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(02/04/2009 14:24:30)

Hadopi : la suspension de l'abonnement évidemment préférée à l'amende

Il existait une toute petite chance, aux yeux des opposants au projet de loi Création et Internet, pour que la suspension de l'abonnement à Internet soit remplacée, en tant que sanction ultime, par une amende. Les débats de la Dadvsi avaient permis le vote d'amendements allant dans le sens contraire du texte initial, à la faveur de discussions nocturnes, désertées par la majorité des députés, presque en catimini. Mais hier, les édiles du Palais Bourbon se sont bien gardés de bousculer le projet présenté par le ministère de la Culture : son esprit est intact, et la suspension de l'abonnement a été consacrée. Les zélateurs du projet ont cependant eu du mal à trouver des arguments convaincants pour répondre aux objections soulevées par l'opposition - à laquelle quelques frondeurs de l'UMP et du Nouveau Centre se sont joints. Présenté par deux députés appartenant à ces deux partis, l'amendement 470 et quelques autres de la même teneur proposaient de troquer la suspension de l'abonnement par une amende. Une solution présentée, par les auteurs de l'amendement, comme un moyen de sanctionner les téléchargeurs indélicats en attendant l'applicabilité de la riposte graduée, prévue en janvier 2011. L'amende pourrait en outre servir de bouée de secours en cas d'adoption, par Bruxelles, d'une directive faisant entrer l'accès à Internet dans le périmètre du Service universel. Le récent plébiscite, par les eurodéputés, accordé à un rapport présenté par le Grec Stavros Lanbrinidis, laisse présager qu'une telle éventualité est davantage qu'une vue de l'esprit. « Qui peut accepter que tous les aspects positifs de la loi [Création et Internet] en matière de prévention soient remis en cause par l'absence de sanction applicable d'ici un à deux ans ? », demande Patrice Martin-Lalande. L'amende est un « droit de pirater », selon Christine Albanel [[page]] L'amende aurait enfin l'avantage d'éviter aux FAI de procéder à de lourdes modifications de leurs infrastructures pour que soit applicable la coupure de l'accès Internet sans dommage collatéral sur la téléphonie ou la télévision. Des travaux que les fournisseurs d'accès assimilent à ceux d'Hercules mais qui seraient en réalité « techniquement tout à fait faisables ». Du moins selon Franck Riester, le rapporteur du projet de loi à l'Assemblée. Mieux, Christine Albanel explique que la suspension est une idée proposée par les FAI eux-mêmes, « preuve qu'il s'agissait de la solution la plus appropriée et que c'était évidemment possible tout de suite et non dans dix ans. » Et la ministre de la Culture de se lancer dans un réquisitoire contre l'accusé du jour : l'amende. « Proposer une amende de première catégorie - trente ou quarante euros, soit le prix de trois CD, [...] c'est vraiment rien du tout, c'est un droit de pirater. » De plus, la ministre estime que l'existence d'une amende ferait planer une « grande injustice » entre l'étudiant fauché et le téléchargeur fortuné. Enfin, Christine Albanel a pu compter sur le soutien sans faille de Franck Riester qui a déployé un argument massue : la suspension de l'abonnement à Internet ne saurait handicaper les Français, surtout dans les campagnes. « Vous savez bien que des solidarités se nouent dans les zones rurales. Je suis certain que sans avoir à se rendre à la bibliothèque du coin, la personne concernée pourra aller chez son voisin ou dans sa famille. » Il y a quelques semaines, Christine Albanel avait tenu des propos similaires en conseillant aux internautes sanctionnés d'aller surfer « chez leur mère ». Sans surprise, les quelque 60 députés présents dans l'hémicycle ont largement repoussé les amendements prévoyant l'application d'une amende, tout comme la réduction des débits, évoquée par les sénateurs mais balayée par leurs collègues de la Chambre basse. Reste donc la suspension de l'abonnement - qui sera de deux mois au minimum - au sommet de la pyramide des sanctions prévues par la loi en cours de discussion. « En tant que législateur, il est irresponsable de faire des lois inapplicables », avait pourtant rappelé Martine Billard, plus tôt dans la journée. (...)

