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(24/11/2010 16:06:40)
Le gouvernement veut simplifier « le paysage numérique de l'Etat »
Lors du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, a annoncé une simplification du paysage numérique de l'Etat. Cela signifie une division par 10 des sites Internet des administrations centrales dans les deux prochaines années, peut-on lire dans un communiqué. Au total, l'ensemble des informations et des services de l'administration sera regroupé dans une soixantaine de sites.
En échange, le gouvernement va développer des services plus personnalisés sur ces sites. Ainsi, d'ici début 2012, le compte de « mon.service-public.fr » sera étendu au compte fiscal et à Pôle emploi, permettant aux Français de se connecter avec un même authentifiant à l'ensemble des principaux services en ligne de l'administration. François Baroin a vanté les mérites de la e-administration, avec 10 millions de contribuables ayant télé-déclarés leur impôt sur le revenu et 1,2 millions de formulaires téléchargés par mois sur service-public.fr
En matière de prospective, le gouvernement va nommer prochainement un directeur de projet sur le programme « Etalab », un portail unique des données publiques. Il favorisera la réutilisation des données publiques par des acteurs privés. Ce portail doit être mis en ligne d'ici fin 2011
Les acteurs de la TNT se liguent contre à Google et Yahoo
La charte portant « sur les modalités d'affichage des contenus et services en ligne sur les téléviseurs et autres matériels vidéo connectés » a été rédigée afin que ses signataires conservent la maîtrise de leur diffusion de flux face à l'arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur comme Google ou Yahoo. Via cette charte, les chaînes françaises « demandent le respect de l'intégrité du signal de chacune des chaînes signataires reçues sur les téléviseurs afin que les éditeurs puissent continuer à exercer un contrôle total et exclusif sur les contenus et services affichés en surimpression ou autour de leurs programmes diffusés ».
Avec ce nouveau service associé au petit écran, les signataires craignent de perdre des téléspectateurs incités à se diriger « vers d'autres contenus et services sans accord préalable de la chaîne concernée ». La charte commune a été signée par les 20 chaînes de la TNT françaises, TF1 et ses filiales TMC et NT1, les antennes de France Télévisions, M6 et W9, Canal+ et i>Télé, Arte, Direct 8 et Direct Star, NRJ 12, BFM TV, LCP, Public-Sénat et Gulli.
Les téléviseurs connectés permettront aux téléspectateurs d'accéder à Internet et de nombreuses applications depuis leur écran de télévision. Les utilisateurs auront accès au web pour visionner des vidéos sur des sites comme YouTube, des galeries photo, écouter des radios en ligne, ou télécharger de la musique. Un moteur de recherche permettra de retrouver rapidement des programmes dans la grille des chaînes TV.
La télévision connectée est arrivée cet automne aux Etats-Unis avec Google TV. Ce service sera disponible courant 2011 en Europe.
Enquête lecteurs LMI
Chers lecteurs,
Régulièrement, nous vous demandons de répondre à une enquête en ligne pour nous aider à faire évoluer LeMondeInformatique.fr. La punition dure moins de cinq minutes et nous permet de mieux cerner vos attentes, notamment sur la fréquence des newsletters, les thématiques à renforcer... Il est surtout très important de répondre à toutes les questions. Les questionnaires incomplets sont plus difficiles à exploiter.
Vous avez déjà été très nombreux à répondre à cette enquête, mais si vous ne l'avez pas encore fait, nous vous invitons à le faire de ce pas. Nous ne pourrons que mieux répondre à vos besoins.
Merci pour votre participation, Serge Leblal, directeur de la rédaction
Pour répondre à notre enquête lecteurs
Le Forum des Droits sur Internet en état de mort clinique...
Dans le passé, de nombreuses recommandations du FDI issues de la concertation multi-acteurs ont été traduits dans des lois mettant en oeuvre des dispositions consensuelles, légitimes et efficaces. On peut ainsi citer les recommandations « Droit de la consommation appliqué au commerce électronique » (31/8/2007), « commerce en ligne et produits de santé (30/6/2008), accessibilité numérique (25/11/2008), etc. Bizarrement, le plus grand échec du FDI a été la question de la propriété littéraire et artistique dans la société numérique tant les parties se sont braquées les unes contre les autres. Le résultat en a été la loi dite DADVSI et la création de l'Hadopi.
