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Internet
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(27/11/2008 16:47:24)
Green IT, « webciety » et Schwarzenegger à l'honneur du Cebit 2009
Après le Green IT, mis à l'honneur lors de l'édition 2008 du Cebit, le Cebit 2009 célébrera... l'informatique verte. Les organisateurs de la Deutsche Messe, le plus grand salon d'informatique professionnelle, qui se tiendra à Hanovre en Allemagne du 3 au 8 mars prochains, ont en effet décidé de miser encore une fois sur le Green IT. Sven Prüser, commissaire général du salon, explique qu'il est important, dans un contexte de crise financière mondiale, de montrer aux entreprises comment l'écologie permet de réaliser de grandes économies. « Le Green IT World montrera deux aspects : ce que fait l'industrie IT pour diminuer sa consommation énergétique, et ce que l'IT peut faire pour aider les autres industries. » Cette insistance sur l'écologie en informatique s'appuie sur une enquête réalisée auprès des abonnés aux lettres d'information du Cebit, en septembre dernier. Elle a ainsi démontré que 38% des gens n'avaient pris conscience de l'importance du thème Green IT qu'en venant au salon lors de l'édition 2008. Mais l'enquête a aussi mis en évidence qu'il reste beaucoup à faire : 23% ont déclaré qu'ils n'en avaient pris conscience qu'à l'occasion de cette enquête, 60% ont dit qu'ils n'avaient pas obtenu l'information désirée au Cebit 2008, et 68% estiment insuffisant le niveau d'information fourni par les fabricants de matériels IT. Le besoin d'information semble relativement élevé : pour 49%, le thème de l'informatique verte est pris en compte dans leur entreprise, et pour 93%, les questions environnementales interviennent peu ou prou dans les décisions d'achat des équipements (oui à 47%, partiellement à 46%), généralement (à 79%) dans le souci d'économiser de l'électricité. « Webciety » ou la société en réseau, vecteur d'opportunités pour l'industrie IT [[page]] Le Cebit 2009 propose un autre un sujet dans l'air du temps : la société numérique à l'ère du Web 2.0. Ou, dans le néologisme de la Deutsche Messe, la « Webciety » (pour Web society, ou société en réseau). Le but, expliquent les organisateurs, sera de montrer aux visiteurs l'importance prise par Internet et son caractère irremplaçable dans divers domaines : le 'cloud computing', les logiciels en ligne (Saas), les campagnes présidentielles (à la Obama), les réseaux sociaux, la WebTV, etc. « Autant de changements, précise Sven Prüser, qui créent beaucoup d'opportunités pour l'industrie. » Enfin, sauf « en cas de tremblement de terre ou de feux de forêt », c'est Arnold Schwarzenegger qui doit prononcer le discours d'ouverture du salon. Après la France, partenaire privilégiée l'année dernière, et un discours de Nicolas Sarkozy, la Californie est l'Etat à l'honneur de l'édition 2009. D'une part, parce qu'il s'agit de l'Etat le plus peuplé et économiquement le plus important des Etats-Unis, indique le commissaire général du Cebit, et d'autre part car « c'est le berceau de beaucoup de technologies du secteur ». Sans oublier que la Californie se veut aussi exemplaire en matière d'écologie. L'année dernière, le Cebit aurait attiré « 5 845 exposants venus de 77 pays ainsi qu'un demi-million de visiteurs environ, originaires de 100 pays ». Les organisateurs pensent accueillir environ le même nombre de visiteurs et d'exposants. Un représentant d'un voyagiste, présent lors de cette conférence de presse présentant le Cebit 2009, expliquait de son côté avoir revu quelque peu à la baisse le nombre des réservations. Au vu du contexte économique incertain, « tout se passera probablement au dernier moment ». (...)
