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Internet

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(10/03/2009 18:37:26)
Etude : les internautes réticents aux achats transfrontaliers
Un rapport tout juste publié par la Commission Européenne fait apparaître que le développement du commerce électronique ne profite pas aux achats en ligne réalisés entre les 27 pays de l'Union européenne. Sur les deux dernières années, l'écart s'est même creusé entre la part de consommateurs européens ayant acheté sur Internet dans leur pays et ceux l'ayant fait dans un autre pays de l'Union. Les premiers sont passés de 27 à 32% entre 2006 et 2008, avec de fortes disparités entre les pays. Les seconds, eux, n'ont progressé que de 6 à 7%. Il est vrai que 57% des consommateurs européens avouent tout de go ne pas être intéressés par cette possibilité. Ce rapport vient s'insérer dans une démarche d'analyse et de suivi sur le commerce de détail en général dont les résultats seront présentés à l'automne prochain. On y apprend aussi qu'un tiers des européens envisageraient d'acheter sur Internet dans un autre Etat membre de l'Union pour peu que le produit ou service recherché y soit meilleur ou moins cher. Plusieurs freins les empêchent toutefois de sauter le pas. Les principales barrières sont liées à la langue, bien sûr, mais aussi à des critères techniques, aux standards qui diffèrent ou encore à l'efficacité du système de paiement ou à celui des services postaux. Les commerçants aussi rechignent à vendre hors du pays D'autres obstacles sont évoqués. 8% des consommateurs internautes ayant voulu effectuer un achat transfrontalier l'an dernier n'ont pas pu le faire, le vendeur ne proposant pas de vente hors de son pays. De façon générale, 33% des consommateurs estiment que les commerçants rechignent souvent à vendre des produits en ligne quand l'acheteur ne réside pas dans le même pays. En 2006, le marché du commerce électronique en Europe, évalué à 106 milliards d'euros, était comparable au marché du e-commerce aux Etats-Unis. 70% de son chiffre d'affaires se répartissaient entre Royaume-Uni, Allemagne et France. En 2008, dans l'Europe des 27, plus de la moitié (51%) des commerçants s'adressant au grand public disposaient d'un canal de vente sur Internet. Mais seuls 21% vendent au moins dans un pays limitrophe. 60% d'internautes acheteurs en Europe du Nord [[page]] Du côté des acheteurs en ligne, on constate que leur proportion varie sensiblement suivant les régions. Le rapport, qui cite ici l'Acsel (Association de l'économie numérique), distingue trois zones. Un marché mature en Europe du Nord (60% d'internautes acheteurs sont répartis entre Royaume-Uni, Allemagne et pays nordiques), un marché en croissance et à fort potentiel à court et moyen terme (entre France, Italie et Espagne où le nombre des nouveaux acheteurs en ligne croît), et un marché émergent en Europe de l'Est. Les petits pays plus enclins à acheter ailleurs Il existe aussi de fortes différences entre pays. Au Danemark, 59% des particuliers ont commandé un produit ou un service sur Internet en 2008. Au Royaume-Uni, le taux atteint 57% et en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et en Finlande, il dépasse aussi 50%. En France, il s'élève à 40%. En Bulgarie et Roumanie, en revanche, il s'établit à 3 et 4%. De même, l'attrait du commerce en ligne transfrontalier varie dans de fortes proportions suivant les pays. C'est le Luxembourg qui emporte la palme des internautes consommateurs qui achètent le plus volontiers à l'étranger : 38% d'entre eux le font. Au Portugal, en revanche, ils ne sont que 2%. Les plus petits pays (Chypre, Malte, le Danemark ou l'Irlande) semblent les plus ouverts à acheter hors de leurs frontières. De même, les pays où le shopping en ligne est le plus développé présentent aussi les taux d'achats transfrontaliers les plus élevés. De surcroît, ceux qui achètent déjà à l'étranger sont plus enclins à infléchir aussi cette tendance en ligne. Un manque d'informations d'un pays à l'autre - malgré Internet justement ! Mais il apparaît aussi que les consommateurs manquent d'informations sur les offres disponibles dans les autres pays. Les publicités trans-frontières sont rares et il est difficile de faire des comparaisons entre les produits. A titre d'exemple, 39% des acheteurs en ligne de produits IT pensent que c'est facile de comparer les prix entre pays, un taux à comparer aux 77% qui jugent qu'il est facile de comparer les prix des vendeurs situés dans leur propre pays. Internet a créé des attentes très élevées de la part des consommateurs. Ces derniers ont des exigences sur la disponibilité des produits que les