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Internet
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(12/01/2009 17:57:15)
Plan numérique 2012 : Internet pour tous et 4e licence 3G au programme
Les mesures du plan France numérique 2012 concocté par Eric Besson s'apprêtent à voir concrètement le jour. C'est ce qu'a indiqué ce matin le Premier ministre, François Fillon, à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a tenue en compagnie de son secrétaire d'Etat à l'économie numérique. Maintes fois appelé de ses voeux par Nicolas Sarkozy, le haut débit pour tous devrait être une réalité « avant le 1er janvier 2010 ». L'objectif de cette mesure est d'offrir à « tous les Français, pour 35 € par mois maximum matériel compris » un accès à Internet en haut débit, c'est-à-dire à 512 kbit/s. Le Premier ministre n'a pas communiqué de budget pour cette opération, se contentant de souligner « la contribution essentielle des collectivités territoriales » à ce dossier. Les collectivités sont donc invitées à répondre à l'appel à manifestation d'intérêt lancé aujourd'hui, qui vise à ce que soit labellisé le concept « d'Internet haut débit universel » afin d'en donner une définition et d'en organiser la mise en oeuvre. Au final, les questions d'ordre technique devront être totalement inhérentes aux opérateurs, qui choisiront librement les technologies utilisées (xDSL, 3G, satellite...). Un choix qui ne devra pas affecter les utilisateurs. Du côté de la fibre optique, le gouvernement souhaite une « accélération du déploiement » et précise son rôle : « avant tout, créer les règles du jeu ». L'exécutif a donc chargé l'Arcep de mettre en place un cadre réglementaire avant la fin de l'été, permettant ce déploiement rapide. L'équipe gouvernementale publiera, de son côté, les décrets permettant la mise en oeuvre des mesures de la Loi de modernisation de l'économie relatives à la fibre optique, notamment le fibrage de tous les bâtiments neufs. Sur ce dossier, les collectivités locales sont également incitées à s'engager activement. Pour cela, la Caisse des dépôts devra réfléchir sur la création d'un outil de financement autorisant l'investissement minoritaire des collectivités dans les projets de déploiement sur leur territoire. La 4e licence 3G voit enfin le jour [[page]] François Fillon a consacré quelques mots à la future télévision mobile personnelle - une mission sera prochainement attribuée à une personnalité pas encore choisie qui sera chargée de définir le modèle économique - et à l'arrêt de la télévision analogique - fixé au 30 novembre 2011. Toutefois, la principale annonce faite ce matin concernait la création d'une quatrième licence 3G. Avant la fin du mois de février, l'Arcep lancera ainsi une consultation préalable à un appel à candidature pour trois lots de 5 MHz, sur la bande 2,1 GHz. Deux lots pourront être attribués à n'importe quel opérateur, le troisième étant réservé à un nouvel entrant. Si jamais un candidat se fait connaître. Iliad réitère régulièrement sa volonté d'entrer sur le marché de la 3G ; il pourrait toutefois voir ses ardeurs refroidies par l'étroitesse de la plage de fréquences proposées. Les lots de 5 MHz ne permettent en effet pas de rivaliser, en termes de couverture, avec les trois opérateurs (Bouygues, SFR et Orange) disposant aujourd'hui de licences 3G. Lesquels ont en plus récemment obtenu le droit de réutiliser certaines fréquences libérées, notamment, par le basculement de la télévision analogique vers la TNT, et peuvent également compter sur les deux premiers lots qui feront l'objet d'un appel d'offres pour accroître encre leur couverture. Pas de successeur désigné pour Eric Besson Enfin, beaucoup d'observateurs attendaient que soit annoncé le nom du successeur d'Eric Besson, pressenti pour remplacer Brice Hortefeux. Certains noms circulent - on pense notamment à Frédéric Lefebvre ; de son côté, Claude Guéant, a laissé entendre que les attributions du secrétaire d'Etat à l'Economie numérique pourraient être réparties entre plusieurs ministères. Pluie de rumeurs donc, mais pas d'annonce sur ce point. François Fillon s'est contenté de « remercier encore une fois le secrétaire d'Etat » et de souligner « qu'à force de le remercier, tout le monde en tire des conclusions sur lesquelles je n'aurai pas l'occasion de m'exprimer. » Une seule chose semble certaine selon le Premier ministre : le secrétariat d'Etat à l'Economie numérique est « indispensable » et n'a pas vocation à disparaître moins d'un an après avoir été créé. (...)