(27/11/2008 15:44:39)Europeana : dissection d'une coquille vide fermée pour travaux
Officiellement, le site de la bibliothèque européenne Europeana « a croulé sous l'intérêt immense qu'il a suscité lors de son lancement (10 millions de hits par heure) ». Ouverte à peine quelques heures, sa page d'accueil a très vite été refermée, et le restera jusqu'à la mi-décembre. En réalité, le site était incroyablement sous-dimensionné. Installé sur trois « serveurs » (sans plus de précisions sur la configuration), Europeana a été incapable de supporter les 10 millions de "hits" émis par 3000 visiteurs (et non 10 millions de visiteurs, comme on l'a laissé entendre). La configuration ne permettait d'en supporter que la moitié. Dans la précipitation, la Commission a pourtant donné l'ordre d'augmenter la capacité de traitement. Le « doublement des serveurs » devait permettre de supporter 8 millions de hits. Las, entre-temps, 4000 visiteurs en émettaient 13 millions. Décision fut alors prise de fermer le site et d'y afficher un mot d'excuse : « Le site Europeana est momentanément inaccessible du fait de l'intérêt immense qu'il a suscité lors de son lancement (10 millions de hits par heure). » Peut-on, honnêtement, qualifier d'immense succès l'écroulement sous la pression de 3000 visiteurs/heure d'un site destiné à une population de plusieurs centaines de millions ? Dans les tristes traces de Galileo et Quaero Avec ce plantage, resurgit le vice qui hante la high-tech européenne, victime d'une ambition inversement proportionnelle à son efficacité. On passera rapidement sur les mois, pour ne pas dire les années, de retard du projet Galileo et le transfert de son financement sur des fonds publics (2,4 Md€). On se contentera d'évoquer la déconfiture du moteur européen de recherche multimédia Quaero qui n'est plus qu'un « projet de recherche » essentiellement français grassement subventionné (99 M€) et on ne citera le cas du Geoportail, qui fait toujours pâle figure face à Google Earth ou Maps, que par souci d'exhaustivité. Il est pourtant à craindre qu'il faille continuer d'apprécier Europeana à l'aune de ces déceptions. Tous les ingrédients sont réunis : à l'échec flagrant du lancement s'ajoute l'auto-satisfaction ambiante. Sans malice, le quotidien Le Monde a qualifié l'ouverture d'Europeana de « point d'orgue culturel de la présidence française de l'Union européenne ». Le ton est donné. Le reste est à l'avenant. Première maquette d'un projet initié en 2005 [[page]] En réalité, ce que l'Europe vient de présenter en grande pompe n'est que la première maquette d'un projet initié en 2005 avec seulement « 2 millions d'objets » parmi lesquels ont trouve aussi bien de l'écrit, de l'image, de l'audio et de la vidéo. Cette quantité est d'autant plus ridicule qu'elle est présentée comme pesant 1% des archives contenues dans les 1000 instituts européens associés. A Bruxelles, en 2001, on parlait pourtant déjà d'un total de 2,5 milliards d'ouvrages dans les bibliothèques des 25 pays membres de l'époque... 10 millions de titres promis pour 2010 A y regarder de plus près, la version 1.0 d'Europeana n'est programmée que pour 2010. D'ici là, tout reste à faire et la bibliothèque numérique demeure une simple façade, sans rien derrière. Pour exister, le site doit être alimenté par ceux des organismes culturels nationaux qui, de leur côté, peinent à numériser leurs fonds. Qu'à cela ne tienne, 10 millions de titres sont promis pour 2010. Ils seront le résultat concret d'une collaboration pour l'heure tout à fait théorique "entre 1000 instituts issus des 27 pays membres de l'Union". Aujourd'hui, les fichiers d'origine française représentent à eux seuls 52% du total. L'INA et la BnF ayant mis leurs stocks à disposition. Les fichiers d'origine anglaise et néerlandaise représentent 10% chacun et ceux venant de Suède 7%. Sur les 24 pays