vendeurs ne peuvent pas toujours satisfaire. Certains vendeurs ne donnent pas de détails sur leurs conditions de livraison dans l'Union européenne. Des barrières réglementaires [[page]] Les problèmes qui affectent les consommateurs sont le reflet de ceux qui touchent les commerçants, note la Commission européenne dans la synthèse de son rapport. Elle reconnaît que les vendeurs ne sont pas toujours en mesure d'étendre leurs activités à d'autres marchés européens en raison d'obstacles économiques, pratiques et réglementaires. En précisant que les barrières réglementaires ont souvent pour conséquence des coûts de mise en conformité importants, ce qui abaisse considérablement pour les vendeurs l'attrait ou la faisabilité de leur extension européenne. TVA et copyright à revoir Bien que les mesures aient été prises pour favoriser l'harmonisation, ces obstacles réglementaires continuent à affecter de nombreux domaines, poursuit le rapport. Sont fournies en exemple, les lois sur la consommation mais aussi la TVA, la gestion territoriale du copyright nécessaire pour offrir légitimement des services en ligne, ou la transposition nationale de la législation européenne sur les déchets électroniques. Parmi les solutions possibles figurent la rationalisation de réglementations qui semblent de plus en plus injustifiables aux yeux des consommateurs et des commerçants. Pour renforcer la confiance en ligne, il faut aussi pouvoir résoudre les litiges de façon efficace et améliorer l'information fournie aux acheteurs et la surveillance du marché. (...)
(10/03/2009 15:51:23)Jacques Attali : Création et Internet est une loi absurde et scandaleuse
Ce 10 mars marque l'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale du projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet, dite loi Création et Internet. L'occasion, pour Jacques Attali, de publier un billet de blog qui étrille le texte, présenté comme « un signe de plus d'un pays dont les élites politiques et économiques ne comprennent plus rien à la jeunesse, ni à la technologie, ni à la culture ». Le fondateur de Planet Finance se range ainsi dans la longue liste des opposants au projet de loi, qui rassemble aussi bien les députés de gauche (ainsi que certains de leurs collègues de droite), que les partisans du Libre et les défenseurs des libertés individuelles. Selon Jacques Attali, le texte Création et Internet est aussi absurde que scandaleux. Le chroniqueur dénonce notamment la « surveillance générale de tous les faits et gestes des internautes » qui risque d'être mise en place si la loi est adoptée en l'état. Il fait ici référence à la milice du Web qui, financée par les industries culturelles, scrutera les réseaux d'échanges pour lister les IP des internautes téléchargeant des contenus protégés par le droit d'auteur. De fait, estime l'ancien conseiller de l'Elysée, la loi décriée ne contribuera qu'à protéger « les rentes de situation des entreprises de média » et à « engraisser les majors de la musique et du cinéma, devenues aujourd'hui cyniquement, consciemment, les premiers parasites de la culture ». Si la démonstration de Jacques Attali est moins convaincante lorsqu'elle avance que « plus personne ne télécharge : on regarde ou écoute en streaming », elle n'en demeure pas moins, dans l'ensemble, bien plus probante que tous les arguments déployés par les défenseurs du texte, de Luc Besson à Christine Albanel en passant par Pascal Nègre, « artistes vieillissants et chef d'entreprises bien contents de protéger leurs profits sans rien changer à leurs habitudes ». (...)
(10/03/2009 15:44:47)Les réseaux sociaux plus consultés que la messagerie en ligne
Sur le web, blogs et réseaux sociaux ont désormais davantage de succès que la messagerie électronique. C'est le résultat d'une étude réalisée de décembre 2007 à décembre 2008 par Nielsen Online. Pour le cabinet, les sites communautaires réunissent désormais plus des deux tiers des internautes mondiaux (66,8 % exactement). Ils ont connu en un an une croissance deux fois plus rapide que les autres secteurs les plus imposants identifiés par Nielsen (moteurs de recherche, portail, logiciels pour PC et messagerie). Les réseaux sociaux et les blogs se placent ainsi en quatrième position devant les webmails, mais restent derrière les moteurs de recherche et les portails d'intérêts généraux et les logiciels classiques. Toutes les onze minutes passées en ligne, une minute leur est consacrée. Outre cette progression, Nielsen a noté des changements de profil et de comportement des internautes communautaires. Ainsi la proportion des 35-49 ans a fortment augmenté et l'accès par le mobile est de plus en plus fréquent. (...)
