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(20/03/2008 15:57:18)
Apple pas pressé de voir Flash et Java débarquer sur l'iPhone
« Apple bannit Firefox, SpiderMonkey, Lisp, Lua, Ruby, Python, Rhino, Java, Opera, .NET, Squeak, Quake, Unreal, Second Life, GCC, GDB, GNOME, KDE, Photoshop, Word, Excel, Flash, Freetype et Zork. » Dénonçant la fermeture de la plateforme de l'iPhone, Rob Sayre, un des responsables de Mozilla, a jeté sur son blog un pavé dans la mare au moment où l'inventeur de l'iPhone présentait justement la bêta de son SDK (le lot d'outils de développement pour créer ses propres applications pour iPhone). De fait, le silence d'Apple quant aux propositions d'Adobe et de Sun de porter (respectivement) Flash et Java sur l'iPhone est assourdissant. Même si Gartner estime aujourd'hui que l'iPhone est désormais paré pour l'entreprise, les analystes sont de plus en plus nombreux à exprimer des doutes. En l'état actuel, les conditions d'utilisation du SDK de l'iPhone empêchent en effet de porter sur le smartphone d'Apple beaucoup d'applications qui font Internet aujourd'hui. L'accord lié au SDK interdit le téléchargement de code ou l'installation d'un exécutable par une application installée : tout doit passer par les interfaces prévues par Apple, et l'application doit provenir de son catalogue en ligne (voir l'encadré ci-dessous). De fait, cela interdit d'y porter la machine virtuelle Java (JVM), bien que Sun tente d'y travailler, ou le navigateur Firefox. L'argumentation de Rob Sayre concernant Firefox pourrait aisément être réfutée, sachant que l'iPhone comporte déjà un navigateur Web. Après tout, l'iPhone est un smartphone, et non un PC ultraportable ouvert sur lequel on pourrait installer ses applications bureautiques ou autres ; cela n'a jamais été la promesse d'Apple. [[page]] En revanche, Apple promet d'accéder au « vrai Internet » - par opposition, pour reprendre la publicité d'Orange, au « pas tout à fait Internet mais presque ». Paradoxalement, Apple met en avant « plus de 600 Web Apps », des adaptations à l'iPhone de services présents sur Internet. Ce qui signifie donc que la fameuse expérience utilisateur est meilleure après une adaptation. Autre entorse au vrai Internet, l'absence de Flash, format extrêmement répandu. Dans un entretien avec des analystes financiers, Steve Jobs, le patron d'Apple, a dédaigneusement repoussé l'offre d'Adobe, expliquant qu'à son avis la version complète de Flash était trop lourde pour l'iPhone, et la version Lite, pour mobile, pas assez évoluée. « Il manque un juste milieu », a-t-il conclu. Quant à la main tendue de Sun, elle n'a reçu à ce jour aucune réponse. Flash et Java viendront-ils sur l'iPhone ? Contacté, Apple a déclaré ne pas avoir de porte-parole pour aborder ce sujet, et fait savoir que « on ne sait pas quels sont les plans futurs ». Pour Michael Gartenberg, analyste chez Jupiter Research, Apple n'a aucune raison de se précipiter au sujet de Flash, dans la mesure où il a déjà passé un accord spécifique avec YouTube pour accéder aux vidéos. Il faudrait en outre régler un autre problème : jusqu'à présent, Adobe perçoit une vingtaine de cents par téléphone avec un lecteur Flash Lite installé. Or si Apple a bien prévu que des applications pour iPhone puissent être payantes, il impose que celles-ci soient distribuées via son iTunes Store, et réclame 30% des revenus générés. (...)
(19/03/2008 18:15:24)L'April, dubitative sur le rôle du secrétariat d'Etat au numérique
Si certains, comme l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels), se réjouissent de l'entrée du numérique au gouvernement, d'autres émettent certaines réserves sur cette initiative. C'est le cas de l'April, qui déplore la réduction des problématiques du numérique aux seuls aspects économiques. L'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre estime que « l'État doit également considérer les bénéfices des technologies numériques pour les citoyens, notamment en termes de disponibilité, d'échanges et de partage des savoirs, pour tous et par les citoyens eux-mêmes ». Elle s'inquiète également de cette nomination en raison des opinions exprimées par Éric Besson à l'automne 2007. L'April rappelle que le secrétaire d'État avait déclaré vouloir « renforcer énergiquement la protection de la propriété intellectuelle, qui demeure aujourd'hui trop timorée ». En préconisant pour cela de « s'inspirer de l'attitude beaucoup plus offensive des USA ». Or pour l'association libriste, la politique américaine dans ce domaine a conduit à l'adoption par de nombreux pays de lois qui se révèlent étouffantes pour les libertés et le développement économique et social. « La riposte graduée, les brevets logiciels et les atteintes à la neutralité d'Internet ne sont pas des perspectives d'avenir, d'innovation, ni de progrès, estime Frédéric Couchet, délégué général de l'April. L'histoire démontre que le modèle outre-Atlantique sert principalement les industries américaines, et en aucun cas l'économie française et européenne. » Avant tout nouveau chantier, l'April demande que ce secrétariat d'État ait comme première mission de dresser un bilan de la législation existante. En amont des projets de loi, il devra également procéder à des études d'impact, en particulier en termes de coût pour la compétitivité dans l'économie numérique, mais aussi pour les libertés publiques et la participation démocratique des citoyens à l'ère du numérique. (...)
