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(13/03/2009 15:44:49)
Avec Google Voice, les messages vocaux se lisent
Avec son nouveau service Google Voice, Google transcrit les messages vocaux sous forme de textes, accessibles directement dans sa boite Web ou sur son téléphone portable en SMS. Ils seront, comme les courriers électroniques reçus sur Gmail, archivés - « à vie » précise Google - et indexés pour faciliter la recherche. Les messages envoyés seront également archivés et indexés. Google précise que ce service est le premier du genre à reposer sur une transcription totalement automatisée de la voix en texte. Ce service est basé sur la technologie de GrandCentral, une société de télécommunication californienne achetée par Google en juillet 2007. Comme l'offre GrandCentral, Google Voice permettra de disposer d'un numéro unique permettant de renvoyer les appels vers tous ses abonnements téléphoniques (fixe ou portable), et de passer des communications longue distance à moindre coût. Aux États-Unis, l'offre comprendra un service de renseignement gratuit, pour trouver un professionnel (livraison de pizza, plombier, coiffeur) et être mis en relation en fonction de son emplacement géographique. Google Voice va, dans un premier temps, être proposé aux abonnés actuels de GrandCentral, avant d'être étendu par la suite à l'ensemble des internautes. Pour l'instant, ce service est gratuit et vise le grand public. Une déclinaison payante, telle que celle que Google Apps propose aux entreprises, n'est pas encore envisagée. (...)
(13/03/2009 12:21:08)Hadopi : les houleux débats suspendus jusqu'à la fin du mois
Il faudra finalement patienter jusqu'au 31 mars pour connaître le sort que réservent les députés au projet de loi Création et Internet. Les débats ont en effet été suspendus hier soir, alors que les élus venaient de débuter l'examen de l'article 2, qui est au coeur du texte. C'est cet article qui prévoit, notamment, la création de la Haute autorité baptisée Hadopi et le principe de la suspension de l'abonnement pour les internautes coupables de téléchargement illicite. Cet article est présenté par Jean-Pierre Brard comme réunissant « toutes les conditions pour que l'internaute partageur retrouve le droit chemin, celui des sacro-saintes règles commerciales, celui du respect du profit à tout prix pour des majors incapables de se remettre en cause ». Même son de cloche pour Christian Paul, qui souligne « l'absence de garanties procédurales solides » des mesures prévues. « La connexion pourra être coupée avant toute possibilité de recours », souligne le député socialiste, qui décrit l'Hadopi comme « l'emblème technologique de la contre-civilisation numérique que [le gouvernement tente] d'imposer. Sa transcription graphique aurait la légèreté d'une raffinerie de pétrole. » Sans surprise, les groupes Verts et SRC ont indiqué qu'ils voteront contre l'article 2. Le dérapage de Christine Albanel Avant d'en arriver là, les députés ont multiplié les rappels au règlement et les passes d'arme, entre provocations et dérapages. Mise en difficulté sur le sujet du nombre de suspensions que sera amenée à prononcer l'Hadopi - 47 décisions par heure, selon Lionel Tardy qui se base sur les chiffres avancés par le ministère -, Christine Albanel a franchi la ligne rouge. « Je suis accablée par toutes les caricatures sur tous les bancs et par l'obstination qui consiste à présenter l'Hadopi comme une sorte d'antenne de la Gestapo », s'est-elle emportée avant que le président de la séance ne suspende les débats pour permettre aux députés de gauche, ulcérés, de retrouver leur calme. Les débats auront par ailleurs permis de lever un doute - si toutefois il subsistait encore : la licence globale, ou 'contribution créative' selon la nouvelle définition des élus assis sur la gauche de l'hémicycle, n'a guère de chance d'exister. Le principe, présenté par plusieurs amendements discutés hier, repose sur « une contribution forfaitaire que paieront les abonnés à Internet, en contrepartie de laquelle ils pourront s'échanger entre eux, sans but de profit, des oeuvres numériques phonographiques ». Sans surprise, les représentants de la majorité ont dénoncé cette mesure, qualifiée de « vente forcée » par Franck Riester, et ont rejeté les amendements. (...)
