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(08/09/2010 16:52:52)

Au bureau, le travail des Français se fragmente

Selon cette étude, la plupart des Français au travail (93,3%) passent plus de quatre heures par jour devant leur écran d'ordinateur, et sept sur dix y passent au moins 6 heures durant leur journée au bureau. Cependant, il est devient de plus en plus difficile de se concentrer. En moyenne, les travailleurs ne restent pas plus de 12 minutes sur leur tâche sans être interrompus. La messagerie électronique est la première source de déconcentration. En moyenne, un Français reçoit au bureau 34 emails par jour, et 15,5% en reçoivent même plus de 60 quotidiennement. En y ajoutant les SMS, chacun déclare recevoir en moyenne 40 messages par jour, dont près d'un tiers revêt un caractère personnel.
De plus, 93% des personnes interrogées sont alertées immédiatement par l'arrivée d'un email, et 68% de la réception d'un SMS. Au final, ce sont trois Français sur quatre qui avouent interrompre leur travail en cours pour regarder le contenu du nouveau message.

Un usage très personnel d'Internet au bureau

Au bureau, les Français déclarent aussi consacrer du temps à s'informer, se cultiver ou se divertir. Près de 40% passent ainsi plus d'une heure par jour sur leur ordinateur pour s'informer, un tiers consacrent du temps à se cultiver, et 70% pour gérer leurs affaires personnelles (banque, factures, impôts, etc.). Enfin, plus d'une personne interrogée sur deux confie se connecter à des réseaux sociaux depuis leur lieu de travail. 
Les Français n'en demeurent pas moins bien organisés pour tenter de garder le cap. 91,4% déclarent ainsi établir une liste professionnelle de "choses à faire", et 82,5% disent savoir en arrivant le matin au bureau ce qu'ils doivent ou veulent réaliser comme tâches.

Crédit photo : Forster Forest

 

(...)

(08/09/2010 16:29:50)

Commerce mobile : les grands projets d'eBay

Google est sans doute le premier service vers lequel les gens se tournent pour chercher sur Internet, mais Steve Yankovich, le patron des services mobiles d'eBay, compte bien faire du site marchand, le premier site consulté sur un téléphone portable quand on cherche à acheter quelque chose.  Arrivé chez eBay il y a moins d'un an et demi, celui-ci espère bien faire évoluer les offres de service mobiles de l'entreprise et envisage pas moins de "remplacer Google comme point de départ de facto," ... par eBay.

Jusqu'au milieu de l'année dernière, les utilisateurs d'eBay ne pouvaient pas réaliser d'achats depuis leurs téléphones portables. Ils ne pouvaient pas enchérir, et s'ils remportaient des enchères, ils devaient attendre de se connecter depuis leur ordinateur pour payer leurs achats. Ils ne disposaient pas non plus d'option pour payer immédiatement des objets annoncés en dehors du système d'enchère. Mais, depuis le second semestre de l'année 2009, les utilisateurs du site marchand d'enchères en ligne peuvent acheter des articles directement depuis un site eBay mobile ou en utilisant des applications comme celle existant pour l'iPhone. "À la fin de l'année 2009, les clients avaient acheté pour 600 millions de dollars de produits depuis leur téléphone portable," a déclaré Steve Yankovich. Celui-ci a étoffé l'équipe d'eBay travaillant sur les produits mobiles, passant de quelques personnes à une quinzaine, il a sorti une application iPhone pour la catégorie mode et envisage de livrer des applications supplémentaires pour d'autres catégories comme l'équipement de sport, l'électronique grand public, les pièces automobiles et les objets de collection. La plate-forme propose également des applications mobiles pour Android et BlackBerry. Enfin, la firme de San José prévoit également d'intégrer des capacités de vente dans la prochaine version de son application iPhone, lesquelles nécessitent encore aujourd'hui de passer par une application séparée. "La première version a été téléchargée 12 millions de fois, et eBay s'attend à ce que la prochaine application encourage encore plus de gens à vendre depuis leur téléphone mobile," a t-il dit.