membres restants, aucune autre contribution n'atteint les 2%. Un effectif de 14 personnes et un budget annuel de 2 M€ pour faire mieux que Google [[page]] La numérisation coûte très cher. La BnF en estime le coût à 40€ par livre. Le New York Times évalue, quant à lui, le budget nécessaire entre 350 et 400 M€. Des sommes à la charge des finances de chaque pays. Par ailleurs, numériser les 8 millions d'ouvrages restant en deux ans revient à faire deux fois mieux que Google Books avec 7 millions d'exemplaires numérisés en quatre ans. A cette promesse inconsidérée, il faut ajouter l'extrême complexité de l'interfaçage et de l'indexation de chacune des ressources nationales avec le portail Europeana. Pour faire fonctionner la bibliothèque, où ne travaillent pour l'instant que quatorze personnes, la Commission ne prévoit que 2 M€ de budget annuel. Enfin, pour faire bonne mesure dans la démesure, l'ambition des concepteurs ne s'arrête pas là. Ils veulent aussi mettre en place des outils de traduction automatique dans la trentaine de langues européennes et proposer à tous les utilisateurs une interface interactive et personnalisable à la pointe du Web 2.0. Au niveau des budgets européens, Europeana, ce n'est pas un projet, mais plusieurs dizaines qui s'imbriquent les uns dans les autres. Grâce au financement de tous ces programmes de recherche, l'Europe peut ainsi afficher un budget de développement de l'ordre de 160 M€. Même si elle est impressionnante, cette gymnastique comptable a peu de chance de suffire pour alimenter un projet aussi complexe. Surtout quand aucun organisme en charge de la coordination n'apparaît dans l'organigramme. Microsoft, pourtant obsédé par l'idée de concurrencer Google et adossé à un colossal et très efficace budget annuel de R&D de 8 milliards de dollars, a décidé, début 2008, d'arrêter les frais sur Live Search Book. Qui, en Europe, fera les comptes ? (...)
(27/11/2008 10:34:55)A l'approche de Noël, les ventes sur Internet baissent de 4% aux Etats-Unis
Entre le 1er et le 23 novembre, les ventes sur Internet étaient en retrait de 4% aux Etats-Unis par rapport à la même période de l'année dernière. Habituellement l'objet d'une croissance régulière avant la période de Noël, les cyberachats n'ont pas généré plus de 8,19 Md$ de chiffre d'affaires contre 8,51 Md$ un an plus tôt. « L'instabilité des places boursières, la crise immobilière, l'inflation ainsi que la faiblesse du marché de l'emploi sont autant de facteurs qui pèsent sur les achats en cette saison, détaille Gian Fulgoni, président de ComScore. La confiance des consommateurs à faible revenu s'est rétractée, ce qui explique que les dépenses en ligne sont décevantes en ce mois de novembre ». Les publications des résultats trimestriels de plusieurs site de e-commerce confirment le malaise observé par le cabinet. Selon ComScore, certains internautes pourraient tout simplement avoir reporté leurs achats en attendant des promotions plus alléchantes. Si aucun autre cataclysme financier n'a lieu d'ici à la fin de l'année, le cabinet table sur une progression de 9% des ventes en ligne pour l'ensemble de l'année (102,1 Md$ contre 93,6 Md$ l'an dernier). Pour la période des fêtes de fin d'année, ComScore prévoit au mieux une stabilisation des ventes, à 29,2 Md$ comme en 2007. 39% des consommateurs utiliseront le Web pour réduire leurs dépenses ComScore a également mené une étude sur le comportement et le ressenti des internautes à la veille de Noël. 33% d'entre eux n'ont pas encore commencé leurs emplettes sur le Net, 47% comptent réduire leurs dépenses en faisant moins de cadeaux ou en achetant des produits moins chers. 39% des consommateurs ont par ailleurs fait part de leur intention de se servir d'Internet pour réduire leurs dépenses (utilisation des comparateurs de prix, livraison gratuite, exemption de la TVA...). (...)