(01/04/2009 15:49:56)

EDF impliqué dans une affaire d'espionnage informatique de Greenpeace

« Si l'implication d'EDF était avérée, on est là devant un scandale énorme. » Cette phrase, prononcée par Yannick Jadot, l'ancien directeur des campagnes de Greenpeace, illustre les retombées que pourrait avoir l'affaire d'espionnage révélée par Mediapart. Selon nos confrères, deux responsables du fournisseur d'électricité auraient fait appel à une entreprise de protection de l'information et sécurité industrielle, Kargus Consultants, pour obtenir des informations sur les activités des antinucléaires. Un informaticien employé par cette société aurait, pour ce faire, accédé illégalement à l'ordinateur de Yannick Jadot. Une instruction pour « intrusion frauduleuse dans un système informatique » a été ouverte, qui vise notamment, en plus de l'informaticien de Kargus Consultants, Pierre François, ancien policier en charge de la sécurité d'EDF. Son supérieur hiérarchique, Pascal Durieux, serait quant à lui entendu comme témoin assisté. Greenpeace, sur son site Web, s'emporte contre les « barbouzeries d'EDF et de ses officines privées ». De son côté, EDF nie l'existence d'une directive officielle ayant abouti au cyber-espionnage et annonce s'être constitué partie civile « pour obtenir réparation de son préjudice ». (...)

(01/04/2009 12:48:57)

Hadopi : les députés entérinent la labellisation des offres légales

« Il ne s'agit pas d'un clivage droite-gauche. Dans cette affaire, il y a ceux qui sont dans le coup et ceux qui sont 'has been'. » La formule, du député socialiste Jean-Louis Gagnaire, résume parfaitement l'approche qu'ont les intermittents du Palais Bourbon du projet de loi Création et Internet : d'un côté, une poignée d'élus au fait des enjeux et réalités du monde de l'IT ; de l'autre, une auguste cohorte prompte à manier le lieu commun voire les contre vérités, brandissant l'étendard des défenseurs des artistes, rangée derrière la ministre de la Culture. Illustration avec la démonstration conduite par Lionel Tardy. Le député explique qu'il est aisé, pour n'importe quel internaute, d'envoyer un courriel en modifiant à l'envi l'identité de l'expéditeur. Dès lors, il est à craindre que des spammeurs imitent les mails d'avertissement de l'Hadopi afin d'en affaiblir l'efficacité. « Ce sera un sport national », surenchérit Christian Paul. « Quel intérêt ?», répond Christine Albanel, illustrant ainsi la vision parcellaire qu'a la majorité du dossier. Pire, la ministre, plutôt que d'expliquer comment le dispositif qu'elle soutient sera apte à fonctionner, se réfugie derrière un manichéisme consistant à assimiler les opposants au projet de loi à des partisans de l'action illégale : « Je trouve pour le moins étonnant que dans ce débat, certains se placent systématiquement du côté des cyberdélinquants. » L'un des moments forts des débats tenus hier, 31 mars, a concerné le vote de l'amendement 50, prévoyant la mise en place d'une labellisation des sites qui proposeront des offres de téléchargement légal. En clair, ces sites pourront demander à recevoir un logo officiel, présenté comme un encouragement au développement des offres légales. Si le codicille a finalement été adopté, c'est au mépris des arguments pourtant frappés du sceau du bon sens déployés par ses détracteurs. Outre que le principe de labellisation sera difficilement applicable, car censé concerner tous les sites non marchands - donc des milliers de blogs et pages personnelles susceptibles de proposer du contenu à télécharger - il méconnaît également la réalité du Web en préconisant « la mise en valeur, ainsi que l'actualisation d'un système de référencement complet ». En d'autres termes, les moteurs de recherche seront censés remonter, dans leurs résultats, les liens conduisant à des sites labellisés. « Aucun moteur de recherche n'acceptera de modifier ses algorithmes de recherche », souligne Jean Dionis du Séjour. « Nous n'allons par entrer dans les logiciels et les algorithmes de Google », répond Franck Riester, le rapporteur du projet de loi. « C'est ce qui est écrit dans l'amendement », rétorque finalement Martine Billard. (...)

