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(26/11/2010 16:48:30)
L'Afnic dresse le bilan annuel du .fr
La 4ème édition de l'observatoire de l'Afnic, organisme en charge de la gestion de l'extension.fr en partenariat avec l'université Telecom Sud Paris, dresse un bilan de ces noms de domaine dans l'hexagone. Notre beau pays comprenait 1,87 millions de sites en .fr, si on englobe la totalité des extensions, c'est plus de 5 millions de sites qui sont recensés en France. Il s'agit, avec l'extension polonaise .pl, de la plus forte croissance (+21%). Seul le Montenegro avec le .me explose les statistiques, car beaucoup d'américains souscrivent à cette extension. En matière de comparaison européenne, la France reste derrière l'Allemagne (14 millions de .de) et l'Angleterre (9 millions de co.uk). La période 2009-2010 a effacé la petite faiblesse connue pendant celle de 2008-2009, en raison de la crise.
Croissance et inquiétude
Sur la répartition du.fr, l'Afnic montre que 59% des entreprises ont un site Internet. Pour les particuliers, le chiffre de 40% est à relativiser, car " les personnes s'en servent comme extension pour leur adresse mail" précise l'organisme. Sur les conditions économiques du .fr, l'enregistrement coûte en moyenne 12 euros. Le marché secondaire des noms de domaines en .fr a vu une transaction de 600 000 euros pour le nom credit.fr, mais la transaction moyenne est de 650 euros.
Derrière ces bons chiffres se cachent quelques inquiétudes et notamment celles sur le passage à l'IPV6. En effet, le nombre d'adresses est limité et certains hébergeurs estiment que dans moins de 100 jours, il y aura pénurie d'adresses sous le protocole IPV4. Le remède est justement ce passage à IPV6, mais la plupart des opérateurs n'ont pour l'instant pas assurer la compatibilité de leur réseau avec ce protocole. L'observatoire constate que le déploiement est toujours aussi modeste en ce qui concerne les serveurs : ainsi si 6 % des serveurs DNS des noms de domaine sont compatibles IPv6, ce ratio n'est que de 1 % pour les serveurs web et encore moins pour les serveurs de messagerie.
Le Cigref monte au créneau pour défendre la neutralité du Net
Les opérateurs télécoms et autres FAI font payer à leurs clients le service d'accès à des serveurs distants via le réseau Internet. Mais, depuis peu, ces fournisseurs se demandent comment faire aussi payer les propriétaires de ces serveurs distants fournissant parfois des services forts lucratifs, tels que Google par exemple. Gagner des deux côtés au lieu d'un seul suppose de différencier les flux accédant aux services qui payent et ceux qui refusent de se plier à de telles exigences. Or cette différenciation des flux se ferait au détriment des clients qui désirent accéder librement aux services de leurs choix et qui, déjà, payent cet accès.
Si les petites associations militantes (notamment dans le logiciel libre) se sont largement élevées contre ce projet, c'est désormais aussi le cas du Cigref, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises.
Les adhérents du Cigref (dont Accor, Arcelor Mittal, Areva, Bouygues, SNCF, Société Générale, Total...) sont, de fait, autant clients des opérateurs que le particulier lambda mais disposent peut-être d'un peu plus d'arguments, eu égard à leur poids économique. Microsoft fut le premier fournisseur à devoir céder devant leur pression à l'époque de la mise en place de la Software Assurance. Depuis, les plus grands fournisseurs transnationaux ont dû apprendre l'humilité face à ces très grands clients. Cette entrée du Cigref dans la bataille de la neutralité du Net est donc tout sauf anodine. Notons, pour l'anecdote, que France Telecom, Bouygues Telecom et SFR SI sont adhérents du Cigref.
Une position de principe très forte
Le plus souvent, le Cigref lui-même est très diplomate dans son expression publique, veillant à ne pas trop fâcher ses fournisseurs avec qui il faut bien composer au quotidien. Cette fois, la force de sa position réside aussi dans le ton extrêmement impératif de sa communication, ton absolument inédit jusque là.
En sept points (cf illustration ci-dessous), l'association fusille les prétentions des opérateurs. Comme l'indique l'association, le « développement [d'Internet] doit s'effectuer dans des conditions qui garantissent la pérennité, l'homogénéité et l'universalité du réseau mondial. Un réseau doit traiter tous les contenus, sites et plateformes de la même manière. Tous les acteurs économiques doivent donc pouvoir accéder aux offres de services et Internet doit garantir le libre partage des connaissances, des savoirs et de l'information. C'est la garantie de l'attractivité et de la compétitivité de nos économies et de nos entreprises. »
C'est une prise de position de principe qui indique clairement, dans sa forme comme dans son fond, que la négociation n'est pas envisageable. Le deuxième point en appelle même aux mânes des origines du Capitalisme : « [Le Cigref] rappelle que, historiquement, le capitalisme marchand s'est développé par l'encouragement à la libre circulation des marchandises. La remise en cause de la neutralité du Net constituerait une entrave sérieuse à l'exercice des métiers des entreprises. »
Fort d'un poids politique certain, le Cigref en appelle même au gouvernement pour qu'il réagisse face aux prétentions déraisonnables des opérateurs.