(09/03/2009 18:25:26)Le président de l'Icann ne renouvellera pas son mandat
Pas de rupture notable lors de la 34e réunion publique que l'Icann, le régulateur d'Internet, a tenu à Mexico la semaine dernière (du 1er au 6 mars). Si ce n'est, tout de même, le fait que Paul Twomey, le PDG de l'organisation, ne briguera pas de nouveau mandat. Il quittera ses fonctions à la fin de l'année. Cette annonce intervient à un moment où l'Icann essaie de prendre ses distances avec l'administration américaine, une proximité qui a toujours été critiquée par les autres pays. L'accord signé avec le département du commerce américain, qui octroyait à ce dernier un droit de veto sur les décisions de l'Icann, expire en septembre prochain. Mais cet accord pourra aussi être renouvelé pour quatre ans. Cette 34e réunion publique était par ailleurs la première que conduisait le régulateur d'Internet depuis l'élection de Barak Obama. Néanmoins, constate l'Afnic (autorité de nommage pour les domaines de la zone .fr), à ce stade, aucun signal sur une modification du ton des relations entre l'Icann et le gouvernement américain n'est encore apparu. Il faudra sans doute attendre quelques mois les prises de position stratégiques. Seoul et Tokyo veulent leur nom de domaine L'annonce du futur départ de Paul Twomey surprend néanmoins un peu, estime Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic : « C'est lui qui portait le projet d'extension des noms de domaine génériques et il va partir au moment où le mécanisme se déclenchera. ». Le calendrier de mise en oeuvre de ce chantier a été décalé à la suite des inquiétudes formulées dans les commentaires reçus par l'Icann. La date de dépôt formel des candidatures ayant été repoussée du quatrième trimestre 2009 au premier trimestre 2010, les éventuelles nouvelles extensions ne verront probablement pas le jour avant le dernier trimestre de 2010. Même si, sur ce terrain, l'Icann est dans le même temps poussé en avant par les acteurs les plus concernés : d'une part les registres (autorités de nommages) et les bureaux qui enregistrent les noms de domaine auprès des registres, et d'autre part, les personnes ou organismes d'horizons très divers qui portent des projets dont certains ont déjà acquis une certaine notoriété (comme le .berlin, le .health, le .sport...). A Mexico, quelques nouveaux projets d'extension se sont fait connaître, note l'Afnic : le .music, par exemple, ou le .eco, soutenu par le vice-président Al Gore et son association Alliance for climate protection, ou encore, dans la catégorie des villes, les .seoul et .tokyo. En revanche, il n'y a pas eu d'avancées particulières sur le sujet des extensions en caractères non latins. Un groupe de travail sur la protection des marques L'Icann n'est pas non plus revenu sur le prix élevé du dossier de candidature, fixé à 185 000 dollars. L'organisation veut pouvoir récupérer les dépenses qu'elle a déjà réalisées pour établir le cahier des charges du projet : des documents très élaborés mis au point avec l'aide d'un cabinet juridique. « L'Icann devra également sous-traiter à des experts l'évaluation des dossiers de candidatures qu'elle va recevoir », reconnaît également Loïc Damilaville en constatant que l'organisation « reste ferme » sur le montant fixé. « Elle serait toutefois prête à faire un geste sur les frais de renouvellement annuels que les titulaires d'extensions doivent acquitter tous les ans. » Parmi les décisions les plus intéressantes prises à Mexico figure la création d'un groupe de travail spécifique pour travailler sur la protection des marques, particulièrement mises en danger par la création de nouvelles extensions de nom de domaine. Un rapport sur ce sujet doit être remis lors de la prochaine réunion publique de l'Icann qui se tiendra à Sydney (Australie), du 21 au 26 juin prochain. (...)