(27/11/2008 09:13:41)Palantir dessine un Facebook vu du ciel, en temps réel
La Terre, comme vue du ciel, parcourue de lignes, d'étoiles filantes, de points, d'icônes... Cette vision futuriste de notre bonne vieille planète est en réalité une représentation graphique en 3D animée de l'activité quotidienne qui se déroule sur Facebook. Une activité plutôt dense puique le réseau aurait dépassé largement 100 millions d'utilisateurs, dont la moitié seraient quotidiennement actifs. A l'occasion d'un « Facebook Hackaton », une des nuits de codage organisées par le réseau, trois ingénieurs, Jack Lindamood, Kevin Der, et Dan Weatherford, ont projeté Palantir, cette animation qui donne vie aux millions d'échanges virtuels qui ont lieu chaque jour sur Facebook. Les images montrent en temps réel les différentes actions qui se déroulent sur le réseau, chaque information étant géolocalisée. Sous nos yeux se matérialisent ainsi tous les échanges qui ont lieu en Europe, en Amérique, entre la France et les Etats-Unis, etc. Chaque couleur représente un type d'action différente, mais il est possible d'isoler une catégorie et de n'observer ainsi que les demandes d'amis ou... les 'pokes' (attaques purement virtuelles et amicales d'un utilisateur Facebook sur un autre), par exemple. On peut aussi choisir de voir sous forme d'icônes toutes les images utilisées sur le site (celles qui illustrent les profils des utilisateurs aussi bien que les photos qu'ils ont publiées). Mais, parmi les représentations graphiques, le « maillage de traînes », qui montre la Terre comme parcourue d'étoiles filantes, est la plus spectaculaire. Le nom complet du projet est Palantir d'Orthanc, du nom d'un artefact magique, sorte de boule translucide, évoqué dans le Seigneur des Anneaux et au travers duquel il est possible de voir ce qui se passe dans la Terre du Milieu. Il a été développé en Java à l'aide du moteur 3D open source JME (JmonkeyEngine). (...)
(26/11/2008 17:46:00)Symantec trace la fresque du monde de la cybercriminalité
Symantec publie l'édition 2008 de son rapport sur l'économie souterraine numérique. Très didactique et rédigé avec soin tant sur le fond que sur la forme, il peut servir à tous les RSSI pour sensibiliser une direction. Pendant un an, deux salariés de Symantec se sont immergés dans les forums et les réseaux de conversations instantanées (IRC - Internet relay chat). Ils en ressortent avec un tableau terriblement édifiant d'une économie vaste et dynamique, où ils affirment avoir croisé plus de 69 000 cybercriminels et vu passer 44,3 millions de messages promotionnels pour leurs outils et prestations, assortis de conseils et de modes d'emploi. 10 cents pour une carte bancaire Pour donner plus de poids à leurs investigations, ils fournissent deux estimations d'ordre sensationnel. La première porte sur le CA annuel que pourrait générer tout ce qui est à vendre. Il est estimé à 275 M$. La seconde concerne le CA estimé des vols permis par ces outils. Là, on parle de 7 Md$. Plus concrètes, d'autres statistiques permettent de se faire une idée de ce qui se traficote en ligne. Championnes toutes catégories, les informations sur les cartes de crédit représentent 30% des échanges et 24% des demandes. Elles se monnayent entre 10 cents et 25 $ selon la "valeur" de la carte. Symantec indique que l'utilisation de ces codes de cartes de crédit génère près de 60% du CA total de la cybercriminalité. Viennent ensuite les codes d'accès aux comptes bancaires. Leur prix varie de 10 $ à 1000 $, selon le solde et la localisation du compte. En troisième position, figurent des fichiers d'adresses de courriel. Ces données se vendent au Mo à des prix qui vont de 30 cents à 40$. Les Etats-Unis, terre d'accueil des serveurs 'underground' Quant au trafic de logiciels déverrouillés, n'en déplaise au BSA, lobby des éditeurs qui considèrent le marché américain comme un modèle de probité, il s'avère être le plus actif justement dans ce pays. C'est d'ailleurs aux Etats-Unis que Symantec recense le plus de serveurs "underground" (41%), La Roumanie arrive deuxième loin derrière (13%), suivie de près par l'Allemagne. Un pays où passait la frontière avec le bloc de l'Est. C'est dans les ex-pays satellites de l'URSS et en Russie que l'on trouve les mafias les mieux organisées. Mais l'idéal de partage d'Internet permet à tous les cybercriminels de travailler de concert. Un logiciel espion conçu par un premier groupe peut être acheté par un second qui revendra à son tour les informations collectées à un troisième... (...)