Lire le texte sur le site du Cigref
Illustration : Bruno Menard, président du Cigref
(crédit photo : vidéo IT News Info)
Les réseaux sociaux peuvent rehausser l'image négative des employeurs
En moyenne sur cinq pays occidentaux, 27% des employés seulement recommanderaient leurs entreprises à leur entourage, presque partout davantage sur les produits et services vendus que sur les qualités de la firme en tant qu'employeur. Le pays le plus favorable aux entreprises est le Canada (32% de promoteurs des produits contre 41% de détracteurs ; 34% de promoteurs de l'employeur en tant que tel contre 33% de détracteurs). Le pire est la France (16% de promoteurs des produits contre 64% de détracteurs ; 15% de promoteurs de l'employeur en tant que tel contre 59% de détracteurs).
Les cadres sont les moins critiques sur les réseaux
Forrester signale cependant que des différences notables existent selon les fonctions : par exemple, les membres du service client sont les plus critiques, les cadres supérieurs les moins critiques. Mais l'enseignement le plus étonnant concerne l'usage des réseaux sociaux. Selon le cabinet, « l'utilisation des nouvelles technologies au sein des entreprises est également un critère différenciant. Plus les collaborateurs les utilisent, plus ils soutiennent leur entreprise, en particulier ceux dont le travail quotidien nécessite l'utilisation des réseaux sociaux et des smartphones. 48% des répondants dont le métier nécessite l'utilisation des réseaux sociaux sont des promoteurs, contre seulement 22% de détracteurs. »
La conférence LeWeb attendue les 8 et 9 prochains à St Denis
Les 8 et 9 décembre prochains, les docks de La Plaine Saint-Denis, prendront des accents de Silicon Valley. De grandes pointures du secteur des nouvelles technologiques figurent sur la liste des intervenants, comme Marissa Mayer, vice-présidente chez Google, Dennis Crowley, le co-fondateur du service de géolocalisation Foursquare, Michael Arrington, directeur du site TechCrunch, ou encore Ethan Beard, responsable du réseau des développeurs Facebook, Mitchell Baker de la Fondation Mozilla, et Mike Jones, co-président de MySpace.
Seront également représentés Microsoft, Yahoo et Twitter. Les Français ne sont pas en reste, avec la présence de Stéphane Richard, PDG de France Télécom, Henri Seydoux, dirigeant et fondateur de Parrot, Dan Serfaty de Viadeo, Xavier Niel, PDG d'Iliad, et Carlos Ghosn, patron de l'alliance Renault-Nissan. Ces responsables parleront stratégie et tendances avec sans surprise un net accent les plateformes : réseaux sociaux, boutiques d'applications, téléphonie mobile, paiement en ligne, et même automobile connectée, d'où la présence de Carlos Ghosn.
Destiné à un public de professionnels (les tickets les plus abordables, en tarif étudiant, coûtent 250 euros), LeWeb'10 sera également retransmis sur Internet. Les vidéos des conférences et tables-rondes seront retransmises en streaming sur le site de la manifestation, puis diffusées gratuitement sur YouTube, tandis que des podcats seront disponibles sur iTunes.
Illustration : Marissa Mayer, vice-présidente produits de recherche et services aux utilisateurs chez Google, crédit D.R.
Google Wave postule pour devenir un projet Apache
C'est en 2009 que Google a introduit Wave, avant d'abandonner le projet un an plus tard seulement, pour cause de maigre succès auprès des utilisateurs. Une « wave » est service de communication numérique à distance qui utilise différentes formes pour propager l'information, telles que l'email, le chat ou encore le partage de documents. Parce que de nombreux composants de Wave sont open source, ou dépendent de composants Open Source, plusieurs développeurs de Google Wave ont pu, en collaboration avec des développeurs externes, poursuivre leurs travaux sur la technologie. Ceux-ci ont même mis au point un pack appelé Wave In A Box (WAIB), en fait un logiciel serveur qui héberge et stocke les waves. « La version initiale n'a pas été suffisamment bien accueillie pour pouvoir continuer à exister en tant que produit autonome de Google. Néanmoins, les développeurs ont travaillé sur d'autres projets connexes, et plusieurs start-ups continuent à soutenir cette technologie,» indique le document de candidature pour l'incubateur. Par exemple, Novell a intégré le logiciel Wave dans sa plate-forme de collaboration Vibe, SAP l'utilise partiellement dans son logiciel StreamWork, et l'US Navy étudie les moyens d'utiliser cette technologie dans les communications à bord de ses navires.
Une seconde vie pour Wave
Wave s'ajoute aux 112 projets à l'étude au sein de l'incubateur Apache. Pour être accepté comme Podling, celui-ci doit trouver un parrain à l'intérieur d'Apache, et démontrer qu'il est soutenu par une communauté active d'utilisateurs et de développeurs. Il doit aussi être soumis à un vote formel à l'inscription. Dan Peterson, l'un des développeurs à l'origine du projet, pense que le vote concernant Apache WAIB pourrait intervenir dès la semaine prochaine.
La fondation à but non lucratif offre déjà un soutien organisationnel, juridique et financier à plus de 100 projets Open Source, dont le serveur web Apache, la plate-forme Hadoop - un framework Java libre destiné aux applications distribuées et à la gestion intensive de données, le serveur d'application Tomcat qui gère les servlets et les JSP, et le logiciel SpamAssassin qui filtre le trafic des emails pour supprimer les messages « pourris ».
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