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Internet
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(07/04/2009 15:39:45)
La majorité présidentielle grande gagnante des Big Brother Awards
La majorité peut pavoiser : sa récolte de « prix Orwell » 2009 est abondante. Ces distinctions, remises chaque année depuis une décennie par l'ONG Privacy International dans le cadre de la cérémonie des Big Brother Awards, sont décernées à « celles et ceux qui se sont illustrés en matière de promotion de la surveillance, d'atteintes aux libertés ou à la vie privée ». Deux membres du gouvernement ont été récompensés cette année. Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, hérite ainsi d'un Orwell pour l'ensemble de son oeuvre. A travers ce prix, Privacy International met en lumière le « goût immodéré des fichiers de police » de la ministre, pointant une progression de 70% en trois ans du nombre de bases de données, d'Ardoise à (feu) Edvige, en passant par Cristina(1) ou Gesterex(2). MAM hérite également de cet 'Award' pour sa « novlangue », un terme issu du monde imaginé par George Orwell, qui se caractérise par une extrême simplification d'une langue aboutissant à l'impossibilité d'exprimer des concepts subversifs ou critiques. Appliqué à la locataire de la place Beauvau, ce concept vise « sa promotion de la vidéosurveillance, ses invitations à la délation et son talent à fabriquer un 'ennemi intérieur' ». Autre ministre primé, Eric Woerth, en charge du Budget, reçoit l'Orwell 'Etats et Elus'. Il voit récompensé son goût pour les fichiers, notamment pour le RNCPS(3), un « fichier central qui remet au goût du jour le funeste projet Safari des années 70, menant à l'interconnexion massive des bases de données avec le NIR (numéro d'inscription au répertoire c'est à dire numéro de sécurité sociale) comme identifiant unique. » Unanimité du jury pour Frédéric Lefebvre La majorité présidentielle est encore primée avec l'Orwell 'Mention spéciale' accordée à Frédéric Lefebvre, député et porte-parole de l'UMP. Privacy International met en avant « son incompétence et son insistance à vouloir contrôler Internet par le biais du CSA, ses arguments iniques pour soutenir la loi Hadopi, pour vouloir traquer la délinquance dans les maternités et bien d'autres choses... ». Un temps pressenti pour succéder à Eric Besson au secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, l'homme qui ignorait ce qu'est le Web 2.0 est parvenu à recueillir l'unanimité du jury. Pour ne pas froisser l'opposition, la manifestation des Big Brother Awards a tenu à remettre l'Orwell 'Localité' à Bertrand Delanoë, le maire de Paris, et Christophe Caresche, son ancien adjoint à la sécurité. Les deux élus sont primés « pour avoir succombé aux sirènes de la vidéosurveillance, faisant allégeance à la surenchère sécuritaire du gouvernement, faisant fi des études démontrant son inefficacité ». (1) Cristina : Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux (2) Gesterex : Gestion du terrorisme et des extrémismes à potentialité violente (3) RNCPS : Répertoire national commun de la protection sociale (...)