(26/11/2008 17:43:00)Internet, future vache à lait de la télévision publique
Les députés voient le Web comme le grand argentier de la télévision publique. Les édiles, qui ont entamé hier l'examen du projet de loi sur le « nouveau service public de la télévision », envisagent de compenser en partie l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques en taxant les acteurs du Web. La problématique de la ministre de la Culture, à l'origine du projet de loi, est simple : comment financer France Télévisions quand les rentrées publicitaires auront disparu ? Le président de la République a rapidement apporté un premier élément de réponse en indiquant que les chaînes privées seraient taxées sur leurs revenus issus de la publicité. Mais il prévoyait aussi de prélever 0,9% du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs mobiles. Un taux que les députés pourraient moduler en fonction des revenus des entreprises considérées. La redevance pour les abonnés aux FAI [[page]] L'idée consistant à se reposer sur l'argent généré grâce au Web ne s'arrête cependant pas aux FAI. Plusieurs amendements ont en effet été déposés, qui prévoient de multiplier les sources de financement en provenance d'Internet. Les amendements 660 et 771, concoctés par Jean Dionis du Séjour, suggèrent ainsi d'étendre la redevance audiovisuelle aux internautes qui reçoivent des chaînes de télévision via leur FAI. Le député du Nouveau Centre parle « d'injustice fiscale » et estime qu'il est « anormal que des personnes privées qui ont contracté un abonnement avec un FAI et qui ont accès aux programmes des services nationaux de télévision grâce à leur ordinateur ne soient pas assujettis à la redevance. » La mesure serait susceptible de rapporter quelque 50 M€ à l'Etat et « permettrait de baisser le montant des taxes » touchant les chaînes privées. Proche de Nicolas Sarkozy, le député UMP Frédéric Lefebvre, également porte-parole du gouvernement, y va également de son amendement. Un texte qui n'a pas manqué de susciter aussitôt des levées de boucliers. L'édile propose en effet, via l'amendement 844, de taxer les sites Web proposant des contenus générés par les internautes. Frédéric Lefebvre, qui justifie son idée par un « souci de cohérence et d'équité », estime que « les services qui fournissent, dans un but commercial, des contenus audiovisuels à la demande, même à titre secondaire, soient soumis à une contribution. De même pour les services qui assurent un agencement éditorial de contenus générés par les internautes. » Un projet de loi en contradiction avec le Plan numérique 2012 Face à cette proposition, l'Asic (Association des services Internet communautaires) s'étrangle d'indignation. Giuseppe De Martino, le président de l'association, également directeur juridique et réglementaire de Dailymotion, évoque le « syndrome Asterix » : « Il n'y a qu'en France qu'on demande à Internet de financer la télévision. Comment en 2008, un mois après le Plan numérique 2012, peut-on encore considérer Internet comme une vache à lait plutôt que comme un vivier d'emplois, de développement, etc. ? » Le Pan numérique, présenté le mois dernier par Eric Besson, prévoit 150 mesures destinées à doper la croissance de la France grâce à l'usage des TIC. Il suggère notamment de relier 100% des ménages au haut débit, de mettre en place un référentiel des bonnes pratiques numériques, de réduire la fracture numérique, etc. Le directeur juridique de Dailymotion, abasourdi par tant de contradictions entre le contenu du plan - rédigé à la demande de l'Elysée - et le chemin que s'apprêtent à suivre les députés, brandit la menace, certes rhétorique, de l'exil : « Mon président, qui est Anglais, me demande pourquoi on reste dans un pays qui n'a pas compris, qu'en tant que deuxième site français au monde, on pouvait apporter quelque chose... » L'Asic, qui a fait part de ses récriminations aux cabinets de plusieurs ministères et à nombre de députés, envisage, si la loi finale confirme l'amendement honni, « de mobiliser tout le monde, de faire appel aux internautes pour qu'ils sollicitent leurs députés et leurs sénateurs, et d'en appeler à Bruxelles. » Les portails Internet, autre source de financement de la télé publique [[page]] Enfin, les portails Internet constituent également une source de financement potentielle pour la télévision publique. L'amendement 645, déposé par plusieurs députés de gauche, estime que « les grands bénéficiaires de l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques pourraient être les éditeurs de services de communication au public en ligne, et notamment les grands portails Internet. » Les élus du Palais Bourbon reprennent donc l'argument de l'équité, cher à Frédéric Lefebvre, pour demander la contribution de ces acteurs à l'audiovisuel public. Celle-ci, d'une « hauteur raisonnable », consisterait en une taxe de 3% « applicable au-delà d'un seuil de 10 M€ de recettes publicitaires. » Les débats à l'Assemblée nationale doivent se poursuivre jusqu'au 4 décembre. Le projet de loi, pour lequel le gouvernement à déclaré l'urgence, sera ensuite examiné par le Sénat. Chaque chambre ne procèdera qu'à une seule lecture avant qu'une commission mixte paritaire ne soit, éventuellement, chargée d'élaborer un texte de compromis. (...)