Spécialiser ses applications pour mobile

L'entreprise va également lancer une "motors app" un peu plus tard cette année, laquelle permettra d'utiliser un dispositif de codes-barres intégré pour scanner le numéro VIN d'identification d'un véhicule et faire une recherche Carfax. Le logiciel permettra également aux utilisateurs d'entrer la marque et le modèle de leur propre voiture, puis de filtrer les recherches pour trouver des pièces et des accessoires correspondants. eBay a aussi mis au point un lecteur de codes QR, pas encore sur le marché : semblable au système des codes-barres, il permet aux utilisateurs de numériser des chèques cadeaux et des coupons de réduction dans les applications eBay.

Mais Steve Yankovich a des projets encore plus ambitieux. «L'avenir d'eBay sur mobile repose sur une manière différente d'aborder les produits," a-t-il expliqué. L'entreprise est en train d'améliorer son système Red Laser, une application pour lire les cores barres qu'eBay a acquis au mois de juin. «Nous travaillons à étendre les capacités de Red Laser aux objets," a t-il déclaré, "qui permettrait à l'application d'identifier un objet non pas par son code barre, mais par sa forme ou sa couleur." Cette idée ressemble à Goggles de Google qui permet de prendre une photo d'un produit avec son téléphone et de recevoir des informations sur les prix et où de l'acheter. Steve Yankovich veut aussi proposer plus de fonctionnalités en «réalité augmentée» dans les applications mobiles d'eBay. Comme par exemple une application qui transformerait une vidéo en image 3D : un vendeur pourrait prendre une vidéo d'une chaise ancienne et l'acheteur potentiel pourrait superposer l'image 3D de l'objet sur une photo de son intérieur pour voir à quoi ça ressemblerait. eBay propose déjà une fonction similaire dans son application dédiée à l'habillement, qui permet de superposer un vêtement sur une photo personnelle.

Supplanter Google sur les mobiles

Le patron des services mobiles d'eBay veut aller encore plus loin : supplanter Google comme site de départ pour les utilisateurs cherchant à acheter un produit. Ainsi, il ambitionne de faire en sorte que  les utilisateurs pensent d'abord à eBay comme point de départ idéal pour trouver les meilleurs prix partout, en ligne et ailleurs. "L'enjeu consiste à rassembler ici une part importante du commerce de détail,", a t-il dit. Cela ne signifie pas qu'il veuille s'approprier la clientèle des magasins physiques. "C'est une combinaison entre commerce en ligne et hors ligne," explique t-il. Par exemple, il aimerait que les gens utilisent leur téléphone pour rechercher un produit sur eBay, de le trouver éventuellement sur eBay ou dans d'autres magasins en ligne ou dans des magasins physiques. L'utilisateur peut alors choisir la façon d'acheter son produit. Il peut commencer à faire ses courses dans un magasin physique et utiliser l'application Red Laser pour scanner le code-barres d'un produit. L'application pourrait par exemple faire savoir au magasin que le client peut bénéficier d'un meilleur prix ailleurs. L'enseigne pourrait alors décider de proposer des conditions plus avantageuses ou concéder une remise à l'acheteur par l'intermédiaire d'un coupon électronique. 

"L'idée semble intéressante, mais eBay devra veiller à ne pas cannibaliser ses propres ventes," a souligné Mark Beccue, analyste chez ABI Research. "Je ne peux pas imaginer qu'ils ferment boutique. Il faudrait que l'article ne soit pas disponible sur eBay, avant de pousser l'acheteur vers une enseigne physique," a-t-il déclaré. "Pouvoir rivaliser avec le moteur de recherche de Google est un objectif très ambitieux», a encore estimé l'analyste. Cependant, eBay dispose de quelques avantages sur la firme de Mountain View. "Google est maître dans la recherche Internet, mais je ne sais pas si beaucoup de consommateurs savent que Google est maître de l'e-commerce," dit-il. " En cela, Amazon et eBay sont beaucoup mieux placés que Google."

Un marché en croissance

Les actions qu'eBay a mené pour améliorer le commerce mobile a déjà fait ses preuves. Mark Beccue a déclaré que, en 2009, aux États-Unis, les gens avaient acheté pour 1,2 milliard de dollars de biens via leur téléphone, dont la moitié reviennent aux services mobiles d'eBay. Très confiant sur le potentiel de ce commerce, Steve Yankovich prévoit qu'eBay vendra 1,5 milliard de dollars de produits cette année par le biais d'eBay mobile, soit près de trois fois plus que l'année dernière. "Je suis peut-être à la meilleure place pour voir comment évolue le commerce mobile dans le monde," a déclaré Steve Yankovich. "Et je peux vous dire que ce qui se passe est incroyable."