(19/03/2008 16:56:47)Yahoo clame qu'il n'a pas besoin de Microsoft
Yahoo vient de redétailler son plan de croissance pour les trois années à venir. Les projets de la société sont ambitieux : le pionnier de la recherche en ligne est persuadé qu'il peut doubler sa trésorerie, en la faisant passer de 1,9 Md$ à 3,7 Md$, ainsi que générer un chiffre d'affaires de 8,8 Md$ à l'horizon de 2010. Ces chiffres ont déjà été présentés en décembre dernier, mais Yahoo vient de les remettre officiellement à la Securities and Exchange Commission, un organisme fédéral américain chargé de surveiller les opérations boursières et les marchés, et dont l'équivalent français est l'AMF (Autorité des marchés financiers). Yahoo cherche ainsi à démontrer qu'il peut se passer du soutien d'une autre société, mais surtout souligner - une fois de plus - que l'OPA hostile lancée par Microsoft le 31 janvier dernier pour un montant de 44,6 Md$ sous-estime largement le potentiel de la société. Un avis que ne partagent pas certains analystes. Ils estiment de leur côté que Yahoo ne bénéficie pas d'une grande marge de manoeuvre et devrait finir par dire oui à Microsoft. Les deux groupes se sont d'ailleurs officiellement rencontrés pour la première fois le lundi 10 mars. (...)
(19/03/2008 14:44:15)L'économie numérique fait son entrée au gouvernement
L'entrée du numérique au gouvernement était attendue depuis longtemps par les représentants de l'IT. C'est désormais chose faite, grâce à la nomination d'un « Monsieur » économie numérique. Hier matin, à l'occasion d'un réajustement gouvernemental, le président de la République Nicolas Sarkozy a en effet confié à Eric Besson le poste de secrétaire d'Etat au numérique. Une mission qu'il cumulera avec ses fonctions actuelles de secrétaire d'Etat chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques. Si le contenu de sa mission reste encore à préciser, il devrait s'inspirer du rapport de la Commission Attali, qui, dans sa décision 63, préconisait la création d'un haut-commissaire au Développement numérique, rattaché au cabinet du Premier ministre. Dans le rapport, il était question de « disposer d'une autorité sur toutes les structures ministérielles chargées du numérique, et de fusionner les multiples structures et instances à vocation interministérielle ». Renforcer l'équipement informatique des PME françaises Le nouveau secrétaire d'Etat devra s'attaquer à deux chantiers prioritaires. Le premier est l'accès à Internet très haut débit pour tous, un sujet déjà évoqué par Nicolas Sarkozy, en mars dernier, lors du Cebit de Hanovre. Dans l'intention de renforcer l'usage et la production des nouvelles technologies dans l'Hexagone, le chef de l'Etat avait alors poser l'objectif de 70% des ménages équipés d'ordinateurs personnels d'ici à deux ans. En parallèle de cette ambition, il avait souhaité que « 100% des Français aient accès au débit fixe ou mobile » avant la fin de son mandat. [[page]] Du côté des associations professionnelles, on ne peut que se réjouir de cette initiative. « La nomination d'un secrétaire d'Etat à l'économie numérique permettra en premier lieu de pallier au manque de coordination et de vision des politiques en la matière, estime Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels). Elle devrait également permettre de faire face à une situation pour le moins contrastée, en matière de capacité française à l'innovation, comme la pénurie de compétences dans la IT, la faiblesse des passerelles R&D entre le public et les industriels, ou le retard pris par la France en matière de propriété intellectuelle. » Le délégué de l'Afdel, qui avait d'ailleurs critiqué ce même rapport Attali jugé trop favorable au Libre, considère par ailleurs que le développement numérique ne doit pas uniquement se focaliser sur le retard pris dans l'équipement des ménages français : « Il faut également encourager les PME à investir dans les outils informatiques, à augmenter les investissements en R&D, et à renforcer la propriété intellectuelle. » Dans ce domaine, les universités françaises sont clairement à la traîne, comme l'a récemment montré le dernier classement mondial de Shanghai. (...)
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