(26/11/2008 17:21:29)LinkedIn se lance en français et part à la conquête des PME
Le réseau professionnel LinkedIn multiplie les actions pour se développer en Europe. En juin 2008, l'entreprise avait levé 53 M$ pour développer des partenariats et asseoir sa présence sur le vieux Continent. En annonçant, hier, le lancement d'une version en français, LinkedIn ambitionne de compter 8% de francophones parmi les membres de son réseau, soit deux fois plus que les 600 000 inscrits en France aujourd'hui. « Le français est la neuvième langue la plus parlée au monde, a commenté Reid Hoffman, le PDG et fondateur du réseau professionnel LinkedIn, à l'occasion de la conférence de lancement. C'est aussi la seule langue présente sur les cinq continents avec l'anglais. Son usage dans les affaires aujourd'hui n'est donc pas à négliger. » Seul bémol à cette nouvelle version : Jean-Luc Vaillant, vice-président en charge de la technologie, a précisé que certaines applications, notamment le contenu produit par les utilisateurs, n'étaient pas encore disponibles en français. « Seul le contenu fourni par LinkedIn bénéficie d'une traduction française », a t-il indiqué. Cap sur le marché des PME Autre ambition poursuivie par le site communautaire : le développement de l'utilisation du réseau dans les PME. « Le networking est un atout pour la compétitivité des PME, aujourd'hui plus que jamais, a insisté Kevin Eyres, directeur général Europe de LinkedIn. Dans le contexte actuel, grandes entreprises et PME doivent s'armer pour faire face à une concurrence accrue localement et internationalement. Pour surmonter la crise, voire gagner en compétitivité, construire son réseau, échanger et partager des connaissances sont essentiels.» Ainsi, 28% des membres de LinkedIn dans le monde et 24% des utilisateurs français travaillent dans une PME. Sachant qu'en France 53% des annonces d'emploi sont publiées par des PME, Linkedin compte sur la version française de son réseau pour aider les entreprises de petite taille, comme les plus grandes, à recruter des profils qualifiés qu'elles peinent parfois à trouver en solo. (...)
(26/11/2008 15:06:50)L'Afnic note la bonne santé du .fr
Pour la deuxième année consécutive, l'Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) s'est associée à Telecom & Management SudParis pour publier son Observatoire des noms de domaine en France. A cette occasion, l'organisme chargé de la gestion des noms de domaine en .fr et .re (ndlr : pour l'île de la Réunion) s'est félicité du succès du TLD (Top level domain) .fr. En effet, par rapport à l'année précédente, le nombre de noms de domaine en .fr a augmenté de 36%, contre 20 % en moyenne pour l'ensemble des extensions. L'assouplissement des règles d'attribution en 2004, puis l'ouverture aux particuliers en 2006 et la baisse de 13% sur un an des tarifs d'attribution (en moyenne 22,50 € annuels hors taxe) expliquent ce succès. Les .fr loin derrière les .de ou .uk Près de la moitié (47,2% ) des noms de domaine attribués chaque année en France sont en .com et 29,2 % en .fr. Mais alors que 75 % des domaines en .com sont régulièrement renouvelés, ce taux monte à 84% quand il s'agit du .fr. Selon Mathieu Weill, directeur général de l'Afnic, c'est la preuve que le .fr a une « image positive » auprès des internautes. Et qu'il est « bien armé » pour affronter la prochaine libéralisation des noms de domaine initiée en juin par l'Icann. Malgré ce relatif succès, les sites en .fr sont loin d'être les plus populaires sur la toile. Sans surprise, avec 75 millions de noms déposés dans le monde, l'extension .com domine le marché. Et au niveau européen, les .de allemands, avec 12 millions de sites, et .uk anglais, avec 7 millions de sites, devancent largement les .fr qui plafonnent pour l'instant à 1,15 million de sites en juillet 2008. (...)
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