(12/01/2009 13:17:23)La 4e licence 3G va enfin voir le jour
Souvent évoquée, mais jusqu'à présent toujours victime de la procrastination du gouvernement, la 4e licence 3G va enfin voir le jour. C'est ce que François Fillon, le Premier ministre, a annoncé ce matin à l'occasion de la présentation de la mise en oeuvre du Plan numérique d'Eric Besson. L'exécutif va charger l'Arcep de lancer un appel à candidature en février, l'attribution définitive devant intervenir avant l'été. Au total, trois lots seront proposés : deux pour tous les opérateurs, le troisième réservé à un nouvel entrant. Free tient donc sa chance après avoir invariablement réclamé la création de cette 4e licence. François Fillon a souligné que cette décision contribuera à favoriser la concurrence sans pour autant déstabiliser le marché. Nous reviendrons dans la journée sur l'ensemble des mesures annoncées par le premier ministre. (...)
(12/01/2009 12:35:58)Forrester : Plus de 80% des professionnels IT jugent les questions environnementales importantes
2008 a sans aucun doute représenté une année charnière pour le green IT. Et surtout, elle aura été l'année d'une prise de conscience généralisée du sujet par les responsables informatiques. C'est ce que confirme très nettement l'enquête menée par le cabinet d'analystes Forrester Research et publiée fin 2008. En zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), 83% des répondants européens et 84% de leurs homologues nord-américains ont jugé importants ou très importants les sujets environnementaux dans l'évolution des opérations IT. Mieux encore, 21% des premiers mettent déjà en oeuvre des technologies ou des pratiques green IT, 27% en créent et 36% envisagent de le faire. Cependant, seules 10% des sociétés font appel à un prestataire spécialisé pour la planification ou le lancement de ces projets. Une proportion sans doute due autant à la maturité récente du sujet et au peu de fournisseurs de services identifiés dans le domaine qu'à une volonté de conserver de tels projets en interne. Le green IT peut aussi être considéré comme un moyen de redorer le blason des équipes informatiques, à l'image souvent malmenée. Sans surprise, les motivations pour le développement durable sont tout aussi (voire plus) financières, qu'écologiques. La réduction des dépenses énergétiques vient ainsi en tête, avec 71% de réponses pour l'Amérique du Nord et 65% pour la zone EMEA. « Faire ce qu'il faut pour l'environnement » ne vient qu'en deuxième position, respectivement 45% et 37%. Ensuite, les responsables IT disent vouloir améliorer l'image de leur société, aligner l'IT avec la politique de développement durable de l'entreprise, améliorer la fiabilité de l'infrastructure, éviter les coûts de construction d'un nouveau datacenter. Plus étonnant, la conformité aux réglementations, pourtant de plus en plus nombreuses et complexes, ne vient qu'en 7e position avec 18% des réponses de la zone EMEA. La vidéoconférence et le télétravail plébiscités Les entreprises assurent, on ne s'en étonnera pas -à plus de 90%, être plus ou moins au courant des démarches green IT menées par les fournisseurs du marché. Ce sondage ne précise évidemment pas si ces mêmes entreprises ne se trouvent pas saturées par de telles informations et si elles leur permettent de se repérer dans la réalité de l'offre. [[page]]Parmi les pratiques les plus souvent mises en oeuvre, la vidéoconférence est plébiscitée par 73% des entreprises nord-américaines et par 77% de celles de la zone EMEA. Le télétravail, qui évite les déplacements et le stress, mais augmente aussi, souvent, la productivité, réunit près de la moitié des répondants. Ensuite viennent la réduction des besoins en climatisation et l'utilisation