(06/04/2009 17:20:19)Twitter veut garder son indépendance face à Google
Non, Twitter n'est pas sur le point d'être racheté par Google, contrairement aux rumeurs qui ont circulé la semaine dernière. Inondé par les mails interrogatifs, Biz Stone, co-fondateur du site de micro-blogging, est sorti du silence vendredi dernier afin de mettre les points sur les i. Dans un billet de cinq phrases à peine (mais plus de 140 caractères, contrairement au principe des 'tweets') il précise que le but de Twitter est de construire une société « rentable » mais aussi « indépendante ». A propos d'éventuelles transactions avec Google il indique qu'il n'y a « rien de surprenant à ce que Twitter engage régulièrement des discussions avec d'autres sociétés sur des sujets variés », sans apporter davantage de détails sur les thèmes abordés. Biz Stone n'exclut donc pas formellement une collaboration ou un partenariat entre les deux sociétés. Rumeurs ou pas, Twitter attire les convoitises. Au mois de septembre dernier Twitter avait déjà refusé une offre de rachat de Facebook, qui en proposait pourtant 500 M$. Créé en 2006, Twitter permet aux utilisateurs de poster des messages de moins de 140 caractères. Parfois dénués d'intérêt pour la communauté, ces messages peuvent se transformer en pépites pour l'actualité. Le site regorge en effet d'informations concrètes et exploitables, comme ont pu le montrer les événements qui se sont déroulés à Bombay en décembre 2008. Des utilisateurs de Twitter avaient alors publié des milliers de messages sur le site, depuis leur téléphone portable, permettant ainsi aux internautes de suivre les événements quasiment en temps réel, voire même d'aider les secours à porter assistance aux victimes. Pour Google, dont le moteur de recherche est capable d'indexer des informations datant de quelques minutes, Twitter apporterait une dimension en temps réel à ses requêtes. D'après Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence, « cette capacité à capturer le flux des tweets devrait constituer un important développement des médias sociaux ». Pour Karsten Weide, analyste chez IDC, Twitter pourrait en outre apporter à Google du trafic supplémentaire. Selon lui, le micro-blogging est en passe de devenir un nouveau canal de communication en ligne, au même titre que le mail ou la messagerie instantanée. Ne pas reproduire l'erreur de Google avec Youtube Néanmoins, les analystes ne s'attendent pas à l'annonce d'un rachat dans les semaines à venir. Pour le géant du Web, il n'y a pas urgence. D'une part « Twitter n'est pas un Google-killer », comme l'indique Greg Sterling et, d'autre part, les deux sociétés ont d'autres chats à fouetter, à savoir affronter la crise. Google, toujours bénéficiaire, se voit contraint de réduire les coûts et même de fermer certaines de ses activités, à l'instar de Jaiku, un site spécialisé dans les messages instantanés en provenance de mobiles - exactement comme Twitter. Quant à Twitter, bien que populaire, il est toujours à la recherche d'un modèle économique lui permettant de générer des recettes. Racheter Twitter en ce moment reviendrait donc, toujours selon les analystes, à reproduire l'erreur commise par Google lors de l'acquisition de YouTube, en octobre 2006, pour un montant de 1,65 Md$. Si le site de partage de vidéos rencontre un franc succès auprès des internautes, il n'a toujours pas trouvé le moyen de monétiser son audience. Biz Stone a également profité de son billet pour indiquer que Twitter était en plein développement et recrutait une quinzaine de personnes pour accompagner son évolution. Tous les postes à pourvoir sont basés à San Francisco. Twitter emploie actuellement trente personnes. (...)
(03/04/2009 17:40:54)Hadopi : des réactions divergentes après le plébiscite des députés