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(08/09/2010 12:27:01)

TVA sur les offres triple play : l'UFC dénonce des "bricolages gouvernementaux"

La fiscalité appliquée aux FAI a été remise en question à plusieurs ces derniers jours. Le gouvernement souhaite rehausser la TVA à 5,5% qui concerne aujourd'hui la moitié du prix des forfaits triple play (Internet, téléphone fixe et télévision), bien que le chef de l'Etat, selon la presse, soit défavorable à une telle mesure. Dans un communiqué, l'UFC déplore "des bricolages gouvernementaux visant à financer la création". Elle s'alarme des conséquences d'une telle réforme à la fois pour les consommateurs, et pour le secteur français de l'Internet.

"Le marché du triple play s'est construit autour d'un compromis", rappelle l'association consumériste. "Les FAI bénéficient d'une TVA à 5,5% sur la moitié du prix des forfaits parce qu'ils ont accepté en échange de contribuer au COSIP (le compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels) et autres sociétés de gestion collective (...). Mais, appliquer une TVA à 5,5% c'est considérer les FAI comme des diffuseurs. Or, tous les consommateurs n'utilisent pas leur connexion internet pour regarder la télévision car ce n'est pas, bien sûr, l'usage premier de cette technologie".

Une spirale inflationniste

Pour l'UFC, la refonte de la fiscalité sur les forfaits des FAI risque d'aboutir à une hausse de 2 ou 3 euros sur la facture des consommateurs et "de bouleverser l'équilibre du marché". "Répercuter la hausse de la TVA aboutit inévitablement à faire sauter le "verrou" des 30 euros et va donc ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de prix" poursuit l'UFC. "Non seulement les acteurs risquent de répercuter différemment la TVA sur leur abonnement, mais certains pourraient saisir cette opportunité pour augmenter leurs tarifs, en répercutant notamment désormais dans le prix consommateur les différents prélèvements visant à financer l'industrie culturelle, et tirer plus de revenus de l'ADSL".

L'UFC craint, avec une TVA à 19,6% sur l'ensemble des forfaits triple play, l'apparition d'offres "diversifiées, hyper-segmentées et donc incomparables", ouvrant la voie à de nouvelles hausses de prix. Le marché pourrait selon elle tendre vers la stratégie mise en place sur le marché français de la téléphonie mobile. L'UFC-Que Choisir demande que la réforme de la TVA sur le triple play fasse l'objet d'une consultation publique des acteurs intéressés et, "au minimum", de l'Autorité de régulation des télécoms.

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(07/09/2010 16:28:46)

OverBlog et Wikio fusionnent pour devenir champion du média social

La plateforme d'hébergement de blogs Overblog et le moteur de recherche communautaire Wikio ont annoncé lundi soir la fusion de leurs activités. Objectif visé par cette nouvelle union :  s'imposer comme acteur incontournable du médial social en Europe. Baptisé Wikio Group, le nouvel ensemble, sera dirigé par Pierre Chappaz (ex fondateur de Kelkoo). « La complémentarité avec l'équipe de Wikio et celle d'Ebuzzing , régie marketing qui a rejoint le groupe en début d'année,  est parfaite », indique ce dernier sur son blog. Il ajoute « ensemble nous formerons un groupe capable de maîtriser la production, la publication, la hiérarchisation et la monétisation de contenus éditoriaux participatifs.»

Comptant 120 collaborateurs, l'éditeur de blogs possède des bureaux à Paris, Toulouse, Londres, Rome et Milan. La start-up considère qu'elle dispose d'une « équipe archi-motivée, au service des blogueurs, des créateurs et des propulseurs de contenus sur le web. »  En juillet, l'audience cumulée et dédupliquée de ses sites a atteint 13 millions de visiteurs uniques en France, selon Comscore et 26,4 millions dans le monde, précise Pierre Chappaz.

Maîtriser les maillons de la chaîne de la valeur


Pour Frédéric Montagnon, fondateur d'Overblog, il s'agit d'une « vraie » fusion, sans cash, chacun apportant ses activités et équipes pour travailler ensemble  « Les managers restent, aucun investisseur ne sort et personne n'a de pouvoir de blocage », précise ce dernier sur son blog.