(31/03/2009 17:51:35)

BlueKiwi lance une version PME de son logiciel de réseaux sociaux professionnels

Déjà exploitée par une trentaine de grandes entreprises, la plateforme de réseaux sociaux professionnels de l'éditeur français blueKiwi Software bénéficie maintenant d'une tarification adaptée aux PME. Dans cette déclinaison, baptisée blueKiwi Pro Edition et réservée aux entreprises de moins de 500 personnes, le logiciel est exclusivement proposé en ligne, en mode SaaS (software as a service). L'outil permet aux utilisateurs de créer des groupes thématiques au sein desquels les collaborateurs inscrits et des intervenants extérieurs invités (partenaires, clients...) pourront s'échanger des informations. Pour constituer ces groupes, les utilisateurs ont à leur disposition tous les outils du Web 2.0 : blogs, wikis, forums, mots-clés, tags, flux RSS... Un moteur d'indexation et de recherche et un annuaire de profils facilitent l'identification des savoirs et des expertises. Un nombre d'invités illimités « Dans les PME, un des usages innovants du réseau social, c'est qu'il s'ouvre davantage aux partenaires que dans les grands groupes », souligne Arnaud Poujardieu, DG France de blueKiwi Software, en rappelant que la valeur du réseau est proportionnelle à sa fréquentation. Or, l'un des intérêts de l'offre pour PME est de proposer un nombre d'invités illimités, sans surcoût. Il est possible de construire des réseaux en conviant plusieurs centaines de personnes dans les groupes qui ont été créés. La tarification de blueKiwi Pro Edition s'établit suivant quatre formules packagées qui peuvent se combiner entre elles en fonction du nombre d'utilisateurs dans la PME, ce qui permet d'ajuster au mieux le coût d'abonnement au service. Pour dix utilisateurs dans l'entreprise pouvant créer et gérer des groupes, mais avec un nombre illimité d'invités à ces groupes, le tarif de la formule Basic démarre à 2 290 euros par an. Elle permet de créer 10 groupes et de stocker 5 Go de données (avec 50 Go de données échangées par an). Une version 2009 ouverte aux widgets Dans sa version 2009 mise à disposition en début d'année, la plateforme bluekiwi s'est ouverte aux widgets. Ces derniers permettent d'alimenter les groupes avec des flux d'informations puisés dans blueKiwi, dans le système d'information de l'entreprise ou récupérés sur Internet. L'éditeur a travaillé sur la facilité d'utilisation de son logiciel et ajouté une fonction permettant de mesurer le taux de fréquentation de la plateforme. « L'outil mesure le nombre de personnes actives, le nombre de billets et de commentaires sur une période donnée », explique Arnaud Poujardieu. Un outil qui a notamment permis de constater que la version 2009 avait fait progresser l'utilisation du logiciel chez les clients existants. En trois semaines, depuis le lancement de l'offre blueKiwi Pro Edition, huit PME de différentes tailles (10, 50, 100 personnes) ont déjà pris pied sur la plateforme. Parmi elles, le cabinet de recrutement Altaïde (10 personnes), spécialisé sur les start-up et les profils Web 2.0, en fait une utilisation originale. Ses groupes de collaboration sont ouverts à ses clients, chacun bénéficiant d'un espace protégé pour le suivi de ses dossiers. [mise à jour] Par ailleurs, sur le salon Web 2.0 Expo (San Francisco, 31 mars/3 avril), BlueKiwi vient de présenter une interface pour accéder à la plateforme de collaboration depuis un terminal mobile (Blackberry, iPhone ou smartphone sous Windows mobile). L'éditeur a également annoncé un kit de développement de widgets. (...)

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