Quelques heures seulement après que les députés ont déroulé le tapis rouge au projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet, dit Création et Internet, ou encore Hadopi, les réactions fusent de toutes parts. Dans l'ensemble, les observateurs s'émeuvent de l'esprit du texte et des conséquences pratiques qu'il risque d'entraîner s'il était appliqué. Fer de lance de l'opposition, la Quadrature du Net décrit la loi comme un « monstre » enfanté par des députés « aux ordres ». L'association ne se fait guère d'illusion sur le texte de compromis que rendra, le 9 avril, la commission mixte paritaire et reporte ses espoirs sur l'examen qu'en fera le Conseil constitutionnel. Il s'agira de « l'épreuve du feu pour un texte imprécis, absurde, dangereux et totalement inapplicable ». Par ailleurs, la Quadrature ne se prive pas d'égratigner la majorité et de mettre en lumière son « ignorance technologique » ainsi que sa dévotion à « un corporatisme aveugle ». L'inapplicabilité de la loi est un reproche souvent formulé par les députés de l'opposition et également repris par l'April. L'association de défense du Libre déplore l'instauration « de nouvelles discriminations contre le logiciel libre » par le texte voté hier. Notamment parce qu'il refuse « tout encadrement des mouchards filtrants que les abonnés devront installer pour garantir leur sécurité juridique ». Rappelons que les internautes pourront être sanctionnés pour le manquement à l'obligation de sécurisation de leur accès Internet. S'ils veulent se mettre à l'abri de cette infraction, ils pourront installer un pare-feu labellisé par l'Hadopi. L'April dénonce, à ce propos, l'absence dans la loi de « toute mesure favorable à l'interopérabilité et à la libre concurrence ». Au final, les défenseurs du Libre sont consternés face à Création et Internet « qui contient des dispositions qu'il était impensable de voir écrites un jour noir sur blanc tant elles sont extrémistes ». FFT et Snep plutôt bienveillants Si la Fédération française des télécoms s'emporte également contre le texte, elle ne reprend pas les reproches adressés par les deux acteurs précédents. La FFT point en revanche que les personnes sanctionnées n'auront plus à acquitter le montant de leur abonnement lorsque leur connexion sera suspendue. « Si une telle disposition était maintenue dans la loi, cela signifierait tout simplement la fin du modèle économique des offres composites qui a permis le succès du haut débit en France ». La fédération explique que « les coûts de gestion significativement supérieures des internautes dont l'accès à Internet aura été suspendu » l'obligeront à se tourner « très légitimement vers les pouvoirs publics » afin qu'ils les prennent à leur charge. Du côté des industriels de la culture, le ton est naturellement bienveillant. Le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique) exprime son contentement devant l'adoption d'une « règle du jeu [qui permettra] de sensibiliser les internautes à l'usage des accès légaux à la musique, ouvrant ainsi la voie au développement des nouveaux modèles et des nouvelles offres jusque là empêché par la concurrence déloyale des échanges peer-to-peer ». Alors que l'April et la Quadrature ont adressé leurs louanges aux députés Billard, Bloche, Brad, Dionis du Séjour, Paul et Tardy - contempteurs du projet de loi -, le Snep se veut le laudateur de Christine Albanel et de Franck Riester - le rapporteur du texte -, félicités pour leur détermination. (...)
(03/04/2009 12:02:04)Hadopi : les députés achèvent l'examen de la loi sans la dénaturer
Les députés ont achevé hier l'examen du projet de loi dit Création et Internet. Comme prévu, les principaux amendements déposés par l'opposition au texte - qui auraient pu modifier l'esprit de la loi telle qu'elle est pensée par le ministère de la Culture - ont tous été retoqués. Reste un ensemble de mesures au mieux difficiles à mettre en place, au pire attentatoires aux libertés individuelles. Au sommet de la pyramide des désaccords entre les soldats de la majorité et leurs contradicteurs trône la riposte graduée. Celle-ci prévoit de sanctionner le titulaire d'un abonnement à Internet ayant permis de télécharger illégalement des contenus soumis au respect du droit d'auteur. Le mécanisme est dit gradué car il débute par l'envoi d'un courriel (premier problème : il est impossible de s'assurer que le mail a bien été reçu) suivi, en cas de récidive, par une lettre recommandée. Un nouveau dérapage de l'internaute peut permettre à l'Hadopi, une haute autorité créée par la loi en gestation, de prononcer la suspension de l'abonnement, d'une durée de deux mois à un an. De façon presque inespérée, et contre l'avis du gouvernement, les députés sont parvenus à adopter un amendement disposant que le paiement de l'abonnement serait ajourné pendant la