Concrètement, les deux acteurs souhaitent maîtrise tous les maillons de la chaine de valeur d'un média: une plateforme de création de contenus (ce sera OverBlog), un outil pour structurer et promouvoir ces contenus (ça sera le site Wikio), une plate-forme pour les monétiser (ça sera E-Buzzing) et un ensemble de technologies capables d'indexer et qualifier les contenus et l'audience (ça sera le pôle de R&D que les équipes techniques vont former ensemble).

Frédéric Montagnon, considère, en outre,  que, sur Internet ,la prime au numéro un est énorme. « Sur certains sujets il y a uniquement un leader, et aucune place pour le second », estime ce dernier. « Il suffit de penser "moteur de recherche", "réseau social", "portail thématique", pour trouver de bons exemples de sociétés qui ont construit une telle avance et une telle présence qu'elles deviennent hégémoniques. » Reste à savoir quels seront les bénéfices immédiats de ce mariage pour chacun. « D'abord l'audience et la présence internationale de Wikio Group vont permettre de développer l'ensemble les activités partout en Europe, considère l'éditeur de blog.

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(07/09/2010 16:02:17)

Les associations de consommateurs dénoncent le prix des compteurs intelligents

L'intelligence a-t-elle un coût, probablement, mais qui va payer, telle est la question essentielle que soulèvent deux associations de consommateurs, après la parution d'un décret rendant obligatoire le déploiement des compteurs intelligents. Ces derniers sont actuellement en phase d'expérimentation pendant une période qui s'achève le 31 décembre 2010. Or le flou est total sur qui va financer le déploiement. La FNCCR ( Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) a été une des premières à réagir en s'interrogeant sur le prix du Linky qui selon ERDF oscille entre 120 et 240 euros, soit entre 4 et 8 milliards d'euros pour 35 millions de compteurs. Par ailleurs, cette organisation rapporte quelques dysfonctionnements et juge la période d'expérimentation peu probante pour dégager des résultats définitifs. Elle demande donc une prolongation de cette expérimentation, avec d'autres types de compteurs intelligents que celui proposé par ERDF.

Les associations de consommateurs sceptiques


UFC-Que Choisir et la CLCV ont publié des communiqués soulignant l'incertitude sur le coût de l'opération. Ils indiquent  que « les coûts semblent encore méconnus. De 120 à 240 € par usager selon le gestionnaire de réseau (ERDF) [l'UFC-Que Choisir donne 80 euros en Italie pour Enel]. Selon le distributeur, le coût serait supporté par l'usager en raison de 1 à 2 € par mois et ce durant 10 ans ». Des questions cependant demeurent comme « y aura-t-il des frais d'entretien? Quelle sera la durée de vie des compteurs? » et d'ajouter  « qui va bénéficier de ces nouveaux compteurs? Si l'intérêt théorique pour le consommateur existe, il reste dans la pratique à démontrer car aujourd'hui rien ne garantit que le compteur dit intelligent soit accessible dans les lieux de vie. De plus, c'est oublier bien vite tous les avantages financiers qu'en tireront les gestionnaires de réseaux, voire les fournisseurs, qui n'auront plus à envoyer leurs agents sur le terrain pour relever les compteurs et pourront moduler à distance de nouvelles offres ».

En conséquence, les deux associations demandent également la prolongation de l'expérimentation au 31 décembre 2011, voir 2012 pour la CLCV. On note également que la CNIL s'est récemment penchée sur la question des compteurs intelligents, en soulignant les risques de « traçabilité des usages ».

 

Illustration: Photo Linky, crédit photo: D.R

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(07/09/2010 11:53:25)

Pas de surtaxe sur les offres triple play ?

Dans son édition du 6 septembre, le quotidien Le Figaro avance que le chef de l'Etat souhaiterait préserver la création cinématographique française en se prononçant contre une éventuelle hausse de la TVA sur les forfaits triple play. Avec une fiscalité à la hausse, les opérateurs ont effet menacé de réduire leur contribution financière à la création audiovisuelle et artistique, mais aussi d'augmenter de quelques euros la facture des abonnés.

Le ministre du Budget François Baroin avait pourtant confirmé le 25 août dernier que le gouvernement allait taxer davantage les offres "triple play" des fournisseurs d'accès à Internet, afin de répondre aux exigences de la Commission européenne. "Le statu-quo sur le triple play n'est pas possible. On a une injonction de Bruxelles qui nous pousse à bouger. On va bouger suffisamment pour être en ligne sur le plan économique avec Bruxelles", avait-t-il alors déclaré sur l'antenne d'Europe 1.