(09/03/2009 16:29:17)Hadopi : la menace d'un logiciel mouchard inquiète l'April
L'April (Association pour la promotion et la recherche en informatique libre) tire la sonnette d'alarme contre le projet de loi Hadopi. La lecture du rapport du Conseil général des télécommunications (CGTI) transmis au ministère de la Culture en décembre dernier ne laisse planer aucun doute. Il propose, selon l'April, "l'obligation pour les internautes désireux de garantir leur sécurité juridique d'installer des logiciels propriétaires filtrant leurs communications. Ce qui avait pu être évité dans la loi Dadvsi revient donc au travers du projet Hadopi." A travers son prisme habituel, l'April constate que ce rapport "clarifie l'interprétation du projet de loi Hadopi en énonçant clairement qu'une des finalités est d'imposer des logiciels propriétaires de filtrage sur le poste client." Cette violation des libertés numériques s'ajouterait à celle la suspension de l'accès à Internet (tout en continuant à devoir payer son abonnement). Comme ce fut le cas pour le projet de loi Dadvsi, la finalisation de l'Hadopi, dont le contenu a été durci par la Commission des lois de l'Assemblée nationale, semble se heurter à une réaction des élus de la majorité. Si les sénateurs ont voté le texte comme un seul homme, les députés paraissent en effet plus partagés face au projet de loi. L'April, qui compte désormais plus de 4000 membres actifs, lutte contre toutes les formes d'atteintes aux libertés numériques, en particulier sous la forme de privilèges accordés aux logiciels propriétaires. En juillet dernier, elle avait fait reconnaître par le Conseil d'Etat le droit à la décompilation qui était menacé par la loi Dadvsi et ses décrets d'applications. (...)
(09/03/2009 13:08:40)29% des internautes français téléchargent illégalement... de temps en temps
Alors que les discussions sur la loi Création et Internet, dite Hadopi, commencent demain à l'Assemblée, un sondage TNS/Sofres/Logica réalisé pour le quotidien Métro paru aujourd'hui dévoile que 20% des Français admettent avoir déjà téléchargé illégalement des contenus sur Internet. Sur l'ensemble des internautes français, la proportion monte à 29%, plus 8% d'internautes déclarant avoir déjà utilisé du contenu téléchargé illégalement. Ce qui donne un taux d'internautes « pirates » de 37%. Toutefois, la question sur la fréquence des téléchargements illégaux montre qu'il ne s'agit pas d'un acte quotidien. Si on considère la musique, contenu le plus piraté d'après le sondage (par 27% des internautes, devant les films, 19%, les séries TV, 8%, et les jeux vidéo, 6%), seulement 1% des internautes disent en télécharger tous les jours, 4% quelques fois par semaine, 8% quelques fois par mois et 16% moins souvent. 57% des Français de 18 à 24 ans téléchargeraient illégalement du contenu Le sondage montre également que plus les Français sont jeunes, plus ils pratiquent le téléchargement illégal : alors que la proportion de « pirates » est de 20% pour l'ensemble de la population française, ce taux monte à 57% pour les 18 à 24 ans et 40% pour les 25 à 34 ans. Toutefois, ce sondage ayant été réalisé en face à face auprès de 1000 personnes de plus de 18 ans sur l'ensemble du territoire français, pour Guillaume Petit, directeur d'étude chez TNS-Sofres, il est possible que la proportion de pirates soit sous-évaluée. De fait, les résultats ne prennent pas en compte le comportement des adolescents, pour lesquels l'offre illégale est bien plus simple d'accès, plus riche, plus flexible et moins onéreuse que l'offre légale. En outre, comme pour tout sondage, on sait que certaines personnes ne veulent pas reconnaître, même sous couvert d'anonymat, qu'elles ont une activité illégale. De la même manière, il est impossible de détecter d'éventuels vantards. (...)
(06/03/2009 18:43:42)Audience des sites Web : Médiametrie s'attaque au 'co-branding'
Plus de transparence dans la mesure de l'audience des sites Web. Voilà une saine ambition, affichée par Médiamétrie, et réclamée à cor et à cri par les annonceurs, qui calculent ainsi leurs plans médias, et par les éditeurs de sites Web, qui pour la plupart ne vivent que par la publicité... et cherchent donc à afficher la meilleure audience possible. Malgré la profusion d'outils statistiques, aboutir à une mesure équitable est un exercice périlleux. Médiamétrie, l'un des fournisseurs de mesures d'audience, vient ainsi de s'attaquer à des pratiques qui faussent parfois les résultats. Lors d'une réunion jeudi du Comité Internet - qui comprend de grands noms des acteurs des médias et de la publicité - quatre nouvelles règles ont été décidées. Pour « introduire davantage de transparence », comme Médiamétrie l'indique dans un communiqué, l'institut d'études distinguera ainsi les audiences des sites agrégées par certains éditeurs détenant plusieurs portails. L'AFP cite l'exemple de TF1, dont l'audience du groupe « prend en compte les visites sur Overblog (site de blogs) dont il détient 34% ». De même, en cas de 'co-branding' (qui agrège les audiences de sites partenaires) Médiamétrie s'assurera que « la marque de référence est bien identifiable par l'internaute ». L'Institut a également pris en compte les clics forcés des sites de jeux (ces liens sur lesquels l'internaute doit cliquer pour avancer dans un jeu) qui aboutiraient à gonfler l'audience d'un site. Enfin, Médiamétrie indique que le rôle de la Commission d'autorégulation sera renforcé. Cette dernière peut être saisie par « tout acteur du marché qui constaterait une pratique pas conforme », explique Charles Juster, directeur de la communication de Médiamétrie. Il peut s'agir par exemple d'un site qui pratiquerait l'ouverture d'un second site, en-dessous de celui ouvert. Si le fautif ne s'amendait pas, « un système d'escalade » entrerait alors en jeu, pouvant aboutir à la suppression des résultats d'audience du site, voire à son exclusion de la liste. Laquelle sert, rappelle Charles Juster, aux agences de publicité pour établir leurs plans de dépenses. Les sites B2B, destinés à un public de professionnels surfant depuis leur lieu de travail, restent encore le parent pauvre de la mesure d'audience, même si Charles Juster indique qu'ils sont mieux pris en compte depuis l'élargissement du panel intervenu fin 2008. Le nombre d'internautes panélistes surveillés par Médiamétrie (qui a transposé au Web sa pratique de la mesure de l'Audimat) est en effet passé de 10 000 à 25 000, « dont 4 000 professionnels sur leur lieu de travail », précise Charles Juster. En revanche, ce panel ne présente « aucune garantie de représentativité par rapport à la taille de l'entreprise ; ce n'est pas un critère structurant pour nous ». (...)
(06/03/2009 18:01:01)Nathalie Kosciusko-Morizet croit au rapprochement entre développement durable et TIC (entretien vidéo)
Le 15 janvier dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était nommée secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique. Jusque-là secrétaire d'Etat à l'Ecologie, elle arrive dans ses nouvelles fonctions sans pour autant abandonner ses convictions écologistes. Loin de là. La question du green IT qui rapproche TIC et développement durable lui est donc familière. Le 4 mars, LeMondeInformatique.fr a rencontré la ministre dans un entretien vidéo sur le sujet. Elle a ainsi exposé son point de vue sur l'influence du développement durable sur son action. Si elle est consciente de l'impact des TIC sur l'environnement, en particulier en matière de consommation électrique, elle insiste néanmoins sur le rôle indispensable que doit jouer le numérique dans une meilleure gestion de l'énergie : réduction de la consommation, optimisation des énergies renouvelables, etc. Au confluent du numérique et du développement durable, justement, la ministre a déjà des ambitions pour développer le télétravail, encore peu répandu en France. Cette démarche ne peut se réaliser qu'avec l'équipement informatique idoine, et diminue les déplacements - y compris automobiles - des employés. Nathalie Kosciusko-Morizet compte appuyer une proposition de loi déjà déposée au bureau de l'Assemblée Nationale qui prévoit des éléments de législation indispensables, mais aussi une incitation à l'équipement pour les entreprises. Commencer le Grenelle des antennes en comparant la France aux pays étrangers La ministre continue par ailleurs de mettre en avant les usages plus que la technologie. Parmi les moyens qui lui permettront de réaliser un de ses souhaits : redorer le blason d'Internet et des nouvelles technologies, souvent décriées et présentées uniquement du côté obscur. Il faut selon elle, modifier la façon dont les politiques et les médias en parlent, afin d'en voir aussi les aspects positifs. Elle compte bien y contribuer en identifiant des projets qui démontreront l'intérêt des TIC. Nathalie Kosciusko-Morizet ne se voile néanmoins pas la face quant aux risques potentiels des technologies. En première ligne, les ondes électromagnétiques. Elle détaille ainsi les objectifs de son Grenelle des antennes, dont la date de démarrage a été fixée au 26 mars quelques heures après notre entretien. La ministre souhaiterait entamer la table ronde avec un 'benchmark' de la France et des autres pays européens sur les niveaux d'émissions et certains types d'équipements spécifiquement développés, par exemple. Enfin, à quelques jours de la journée de la femme célébrée le 8 mars, la ministre se dit persuadée que la mise en avant des usages des TIC davantage que la technologie pourrait réconcilier la gent féminine avec les études et les métiers de l'informatique et des télécommunications. Dans un autre entretien accordé à nos confrères de CIO, la ministre aborde entre autres sa collaboration au plan de relance, le Référentiel Général d'Interopérabilité et le projet de loi Création et Internet (Hadopi). (...)
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