Alors que cet Hadopi engloutit plus de dix millions d'euros par an (on en serait même à 12 selon certaines sources), le FDI ne coûtait au contribuable que 1 143 000 euros en 2010, soit dix fois moins, auxquels s'ajoutaient les cotisations des membres (environ 150 000 euros par an). Le FDI préparait la France aux grandes mutations du siècle pour tirer partie des technologies vues comme des opportunités en même temps que des risques. Il est sans doute plus dans l'air du temps de ne voir dans Internet qu'un repère de délinquants.
Myopie gouvernementale
Pour Isabelle Falque-Pierrotin, « aujourd'hui, le numérique entre dans diverses cases au sein des différents ministères dans le cadre de projets sectoriels mais il n'existe plus aucune politique numérique transversale. Il y a une myopie gouvernementale sur les nécessités de transformation globale de la société. »
Deux points, en particulier, inquiètent la (encore) présidente du FDI : l'éducation et les relations internationales. « L'éducation au numérique est en retard en France : il n'existe que des B2I et des C2I [Brevet informatique et internet, Certificat Informatique et Internet, NDLR], pas partout d'ailleurs et centrés sur la technique, sans aucune éducation à la citoyenneté numérique, alors que droits et devoirs ne sont pas intégrés pas la population, même jeune » regrette Isabelle Falque-Pierrotin.
Côté international, le vrai problème est celui de négociations globales avec des acteurs mondiaux, comme Google, Facebook ou Microsoft. La CNIL négocie sur le respect de la vie privée, le Ministère de la Culture pour ce qui le concerne, etc. et pour la France seule, évidemment. « Or on ne peut pas saucissonner les discussions sur les différents sujets comme la vie privée, la publicité, les bonnes pratiques, etc. » s'emporte Isabelle Falque-Pierrotin.
Crédit photo : Olivier Ezraty
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Conseillère d'Etat diplômée de HEC et de l'ENA, Isabelle Falque-Pierrotin a été directrice adjointe du cabinet de Jacques Toubon, ministre RPR de la Culture, et a contribué aux travaux préparatoires à la création du FDI (1998-2001) sous le gouvernement PS de Lionel Jospin : la question n'est donc pas politicienne. « En 1997-1998, j'étais experte auprès de l'OCDE et j'ai vu à l'époque la stratégie américaine, sous la vice-présidence d'Al Gore » se souvient Isabelle Falque-Pierrotin. Déjà à cette époque se met en place l'idée de la nécessaire co-régulation entre l'Etat, la société civile et les acteurs marchands.
Véritable Objet Administratif Non Identifié, le FDI a été lancé comme une « start-up publique » pour reprendre le mot de sa présidente. Certes, il n'a pas connu de garage mais des bureaux dispersés, des équipes presque clandestines durant six mois. Isabelle Falque-Pierrotin considère que « cela a été une chance car nous n'avons pas eu à subir les barrières administratives classiques ». Petit à petit, les métiers du FDI se sont professionalisés. Le FDI a d'ailleurs mis en place une méthode pour mener une concertation entre acteurs aux intérêts divergents afin de faire émerger une position consensuelle allant dans le sens de l'intérêt général et reconnue comme légitime.
Une base documentaire préservée encore trois ans
Le FDI avait également constitué une base documentaire importante sur toutes les questions que se posaient les consommateurs comme les entreprises au sujet des usages d'Internet. Il y a ainsi plus de 80 fiches thématiques sur le seul e-commerce : organisation des soldes, conditions de rétractation, etc. « Le FDI était un guichet unique pour toutes les questions, au contraire des fiches -parfois très bien faites- de tel ou tel organisme spécialisé qui ne traite évidemment que de son seul domaine » rappelle Isabelle Falque-Pierrotin.