(12/03/2009 16:32:22)Baromètre des FAI : SFR devant, tous les autres derrière
SFR devant Numéricable et Darty. C'est le classement des FAI pour le mois de février, issu du baromètre que le MondeInformatique.fr et son partenaire Witbe ont mis en place depuis la fin 2008. Peu de changements sont à noter par rapport au palmarès établi en janvier : les quatre premières places sont occupées par les mêmes acteurs, seuls Alice et Free troquent leurs 5e et 6e places. Free avait pâti, en janvier, d'une mauvaise note pour ses performances moyennes en termes de vitesse de surf, qui se traduisait par un indice final de 90,96 sur 100, soit plus de huit points de moins que SFR. Ce dernier présente, pour le mois de février, des performances très homogènes, qu'il s'agisse de la disponibilité de la connexion, de la vitesse de surf ou de l'accès aux sites Web du panel de Witbe. Ses poursuivants obtiennent des résultats assez proches sauf en ce qui concerne la vitesse de surf : Orange, Free et Alice sont en effet à plus de vingt longueurs du leader du classement. (...)
(12/03/2009 11:36:50)Antitrust : Bruxelles accorde un délai à Microsoft dans l'enquête sur IE
Un délai pour fourbir ses armes. La Commission européenne vient d'accorder quelques semaines à Microsoft pour que l'éditeur puisse préparer sa réponse aux accusations d'abus de position dominante formulées à son encontre. Bruxelles reproche au géant de Redmond les avantages anticoncurrentiels procurés au navigateur Internet Explorer par son inclusion dans Windows. Alors que l'exécutif européen avait donné deux mois à Microsoft pour envoyer ses éléments de défense après la communication des griefs du 15 janvier - un délai qui devait expirer demain -, il octroie désormais six semaines supplémentaires à l'éditeur. La nouvelle date limite est donc fixée au 21 avril. La procédure tire sa source dans une plainte déposée par l'éditeur norvégien Opera en 2007. Après que la Commission eut étudié les arguments soulevés par celui-ci, Mozilla et Google se sont rangés à ses côtés pour dénoncer les préjudices que fait courir l'intégration de IE dans Windows pour la concurrence, l'innovation et le choix des consommateurs. Si, au terme de la procédure, l'UE venait à reconnaître Microsoft coupable d'abus de position dominante, le groupe pourrait être contraint de s'acquitter d'une lourde amende et d'intégrer d'autres navigateurs que le seul IE dans Windows. Microsoft a d'ores et déjà pris les devants en annonçant que le navigateur pourrait être aisément désactivé dans Windows Seven. (...)
(11/03/2009 18:13:00)Interview exclusive du DSI de Microsoft Corp.
« Je fais tout ce qu'on peut attendre d'un CIO, mais j'assure aussi un rôle clé : déployer et tester des logiciels Microsoft. » Tony Scott, « global CIO » de Microsoft, autrement dit responsable des systèmes d'information de l'éditeur au niveau mondial, était récemment de passage en Europe pour rencontrer les DSI européens de Microsoft et quelques grands clients triés sur le volet. Après une conférence de presse, il nous a accordé un entretien exclusif, à suivre en vidéo (VO sous-titrée) ou à lire ici. Par rapport à un DSI classique, Tony Scott a deux contraintes - qui semblent lui plaire énormément. La première est qu'il doit appliquer le « dog fooding » (de l'expression anglaise 'to eat its own dog food'). Autrement dit, ce que Microsoft propose à ses utilisateurs, l'éditeur se doit de l'appliquer en interne. « Nous avons les produits très en amont de leur cycle de développement, raconte Tony Scott. Non seulement nous les utilisons, mais en outre nous les déployons sur une échelle de plus en plus grande au fur et à mesure de leur maturation. » Un autre aspect de son métier : en tant que responsable haut placé de Microsoft - et placé aux premières loges en matière d'utilisation des logiciels - il doit assurer la relation avec les clients de Microsoft. « Je rencontre beaucoup de CIO tout au long de l'année, tant dans l'industrie que dans l'administration. J'en ai rencontré 60 ou 70 ces deux derniers mois. » On pourrait aussi ajouter une troisième contrainte : le fait d'utiliser de l'Open Source le moins possible. Toutefois, il y en a dans le système d'information de Microsoft, ne serait-ce, dit-il, que pour des raisons de « tests d'interopérabilité ». Mais Tony Scott s'empresse aussitôt de prendre un ton très sérieux pour expliquer que de son point de vue, et de par son expérience en tant que directeur technique de General Motors ou DSI de Disney, l'Open Source ne revient pas forcément moins cher. La tactique de Tony Scott : investir pour réduire les coûts Comme tout DSI, Tony Scott explique que sa première préoccupation est de réduire les coûts. « Il y a plusieurs stratégies face à cet impératif. Certains arrêtent de dépenser de l'argent. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. J'ai déjà vu ça, plus tôt dans ma carrière, et c'est un modèle intenable à la longue, les CIO qui le pratiquent se font virer après 3 ou 4 ans. D'autres choisissent d'investir. Mon propre budget est en baisse, alors qu'il était étal l'année dernière. Or, j'ai dû augmenter les salaires. J'ai donc investi dans des technologies qui permettent de réduire les coûts, de 10 à 15% l'année suivante ; cette stratégie se révèle productive année après année. » Parmi les postes cités pour réduire les dépenses figurent la virtualisation (qui optimise l'utilisation des serveurs) et les communications unifiées. Technologie sur laquelle Tony Scott insiste beaucoup. « Cela nous permet d'économiser 60% sur la téléphonie. Et en plus les gens adorent le fait de disposer de toutes ces fonctionnalités agrégées (voix, messages vocaux, messagerie instantanée, visioconférence, tableau blanc, etc.) sur leur poste de travail. » Le DSI de Microsoft dit aussi recourir aux services hébergés - pour le courrier électronique notamment - et fonde beaucoup d'espoir sur le cloud - et donc Azure en particulier - pour absorber les pics de charge. Et de ce point de vue, cela lui facilite en effet la tâche, puisque les services en ligne de Microsoft ne sont pas de son ressort : il n'est alors qu'un client parmi d'autres. « Comme lorsque j'étais CIO de Disney », dit-il. (...)
(11/03/2009 17:33:36)Google Docs et Gmail à nouveau hors service pendant quelques heures
Les ennuis continuent pour les utilisateurs des services proposés par Google. Mardi, le géant du Web avertissait ainsi les internautes d'un « problème mineur » proscrivant l'accès à la messagerie Gmail. Si, quelques heures après cette alerte, la majorité du « petit sous-ensemble d'utilisateurs » affectés par ce bug avait de nouveau accès au service de courriel, Google indiquait qu'il faudrait encore 24 à 36 heures pour que tous les titulaires d'un compte Gmail puissent accéder sans encombre au service. Finalement, le pantagruélique moteur de recherche signalait ce matin que le dysfonctionnement n'était plus qu'un souvenir et que tous les utilisateurs avaient retrouvé l'accès à leur messagerie. Si Google a présenté ses plates excuses, il n'a en revanche avancé aucune explication sur la survenue du problème. Autre service, autre dysfonctionnement : la suite bureautique Google Docs a, elle aussi, pâtit d'un manque de stabilité. Le week-end dernier, une partie des utilisateurs a ainsi été informée par courriel que certains de leurs documents avaient été partagés sans leur consentement avec d'autres internautes. Seuls les fichiers texte et les présentations étaient concernés, les feuilles de calcul restant à l'abri. Là encore, Google a fait profil bas mais n'a pas communiqué sur les raisons ayant conduit à ce bug. Tout au plus sait-on que le partage involontaire ne s'est produit qu'avec des utilisateurs ayant préalablement été invités à collaborer sur des documents des internautes affectés. Au total, selon Google, 0,05% des documents auraient été concernés. Le succès du modèle Saas (Software as a service, ou services applicatifs en ligne), s'il ne se trouve pas remis en question par les troubles affectant Google, pourrait néanmoins être altéré si ce genre d'événements venait à se reproduire. D'autant que les services de Google semblent collectionner les avaries depuis plusieurs mois. En août 2008, presque toutes les entreprises utilisatrices des services Premier étaient déconnectées pendant deux heures. Le 6 et le 15 du même mois, certaines d'entre elles déploraient une interruption du service qui atteignait 24 heures. Mi-octobre, c'était au tour des utilisateurs de Gmail de se trouver privés de leur messagerie. Quelques jours après, les nouveaux inscrits au webmail ne pouvaient plus s'y connecter. Le mois dernier, le même Gmail était à nouveau indisponible pendant deux heures et demi. Pour rassurer les utilisateurs - et montrer que les pannes sont finalement peu courantes - Google a récemment mis en place un tableau de bord recensant le statut d'activité de ses dix principaux services en ligne. (...)
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