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(08/04/2009 17:35:33)

Le patron de Google dispense la bonne parole aux médias traditionnels

Le PDG de Google a profité de la réunion de l'Association américaine des journaux qui se déroulait hier à San Diego pour prodiguer ses bons conseils aux patrons des sociétés de presse, rapporte le Wall Street Journal. « Essayez de comprendre ce que veulent vos lecteurs », a-t-il paternellement suggéré à l'assemblée. Une des pistes à explorer serait, selon lui, d'impliquer davantage le lecteur dans la vie des sites d'actualité et de s'inspirer de modèles comme ceux de Wikipedia (dont les internautes peuvent enrichir le contenu) ou de Twitter, le site de micro-blogging. Eric Schmidt les a également encouragés à optimiser leurs sites, qu'il juge « trop lents ». Google a tenu à préciser qu'il ne se positionnait pas en tant qu'ennemi de la presse traditionnelle, comme il l'avait déjà expliqué en mars 2008 via David Eun, vice-président des partenariats de contenu de la société. Lors de la 21e édition de la Bear Stearns Media Conference (qui réunit les grands noms des médias américains, chaque année à Palm Beach) il avait affirmé que Google « n'avait pas l'intention de se transformer en entreprise des médias. » Google « ténia technologique dans l'intestin du Web », selon le WSJ Coïncidence ou pas, la veille du discours rassurant d'Eric Schmidt l'Associated Press (qui regroupe plus de 1400 journaux) annonçait qu'elle allait poursuivre en justice les sites Internet qui publient sur leurs pages des informations sans autorisation préalable. Si Google News (qui publie les dépêches de quatre grandes agences depuis août 2007) n'est pas cité de manière explicite, l'insertion de publicités dans ses pages ne fait pas l'unanimité auprès des éditeurs de presse. Et pour cause : Google n'est pas partageur, il récolte la totalité des recettes engrangées par ce canal, arguant que ce procédé apporte des milliers de lecteurs supplémentaires à ses partenaires. Ce fonctionnement déplaît catégoriquement à des acteurs de la presse américaine comme Robert Thomson, rédacteur en chef du Wall Street Journal (poste qu'il occupait auparavant au Times), qui n'hésite pas à qualifier les sites comme Google de « parasites, de ténias technologiques placés dans l'intestin du Web. » Selon lui, les lecteurs ont été habitués à accéder gratuitement aux informations et des agrégateurs de contenu comme Google entretiennent et profitent de cette perception erronée. Il reproche également à Google d'effacer progressivement le lien qui unit le contenu à son créateur. Mais pour Google la mutation est en route : « que vous le vouliez ou non, vous serez obligés d'adopter une composante publicitaire plus importante ». (...)

(08/04/2009 12:57:30)