Aux 300 fiches pratiques sur tous les sujets, le FDI ajoutait sur son site, en libre disposition, 465 actualités et 632 décisions de justice. Il a répondu en 2010 à plus de 25 000 questions des internautes. Son site a reçu 9 millions de visites pour 30 millions de pages vues sur cette même année. Cette documentation est en cours de migration sur un hébergement web moins coûteux préservé durant trois ans.
A partir de 2004, le FDI a mis en oeuvre un service de médiation intervenant dans les litiges B2C et C2C après l'échec d'un recours direct aux services clients. Il a affiché un taux de résolution de 85% sur les 25 000 cas traités et avait mis en place un partenariat avec la Cour d'Appel de Paris pour mettre en place un service de médiation judiciaire. Encore un service qui va disparaître.
Google favoriserait ses propres sites dans ses résultats
Il semblerait que Google ait fait un peu marche arrière par rapport à sa promesse de délivrer des résultats objectifs sur son moteur de recherche. C'est ce que laisse entendre une étude montrant que la société se donne la vedette dans de nombreux types de recherches. Benjamin Edelman, enseignant à la Harvard Business School, signale avoir trouvé des incohérences dans la façon dont la firme de Mountain View traite certaines recherches correspondant à des services que l'entreprise fournit elle-même. Selon le professeur, les résultats de recherche de Google tendent à varier assez peu lorsqu'une virgule est ajoutée après l'un des mots utilisés pour effectuer une requête. En revanche, pour certains termes de requête, ajouter une virgule à la fin du mot amène un changement notable. Par exemple, en effectuant une requête sur le terme « CSCO » (le symbole utilisé en bourse par Cisco), le moteur de Google affiche en haut de la liste des résultats un lien vers son propre service de données financières. Malgré cela, le site de finances de Yahoo reste davantage fréquenté, selon la société de mesure d'audience Comscore.
Des résultats en contradiction avec la recherche de départ
Sur son site, Benjamin Edelman donne un autre exemple avec une recherche de plus de 2 600 termes relatifs à la santé. Celle-ci place le service d'information Google's Health en première place des réponses. Mais lorsqu'une virgule est ajoutée aux termes d'une requête, Google n'a plus le dessus. L'enseignant en a conclu que les résultats ne correspondaient pas à une recherche naturelle et pense que Google a "codé en dur" les résultats pour qu'ils apparaissent de cette façon. Reste que la firme a peut-être oublié d'inclure de légères variations dans les termes de recherche ce qui permettrait d'assurer des résultats cohérents. « Si les équipes de Google ont spécifié manuellement qu'un résultat donné devrait apparaître en haut des résultats quand les utilisateurs font une recherche sur un terme spécifique, elles peuvent tout aussi bien avoir oublié d'inclure des variantes de ces termes comportant des virgules », indique Ben Edelman.
Au fil des années, le géant californien Google a nié avoir arrangé des résultats de recherche, même si, à une occasion, Marissa Mayer, l'une des cadres dirigeantes de l'entreprise, a indiqué qu'il était justifié que sa société se mette en avant. D'ailleurs, hier, les responsables de Google à Londres n'ont pas nié cette pratique. « Nous avons conçu Google pour les utilisateurs de notre moteur et non pas pour les sites Web, et même si nous pensons qu'il est important d'être transparent avec les sites internet sur la façon dont nous les classons, en fin de compte, notre objectif est de donner aux utilisateurs la réponse la plus utile possible », ont indiqué ces derniers par mail à nos confrères d'IDG News Service. « Parfois, la réponse la plus utile est une liste de liens, mais à d'autres moments, cela peut être un cours de bourse, une liste des horaires de cinéma, ou encore une réponse rapide à une question. C'est ce que veulent les utilisateurs ».
