processeur A4 a permis aux concepteurs d'Apple de construire un appareil de petite taille, car il prend moins de place qu'une puce couplée à une carte graphique distincte. Greg Richardson, analyste chez Technology Business Research, ajoute que, " si ces solutions intégrées consomment moins d'énergie, elles sont aussi moins performantes que le matériel traditionnel avec processeurs séparés." Mais nombreux sont ceux qui choisissent ces appareils moins gourmands en énergie, plutôt que des solutions plus coûteuses avec processeurs distincts. " L'avantage de la carte graphique intégrée est fonctionnel. Celle-ci est suffisante au quotidien pour les utilisateurs qui n'ont pas nécessairement besoin des capacités graphiques qu'apportent des puces autonomes," a déclaré Greg Richardson. " Nous assistons vraiment à un changement. En même temps que le nombre d'utilisateurs de PC augmente, on constate qu'ils misent davantage sur la fonctionnalité et l'efficacité, plutôt que sur la puissance et le confort des systèmes haut de gamme." Celui-ci reconnait aussi qu'en temps de crise, les entreprises et les consommateurs recherchent des réductions de coût et non des performances. "La valeur d'un processeur graphique intégré paraît très bonne et reflète l'image d'un outil fiable et utile, pas forcément exceptionnel, mais capable d'exécuter chaque jour les tâches nécessaires," a déclaré Greg Richardson.

Le rapport d'iSuppli indique qu'Intel, dont la série iCore comporte des processeurs à puce graphique intégrée, profite pleinement de ce changement, et ajoute qu'AMD, le concurrent d'Intel, doit lancer des processeurs à puce graphique intégrée au cours du quatrième trimestre de cette année ou début 2011.

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(16/08/2010 11:19:53)

Oracle VDI 3.2 accepte plusieurs distributions Linux

Hérité de l'acquisition de Sun Microsystems, le logiciel Oracle VDI (anciennement Sun VDI) délivre une interface de bureau complète depuis des serveurs vers des PC ou des clients légers. Sa version 3.2 étend le nombre de systèmes d'exploitation compatibles, en sus de Microsoft Windows. « Pour nous, VDI ce n'est pas exclusivement Windows », a souligné Wim Coekaerts, vice-président pour les activités Linux et virtualisation chez Oracle. « La version desktop de Linux est peu représentée, mais elle n'est pas nulle. »

La déclinaison 3.2 de VDI supporte officiellement Ubuntu, Suse Linux Enterprise Desktop et Oracle Enterprise Linux, même si les entreprises peuvent toujours exécuter d'autres distributions. « Nous n'avons pas l'intention de soutenir Red Hat Enterprise Linux, dans la mesure où Oracle Enterprise Linux est une quasi réplique de cet OS », a ajouté Wim Coekaerts. Le logiciel VDI ne fonctionne que sur Solaris (d'Oracle désormais), mais peut être utilisé comme passerelle pour des machines virtuelles clientes fonctionnant à partir de Hyper-V de Microsoft ou de VSphere de VMware.

« En plus du support de Linux, la version 3.2 apporte d'autres fonctionnalités dont la capacité de gérer des images système sur plusieurs comptes, ce qui pourrait être utile pour les fournisseurs de services VDI ayant de nombreux clients »,  a déclaré Win Coekaerts. Avec cette version, les utilisateurs peuvent désormais écouter de la musique et regarder des vidéos sur leur ordinateur de bureau. Par ailleurs, les clients Windows tournant sur les serveurs de datacenters peuvent partager la mémoire pour certaines applications, ce qui réduit les besoins de façon globale.

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(13/08/2010 14:58:10)

CA Technologies s'offre la firme de consultants cloud 4Base

Pariant que le passage dans le cloud n'est pas aussi aisé que ce que les fournisseurs peuvent laisser penser, CA Technologies a acquis 4Base, firme de consulting aidant les entreprises à adopter le cloud computing. « Bien que beaucoup de gens semblent croire aveuglément qu'il suffit d'un clic pour tout résoudre, l'essor du nombre de cabinets de consultants en virtualisation est un signe suffisamment clair qu'un besoin existe en la matière », a écrit sur un blog Jay Fry, vice-président de l'unité stratégie business pour CA Technologies. Les entreprises n'ont dévoilé aucun des termes du contrat.

4Base, basée à Sunnyvale en Californie, a par le passé pris en charge plus de 300 dossiers incluant notamment eBay, T-Mobile et Visa. La firme deviendra le noyau dur d'un groupe que CA a appelé la Global Virtualization and Cloud Consulting Team, qui fournira des estimations des capacités de virtualisation ainsi qu'une préparation opérationnelle au passage au cloud. « La complexité est partout dans l'univers IT, et je ne pense pas que nous ayons vraiment le choix : celle-ci va suivre les systèmes d'information même dans le cloud », conclut Jay Fry.

Crédit Photo : 4Base Technology

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