Hadopi : les internautes sanctionnés continueront de payer leur abonnement

Présentée par le ministère de la Culture comme un instrument pédagogique, la loi Création et Internet, examinée hier par la Commission mixte paritaire, en est ressortie débarrassée des amendements par trop favorables aux internautes. Ce résultat, qui marque la fin des débats législatifs sur le texte tant décrié, n'est, il est vrai, guère surprenant au vu de la composition de la CMP. Parmi les sept députés et les sept sénateurs nommés pour élaborer un texte de compromis entre les versions du projet de loi adoptées successivement par le Sénat et l'Assemblée nationale, la majorité présidentielle avait pris grand soin de placer ses meilleurs soldats et pas les rares frondeurs qui, à l'image de l'UMP Lionel Tardy, avaient dénoncé l'iniquité du texte. La double peine rétablie La principale retouche effectuée par les parlementaires rétablit la double peine, qu'un amendement miraculeusement adopté par les députés contre l'avis du gouvernement avait permis d'écarter. Les internautes qui verront leur connexion à Internet suspendue en application du principe de riposte graduée devront ainsi continuer à payer l'intégralité de leur abonnement. Selon les élus réunis hier, ce double coup de massue était indispensable pour que la sanction soit parée de vertus dissuasives. La seule suspension de l'accès au Web serait donc, si l'on suit ce raisonnement, insuffisante pour faire passer le fameux message pédagogique cher à Christine Albanel. Une autre raison, plus pragmatique, à ce revirement, tient certainement à la volonté de la majorité de ne pas se mettre les fournisseurs d'accès à dos. Déjà froissés par les travaux qu'ils vont devoir effectuer sur leur infrastructure afin de pouvoir couper l'accès de leurs abonnés désignés par l'Hadopi, les FAI auraient vu rouge si, en plus, la loi affectait leurs revenus. Qu'ils se rassurent donc, ce ne sera pas le cas. Ils n'auront pas davantage à imaginer des solutions pour brider les débits des internautes condamnés : un temps retenue par les parlementaires comme sanction alternative à la suspension, cette mesure a également été retoquée par la CMP. La Commission mixte paritaire s'est distinguée en revenant sur un autre amendement que les députés avaient approuvé : l'amnistie accordée aux internautes pour tous les téléchargements illégaux effectués avant l'entrée en vigueur de la loi Création et Internet. La mesure semblait pourtant légitime au regard des peines susceptibles d'être prononcées par les juridictions pénales à l'encontre des téléchargeurs : trois ans de prison et 300 000 € d'amende. D'autant que la jurisprudence dans ce type de dossier est largement inconstante et laisse donc planer des risques juridiques importants sur les internautes. L'amnistie concourrit à repartir sur des bases nouvelles et identiques pour tous plutôt que de laisser perdurer provisoirement un système d'une sévérité redoutable et disproportionnée par rapport aux actes poursuivis. Signalons enfin, que la CMP a rétabli, comme le prévoyait le projet de loi original, la nomination du président de l'Hadopi par ses pairs, et non plus par décret. Elle a également fixé à quatre mois la durée censée séparer la sortie d'un film en salle et son exploitation sur DVD. (...)

(08/04/2009 12:55:56)

Google vient concurrencer les serveurs d'applications Java

Voilà un nouvel entrant - et pas des moindres - sur le marché des serveurs d'applications Java. Google a annoncé hier soir, pour le premier anniversaire de son serveur App Engine, un ensemble de nouvelles fonctions, dont le support de Java. L'ambition de Google est d'offrir une expérience de bout en bout pour les développeurs Java, puisque le déploiement dans le serveur d'applications hébergé de Google est directement pris en charge par un tout nouveau plug-in pour l'environnement de développement Eclipse, tandis que la création d'interfaces graphiques est assurée au travers de GWT (Google Web Toolkit, qui permet de développer en Java des interfaces Ajax, soit HTML et Javascript), dont la version 1.6 a été annoncée simultanément. Lors de l'annonce, Google a donné l'exemple de Google Moderator, utilisé récemment par la Maison Blanche, pour un dialogue en ligne avec les internautes. Moderator tourne sur Google App Engine, tandis que son interface est développée en GWT. Il s'agit d'une solution, explique Google, qui a été créée en interne afin d'organiser des séances de questions/réponses avec une vingtaine de participants. Déployée sur le Web, sur App Engine, pour la Maison Blanche, elle a supporté des millions d'utilisateurs, et des pics de plusieurs centaines de requêtes par seconde. Toutes les questions d'infrastructure et de montée en charge étant gérées par Google. Pour Didier Girard, directeur technique et opérationnel de la SSII Sfeir, qui teste le produit depuis plusieurs mois, il s'agit d'une avancée considérable. « Il n'y avait aucune solution permettant de développer en Java une application et de la déployer sur Internet. On pouvait le faire en PHP, ou en .Net avec Azure, mais pas en Java. Il fallait passer par le cloud Amazon, ou par un hébergeur, alors que là, il suffit de déclarer le projet dans Eclipse, et le déploiement est automatique, et gratuit jusqu'à 5 millions de pages vues par mois. » Traitements batch et import/export des données au menu En outre, Google a fait en sorte que son offre s'adapte mieux aux contraintes des entreprises. Le 'Cron service' donnera ainsi la possibilité de prévoir des traitements batch, comme de la consolidation de données en fin de journée, ou l'envoi de courriels automatisé. L'éditeur propose aussi d'importer ses données - et dans un futur proche de les exporter. Cela répond à un reproche classique adressé aux offres de cloud, qui représentent un nouveau risque d'enfermement pour les utilisateurs. De même, Google a fait en sorte, avec le SDC (Secure data connector), qu'on puisse conserver les données qu'on souhaite chez soi, derrière son pare-feu, pour des raisons de sécurité ou de contraintes réglementaires. L'ensemble de ce dispositif fait désormais de Google App Engine un concurrent sérieux de serveurs d'applications Java classiques, comme Tomcat. Toutefois, il ne s'agit pas non plus d'un serveur J2EE, comme le rappelle Didier Girard: « Il ne couvre pas 100% des fonctions en Java, il y a plusieurs limitations, on ne peut pas subdiviser en threads, par exemple. » Néanmoins, un App Engine supportant Java pourrait bouleverser l'équation économique des serveurs d'applications Java, qu'il s'agisse des logiciels commerciaux comme Weblogic ou Websphere, ou des Open Source comme Springsource ou Jboss, qui dans les deux cas impliquent de payer pour le support de l'infrastructure. Tout sera une question d'analyse des besoins. « Certes, considère Didier Girard, Google App Engine est plus un concurrent de Tomcat que de Websphere, mais comme la plupart des gens utilisent Websphere comme un Tomcat... » (...)