34% de clics pour un lien placé tout en haut
Pour Ben Edelman, le fait d'être placé en haut constitue un avantage énorme dans les résultats de recherche. Citant la régie publicitaire Chitika, le professeur souligne qu'un lien cité au plus haut niveau obtient au moins 34% de clics, tandis que le second n'en récolte que 17 %. D'après lui, cela signifie que les propres services de Google poussent du coude leurs concurrents. Toute activité Google ayant besoin d'un trafic algorithmique peut l'obtenir, gratuitement, en volume gigantesque, « Pendant ce temps, les entrepreneurs s'attendent à ce que Google puisse enterrer leurs résultats en favorisant ses propres services. Cela n'incitera pas la création d'entreprises qui seraient en concurrence avec Google ».
Selon Mike Grehan, auteur de « Search Engine Marketing - guide des meilleures pratiques », Google veut tirer parti des autres sources d'informations qu'il rassemble. Avant 2007, la firme se contentait de présenter des liens vers des pages Web. Depuis, elle a travaillé sur une recherche universelle qui affiche d'autres résultats tels que des vidéos, des articles, des blogs et des photos, rappelle Mike Grehan. « Pourquoi ne pas offrir à l'utilisateur final le meilleur résultat, même si cela amène à sélectionner son propre contenu ? ». Selon lui, il est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide pour Google de maintenir et de conserver son propre contenu pour le retrouver rapidement.
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La France en retard sur le numérique
Selon les derniers chiffres publiés lundi 22 novembre, seuls 2 foyers sur 3 sont connectés à Internet. L'Ile-de-France, le Rhône-Alpes, le Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et l'Auvergne sont les régions qui se démarquent le plus favorablement selon l'association.
Les ménages français ne sont pas les seuls à être en retard en ce qui concerne l'univers Internet. Selon Renaissance numérique, seules 48% des PME sont dotées d'un site Internet, soit 13 points de moins que la moyenne européenne. Et l'enseignement ne serait pas mieux loti avec 1 ordinateur pour 11 élèves.
Selon Guillaume Buffet, co-président de l'association, cet état des lieux est "alarmant". Et pour faire avancer l'usage de l'Internet en France, Renaissance numérique va travailler en 2011 " à la rédaction d'un grand programme numérique en vue de la préparation des débats lors des élections présidentielles de 2012".
Facebook et Myspace redéfinissent leur territoire
Myspace a dévoilé ce qu'elle appelle un « Mashup avec Facebook ». Ce terme est essentiellement un lien entre les deux sites qui permet aux utilisateurs d'afficher les goûts et intérêts de leurs profils Facebook vers leurs pages Myspace, via Facebook Connect. La fonction est présentée comme la possibilité donnée aux utilisateurs de MySpace de créer un flux personnalisé de contenus de divertissement. Cette fonctionnalité est disponible immédiatement à travers le monde.
Grâce à ces mesures, MySpace renonce à concurrencer Facebook. À la mi-2009, ComScore a rapporté que Facebook a attiré 70,278 millions de visiteurs uniques aux États-Unis, juste devant MySpace totalisant 70,237 millions. En avril 2010, MySpace avait près de 111 millions de visiteurs uniques et le site de réseau social affichait 519 millions de visiteurs uniques monde.
Chacun dans son rôle
Myspace s'est alors concentré sur la musique et le cinéma. Lors d'une conférence de presse téléphonique, Mike Jones, PDG de MySpace, n'a d'ailleurs pas considéré son site comme un réseau social, mais comme « une des plus grandes expériences de divertissement sur le Web. »
Ezra Gottheil, analyste de Technology Business Research, a jugé symbolique de l'annonce de MySpace qui souhaite laisser l'espace de réseau social à Facebook. « C'est la reconnaissance d'une vieille défaite », souligne la consultante et de conclure « MySpace a cessé depuis longtemps d'être l'endroit pour trouver et communiquer avec des amis. Il a renforcé sa valeur, c'est-à-dire un site de publication. Facebook n'est pas, et ne sera pas, un site de publication. Alors ce partenariat permet de définir et distinguer les deux, et il est plus facile pour les utilisateurs à être des membres actifs des deux sites et bénéficier chacune de leur savoir-faire. »
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