d'énergies alternatives pour les infrastructures informatiques. Le recyclage est lui-aussi entré dans les moeurs puisque seuls 18% des répondants en EMEA et 11% des nord-américains ne le pratiquent pas encore. Il faut noter que Forrester Research n'a interrogé les responsables IT que sur l'impact de l'informatique sur l'environnement, et non sur l'utilisation du système d'information pour mener à bien une politique d'entreprise durable. L'arrivée de critères 'verts' dans les procédures d'achats informatiques L'étude confirme une autre tendance forte de 2008 au coeur de l'adoption du green IT : l'introduction de critères environnementaux dans les achats informatiques. 60% des responsables IT les prennent en compte. Parmi ces critères, l'étude de Forrester identifie la fabrication verte (sans évoquer précisément l'éco-conception), l'efficacité énergétique et le recyclage des matériels. Enfin, le green IT semble presque indifférent à la crise financière qui secoue la planète. Seuls 4% des responsables IT ont déjà décidé de réduire leurs investissements en la matière du fait de ces bouleversements économiques. Un bémol cependant, ils sont 44% en EMEA et 51% en Amérique du Nord à répondre qu'il est trop tôt pour prendre une décision, dans un sens ou dans l'autre. Pour son enquête, Forrester a interrogé 1 022 professionnels IT d'entreprises différentes en Amérique du Nord et en zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). (...)
(12/01/2009 10:57:45)L'Open Cloud Consortium veut promouvoir un cloud computing ouvert
En matière de cloud computing, la technique suit le marketing. Un groupe d'universités américaines* vient de créer l'Open Cloud Consortium (OCC), une association qui a vocation à améliorer les performances des technologies impliquées dans le cloud computing, à y promouvoir l'utilisation des logiciels libres et l'interopérabilité entre chaque implantation. "Notre but est qu'il ne soit pas nécessaire de réécrire les applications si l'on change de fournisseur" explique Robert Grossman, président de l'OCC et directeur du Laboratory for Advanced Computing (LAC) et du National Center for Data Mining (NCDM) à l'université de l'Illinois.
Mise à disposition d'un banc de tests
Robert Grossman annonce cinq axes de travail : - le développement de standards pour le cloud computing, d'interfaces et de frameworks pour l'interopérabilité entre les différentes implantations, - le support des logiciels Open Source pour le cloud computing, - le développement de tests de performances (benchmarks) pour le cloud computing, - la mise à disposition d'un banc de tests, l'Open Cloud Testbed, se composant de quatre sites reliés entre eux par une connexion Ethernet à 10 Gigabit, - et le soutien d'ateliers et d'événements sur le sujet.
Seul Cisco soutient l'OCC pour l'instant
L'OCC travaille avec les logiciels open source suivants : Hadoop, développé par le consortium Apache, et Thrift, originaire de Facebook. Thrift est un framework qui permet de développer des services à partir de plusieurs langages (C++, Java, Python, PHP et Ruby). L'OCC a aussi mis au point Sector qui utilise le protocole UDP et non TCP. Couplé avec Sphere, développé par le National Center for Data Mining, il délivre des performances deux fois supérieures à celle d'Hadoop qui repose sur TCP. Pour l'instant, seul Cisco, parmi les grands acteurs de l'industrie, apporte son soutien à l'OCC. Les autres (IBM, Microsoft, Oracle Amazon, Google...) ont, pour une raison ou pour une autre, moins d'enthousiasme à vouloir favoriser une standardisation du cloud computing qui profite surtout aux utilisateurs. Il reste à espérer que l'OCC parvienne à ses fins. (...)
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