La veille, le quotidien Les Echos avait indiqué que l'Etat français étudiait la possibilité de ramener à jusqu'à 30% la part de la facture soumise au taux réduit de 5,5%. Pour rappel, les forfaits triple play, qui combinent accès à Internet, télévision et téléphonie fixe, sont actuellement taxés par la TVA à 19,6% sur 50% de la facture, tandis qu'un taux réduit à 5,5% est appliqué sur l'autre moitié.

Crédit photo : Illiad (...)

(07/09/2010 12:22:31)

Xavier Niel met 1,5 million d'euros dans la fibre optique

Sipartech, créée en 2008, dispose désormais d'un million et demi d'euros supplémentaires pour continuer à déployer son anneau de fibre optique noire de 200 kilomètres afin de connecter les entreprises de la région parisienne au très haut débit. Xavier Niel, le président d'Illiad (maison mère de Free), a en effet injecté la somme dans la société, via sa holding personnelle NJJ Capital, pour l'aider à terminer cette boucle. Il ne resterait que 10 kilomètres d'infrastructure à installer pour que celle-ci soit complète, et elle dispose déjà de 130 points d'accès. Sipartech compte déjà parmi ses clients les sociétés Pixmania, Publicis, TDF, Free ou encore SeLoger qui ont signé des contrats allant de 3 à 15 ans.

C'est parce que les datacenters se développent de plus en plus dans cette région que le besoin d'un réseau fibré se fait pressant. Or, en fournissant un réseau de fibre noire, c'est-à-dire sans les équipements proposés par les FAI en règle générale, l'entreprise se dote d'un avantage compétitif financier. Les sociétés auraient en effet réalisé qu'apposer leurs propres équipements sur un point d'accès de fibre noire était bien plus économique que de faire appel à des fibres actives où tout était compris. Sipartech a déjà investi près de 5 millions d'euros dans cette infrastructure, et une fois celle-ci complétée, le spécialiste de la fibre devrait se tourner vers la commercialisation de ce réseau auprès de potentiels futurs clients.

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(07/09/2010 12:23:21)

Google transforme Wave en application autonome

Après avoir annoncé, début août, l'arrêt des développements autour de sa plateforme de collaboration Wave, faute d'une adoption suffisante de la part des utilisateurs, Google fait muter le service sous une nouvelle forme. Sous le nom « Wave in a Box », le groupe californien prépare une version qui permettra à une entreprise de faire tourner l'application en interne sur ses propres serveurs. « Nous allons étendre les 200 000 lignes de code que nous avons déjà versées dans l'Open Source (détaillé sur le site waveprotocol.org) pour étoffer l'actuel modèle de serveur Wave et de client web et proposer une version plus complète », explique dans un billet de blog Alex North, ingénieur logiciel de l'équipe Google Wave. Il précise toutefois que ce projet ne disposera pas de l'ensemble des fonctionnalités du service Wave tel qu'on le connaît aujourd'hui.

L'avenir de Wave entre les mains de la communauté

Rappelons que cette plateforme de collaboration -dont l'accès reste ouvert jusqu'à la fin de l'année- permet d'établir des conversations, appelées Wave, comprenant des documents structurés parallèles sur lesquels différents intervenants peuvent intervenir en temps réel, de façon partagée. Lorsqu'un participant arrive sur une 'Wave' déjà constituée et active, il peut revoir les différents états de la conversation depuis le début (les personnes qui l'ont successivement rejointe, les messages et les modifications apportées). Le système s'appuie sur un protocole baptisé Google Wave Federation over XMPP, extension au protocole XMPP.

Le projet « Wave in a Box » prévoit de combiner un serveur et un client web et supportera la collaboration en temps réel en utilisant le type de conversations mis au point pour Wave, détaille Alex North dans son billet. Il supportera l'importation des données provenant de wave.google.com. « Le projet se présentera sous la forme d'une application. Néanmoins, précise l'ingénieur logiciel, son avenir sera déterminé par vos contributions. Nous espérons que ce projet aidera la communauté des développeurs de Wave à poursuivre son expansion et à évoluer ». (...)

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