(07/04/2009 16:12:08)

Facebook et la messagerie instantanée cartonnent en France

En février 2009 la France comptait 35 millions d'internautes (âgés de plus de 15 ans), soit 19% de plus que l'année précédente, selon ComScore World Metrix. Au courant de ce mois les Français ont passé quelque 932 millions d'heures à surfer sur Internet, soit une moyenne mensuelle de 27 heures par utilisateur. La France est le troisième pays européen recensant le plus d'internautes, derrière la Grande-Bretagne et l'Allemagne. En 2008, les internautes se sont principalement tournés vers la messagerie instantanée (14,3%), les sites de divertissement (8,6%), les courriels (8,2%) et les réseaux sociaux (5,7%). Dans cette dernière catégorie, Facebook enregistre une croissance fulgurante : le site créé en 2004 par Mark Zuckerberg compte aujourd'hui près de 13,7 millions de membres en France, contre 2,2 millions un an plus tôt, soit une hausse de 518% ! En d'autres termes, près d'un internaute français sur trois possède un compte Facebook. Le réseau communautaire compte 175 millions de membres dans le monde, dont 70% en dehors des Etats-Unis - berceau de Facebook. Facebook renverse le Français Skyrock sur ses propres terres Seul site à arborer une croissance à trois chiffres, Facebook (disponible en français depuis mars 2008) grille la politesse à Skyrock, son grand rival dans l'Hexagone, qui stagne avec 11 millions d'utilisateurs. Skyrock et ses Skyblogs sont d'ailleurs tout simplement évincés du top 10 des sites les plus consultés par les internautes français alors que Facebook y fait son entrée à la huitième position, derrière l'indéboulonnable Google (28,7 millions d'utilisateurs), les sites de Microsoft (25,4 millions), d'Orange (20,3 millions) de Free/Iliad (16,6 millions) ou encore de Yahoo (15,7 millions). Tous affichent une croissance de fréquentation comprise entre 32 et 35%. Facebook devance les sites du groupe Lagardère (13,6 millions) et de Wikimedia (13,5 millions). Une autre étude, publiée cette fois par Performics, une agence de mesure marketing appartenant au groupe Publicis à l'occasion du salon ad:tech, souligne que 48% des annonceurs ont décidé de placer les médias sociaux comme Facebook, MySpace ou Copains d'avant, au coeur de leur stratégie d'investissement (contre 18% l'an dernier). « 2009 verra le poids grandissant des internautes dans ce que l'on appelle la valeur de recommandation, précise Philippe Torloting, responsable du pôle médias sociaux de Performics. Le poids des amis et le poids des internautes sont à égalité dans la recommandation d'un acte d'achat. » S'ils ont conscience des enjeux des médias sociaux, seuls 44% des annonceurs ayant mis sur pied des campagnes électroniques possèdent des outils dédiés capables d'en mesurer les retours. Toujours selon la même étude, ils les trouvent trop chers (84%) et trop approximatifs (81%). Bref, les internautes ont une longueur d'avance sur les marques, ce qui explique que les réseaux sociaux aient encore du mal à monétiser leur audience, Facebook y compris. (...)

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