suspension. La durée minimale de la coupure pourra être réduite à un mois après transaction avec l'Hadopi et la mise en place, par exemple, d'un pare-feu proscrivant techniquement l'accès aux réseaux d'échanges. Sera sanctionné le manquement de sécurisation de la ligne Le chapitre concernant les mesures techniques permettant de 'sécuriser' son accès au Web - c'est-à-dire, selon le vocabulaire du ministère de la Culture, de bloquer l'accès à certains protocoles de téléchargement - est doublement intéressant. D'abord car ces logiciels constituent l'un des moyens pour prouver sa bonne foi en cas de téléchargement illégal à partir de son adresse IP. La loi Création et Internet ne sanctionne en effet pas tant le téléchargement lui-même que le manquement de sécurisation de la ligne utilisée pour procéder à l'acte litigieux. Par conséquent, peu importe l'identité de l'auteur de l'infraction : c'est le titulaire de l'abonnement qui sera tenu responsable pour n'avoir pas protégé sa ligne. Autre point important, les outils de sécurisation évoqués par la loi devront être labellisés par l'Hadopi et proposés par les FAI, sans plus de détails. Tout juste peut-on préciser que les députés ont rejeté des amendements prévoyant la gratuité et l'interopérabilité des outils concernés. Un texte « techniquement inapplicable » [[page]] La labellisation concerne également l'offre légale de téléchargement. La loi votée par les députés ne s'attarde certes guère sur le développement de l'offre pour mieux se concentrer sur le volet des sanctions, mais elle envisage tout de même d'apposer un logo sur les sites - même non commerciaux - qui le demanderont. Les députés ont par ailleurs approuvé le principe d'un sur-référencement de ces sites labellisés dans les moteurs de recherche, sans souligner par quel miracle cela pourra être rendu possible. Un seul député UMP vote contre Au final, les éléments ineptes du texte sont résumés par Lionel Tardy, l'unique député du groupe UMP à s'être prononcé contre la loi. Sur son blog, il note que « ce texte est techniquement inapplicable en l'état, sera facilement contournable, va coûter cher aux finances de l'Etat, va suspendre à tort l'accès à Internet d'un grand nombre d'abonnés, met en place un surréférencement des offres légales, va obliger les abonnés à investir, à leurs frais, dans des solutions de protection contre le téléchargement illégal, n'a pas abordé le volet création, pourtant fondamental ». Le député, informaticien de profession, souligne également qu'il n'y aura pas de vote solennel sur cette loi « contrairement à ce qui se fait d'habitude. [...] Certains de mes collègues non présents souhaitaient s'abstenir lors de ce vote solennel. » On pourra rétorquer que ces députés auraient pu être présents lors du vote d'hier : seuls seize élus siégeaient dans l'hémicycle quand les débats se sont achevés. Et iceux ont dû se contenter d'un vote à main levée. La prochaine étape vers la mise en place des mesures prévues dans la loi aura lieu le 9 avril, avec la réunion d'une commission mixte paritaire composée de députés et de sénateurs. Les édiles auront pour mission d'élaborer un consensus entre les versions du texte adoptées par les deux chambres législatives. Les observateurs notent déjà que la composition de la CMP est largement favorable au gouvernement : le texte final devrait donc être très proche du projet de loi concocté par le ministère de la Culture. (...)
(02/04/2009 16:43:10)Les datacenters de Google se composent bien de conteneurs
C'est confirmé, Google utilise bien, depuis 2005, des modules composés de conteneurs pour construire ses datacenters et a commencé à élaborer son prototype en 2003. Aujourd'hui, les dernières versions, refroidies par circuits d'eau, peuvent contenir jusqu'à 1160 serveurs et consomment 250 KW. Ce qui donne une densité de consommation de plus de 8 KW par m². La température ambiante peut dépasser les... 27 degrés dans les parties les plus chaudes. Les conteneurs sont préassemblés avant d'être livrés sur les sites. C'est fin 2006 que Sun a présenté Blackbox, projet de commercialisation d'un module de datacenter fondé sur un conteneur. Depuis, le Sun MD20 a été rejoint par des produits d'IBM, de Rackspace, de Verari, de HP et d'autres. (...)
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